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Synthèses


aliochaverkiev

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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Réflexion 6

Je peux, avant de m'élancer dans mon salon me dire "ce que je vois devant moi, ce sol, ces murs, ce sont des images mentales intérieures". Je commence à marcher avec cette capacité inébranlable à toujours penser : "tout ce que je vois est toujours une image intérieure". Je marche, je sens la résistance de l'image "carrelage" sous mes pas, je sais la résistance de l'image "murs" si je viens à les percuter. Mais il n' y a ni carrelage ni murs, il y a une réalité inconnue qui s'oppose à mon passage. Mais il reste qu'il existe bien une Réalité. Que je ne peux approcher que par l'intermédiaire de représentations mentales. Et ces représentations sont en définitive ce que les philosophes appellent : Phénomène. Il y a la Réalité,  il y a le Phénomène, première dualité.

La représentation est une élaboration qui est travaillée depuis des milliards d'années. Au fur et à mesure que la vie se développe elle construit des représentations qui permettent aux organismes vivants de réagir à la réalité. Le modèle, le phénomène est un instrument qui permet l'action. Et cet instrument est dans cesse modifié en fonction de l'action exercée. Selon les retours du réel nous changeons  nos modèles, nous les modifions. Sans cesse.

Mais alors surgit une deuxième dualité : l'intention qui gouverne le vivant (conservation, reproduction, expansion, etc.) et la percussion de l'intention contre le réel, deuxième dualité : intériorité, extériorité.

L'intériorité est animée par la Volonté.

Ainsi tout est mu par un Vouloir. Qui surgit de l'intérieur de notre être.

Un Vouloir nous pilote.

Ou plus exactement nous sommes nous-mêmes ce vouloir, et ce vouloir pilote le conscient. L'intelligence est donc un instrument. Au service d'un Vouloir qui apparaît. Qui se manifeste. En tout ce qui est.

C'est sous l'impulsion de ce Vouloir que nous modifions nos représentations afin de réaliser ce Vouloir dans le réel. Ainsi le carrelage devient structure atomique, puis pure forme, pure immatérialité, c'est-à-dire qu'il se transforme en représentations permettant au Vouloir, celui des hommes en l'occurrence, d'arriver à ses fins. Le plus grand des génies n'est jamais un génie au yeux des hommes que s'il les aide à réaliser leur Volonté. 

Un Etre apparaît.

Nous sommes un moment de cette apparition lente et inexorable.

L'Etre n'est pas, l'Etre apparaît. Il est en train d'apparaitre.

Fin de partie.

 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 705 messages
If you don't want, you Kant...,
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À qui peut l'entendre ou le comprendre:

 

Avec Brillouin ce n’est donc pas seulement la théorie de l’information qui rejoint la physique, mais bien plutôt toute la physique qui en vient à s’exprimer en termes d’information. L’information devient un terme physique au moment où toute la physique se révèle affaire d’information.

 

 

 

Au risque de me répéter, la science du 21ème siècle est sur le point de basculer radicalement, comme elle le fit il y a quatre siècles avec la Modernité. La partie se jouera évidemment sur la physique, reine des sciences, mais avec l’appui et la connivence de la biologie et des sciences du psychisme. Chaque époque a ses notions centrales. Comme l’ont bien compris les physiciens impliqués dans les sciences du numérique, l’énergie des modernes est mise en concurrence avec cette notion naguère imprécise et évanescente mais maintenant solidement ancré dans les esprits : l’Information. On peut dire qu’en ce début de 21ème siècle, l’énergie et l’information sont dans les sciences physiques sur un pied d’égalité, en reprenant un propos énoncé par Seth Lloyd. Sur le plan épistémologique et méthodologique, on peut penser que l’âge de la mesure du monde a « propulsé» un âge numérique. Après le mètre et le chronomètre, voici l’avènement du computer. Il est naturel en quelque sorte de faire advenir le computer quand l’information devient centrale ou alors, est-ce l’inverse, le computer comme reflet d’une Nature que l’on peut maintenant interpréter en mettant au centre la notion d’information.

