La mythologie revisitée

il y a 4 minutes, January a dit :

Nicaïa se réveille plus tard et prend conscience de ce qui lui est arrivé. Elle pense à trucider Dionysos (ah, merde, pas possible c’est un dieu), elle pense à se pendre (ah, merde pas possible j’suis peut être enceinte). Et bingo elle est enceinte. Elle va accoucher d’une petite fille nommée Télétè, qu’elle va renvoyer chez son père où elle grandira dans les chants, la danse et l’alcool, un cas soss’ de plus.

Nicaïa, pas rancunière, pardonnera volontiers Dionysos, qui construira en son honneur (perdu en fait), la ville de Nicée.

Tout ça c’est bien joli mais Dionysos il n’a pas que ça à faire, il a l’Inde à conquérir. Ca marche pas mal d’ailleurs, la plupart des indiens se soumettent illico. Mais même si tout ça c’est bien joli, les généraux indiens, eux, préparent leur revanche. Surtout Orontès, un seigneur indien puissant. Peu de le dire, le type est gigantesque, armuré et armé comme robocop. Toute son armée est protégée et armée de la dernière technologie grecque de l’époque. Orontès provoque les centaures…

T'es sûre que ça s'ecrit pas "qu" à la place du "c"?

Alors les centaures, ce sont des êtres mi-homme mi-chevaux, portés sur la chose (ouais comme tous ou presque vous allez m’dire) armés d’un gourdin et qui adorent la baston. A l’exception de Chiron, le sage sagittaire, un centaure c’est idiot, bref.

Devant le gigantesque indien qui fonce sur eux avec une arme à la mesure de son corps colossal, les forces dionysiaques reculent. Le Centaure Hylaio, blessé, se retire du combat. La Bacchante Héliké se fait étriper par Orontès qui frappe même les femmes (Nooon ? Ben si.). Et tout à coup surgit face au vent, le vrai héros de tous les temps, Bob mora... Euh, pardon, Dionysos.

Le dieu fait face au monstre, qui rigole : « Mouhaha je vais te bouffer ! Prends-toi ça ! »  Orontès frape de son épée le crâne cornu de Dionysos. Et ranafout’ parce que les cornes elles sont super solides et ça lui fait rien du tout à Dionysos.

Orontès essaie de piquer Dionysos au corps, mais ranafout’ non plus d’ailleurs, l’arme du géant se brise carrément.

Au tour de Dionysos d’attaquer, et là, il met tellement le paquet, qu’Orontès va se retrouver carrément à poil devant deux armées mortes de rire. Comme c’est vraiment la honte, Orontès se suicide.

Deuxième victoire en Inde pour le dieu des ivrognes.

il y a 8 minutes, January a dit :

Alors les centaures, ce sont des êtres mi-homme mi-chevaux, portés sur la chose

la preuve en gif (authentiquement d'époque ) : 

Un peu bourrins ces centaures quand même...

Dionysos arrive sur les terres de Staphylos, roi d’Assyrie. Il ne fait pas le coq (j’pouvais pas ne pas la faire celle-là) et se soumet immédiatement à Dionysos. Mieux, il lui offre l’hospitalité et organise une grande beuverie euh.. une grande fiesta ou Dionysos rencontre la famille, Méthé, la femme de Staphylos, leur fils Bortrys et le père de Staphylos, Pithos.

Dionysos s’en va encuite euh.. ensuite apporter la vigne à toute l’Assyrie. Quand il revient au palais, Staphylos est mort. Dionysos décide en l'honneur du roi défunt et de sa famille, de nommer son fruit préféré staphulè (raisin en grec), la forme de son fruit préféré botrus (grappe), l'endroit où stocker le jus de son fruit préféré pithos (jarre) et ce qui arrive quand on avale trop de jus de son fruit préféré méthè (ivresse, toujours en grec, pourquoi n'apprenez-vous pas le grec ?). Il organisa même des jeux funèbres en son honneur.

Il y a 11 heures, January a dit :

Dionysos arrive sur les terres de Staphylos, roi d’Assyrie. Il ne fait pas le coq (j’pouvais pas ne pas la faire celle-là) et se soumet immédiatement à Dionysos. Mieux, il lui offre l’hospitalité et organise une grande beuverie euh.. une grande fiesta ou Dionysos rencontre la famille, Méthé, la femme de Staphylos, leur fils Bortrys et le père de Staphylos, Pithos.

Dionysos s’en va encuite euh.. ensuite apporter la vigne à toute l’Assyrie. Quand il revient au palais, Staphylos est mort. Dionysos décide en l'honneur du roi défunt et de sa famille, de nommer son fruit préféré staphulè (raisin en grec), la forme de son fruit préféré botrus (grappe), l'endroit où stocker le jus de son fruit préféré pithos (jarre) et ce qui arrive quand on avale trop de jus de son fruit préféré méthè (ivresse, toujours en grec, pourquoi n'apprenez-vous pas le grec ?). Il organisa même des jeux funèbres en son honneur.

