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Dupont Aignan ne veut pas d'un simple duo avec le fn.

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PASCOU

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PASCOU Membre 92 138 messages
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il y a 16 minutes, Crabe_fantome a dit :

Tu fais ce que tu veux... Mais ma démonstration que la souveraineté est une fumisterie n'a toujours pas été mis à mal. 

Normal puisque selon toi la souveraineté serait du vent, je n'en dirais pas autant de ta démonstration je suis trop poli pour te contrarier.

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Crabe_fantome Membre 45 514 messages
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il y a 2 minutes, PASCOU a dit :

Normal puisque selon toi la souveraineté serait du vent, je n'en dirais pas autant de ta démonstration je suis trop poli pour te contrarier.

Je ne suis pas ma démonstration, elle est à ta disposition. Explique moi en quoi le souverainisme est bon pour les citoyens et pourquoi les catalans devraient donc respecter le souverainisme de l'Espagne. Je suis toutes ouïes. 

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PASCOU Membre 92 138 messages
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il y a 2 minutes, Crabe_fantome a dit :

Je ne suis pas ma démonstration, elle est à ta disposition. Explique moi en quoi le souverainisme est bon pour les citoyens et pourquoi les catalans devraient donc respecter le souverainisme de l'Espagne. Je suis toutes ouïes. 

Tu te prends pour un poisson avec tes ouies?

Je vais réfléchir et te répondre. 

Mais patiente.

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PASCOU Membre 92 138 messages
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http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/30-ans-de-mensonge-sur-l-europe-128701

J'écoutais hier Nicolas Dupont Aignan sur Radio Courtoisie dans une émission appelée "Europe : Le coup d'état permanent". Ce qu'il a dit était toujours juste et m'a donné envie d'écrire cet article pour dénoncer le diktat européen et les mensonges depuis plus de 30 ans.

Cette Europe censée "nous apporter la paix" selon ses défenseurs a un bilan plutôt négatif, certes il n'y a pas eu de guerre mondiale, mais que dire des cas de l'Espagne et de la Grèce ou des violents affrontements ont lieu et ou les citoyens ont perdu foi en les politiques ? Voila quelques exemples du diktat européen, avec l'aide de nos médias et politiques.

Mensonges des politiques

"L'Europe c'est la paix" voila LE principal argument des défenseurs de l'UE, avec ça interdiction de toucher à l'Europe sous peine de voir une guerre nucléaire déchirer le vieux continent. Pourtant à y regarder de plus près l'Europe crée plus la guerre qu'elle ne fait la paix. Quand des manifestants contre l'austérité en Espagne se font tabasser par les policiers, qu'un enfant est blessé par ces mêmes policiers, qu'un grec s'immole par le feu, peut-on dire que la paix est belle et bien présente en Europe ?

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Un commerçant endetté tente de s'immoler par le feu (Grèce)

La cause de tout cela est hélas bien l'Europe, la Grèce a du falsifier ses comptes publics pour rentrer dans l'Europe, elle en paye maintenant les conséquences.

« Il y avait beaucoup de messages codés. Personne ne voulait ouvertement dire non, mais tout le monde voulait avoir lancé de légers avertissements au cas où », expliquera sous couvert d’anonymat un diplomate allemand au quotidien Bild en novembre 2010. Personne n'a osé dire non alors que tout le monde savait que la Grèce ne pourrait tenir longtemps dans l'Euro, tout ça pour contenter Goldman Sachs.

Domination de Goldman Sachs

L'Europe est en réalité devenue, au lieu d'une Europe des nations, une Europe des banquiers, ou une banque en particulier tire son épingle du jeu : Goldman Sachs

Cet homme, Papadémos a longtemps été premier ministre de la Grèce, à quoi le doit-il ? Uniquement à Goldman Sachs dont il est un ancien, l'ironie de l'histoire c'est que sous son mandat a commencé le trucage des comptes publics de la Grèce, n'est-ce pas beau de voir un homme qui a provoqué cette situation être nommé à la tête de ce même pays ?

2012-12-13T27210-fcd35.jpg

Coincidence vous croyez ? Cet homme est aussi un ancien de Goldman Sachs, qui l'a placé la par un coup d'état, pire encore, il voudrait maintenant rester un peu, mais sans se faire élire, le peuple quel con, même pas bon à comprendre ce qu'il lui faut.

Je vous épargnerai la liste des autres pantins des banques qui permettent de renforcer leurs autorités sur cette Europe "de paix" et me contenterai de vous montrer cette image qui résume à quel point la zone euro est gangrénée par ces banquiers, avec notre bénédiction bien sur.

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Diabolisation et rôle des médias

Mais que faire ? Les opposants à l'Europe sont diabolisés et traité de fascistes ou nazi "pensant que le repli sur soi est une solution", et les médias préfèrent accorder de l'importance aux faux-ennemis de l'UMPS.

Depuis 30 ans ce bipartisme nous mène pourtant droit dans le mur, mais ces médias continuent à nous vanter l'Europe.