http://bdugue.typepad.com/a/2015/02/physique-et-information-présentation-dune-idée.html

 

 

Une méta-loi au dessus des lois

En un sens très particulier, la théorie du constructeur est une théorie du tout. Mais il ne s’agit pas d’une théorie du tout au sens traditionnel, c’est-à-dire un système qui permet d’unifier les lois de la physique en en découvrant les composants les plus fins, comme le proposent la théorie des cordes ou la gravité quantique à boucle. Non cela se situe à un autre niveau. C’est une « méta-loi » qui est en mesure de déterminer le comportement de tout un ensemble de lois de la physique, même celles qui ne sont pas encore connues.

http://www.internetactu.net/2014/06/13/vers-une-physique-de-linformation/

 

 

Nous entrons dans l’ère des physiques de l’information. Le champ qui s’ouvre est d’une richesse tellement labyrinthique qu’il est difficile de s’y déplacer et d’en donner une présentation accessible.

http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/2-la-gravite-quantique-elaboree-178582

 

 

Nous nous sommes depuis longtemps, sur ce site, demandé pourquoi les physiciens, confrontés à la weirdness ou étrangeté du monde quantique, ne se posaient pas systématiquement la question de l'influence du cerveau sur les représentations qu'ils se donnent de ce monde.

https://blogs.mediapart.fr/jean-paul-baquiast/blog/100514/cerveau-bayesien-et-mecanique-quantique

 

 

 

******

 

Il y a des gens qui seront toujours les suiveurs de la connaissance plus ou moins actuelle, ce que j'appelle des arrière-gardistes, et il y a des personnes qui devancent l'inertie ambiante et s'en affranchissent, ce que cette fois je nomme les avant-gardistes. Manifestement nous ne jouons pas dans la même catégorie, il serait pour moi bien trop laborieux, et peut-être illusoire, de faire en sorte que tu passes de l'une à l'autre, je ne peux vouloir, ni faire à la place d'un autre, comme lorsque Tartempion doit aller aux toilettes, je ne peux pas le soulager en y allant à sa place, il faut qu'il le fasse donc lui-même. Il serait alors là aussi inutile que je te retourne ton injonction de s'informer, alors que de manière patente tu es à mille lieux d'être à jour.

Il est quand même remarquable, que tu ne te rendes pas compte du fait que je comprenne tout ce que tu dis, mais qu'à l'inverse, de manière totalement asymétrique, ce que je dis t'échappe plus ou moins complètement, comme ce pourrait être le cas par exemple entre un parent et son enfant; il y a manifestement des individus qui sont éventuellement jeunes par leurs artères, mais assez encroutées dans leur cognition, dans leur vivacité d'esprit, ce que tu appelles des dinosaures, dont pour moi, tu es un bel exemple par ton inaptitude à sortir de tes œillères, ou plus précisément, de tes propres projections ( tu pars d'un a priori chez les autres, que tu cherches à confirmer, ce que je pourrais appeler un biais de déformation-confirmation, il serait sans doute grand temps que tu en prennes conscience ). Tes réponses précédentes illustrant là encore mon topic en cours !

 

Mais bon, tu feras bien comme tu voudras, ou plutôt comme tu pourras, tu es plus à plaindre qu'à blâmer... je te laisse dans ton marasme.

 

Avec mes respects, D-U

 

 

 

 

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Réflexion 7

Au fur et à mesure que j'avance, je me rends compte que le catholicisme m'a inhibé. Et c'est ma mère qui avait raison : la société est différenciée avec des classes supérieures et inférieures.

L'égalité est un mythe.

Pourtant là où je ne suis pas d'accord avec ma mère, aristocrate, c'est que je ne crois pas que cette inégalité soit innée. 

Non ce sont les circonstances qui font que la "masse" devient du fumier.

Les tièdes, voilà ce que sont les gens d'ici, ceux que Jésus vomit.

