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Les compétences en lecture des écoliers français déclinent depuis près de 20 ans


Dan229

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
Il y a 15 heures, January a dit :

Faut déjà être sacrément malhonnête pour ne pas admettre qu'enfant, on a tous dit un jour : "mais j'aime pas quand y a pas d'imaaaages !" 

Même si je suis une lectrice très assidue je l'ai dit, ça, étant gosse. Je voulais des "j'aime lire", des BD, mais les Comtesse de Ségur j'ai mis un moment à les ouvrir, barbant...

Qui va donner envie aux enfants de lire ? L'instit ? Je ne crois pas. Les parents sûrement en revanche. Seulement voilà, les parents ils n'ont plus le temps d'attiser la curiosité de leurs enfants (pensez au nombre de familles monoparentales). 

Après il faut arrêter de dramatiser, je connais plein de gens qui ne lisent pas et ils ne sont pas débiles non plus hein... 

Et bien sûr l'éternel problème : ...le poids de l'origine sociale des élèves...

Ben voyons. C'est vrai qu'en France on n'apprend pas à lire (de la même façon?) aux catégories défavorisées :mouai:

Bonjour January, bisous.

Tu as raison, tout les enfants même moi avons dit un jour il faut des images, mais images il y en a de toutes sortes, et pour les moments adéquats. Mais j'ai appris à lire à 7 ans, dés que j'ai su lire a la maison il y avait des milliers de livres, mon père m'a dit tu lis tout ce que tu veux la dedans. Nous nous étions fait une cabane dans les arbres avec les amis,  il y avait deux trois livres que j'avais amené et que nous lisions entre nous, car les amis avaient des parents qui lisaient pas, c'est moi qui leur ai donné le goût de la lecture avec des histoire impossible.

L'Instit, peut donner le goût de la lecture au enfants, je me rappelle d'un instit, il nous lisais  souvent des livres et nous a donné le goût de la lecture, enfin pas à tous mais à beaucoup.  Les parents, évidemment les parents mais comme tu le soulignes, ne peuvent même plus vraiment s'en occuper. 

Après les gens qui lisent pas bien oui Steven Spilzberg il n'a qu'un culture cinématographique, aucune de littéraire. C'est un génie du Cinéma.

Après le poid de l'origine sociale, bien moi à chaque fois que j'entends ça, ça me foue les boules, ça veut dire que par ce que vous êtes d'origine pauvres, vous être foutu, vous êtes obligatoirement un idiot, ou un demeuré, que les jeux sont fait pour vous. Ou alors c'est le bon truc pour cacher l'incompétence des enseignants, de leur méthode.

Par ce que dans cette études, nous sommes bien vraiment bien mal placé, et curieusement nous sommes un des pays les plus riches,  que des tas de pays ou il y a une pauvreté encore plus grande que chez nous, ont de meilleurs résultats.  Donc si on regarde vraiment de près cette études, on se rends compte que le poids de l'origine sociale n'entre pas en jeux.

Nous avons une carence au niveau de notre système éducatif, à moins si c'est pas le cas, que les français devienne des demeurés, par ce que si on est pas capable de comprendre un texte lu, on est aussi pas capable de le comprendre à son énoncé verbal.

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Invités, Posté(e)
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Posté(e)
il y a une heure, Promethee_Hades a dit :

Après le poid de l'origine sociale, bien moi à chaque fois que j'entends ça, ça me foue les boules, ça veut dire que par ce que vous êtes d'origine pauvres, vous être foutu, vous êtes obligatoirement un idiot, ou un demeuré, que les jeux sont fait pour vous. Ou alors c'est le bon truc pour cacher l'incompétence des enseignants, de leur méthode.

Je n'ai jamais lu une étude sociologique arrivant à de telles conclusions. Ce que vous reproduisez là n'est qu'une caricature de sociologie faite d'une part par les contempteurs de ladite discipline, d'autre part par les journaleux qui, ne sachant comment aborder ces études, n'en retiennent que des conclusions qu'ils tronquent à mort... 

Ce que dit la sociologie, et ce que dit cet article en parlant du "poids de l'origine social", c'est tout d'abord qu'il est effectivement constaté que les enfants issus de familles de classes moyenne-inférieure et inférieure ont globalement du mal à se hisser au niveau des bons élèves. 

Et ne me parlez pas du fils du cousin de l'ami de votre ami Gérard (cette caricature /20 ?) qui, malgré son contexte socio-économique fort modeste, est le premier ou second de la classe ; j'ai bien dit "globalement". C'est un phénomène très bien connu, ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe aucune exception... 

Ensuite viennent les tentatives d'explication. Parce que c'est bien beau de constater, mais faut aussi expliquer. Le contexte culturel, une école qui échoue à égaliser les niveaux dans et par son enseignement, les besoins du marché du travail en main-d'oeuvre peu qualifiée qu'il faut bien que l'école produise via un système de notation inique etc. 

 

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Il y a 17 heures, January a dit :

Et bien sûr l'éternel problème : ...le poids de l'origine sociale des élèves...

Ben voyons. C'est vrai qu'en France on n'apprend pas à lire (de la même façon?) aux catégories défavorisées :mouai:

Ben non. 

C'est si surprenant que ça ?  (c'est une vraie question, mon point de vue étant forcément biaisé par ma pratique, mon expérience et par ce que j'ai déjà vu)

On a flingué l'idée même du devoir à la maison comme prolongement du cours. C'est génial ! maintenant, les enfants des familles aisées continuent d'entraîner leurs enfants avec des exercices (ou des cours particuliers pour les plus fortunés) une fois rentré à la maison, tandis que dans les familles plus modestes voire exploitées, bah on se contente de ce que dit l'école : pas de devoirs à la maison. 