Dés qu'un dirigeant a le courage de prendre position contre l'Europe, il est tout de suite mal vu, je me souviens de Papandréou diabolisé pour avoir voulu un référendum, son courage lui a valu d'être remplacé par Papadémos, qui lui au moins se comportera en bon petit chien serviable.

Au final une autre Europe est possible, une Europe des nations ou chaque peuple garderait sa souveraineté et ne serait plus soumis à Bruxelles.

PS : Je vous laisserai apprécier les propos de Chirac au sujet de l'Europe, cette "grande aventure" qui devait nous "apporter plus de choix dans nos achats, des prix plus bas, de nouvelles parts de marché"

 

Et ce que disait le président "tête de veau"!

Jacques Chirac, président de la République Française, 31 décembre 1998.

L'Euro va changer l'Europe
Et d'abord les mentalités
Je tiens, ce soir, à vous rendre hommage
L’Euro c’est d’abord le fruit de vos efforts et de vos succès
C’est aussi l’expression de votre lucidité et de votre esprit d’ouverture
Car, si vous ne l’aviez pas voulu, si vous ne l’aviez pas rendu possible, nous serions restés en dehors de cette grande aventure
Pour nous, Français, c’est une chance.
L’Euro nous apportera plus de choix dans nos achats
Des prix plus bas
De nouvelles parts de marché
De nouvelles possibilités d’investissements
Et donc d’emploi
Il nous apportera plus de stabilité dans un monde incertain
Plus de force face aux grands pôles économiques et politiques qui existent ou se développent sur la planète.

Jacques Chirac
Ancien président de la République Française
1998

:smile2:

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PASCOU Membre 92 138 messages
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Le ‎20‎/‎01‎/‎2018 à 20:01, Crabe_fantome a dit :

Je ne suis pas ma démonstration, elle est à ta disposition. Explique moi en quoi le souverainisme est bon pour les citoyens et pourquoi les catalans devraient donc respecter le souverainisme de l'Espagne. Je suis toutes ouïes. 

La Souveraineté en France[modifier | modifier le code]

En France, la souveraineté est définie dans la Constitution de 1958 :

  • Article 2 : La langue de la République est le français. L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L'hymne national est « La Marseillaise ». La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ». Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
  • Article 3 : La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret. Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques.
  • Article 4 : Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. Ils contribuent à la mise en œuvre du principe énoncé au second alinéa de l'article 1er dans les conditions déterminées par la loi. La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation.

La souveraineté se traduit également en droit par la notion de pouvoir constituant (originaire ou dérivé), qui édicte des normes juridiques : celles de la Constitution. Dans la théorie classique de la hiérarchie des normes, ces normes sont supérieures à toutes les autres. Cette hiérarchie est cependant mise à mal par les questions de la transformation de la souveraineté, notamment au vu du développement du droit international et surtout de l'intégration européenne. Cette complexité du droit entraîne une insécurité juridique.

 

 

°°°°°°°°°°°

Ce n'est pas parce que des politiques s'assoient dessus que c'est du vent, ce n'est pas un coussin péteur!:)

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PASCOU Membre 92 138 messages
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https://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-non-francais-a-l-europe-fete-silencieusement-ses-7-ans_1120040.html

Alors que le "non" au Traité constitutionnel européen passe aujourd'hui ses sept ans, la classe politique reste muette. Pourtant, cette date a marqué les esprits.

C'était il y a sept ans. Le 29 mai 2005, les Français se prononcent, par référendum, à près de 55% contre le Traité Constitutionnel Européen (TCE). Signant ainsi le premier rejet du peuple à un traité dans ce domaine. Le texte, qui représentait une étape clé pour l'Union européenne à 25, visait à la doter d'un fonctionnement plus efficace. Mais le refus de la France, puis des Pays-Bas de ratifier la Constitution, portait un coup d'arrêt au projet de réforme des institutions.  

Pourtant, le texte jouissait d'un appui de la majorité des forces politiques en place: UMP, Parti socialiste (certes divisé), UDF (aujourd'hui Modem) et les Verts (actuel Europe-Ecologie-Les-Verts). D'autres partis, comme le Front national et le Parti communiste l'avaient rejeté, en bloc. 

 
 

Depuis ces deux formations ne cessent de rappeler que la décision du peuple français a été foulée par l'Etat lui-même. Car, en 2007, trois ans après le rejet, les 27 Etats membres de l'UE adoptaient le traité de Lisbonne, en remplacement du TCE. Le gouvernement avait alors choisi de l'adopter par la voie parlementaire.

...........................

Dans le brexit, le parlement n'est pas allé contre le vote du peuple, le courage politique ça existe.

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Crabe_fantome Membre 45 514 messages
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Il y a 5 heures, PASCOU a dit :

La Souveraineté en France[modifier | modifier le code]

En France, la souveraineté est définie dans la Constitution de 1958 :

  • Article 2 : La langue de la République est le français. L'emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L'hymne national est « La Marseillaise ». La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ». Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
  • Article 3 : La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. Le suffrage peut être direct ou indirect dans les conditions prévues par la Constitution. Il est toujours universel, égal et secret. Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux français majeurs des deux sexes, jouissant de leurs droits civils et politiques.
  • Article 4 : Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie. Ils contribuent à la mise en œuvre du principe énoncé au second alinéa de l'article 1er dans les conditions déterminées par la loi. La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation.