Quel est la fonction de ce fumier dans l'évolution ?

Je parle ici du sein du fumier où j'ai élu domicile.

C'est donc que ce fumier a une fonction.

C'est bien du sein du fumier que surgissent les plus belles fleurs.

Il faut que je revois toute ma vison du monde complètement pervertie par un catholicisme délirant.

Oui il y a une différenciation sociale avec une élite dominante et une masse glauque. 

Et à la base une énergie fantastique qui habite toutes les marginalités (ouvriers, immigrés, marginaux, artistes, etc. c'est-à-dire ceux qu' Onfray désigne comme "gibier" des autres, et surtout des classes moyennes : la masse).

Mais quel est le rôle de la masse ?

Ici c'est la masse. Je plonge dedans, je fais une expérience. Les réseaux sociaux permettent enfin à la masse d'exister. C'est effrayant dans un premier temps de voir ce que la masse pense.

La masse...

ça chiale, ça s'identifie avec l'absolu, ça ne travaille aucun des sujets qu'elle traite, bref la masse c'est l'inertie.

La masse c'est la mare croupie.

Mais de ce croupissement sort aussi la vie.

 

 

 

 

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Membre, 73ans Posté(e)
Morfou Membre 56 743 messages
Maitre des forums‚ 73ans‚
Posté(e)
Le 14/02/2018 à 10:35, Enchantant a dit :

Curieuse réflexion, on dirait un adolescent qui découvre le monde auquel il appartient, autrement qu’en spectateur ?

Euréka, « J’éponge donc j’essuie » s’écria Saint Aise en pleine interrogation métaphysique en faisant son ménage…:D

:D Saint Alèze me parait plus appropriée...

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)
il y a 29 minutes, aliochaverkiev a dit :

Réflexion 7

Au fur et à mesure que j'avance, je me rends compte que le catholicisme m'a inhibé. Et c'est ma mère qui avait raison : la société est différenciée avec des classes supérieures et inférieures.

L'égalité est un mythe.

Pourtant là où je ne suis pas d'accord avec ma mère, aristocrate, c'est que je ne crois pas que cette inégalité soit innée. 

Non ce sont les circonstances qui font que la "masse" devient du fumier.

Les tièdes, voilà ce que sont les gens d'ici, ceux que Jésus vomit.

Quel est la fonction de ce fumier dans l'évolution ?

Je parle ici du sein du fumier où j'ai élu domicile.

C'est donc que ce fumier a une fonction.

C'est bien du sein du fumier que surgissent les plus belles fleurs.

Il faut que je revois toute ma vison du monde complètement pervertie par un catholicisme délirant.

Oui il y a une différenciation sociale avec une élite dominante et une masse glauque. 

Et à la base une énergie fantastique qui habite toutes les marginalités (ouvriers, immigrés, marginaux, artistes, etc. c'est-à-dire ceux qu' Onfray désigne comme "gibier" des autres, et surtout des classes moyennes : la masse).

Mais quel est le rôle de la masse ?

Ici c'est la masse. Je plonge dedans, je fais une expérience. Les réseaux sociaux permettent enfin à la masse d'exister. C'est effrayant dans un premier temps de voir ce que la masse pense.

La masse...

ça chiale, ça s'identifie avec l'absolu, ça ne travaille aucun des sujets qu'elle traite, bref la masse c'est l'inertie.

La masse c'est la mare croupie.

Mais de ce croupissement sort aussi la vie.

 

 

 

 

 

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Invité Arielle A
Invités, Posté(e)
Invité Arielle A
Invité Arielle A Invités 0 message
Posté(e)
Le 13/02/2018 à 22:29, aliochaverkiev a dit :

Ces synthèses sont le produit de réflexions dont l'une des conditions , parmi tant d'autres, est la représentation globale que j'ai du forum. Un espace où vivent des êtres dont chaque mot écrit, le plus souvent, pas toujours, me révolte. La révolte est pour moi une condition nécessaire à la réalisation de cet acte : écrire.

