Affaire des employés barbus de Securitas: les prud'hommes n'ont pas tranché

il y a 11 minutes, January a dit :

A première vue oui. Le règlement est clair, l'employeur a demandé à 20 personnes de le respecter, 5 d'entre eux ne l'ont pas fait et ont été licenciés. Le hic, c'est que Securitas a demandé ça juste après les attentats, alors que ces gens bossaient depuis longtemps dans la boîte avec ce look là... 

 

Le code du travail ne prévoit pas que le fait d’aller en slip depuis 20 ans en fasse un droit acquis . La seule question qui vaille est : le règlement est légal ou non .

Je pense qu'il l'est, en tout cas je n'ai pas l'impression qu'il soit remis en cause par l'avocat des licenciés. Lui dit : 

Mais qu'est-ce qu'«une barbe courte, soignée et taillée ? «La barbe ne pousse pas en une nuit !, avait rétorqué Me Éric Moutet, s'étonnant qu'«on ne tolère plus le 14 novembre ce qu'on tolérait le 12». «Ce n'est pas nous, mais la société Securitas qui se radicalise après le 13 novembre et qui fait l'amalgame entre le port de la barbe et l'islam radical».

L'avocat de Securitas lui, dit :  «La société a toujours disposé d'un référentiel vestimentaire mentionnant l'apparence physique. Tatouages et piercings, par exemple, sont interdits». Certes, le référentiel vestimentaire de l'entreprise avait été modifié «en 2015». Celui-ci stipulait que les «barbes, boucs ou moustaches» devaient être «courts, taillés, soignés et entretenus».

il y a 5 minutes, January a dit :

Je pense qu'il l'est, en tout cas je n'ai pas l'impression qu'il soit remis en cause par l'avocat des licenciés. Lui dit : 

Mais qu'est-ce qu'«une barbe courte, soignée et taillée ? «La barbe ne pousse pas en une nuit !, avait rétorqué Me Éric Moutet, s'étonnant qu'«on ne tolère plus le 14 novembre ce qu'on tolérait le 12». «Ce n'est pas nous, mais la société Securitas qui se radicalise après le 13 novembre et qui fait l'amalgame entre le port de la barbe et l'islam radical».

L'avocat de Securitas lui, dit :  «La société a toujours disposé d'un référentiel vestimentaire mentionnant l'apparence physique. Tatouages et piercings, par exemple, sont interdits». Certes, le référentiel vestimentaire de l'entreprise avait été modifié «en 2015». Celui-ci stipulait que les «barbes, boucs ou moustaches» devaient être «courts, taillés, soignés et entretenus».

Le maître « s’etonne«  : rhétorique.

On peut porter un costume brun pendant 20 ans et du jour au lendemain devoir porter un vert . Si le règlement et le contrat sont juridiquement valables alors ils s’imposent . Au final seule la loi peut s’imposer et non l’etonnement du maître .

Alors du coup on ne comprend pas pourquoi ils n'ont pas pu trancher ? Ca sent l'instrumentalisation à plein nez... 

Parce que c’est un dossier sensible dixit ton article . Les prud’hommes renvoient donc sur un juge . 

Lequel magistrat professionnel est prié de trancher niveau droit. Le "pas d'amalgame" va peut être en prendre un coup dans l'aile...

Il y a 14 heures, Francelibre a dit :

Parle pour toi.... Un musulman barbu est un musulman suspect, en ce qui me concerne....

Quand on parle de barbes portées par certains musulmans, il n'y a pas que la barbe, il y aussi le comportement, parfois l'habillement, ne faites pas semblant de ne pas comprendre.

A BXL, il y a eu cas de conducteurs de bus ou de tram refusant de conduire l'engin parce qu'une femme l'avait conduit juste avant ou encore de serrer la main d'une collègue parce que femme.

Tous étaient barbus et pas n'importe quelle barbe, rien à voir avec les barbus "texans".

On est bien en Belgique !

Il y a le texte et l'usage, et on serait en droit de comprendre que dans le cadre de son image de marque l'entreprise resserre les boulons et également d'attendre des salariés qu'ils comprennent l'enjeu. Ce n'est pas un abus de pouvoir arbitraire et sorti de nulle part mais la fin d'un laisser aller susceptible de nuire à l'entreprise et à ses clients. Compte tenu de circonstances exceptionnelles, l'usage doit logiquement s'incliner.