La souveraineté se traduit également en droit par la notion de pouvoir constituant (originaire ou dérivé), qui édicte des normes juridiques : celles de la Constitution. Dans la théorie classique de la hiérarchie des normes, ces normes sont supérieures à toutes les autres. Cette hiérarchie est cependant mise à mal par les questions de la transformation de la souveraineté, notamment au vu du développement du droit international et surtout de l'intégration européenne. Cette complexité du droit entraîne une insécurité juridique.

 

 

°°°°°°°°°°°

Ce n'est pas parce que des politiques s'assoient dessus que c'est du vent, ce n'est pas un coussin péteur!:)

Oui en somme si NDA dit que la souveraineté de la France doit passer par son élection, il bafoue l'article 3. Et donc pour l'heure la France est toujours souveraine. Elle décide de s'engager dans l'UE, elle décide de signer des contrats avec les autres pays du monde et s'engage donc à respecter les termes du contrat tant qu'elle est engagée. 

 

En admettant que l'Espagne possède la même constitution, ça implique que la Catalogne est totalement hors la loi en déclarant son indépendance. 

Il y a 5 heures, PASCOU a dit :

https://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-non-francais-a-l-europe-fete-silencieusement-ses-7-ans_1120040.html

Alors que le "non" au Traité constitutionnel européen passe aujourd'hui ses sept ans, la classe politique reste muette. Pourtant, cette date a marqué les esprits.

C'était il y a sept ans. Le 29 mai 2005, les Français se prononcent, par référendum, à près de 55% contre le Traité Constitutionnel Européen (TCE). Signant ainsi le premier rejet du peuple à un traité dans ce domaine. Le texte, qui représentait une étape clé pour l'Union européenne à 25, visait à la doter d'un fonctionnement plus efficace. Mais le refus de la France, puis des Pays-Bas de ratifier la Constitution, portait un coup d'arrêt au projet de réforme des institutions.  

Pourtant, le texte jouissait d'un appui de la majorité des forces politiques en place: UMP, Parti socialiste (certes divisé), UDF (aujourd'hui Modem) et les Verts (actuel Europe-Ecologie-Les-Verts). D'autres partis, comme le Front national et le Parti communiste l'avaient rejeté, en bloc. 

 
 

Depuis ces deux formations ne cessent de rappeler que la décision du peuple français a été foulée par l'Etat lui-même. Car, en 2007, trois ans après le rejet, les 27 Etats membres de l'UE adoptaient le traité de Lisbonne, en remplacement du TCE. Le gouvernement avait alors choisi de l'adopter par la voie parlementaire.

...........................

Dans le brexit, le parlement n'est pas allé contre le vote du peuple, le courage politique ça existe.

Wow, un article de l'express de 2012 qui confond dire non à une constitution européenne et dire non à l'Europe. 

Qui propose aujourd'hui un référendum pour que la France quitte l'UE? Asselineau! 0.9% Voire les Philippot brothers... Qui ça? Non rien des gens qui étaient au FN et qui se sont fait virer parce qu'ils étaient anti européen. 

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PASCOU Membre 92 138 messages
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il y a 3 minutes, Crabe_fantome a dit :

Oui en somme si NDA dit que la souveraineté de la France doit passer par son élection, il bafoue l'article 3. Et donc pour l'heure la France est toujours souveraine. Elle décide de s'engager dans l'UE, elle décide de signer des contrats avec les autres pays du monde et s'engage donc à respecter les termes du contrat tant qu'elle est engagée. 

 

En admettant que l'Espagne possède la même constitution, ça implique que la Catalogne est totalement hors la loi en déclarant son indépendance. 

Il a dit ça NDA?

Pas plus que l'Angleterre qui a fait un référendum pour sortir de l'UE!

La Catalogne s'est ralliée à un moment de gré ou de force, et aujourd'hui puisqu'elle ne considère plus Madrid comme un partenaire fiable, elle cherche depuis des années une issue sans succès donc elle divorce.

Elle laisse la garde du chat à rajoy et la caisse ...à chat!

Le peuple est souverain, point.

 

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Crabe_fantome Membre 45 514 messages
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il y a 15 minutes, PASCOU a dit :

Il a dit ça NDA?

Pas plus que l'Angleterre qui a fait un référendum pour sortir de l'UE!

La Catalogne s'est ralliée à un moment de gré ou de force, et aujourd'hui puisqu'elle ne considère plus Madrid comme un partenaire fiable, elle cherche depuis des années une issue sans succès donc elle divorce.

Elle laisse la garde du chat à rajoy et la caisse ...à chat!

Le peuple est souverain, point.

 

La souveraineté de la france c'est son gagne pain à NDA. 