 

Réflexion 1

Il n'est pas possible de s'extraire du monde. Nous y sommes immergés. Il est absolument impossible de connaître le monde dans ses origines et ses finalités en l'observant de l'intérieur. Si le monde est un système, nous sommes un élément du système, et un système ne peut trouver en lui sa propre cause (voir les théorèmes de Gödel : il faut toujours avoir recours à un "extérieur" du système pour rendre compte de la raison du système). En conséquence, l'homme, dans sa complexion actuelle, ne peut pas accéder à la connaissance ni des origines, ni des fins du monde.

L'illusion dans laquelle est plongée l'écrasante majorité des humains est la suivante : ils ne prennent pas conscience que, ce dont ils ont conscience n'est pas une connaissance directe du monde, mais une élaboration extrêmement complexe et toujours probabiliste d'un modèle du monde, d'un modèle de ce qui est observé. Cette élaboration est construite par le cerveau au prix d'un travail intense et éminemment complexe dont nous ne prenons pas conscience. Ou dont nous ne pouvons prendre conscience qu'après étude du fonctionnement du cerveau. Mais jamais de manière directe. Le travail colossal fourni par le cerveau engendre en nous aucune sensation consciente. D'où cette croyance que tout ce dont nous avons conscience arrive ainsi, directement, en première donnée. Alors que la donnée consciente n'est absolument pas la matière première sur laquelle nous travaillons en conscience, elle est déjà une élaboration assurée par ce que nous appelons l'inconscient. 

Ce dont nous prenons conscience ce sont donc de données fournies par le cerveau (l'inconscient) absolument pas de données fournies directement par l'extérieur. Quand nous parlons du monde, de l'espace, des étoiles, des choses, des hommes, nous parlons d'objets qui ne sont pas donnés d'emblée par l'extérieur mais par notre intériorité. Nous croyons voir un "espace" alors que nous ne voyons qu'une image construite de l'intérieur par notre propre cerveau.

Le cerveau construit ses modèles sur la base de stimuli extérieurs (les cinq sens) et intérieurs (perception intérieure, autostimulation neuronale). Tous les stimuli viennent donc de deux mondes : un monde extérieur et un monde intérieur. Ces stimuli donnent naissance à une incroyable activité cérébrale (que notre conscience est bien incapable d'assurer) dont la finalité est de créer des représentations finales et stables, à partir desquelles nous  produisons des réponses, en passant parfois, mais pas toujours, par une activité consciente.

En cela tout ce qui vit crée des représentations, même si elles ne sont pas conscientes (selon le degré de complexité de l'être vivant). Mais il est possible que l'intériorité soit en tout, même dans les choses, c'est du moins la théorie des spiritualistes (Teilhard de Chardin notamment).

 

l'homme est lui-même un système, intégré dans un système .... il est alors un "tout" en même temps qu'un élément d'un tout ... que devient la construction de la réalité dans ce cas, et comment sortir de ce paradoxe ?

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Membre, 32ans Posté(e)
Spinopute Membre 36 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)
il y a 18 minutes, Arielle A a dit :

l'homme est lui-même un système, intégré dans un système .... il est alors un "tout" en même temps qu'un élément d'un tout ... que devient la construction de la réalité dans ce cas, et comment sortir de ce paradoxe ?

La première "réflexion" de l'auteur n'est rien d'autre que la théorie de John Locke, agrémenté des apports réalisés par les psychologues et sociologues du XXème siècle comme Sigmund (bon psychanalyste, mais osef) ou Bourdieu.