Je veux dire... Ca a des effets évidents. Aux premiers cours, aux premiers devoirs de collège, vous voyez qui a l'habitude de travailler en dehors des heures de cours et les autres. Et, comme par hasard (:pleasantry: ), cette distinction a également son équivalent social... A quelques exceptions près. 

Ce n'est pas un hasard si cette baisse est constaté pour les textes informatifs : ce sont ceux qui demandent le plus d'effort et le plus de connaissances annexes, que les enfants travaillant régulièrement sont plus à même d'acquérir... 

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 823 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Promethee_Hades a dit :

Après le poid de l'origine sociale, bien moi à chaque fois que j'entends ça, ça me foue les boules, ça veut dire que par ce que vous êtes d'origine pauvres, vous être foutu, vous êtes obligatoirement un idiot, ou un demeuré, que les jeux sont fait pour vous.

Ouf ! enfin quelqu'un qui a compris correctement ce que je voulais dire. Merci Prométhée. 

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Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 823 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)
Il y a 1 heure, PLS maker a dit :

Ben non. 

Ben si. Marie fille d'une maman solo au chômage apprend à lire comme Maria fille de cadres sup, désolée. A l'école, ces deux gamines reçoivent le même enseignement (peu ou prou parce que j'ai sauté au plafond en entendant hier que certains enseignants n'utilisaient aucun manuel - ils ont le droit - enjoy).

Oui oui je sais, après tu va m'opposer "école publique - école privée", et on ne s'en sortira pas. 

Ce que je dis c'est que l'école n'est pas TOUJOURS le problème. L'incapacité (non voulue) ou le désinvestissement des parents, on en parle ou pas ? 

On a remis des cours de soutien, et bientôt quoi ? Une personne de l'éduc nat qui raccompagne chez elle chaque gamin pour les faire travailler un peu leurs leçons le soir ? 

Origine sociale : non. Je sais qu'il y a encore des gens qui ne savent pas lire, mais peu. 

Origine ethnique : oui. Seulement ça, c'est pas beau de le dire, alors ils disent : origine sociale... Moi, ça me saute aux yeux. Evidemment que quand on ne parle pas français à la maison, qu'on doit ado s'occuper de toute la paperasse, des petits frères et des petites soeurs, on part avec un vrai handicap ! 

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il y a 34 minutes, January a dit :

Ce que je dis c'est que l'école n'est pas TOUJOURS le problème. L'incapacité (non voulue) ou le désinvestissement des parents, on en parle ou pas ? 

 

Il y a 2 heures, PLS maker a dit :

On a flingué l'idée même du devoir à la maison comme prolongement du cours. C'est génial ! maintenant, les enfants des familles aisées continuent d'entraîner leurs enfants avec des exercices (ou des cours particuliers pour les plus fortunés) une fois rentré à la maison, tandis que dans les familles plus modestes voire exploitées, bah on se contente de ce que dit l'école : pas de devoirs à la maison. 

:D

il y a 35 minutes, January a dit :

Oui oui je sais, après tu va m'opposer "école publique - école privée", et on ne s'en sortira pas. 

Merci de ne pas parler à ma place, ce sera gentil, et ça vous évitera de vous méprendre :) 

il y a 36 minutes, January a dit :

Ben si. Marie fille d'une maman solo au chômage apprend à lire comme Maria fille de cadres sup, désolée. A l'école, ces deux gamines reçoivent le même enseignement

Oui, ils reçoivent un enseignement identique, qui est justement conçu de telle sorte qu'il favorise ceux qui à la maison travaillent plus. Ils ont accès au même enseignement, mais les chances que ça permette à des élèves de classes sociales différentes d'arriver au même niveau est très faible. 

Tout le monde, à l'école, apprend la lecture, pas de problème. Mais quid des compétences liées à la lecture ? Dont la compréhension ? Quand vous enseignez dans une optique de compétence, et que devant vous vous avez des élèves qui partent de niveaux radicalement différents, soit vous essayez d'abord de combler l'écart, mais ça vous condamne à vous écarter de la compétence temporairement, ou alors vous ne décidez de ne travailler que cette compétence, et vous concervez les inégalités de base, puisque "comprendre un texte informatif" nécessite au préalable de la matière pour y arriver. Si vous ne donnez pas cette matière, non, on ne peut pas dire que tout le monde reçoit le même enseignement. 

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il y a 48 minutes, January a dit :

On a remis des cours de soutien, et bientôt quoi ? Une personne de l'éduc nat qui raccompagne chez elle chaque gamin pour les faire travailler un peu leurs leçons le soir ? 

Sans ironie aucune, on sait très bien, depuis la Révolution, que la seule façon de gommer les inégalités de base des gamins issus de différents milieux sociaux est la présence quasi-permanente de l'institution scolaire dans leur vie, donc un quasi-retrait de l'enfant de son milieu familial. 

Non que ce soit quelque chose que j'appelle de mes voeux, soyons d'accord, mais il est bon de rappeler que l'origine des inégalités scolaires a déjà été pensée et théorisée depuis longtemps, et que le retrait de l'école (moins de moyens, de plus en plus de partenariat avec le monde privé, retrait des assistances scolaires du matin et du soir...) ne peut que mener à la situation inverse, le creusement desdites inégalités. 

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