 

C'est qui le peuple? Les écossais, irlandais, londonniens et les catalans qui veulent rester dans l'UE? Si tu estimes que les français sont souverains alors tu es pro Macron puisque le peuple a voté pour lui. Non? Alors la souveraineté du peuple t'intéresse moins que tes idéaux. 

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PASCOU Membre 92 138 messages
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il y a 33 minutes, Crabe_fantome a dit :

La souveraineté de la france c'est son gagne pain à NDA. 

 

C'est qui le peuple? Les écossais, irlandais, londonniens et les catalans qui veulent rester dans l'UE? Si tu estimes que les français sont souverains alors tu es pro Macron puisque le peuple a voté pour lui. Non? Alors la souveraineté du peuple t'intéresse moins que tes idéaux. 

Tu mélanges tout, Macron est légitime puisqu'il a été élu à la majorité par le peuple souverain.

C'est le consentement du peuple au mode de scrutin qui légitime Macron, même ceux qui sont opposés à la politique de Macron consentent à l'avoir comme président, mais ça ne veut absolument pas dire que tous les français soient pro macron.

Si tu parles de la souveraineté de la France dans l'UE, tu as dans NDA un farouche opposant de la politique de Macron, même si ce dernier est légitime , pour NDA celui ci fait perdre des pans de notre souveraineté à l'avantage de l'UE , ce n'est pas son gagne pain comme tu dis,(ou alors tu le soupçonnes de mentir et de mener un combat pour son propre intérêt et non celui des français) c'est un homme politique qui défend des idées et représente des électeurs;

C'est aussi ça la démocratie, le combat politique, les échanges d'idéaux et un peuple souverain qui décide.

Pour finir je dirais que la souveraineté des français et de la France par rapport aux reste du monde fait parties de mes convictions.

C'est évidemment un tout.

Et chacun peut changer d'avis c'est ça la démocratie.

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il y a 2 minutes, PASCOU a dit :

 

Et chacun peut changer d'avis c'est ça la démocratie.

Parfois on change d'avis trop tard.

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Invité Vintage
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à l’instant, PASCOU a dit :

Un exemple?:)

Si je pouvais je ne voterais pas Macron !

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PASCOU Membre 92 138 messages
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il y a 4 minutes, Vintage a dit :

Si je pouvais je ne voterais pas Macron !

Au moins c'est honnête, peu de gens le sont.:)

C'est comme ça, il va y avoir les européennes, puis les municipales et ensuite les présidentielles, tu peux encore te rattraper....

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frunobulax Membre 15 693 messages
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Le 20/01/2018 à 17:24, PASCOU a dit :

Toi qui est européiste, dis moi donc pourquoi ton europe harmonise sur les retraites( toujours au désavantage), sur les lois travail( mais au désavantage) mais jamais sur l'harmonie fiscale qui pourraient favoriser nos entreprises?

Dis moi aussi pourquoi toi qui est un européiste convaincu, pourquoi la majorité des grands groupes européens font leur fric hors union?

L'Europe n'a "harmonisé" ni les retraites ni les codes du travail.

D'autre part, je ne vois pas bien ce que vous voulez dire par "faire son fric hors de l'Europe " ?
Les grands groupes "font du fric" là où il y a un marché, ils ne se contentent bien évidemment pas du marché "local".

Après, si vous parlez de délocalisations, il est faut quand même être un poil naïf pour croire que les grands groupes français relocaliseraient plus leurs activités dans une France sortie de l'Europe.
Rendre l'UE responsable de la mondialisation est quand même "légèrement audacieux" ...
:cool:

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PASCOU Membre 92 138 messages
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il y a 3 minutes, frunobulax a dit :

L'Europe n'a "harmonisé" ni les retraites ni les codes du travail.

D'autre part, je ne vois pas bien ce que vous voulez dire par "faire son fric hors de l'Europe " ?
Les grands groupes "font du fric" là où il y a un marché, ils ne se contentent bien évidemment pas du marché "local".

Après, si vous parlez de délocalisations, il est faut quand même être un poil naïf pour croire que les grands groupes français relocaliseraient plus leurs activités dans une France sortie de l'Europe.
Les délocalisations sont bien plus la conséquence de la globalisation économique que du fait de l'UE.
 

Permets moi d'en douter.

 

http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/05/26/31001-20160526ARTFIG00104-l-union-europeenne-assume-la-loi-el-khomri-c-est-elle.php

Coralie Delaume est journaliste. Elle a notamment publié Europe. Les Etats désunis (Michalon, 2014). Découvrez ses chroniques sur son blog.


La loi El Khomri est un produit d'importation made in Union européenne (voir explications détaillées ici). Les «Grandes orientations de politique économique» (GOPÉ), dont l'existence est posée par les traités, et le «Programme national de réformes» (PNR), qui s'inscrit lui-même dans le cadre de la stratégie Europe 2020 «pour une croissance économique intelligente, durable et inclusive» (tsoin-tsoin), prescrivent à de nombreux pays et depuis longtemps le malthusianisme budgétaire et la modération salariale.