 

Quant à ton "paradoxe" il n'en est un que parce que tu l'as formulé ainsi, mais pour les sciences sociales ce n'en est pas un du tout. La société impose ses manières de percevoir et de penser chez les individus qui grandissent en son sein, ceux-ci apprennent ce qu'est une famille (un père, une mère... dont la définition change d'une culture à l'autre), ce qu'est un être humain (et ce qui n'en est pas un), ce qui mérite de l'attention et ce qui n'en mérite pas, ce qui mérite d'être respecté et ce qui ne le mérite pas... L'homme est le produit d'un système qui le dépasse, il incarne ce système de penser et de perception, il le reproduit et l'impose à sa progéniture. Mais les choses n'étant pas aussi lisses et primaires, la transmission n'est jamais parfaite, on interprète, réinterprète, omet, oublie, délaisse... ce qu'il nous est, consciemment ou naon, explicitement ou naon, enseigné.

 

La réalité est une construction en ce sens qu'elle n'est pas "donnée" mais qu'elle s'appréhende à travers un prisme perceptif et interprétatif hérité, naon pas biologiquement, mais socialement.

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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J'aime bien la gueule de spinopute. J'aime son pseudo aussi. J'aime même son discours, pour la forme seulement. Pour le fond il est encore trop conventionnel. Mais ça peut s'arranger.

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Invité Arielle A
Invités, Posté(e)
Invité Arielle A
Invité Arielle A Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 7 heures, Spinopute a dit :

La première "réflexion" de l'auteur n'est rien d'autre que la théorie de John Locke, agrémenté des apports réalisés par les psychologues et sociologues du XXème siècle comme Sigmund (bon psychanalyste, mais osef) ou Bourdieu.

Quant à ton "paradoxe" il n'en est un que parce que tu l'as formulé ainsi, mais pour les sciences sociales ce n'en est pas un du tout. La société impose ses manières de percevoir et de penser chez les individus qui grandissent en son sein, ceux-ci apprennent ce qu'est une famille (un père, une mère... dont la définition change d'une culture à l'autre), ce qu'est un être humain (et ce qui n'en est pas un), ce qui mérite de l'attention et ce qui n'en mérite pas, ce qui mérite d'être respecté et ce qui ne le mérite pas... L'homme est le produit d'un système qui le dépasse, il incarne ce système de penser et de perception, il le reproduit et l'impose à sa progéniture. Mais les choses n'étant pas aussi lisses et primaires, la transmission n'est jamais parfaite, on interprète, réinterprète, omet, oublie, délaisse... ce qu'il nous est, consciemment ou naon, explicitement ou naon, enseigné.

La réalité est une construction en ce sens qu'elle n'est pas "donnée" mais qu'elle s'appréhende à travers un prisme perceptif et interprétatif hérité, naon pas biologiquement, mais socialement.

c'est un peu limitatif non ? alors dis-moi ce qui fait que tu réagis de la sorte, ta réaction ne serait que le produit de ton insertion sociale ? 

ne serait-il pas plus juste de dire que l'homme est aussi un système à lui seul, inséré dans d'autres système dont il peut être influencé, certes, mais dont il peut aussi s'extraire .. il suffit de voir par exemple la réaction de l'auteur de ce topic !

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Membre, 32ans Posté(e)
Spinopute Membre 36 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)
Le 02/03/2018 à 16:02, aliochaverkiev a dit :

J'aime bien la gueule de spinopute. J'aime son pseudo aussi. J'aime même son discours, pour la forme seulement. Pour le fond il est encore trop conventionnel. Mais ça peut s'arranger.

Han cey gentil ça, enfin je crois. Et d'où mon discours est trop conventionnel ? Une vérité vérifiée est toujours bonne à rappeler quand certains en doutent encore :hehe:

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Membre, 32ans Posté(e)
Spinopute Membre 36 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)
Le 02/03/2018 à 22:39, Arielle A a dit :

c'est un peu limitatif non ? alors dis-moi ce qui fait que tu réagis de la sorte, ta réaction ne serait que le produit de ton insertion sociale ? 

ne serait-il pas plus juste de dire que l'homme est aussi un système à lui seul, inséré dans d'autres système dont il peut être influencé, certes, mais dont il peut aussi s'extraire .. il suffit de voir par exemple la réaction de l'auteur de ce topic !

Comprendre et objectiver son propre système de pensée, son système interprétatif... Ne signifie pas qu'on est capable de s'en extraire. Prendre conscience que la violence de classe existe n'implique pas que l'on s'en prémunisse.

Et puis les travaux de Bourdieu, de Marx, Durkheim, Halbwachs, Lahire... Bref les travaux d'énormément de penseurs ont démontré que les goûts, les aspirations, les manières de penser, de percevoir... ne se développent pas "par hasard" mais sont le fruit d'une socialisation inconsciente, lente et continue. Aurais-tu des doutes là dessus ? °_°

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il y a 34 minutes, Spinopute a dit :

Han cey gentil ça, enfin je crois.

J'en doute venant de lui... :smile2:

Sacré Alio,si vous n'existiez pas,faudrait vous inventer... ^^

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Invité Arielle A
Invités, Posté(e)
Invité Arielle A
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Il y a 8 heures, Spinopute a dit :

Comprendre et objectiver son propre système de pensée, son système interprétatif... Ne signifie pas qu'on est capable de s'en extraire. Prendre conscience que la violence de classe existe n'implique pas que l'on s'en prémunisse.

Et puis les travaux de Bourdieu, de Marx, Durkheim, Halbwachs, Lahire... Bref les travaux d'énormément de penseurs ont démontré que les goûts, les aspirations, les manières de penser, de percevoir... ne se développent pas "par hasard" mais sont le fruit d'une socialisation inconsciente, lente et continue. Aurais-tu des doutes là dessus ? °_°

bien sûr que j'ai des doutes ... mais allons plus loin dans ton raisonnement : qui mène cette socialisation, qui elle non plus ne se fait pas par hasard ? ... je dirais que ce sont des personnes qui ont été capables de s'extraire du système pour pouvoir le voir sous un autre angle, anticiper l'évolution et utiliser ces observations dans un but constructif ou non selon leur souci des autres.

tant que tu restes dans le système, tu peux percevoir ce qui ne va pas tout en le subissant. Lorsque tu sors du système, tu vois mieux ce qui s'y passe, les jeux et scenari possibles que tu commences à utiliser ou modifier de manière consciente pour une meilleure vie (en principe!)

Les faiseurs de peur l'ont très bien compris, maintenir une population dans un climat de peur et de danger potentiel est excellent pour les empêcher de réfléchir et d'agir, on les mène comme des moutons.

lorsque l'auteur du topic vilipende les autres forumeurs, on pourrait dire qu'il ne fait qu'exprimer son incapacité à sortir du système et sa souffrance d'y être enfermé.

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  • 2 semaines après...
Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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Réflexion 8

Il existe  des oppositions fondamentales dans les caractères et, par suite, dans les comportements, puis dans les actions sociales choisies.

Je ne cesse d'être étonné, puis je suis en colère contre les personnes qui, disposant de temps libre conséquent, n'utilisent ce temps que pour se retourner sans cesse sur eux, pour se perdre dans les délices de l'ennui, du regret, de la frustration, de la souffrance, de la métaphysique ou de l'amour de soi.

Ils se vautrent dans ces marécages avec la passion animale des hippopotames. Plus c'est boueux plus ils jouissent.

J'ai toujours cherché des explications à ces comportements. Adolescent, je voyais en eux  ces "tièdes" dont parle l'Evangile,  la masse comme disait ma mère, ces tièdes que Jésus vomit. Puis quand je fus rentré dans le monde du travail je les identifiai comme "les petits bourgeois" désignés comme tels par la vision marxiste du monde (ceux que Sartre appellent les lâches et les salauds).

J'en suis d'ailleurs resté à cette désignation.

Pourtant, à bien observer les individus, ce comportement n'est pas vraiment lié à une classe sociale.

Si j'essaye de dépasser la passion contraire que ces gens-là m'inspirent, si j'essaye de dépassionner ma réflexion, alors le recours aux distinctions nietzschéennes me parait être une grille de lecture intéressante, mais transitoire, comme sont transitoires tous les concepts explicatifs (y compris ceux de la psychanalyse bien entendu, n'en déplaise aux disciples du Maitre). 