Dans même temps, la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union (CJUE), n'a de cesse de promouvoir l'ordre concurrentiel et la dérégulation. Surtout, au travers d'arrêts à l'impact décisif mais mal connus du grand public, tels, par exemple, les arrêts Laval et Viking de 2007, elle œuvre à saper le droit du travail dans les pays membres, et à affaiblir la capacité de négociation des salariés dans les conflits sociaux.

Enfin, l'appartenance à l'euro interdit toute dépréciation de la monnaie. Dès lors, elle conduit les pays de l'eurozone non à renforcer leur coopération, non à développer entre eux la solidarité, mais à se mener les uns aux autres une véritable «guerre de la désinflation salariale», selon une expression de Steve Ohana. Pour livrer cette guerre, ajoute l'économiste, «la France ne semble plus avoir d'autre choix que de s'engager plus franchement dans des politiques de dévaluation interne, non plus seulement via la baisse de la fiscalité sur le travail, mais via la compression des salaires eux-mêmes ( …) c'est l'option qui sous-tend la loi El Khomri».

Face au caractère scandaleux de l'affaire, face à la blessure d'orgueil que ne peut manquer d'occasionner, chez n'importe quel peuple encore un peu conscient de lui-même, l'idée d'être « gouvernancé » depuis Bruxelles, Francfort ou Luxembourg au lieu d'être normalement gouverné par les dirigeants qu'il a élus, on pourrait s'attendre à ce que les « Européens de métier » fassent profil bas. Par décence

Face au caractère scandaleux de l'affaire, face à la blessure d'orgueil que ne peut manquer d'occasionner, chez n'importe quel peuple encore un peu conscient de lui-même, l'idée d'être «gouvernancé» depuis Bruxelles, Francfort ou Luxembourg au lieu d'être normalement gouverné par les dirigeants qu'il a élus, on pourrait s'attendre à ce que les «Européens de métier» fassent profil bas. Par décence. Par souci de ne pas attiser la colère. Parce que le fait de bénéficier de pouvoirs exorbitants dont ils ne doivent la titulature qu'à une série d'erreurs d'aiguillage de l'Histoire, devrait suffire à les contenter.

Mais non. Jouir en silence du confort sans risque qu'offre le séjour dans cet Olympe grisâtre depuis lequel ils nous surplombent n'est pas assez bien pour ces encravatés. Il faut encore qu'ils portent en bandoulière leur bonheur niais d'être là où ils sont, et qu'ils l'ouvrent à tout propos. Sans se rendre compte qu'à la fin, «les gens» commencent à comprendre. Et à s'agacer.

L'ouvrir très grand, c'est l'une des choses que Jean-Claude - «il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens» - Juncker fait le mieux. Aussi a-t-il trouvé judicieux, dans un récent entretien au journal Le Monde de formuler ces quelques regrets: «à voir les réactions que suscite la «loi travail», je n'ose pas m'imaginer quelle aurait été la réaction de la rue, à Paris ou à Marseille, si votre pays avait dû appliquer des réformes comme celles qui ont été imposées aux Grecs». Ah, ces Français rétifs! Comme il est dommage de ne pouvoir vitrifier leur économie avec cette même brutalité joyeuse dont on à usé contre l'économie grecque!

Ceci dit, rien n'est jamais perdu pour qui sait s'armer de patience. Durant l'été 2015, au cœur de la «crise grecque», le ministre hellène Yanis Varoufakis avait donné quelques clés pour comprendre la dureté des créanciers vis-à-vis de son pays. Selon lui, la véritable cible des «Européens» (et de l'Allemagne, plus encore que de l'Europe institutionnelle) était en fait l'Hexagone. «La Grèce est un laboratoire de l'austérité, où le mémorandum est expérimenté avant d'être exporté. La crainte du Grexit vise à faire tomber les résistances françaises, ni plus ni moins», avait-il osé. Pour lui, les cibles terminales étaient l'État-providence et le droit du travail français.

Pour Jean-Claude Juncker, il se trouve que « la réforme du droit du travail voulue et imposée par le gouvernement Valls est le minimum de ce qu'il faut faire ». Le minimum seulement.

Or pour Jean-Claude Juncker, il se trouve que «la réforme du droit du travail voulue et imposée par le gouvernement Valls est le minimum de ce qu'il faut faire». Le minimum seulement. Et, avec un peu de chance, de constance et d'audace, une simple étape vers ce rêve éveillé que constitue l'idéal grec!

Autre grand bavard: Pierre Moscovici. Lui assume mieux encore que Juncker, et ses insinuations n'en sont plus. Ce sont même des aveux: oui, l'Union européenne veut la loi El Khomri. Dans un entretien publié ici le 18 mai soit, précisément, le jour de la parution des recommandations adressées par la Commission à la France dans le cadre du «semestre européen», le commissaire aux Affaires économiques faisait connaître sa volonté. S'il minaudait tout d'abord en prétendant qu'il ne lui appartenait pas de «juger» la Loi travail, il rappelait toutefois qu'il lui appartenait bien de l'exiger: «Tout ce que je peux dire, c'est que la réforme est indispensable et qu'y renoncer serait une erreur lourde (…) les Français ont souvent le même réflexe quand une réforme se présente: celui de s'y opposer. Cela ne signifie pas que la réforme n'est pas nécessaire et qu'elle ne doit pas être menée (…) En outre, je pense que la volonté du peuple doit s'exprimer dans les élections, pas dans les sondages».