Cette distinction repose sur l'opposition entre les deux dieux grecs : Apollon et Dionysos.

Non que ces deux dieux s'excluent l'un l'autre, mais l'un ou l'autre est dominant en chacun.

Ceux-là qui m'exaspèrent sont les servants d'Apollon avec plus ou moins de brio et de bonheur toutefois. La médiocrité n'est ni apollinienne ni dionysiaque, la médiocrité est le marqueur de l'absence de courage, cette vertu cardinale des anciens Grecs.

Petite digression : il est symptomatique que la vertu , au sens grec du mot bien sûr, pas au sens catho,  soit aujourd'hui l'intelligence.

C'est en cela que nous voyons que les anciens esclaves ont pris le pouvoir : la valeur cardinale des meilleurs, au sens grec du mot "meilleur", est le courage, la nouvelle vertu que charrie les esclaves enfin au pouvoir c'est : l'intelligence.

 

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Invité Vilaine
Invités, Posté(e)
Invité Vilaine
Invité Vilaine Invités 0 message
Posté(e)
il y a 6 minutes, aliochaverkiev a dit :

Réflexion 8

Il existe  des oppositions fondamentales dans les caractères et, par suite, dans les comportements, puis dans les actions sociales choisies.

Je ne cesse d'être étonné, puis je suis en colère contre les personnes qui, disposant de temps libre conséquent, n'utilisent ce temps que pour se retourner sans cesse sur eux, pour se perdre dans les délices de l'ennui, du regret, de la frustration, de la souffrance, de la métaphysique ou de l'amour de soi.

Ils se vautrent dans ces marécages avec la passion animale des hippopotames. Plus c'est boueux plus ils jouissent.

J'ai toujours cherché des explications à ces comportements. Adolescent, je voyais en eux  ces "tièdes" dont parle l'Evangile,  la masse comme disait ma mère, ces tièdes que Jésus vomit. Puis quand je fus rentré dans le monde du travail je les identifiai comme "les petits bourgeois" désignés comme tels par la vision marxiste du monde (ceux que Sartre appellent les lâches et les salauds).

J'en suis d'ailleurs resté à cette désignation.

Pourtant, à bien observer les individus, ce comportement n'est pas vraiment lié à une classe sociale.

Si j'essaye de dépasser la passion contraire que ces gens-là m'inspirent, si j'essaye de dépassionner ma réflexion, alors le recours aux distinctions nietzschéennes me parait être une grille de lecture intéressante, mais transitoire, comme sont transitoires tous les concepts explicatifs (y compris ceux de la psychanalyse bien entendu, n'en déplaise aux disciples du Maitre). 

Cette distinction repose sur l'opposition entre les deux dieux grecs : Apollon et Dionysos.

Non que ces deux dieux s'excluent l'un l'autre, mais l'un ou l'autre est dominant en chacun.

Ceux-là qui m'exaspèrent sont les servants d'Apollon avec plus ou moins de brio et de bonheur toutefois. La médiocrité n'est ni apollinienne ni dionysiaque, la médiocrité est le marqueur de l'absence de courage, cette vertu cardinale des anciens Grecs.

Petite digression : il est symptomatique que la vertu , au sens grec du mot bien sûr, pas au sens catho,  soit aujourd'hui l'intelligence.

C'est en cela que nous voyons que les anciens esclaves ont pris le pouvoir : la valeur cardinale des meilleurs, au sens grec du mot "meilleur", est le courage, la nouvelle vertu que charrie les esclaves enfin au pouvoir c'est : l'intelligence.

 

Par intelligence, tu entends « sagesse »?

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Il y a 2 heures, Vilaine a dit :

Par intelligence, tu entends « sagesse »?

Plutot ruse, habileté, des vertus de "faibles', a mon avis.

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