C'est vrai. En principe, sauf à vivre dans le chaos de la démocratie d'opinion, les scrutins font foi bien plus que les sondages. Mais en principe aussi, le pouvoir exécutif français se situe à l'Élysée et à Matignon (Paris, France), et non dans le bâtiment du Berlaymont (Bruxelles, Belgique). Sauf à vivre dans le chaos de la démocratie congédiée.

Évidemment, si les choses en sont là, et Moscovici le dit fort bien, c'est en raison «des traités que les gouvernements et les Parlements de l'Union européenne, à commencer par celui de la France, ont signés». C'est là l'argument dont les européistes se prévalent sans cesse, car il n'y a plus que ça en magasin. Au passage, ils se hâtent d'oublier que le dernier des traités, celui de Lisbonne, a tout de même nécessité pour être signé que l'on s'assoie en 2005 sur les résultats de deux référendums, le néerlandais et le français. Tout comme on s'est assis sur le résultat de la consultation grecque de juillet 2015. Autrement, c'était début du détricotage de la zone euro.

Au sujet du mouvement social actuellement en cours, Myriam El Khomri a eu ces mots très contestés: «il n'est pas question que l'économie de notre pays soit prise en otage». Ils sont pourtant incontestables: l'économie de notre pays est, depuis longtemps, en situation de captivité. Simplement, les rançonneurs ne sont pas forcément ceux que l'on croit.

...........

Pour ce qui est des multinationales, c'est toi qui dit qu'elles reviendraient en France, pas moi.

Je dis juste que ces groupes se fichent de l'UE et s'en servent , parcontre elles savent imposer leurs lois.

C'est un peu comme un cahusac qui parlait de réforme de la fiscalité quand lui y échappait, bon il était bien placé je le reconnais.

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il y a 26 minutes, PASCOU a dit :

Au moins c'est honnête, peu de gens le sont.:)

C'est comme ça, il va y avoir les européennes, puis les municipales et ensuite les présidentielles, tu peux encore te rattraper....

mais pour voter qui ?

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 7 minutes, Vintage a dit :

mais pour voter qui ?

Là c'est toi qui décide!;)

 

http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/05/17/31001-20160517ARTFIG00137-ce-que-la-loi-el-khomri-doit-a-l-union-europeenne.php

«La loi El Khomri c'est la faute à l'Europe», affirme sur son blog Jean-Luc Mélenchon. C'était sans doute une raison suffisante pour choisir de la faire adopter par 49.3. Quand ça vient de l'Europe c'est très sérieux, ça ne se discute pas. Et comme «l'Europe c'est la Paix», ça n'attend pas.

Pour autant, Mélenchon n'exagérait-il pas en écrivant cela? De son côté, l'économiste Frédéric Farah ne caricaturait-il pas en expliquant à son tour: «comprenons-bien que la loi El Khomri a l'euro pour père, et pour mère la stratégie de Lisbonne de mars 2000»? Ne cédait-il pas à la facilité de «faire de l'Europe un bouc émissaire», selon l'expression consacrée?

Hélas, ni l'un ni l'autre n'affabulait ni ne ‘'bouc-émissairisait''. Cette «Loi travail», nous la devons effectivement, pour une bonne part, à notre appartenance communautaire. Pour s'en apercevoir, encore faut-il quitter un instant le terrain des grands principes sur lesquels s'affrontent généralement «européistes» et «eurosceptiques». Il faut ajuster son masque, chausser ses palmes et consentir à plonger dans les eaux froides de la technique. On découvre alors le pot-aux-roses: l'Europe, c'est l'apnée.

Ce que la loi El Khomri doit aux traités européens

Il ne faut pas craindre de l'affirmer (d'autant moins qu'on ne risque guère d'être compris): la «Loi travail» nous vient des GOPE. Oui, des GOPE.

Les GOPE, ce sont les «Grandes Orientations de Politique Économique». Plus précisément, ce sont des

Bref, un joli petit traité de servitude volontaire que le Traité sur le Fonctionnement de l'UE.

documents préparés par la direction générale des affaires économiques de la Commission européenne. Conformément à l'article 121 du Traité sur le Fonctionnement de l'Union européenne (TFUE), ces documents sont ensuite transmis au conseil Ecofin (c'est à dire à la réunion des ministres européens de l'économie et des finances), puis au Conseil européen (les chef d'État et de gouvernement). Après validation, les GOPE deviennent des recommandations du Conseil aux pays de l'Union et font l'objet d'un suivi. Toujours selon l'article 121, «le Conseil, sur la base de rapports présentés par la Commission, surveille l'évolution économique dans chacun des États membres». Cette «surveillance multilatérale» est rendue possible grâce aux informations généreusement fournies par les États à la Commission. Bref, un joli petit traité de servitude volontaire que le Traité sur le Fonctionnement de l'UE.

Au départ toutefois, les GOPE n'étaient que des textes vagues et peu engageants. Pour les rendre plus contraignants et dans l'espoir de donner enfin son plein potentiel à l'idée délicieuse de «surveillance multilatérale», la Commission de Bruxelles s'est chargée d'en accroître la portée au sein d'un document important publié en 1998, à la veille de la mise en place de l'euro.

Ce document intitulé Croissance et emploi dans le cadre de stabilité de l'Union économique et monétaire s'intéresse au tout premier chef - comme son nom l'indique - à la question du marché du travail et à l'emploi. Il confère un rôle central aux GOPE et indique de manière claire ce qu'elles doivent contenir, en égrenant l'une derrière l'autre ces formules bien connues au doux parfum de schlague: «stabilité des prix», «assainissement des finances publiques», «modération des salaires nominaux», «renforcement des incitations à la discipline salariale». Bref, toute la panoplie.

Depuis qu'elles existent, les GOPE ont toujours contenu des injonctions à réformer le marché du travail. Si l'on examine celles pour 2012 par exemple - parfaitement au hasard: il s'agit juste de l'année de l'élection de François Hollande - on voit que le Conseil recommande à la France de «revoir la législation, notamment la procédure administrative de licenciement». Ou de «veiller à ce que l'évolution du salaire minimum favorise l'emploi, notamment des jeunes, et la compétitivité», ce qui signifie, traduit du Volapük de Bruxelles en Français des Deux-Sèvres ou de Haute-Garonne, qu'il ne faut pas augmenter le SMIC. On notera au passage et juste pour rire qu'il est demandé la même année de «supprimer les restrictions injustifiées sur les professions (vétérinaires, taxis, notaires...) et secteurs réglementés»: bienvenue à toi, ô «loi Macron».

Ce que la loi El Khomri doit à la «stratégie de Lisbonne»

Tout cela n'étant pas encore suffisamment abstrus, il a fallu qu'on en rajoute. En mars 2000, on a donc mis en place la «stratégie de Lisbonne», dont l'objet était de faire advenir en Europe [roulements de tambours]: «l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde, capable d'une croissance économique durable accompagnée d'une amélioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus grande cohésion sociale» [Fermez le ban].

La stratégie de Lisbonne - devenue depuis «stratégie Europe 2020» - se veut globale. Elle est surtout labyrinthique. Elle prétend faire superviser par les instances européennes tous les domaines de la vie de tous les pays. Et embrasser dans un même geste les questions liées aux marchés financiers, celles liées à l'éducation, les affaires de finances publiques, celles de protection sociale, de création de PME, d'emploi bien sûr, de veau-vache-cochon-couvée. On en passe, et pas des meilleures.

Plus on simule la scientificité, plus ça fait chic et plus on est crédible. Avec la stratégie de Lisbonne, on s'est donc doté d'outils nouveaux et hautement techniques.

Plus on simule la scientificité, plus ça fait chic et plus on est crédible. Avec la stratégie de Lisbonne, on s'est donc doté d'outils nouveaux et hautement techniques. Pour suivre la question de l'emploi, on a ainsi adjoint aux GOPE les Lignes directrices pour l'emploi (LDE). Les deux ensemble, GOPE et LDE, sont regroupées dans les LDI (lignes directrices intégrées), dont le site de la Commission européenne nous dit ceci: «les lignes directrices intégrées déterminent le champ d'action des politiques des États membres et la direction à suivre dans la coordination de celles-ci. Elles servent de base aux recommandations par pays».

Aux recommandations par pays? Tiens donc. Et que recommande-t-on à la France, pour l'année 2016? L'intégralité du patafar est consultable ici. Pour résumer, il est d'abord déploré que «la décélération récente des salaires réels reste insuffisante», que «la France affiche toujours des coûts salariaux parmi les plus élevés de la zone euro, principalement en raison «du niveau élevé des cotisations sociales patronales», ou que «les augmentations du SMIC induisent une compression des salaires vers le haut».

A titre de solution, il ensuite proposé de «maintenir les réduction du coût du travail découlant du CICE», d'œuvrer à limiter davantage «les rigidités du marché du travail» (ce qui signifie qu'il faut faciliter le licenciement), de «faciliter, au niveau des entreprises, les dérogations aux dispositions juridiques générales, notamment en ce qui concerne l'organisation du temps de travail». Dans cette dernière formule, on reconnaît immédiatement l'inspiration des nombreuses dispositions prévues dans la loi El Khomri pour accroître le temps de travail des salariés, tout en rémunérant moins bien, dans certaines conditions, les heures supplémentaires. ( http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/droit-travail/13-mesures-cles-de-la-loi-travail_1791715.html ).

Ce que la loi El Khomri doit à l'euro

Enfin, il ne faut pas négliger ce que la «Loi travail» doit à l'appartenance à la zone euro, et cela pour plusieurs raisons.

La première est que l'euro est une monnaie surévaluée pour plusieurs économies de la zone, de la Grèce à la France et jusqu'à la Finlande, qui a parfois envisagé de s'en défaire. Cela nuit à la compétitivité de ces pays, fait perdre des parts de marché à leurs entreprises, et détruit des emplois. La loi El Khomri fait partie de ces solutions que l'on essaie de trouver pour regagner de la compétivité-coûts par l'écrasement des salaires faute de pouvoir déprécier la monnaie.

La zone euro vit sous la surveillance permanente des marchés financiers, dont on a décidé au départ - c'est l'un des innombrables vices de conception de l'euro - qu'ils seraient désormais les seuls banquiers des États-membres.

La seconde raison est que la zone euro vit sous la surveillance permanente des marchés financiers, dont on a décidé au départ - c'est l'un des innombrables vices de conception de l'euro - qu'ils seraient désormais les seuls banquiers des États-membres. Or les marchés de capitaux, on s'en doute, ont une tendance assez nette à œuvrer pour que la répartition de la valeur ajoutée créée dans la zone soit favorable au capital (c'est à dire à eux-même) et non au travail. Ça leur est d'autant plus facile en régime de «libre circulation des capitaux», que le capital y est éminemment mobile, cependant que le travail demeure très sédentaire. La compétition entre les deux ne se fait donc pas à armes égales. A tout moment, le capital peut menacer d'aller s'investir ailleurs si les conditions dans l'un ou l'autre des pays européens lui déplaisent. Le travail, lui, ne peut menacer que de pas grand chose. Enfin, il peut toujours manifester contre la loi El Khomri, comme c'est le cas actuellement. Sans grand succès d'ailleurs, ce qui témoigne assez bien du caractère inéquitable du rapport de force.

La troisième et dernière raison est que l'euro n'a pas seulement privé les État-membres de leur monnaie. Elle les a aussi privés de l'instrument budgétaire, puisque dans le cadre du «semestre européen», du two pack, du six pack - encore des instruments inspirés des techniques managériales et dont la prétention à scientificité confine au grotesque - les budgets nationaux sont sous haute surveillance de la Commission européenne. Alors, faute de pouvoir recourir à la politique monétaire, faute de pouvoir utiliser l'instrument budgétaire, on se sert du seul levier de politique économique qui demeure: l'ajustement à la baisse du «coût du travail».

La loi El Khormi est le résultat de tout cela, exactement comme le Jobs Act italien de 2015, et comme toutes les réformes du même acabit adoptées ces dernières années en Europe du Sud.

***

En tout état de cause, le gouvernement français a bien travaillé. Le commissaire Valdis Dombrovskis l'en a chaudement félicité lors d'une visite à Paris fin mars. Comme rapporté par le site spécialisé sur les questions européennes EurActiv, le vice-président de la Commission «à l'euro et au dialogue social» (sic) a salué la loi El Khomri comme une heureuse initiative «destinée à répondre aux rigidités du marché du travail, et qui devrait relancer l'emploi». Un bien bel hommage! Merci patron

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Membre, 50ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 45 514 messages
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Il y a 3 heures, PASCOU a dit :

Tu mélanges tout, Macron est légitime puisqu'il a été élu à la majorité par le peuple souverain.

C'est le consentement du peuple au mode de scrutin qui légitime Macron, même ceux qui sont opposés à la politique de Macron consentent à l'avoir comme président, mais ça ne veut absolument pas dire que tous les français soient pro macron.

Si tu parles de la souveraineté de la France dans l'UE, tu as dans NDA un farouche opposant de la politique de Macron, même si ce dernier est légitime , pour NDA celui ci fait perdre des pans de notre souveraineté à l'avantage de l'UE , ce n'est pas son gagne pain comme tu dis,(ou alors tu le soupçonnes de mentir et de mener un combat pour son propre intérêt et non celui des français) c'est un homme politique qui défend des idées et représente des électeurs;

C'est aussi ça la démocratie, le combat politique, les échanges d'idéaux et un peuple souverain qui décide.

Pour finir je dirais que la souveraineté des français et de la France par rapport aux reste du monde fait parties de mes convictions.

C'est évidemment un tout.

Et chacun peut changer d'avis c'est ça la démocratie.

NDA c'est 4.9% des électeurs, ce n'est pas le mieux placé pour comprendre les français. Je l'accuse d'utiliser le concept de souveraineté pour tromper les gens pour son propre intérêt. Ce qui n'empêche pas qu'il croit peut être lui même à sa fumisterie... Je serais d'ailleurs curieux d'avoir son avis sur la Catalogne et du pourquoi une région souhaite quitter une nation pour embrasser l'UE. 

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PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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il y a 1 minute, Crabe_fantome a dit :

NDA c'est 4.9% des électeurs, ce n'est pas le mieux placé pour comprendre les français. Je l'accuse d'utiliser le concept de souveraineté pour tromper les gens pour son propre intérêt. Ce qui n'empêche pas qu'il croit peut être lui même à sa fumisterie... Je serais d'ailleurs curieux d'avoir son avis sur la Catalogne et du pourquoi une région souhaite quitter une nation pour embrasser l'UE. 

Oui tu biaises encore.

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