 

Patron, Méthè ma tournée!

En même temps on n’est pas là pour s’amuser, Dionysos a l’Inde à conquérir, il arrive sur les terres des Edoniens. Le roi est Lycurgue, c’est pas un gentil, lui les fiestas arrosées ça l’intéresse pas, ce qui l’intéresse c’est les sacrifices humains, la chasse et la guerre. Et qui c’est qui va chuchoter à l’oreille de Lycurgue qu’il ferait bien de virer la femmelette Dionysos de ses terre ? Héraaa ! (nooon ? Ben si.) Héra confie à Iris une double hache et la tâche d’influencer Lycurgue. Après ça, Iris va dire à Dionysos qu’il n’est pas utile de s’inquiéter, Lycurgue est un pote, pas la peine de s’armer contre lui…

Evidemment Dionysos se ramène en robe rose, sautillant, entouré des nymphes dodonides et de ses bacchantes préférées. Quand Lycurgue et son armée se jette sur Dionysos, celui-ci prend la tangente à toute blinde et se retrouve loiiin, devant la mer. La double hache aux fesses, il saute. Plouf.

Nérée et Thétis le recueille et le cache. Pendant ce temps-là, les bacchantes et les satyres sont saisis, ficelés et jetés en prison plus vite que les étudiants iraniens qui manifestaient contre Ahmadinejad. Les nymphes dodonides s’enfuient, sauf une, Ambrosia, qui fait face à Lycurgue (même pas peur).

La Nymphe, armée d'un thyrse, saisit une pierre énorme et la jette à la tête du méchant roi. Le roi tombe, le crâne entamé. Mais ce n’est rien pour lui : il ramasse une pierre encore plus grosse et la Jette sur la Nymphe. Raté. Il essaie de l’attraper mais rien à faire ! Alors là il se dit ok, toi tu vas t’prendre un coup de hache ça va être vite réglé.

Là, quand même, Ambrosia s’enfuit. Mais Lycurgue est plus fort et court plus vite ! La nymphe se sait perdue, elle implore le secours de… de qui tiens ?

Zeus ?

Et non, pas tout de suite 

Et Lycurgue, Lycurgue le fada
Poursuivait la pauvre Ambrosia
Il coinça la belle hardie
Et très méchamment lui dit :
"Si tu t’rends pas en moins d'deux
Je vais t'couper en deux"
Puis il l'empoigna
- Et alors ?
Ben, il la ficela
- Et alors ?
Il leva sa hache
- Et alors ? Et alors ?

Hé hé.. Gaïa est arrivééééee, sans s’presser, La Grande Gaïa, la belle Gaïa…

Si ça vous rappelle rien c’est par ici : https://www.youtube.com/watch?v=WDTIjOWKG-4

Gaïa ouvre la terre sous les pieds d’Ambrosia. Quand le gouffre se referme, il ne reste là qu’un plant de vigne, qui s’accroche à Lycurgue, l’enveloppe de ses vrilles et de ses sarments ligneux. Il essaie de se défendre avec sa hache mais rien à faire, d’ailleurs il manque de se couper un bras cet imbécile. Arès, qui voit ça, descend et lui prend son arme (Arès est pote avec le gros fada, oui forcément). Mais Héra aussi descend, elle prend l’épée d’Arès et coupe les sarments.

C’est un bazar j’vous dis pas. Pendant ce temps-là les autres nymphes se sont carapatées, c’est Zeus qui va les recueillir et les transformer en étoiles, la constellation des Hyades.

Il n’y a pas eu longtemps de surpopulation carcérale chez Lycurgue, les bacchantes et les satyres se sont tous évadés. Dionysos est très en colère. Ouais, même habillé en rose avec ses talons dorés, bah désolée, c’est un dieu, il est crédible quoi. Et dangereux, comme tous les dieux en colère…

Lycurgue tombe sur une coupe de vin et la siffle sans réfléchir. Il devient immédiatement cinglé, un peu plus il agresse sa pauvre vieille mère en train de tricoter, il voit à sa place une plantureuse danseuse du crazy-horse. Il s’écrie : « C’est à cause de ce vin ! A cause de ce Dionysos, de sa vigne de malheur !! » Et là, il pousse un hurlement d’outre-tombe, s’empare d’une arme et fonce parcourir la campagne où il abat tous les ceps. Pendant qu’il hache menu menu les sarments d’un pied, il se dit bizarrement « tiens, pourquoi elle crie cette plante là ?  Bah ranafout’ tiiiens ! » et il fait de la bouillie des feuilles qui restent.

Son accès de folie s’apaise, et vous avez déjà compris qu’en fait de vigne, il a découpé en morceaux son fils et sa femme.

Zeus n’est pas content du sort qu’on a fait subir à Dionysos. Le papa poule rend Lycurgue aveugle. Après ce qu’il a fait, le roi est chassé de son palais, il erre, il gratte aux portes et se prend des coups de pied.

Les mois passent et plus rien ne pousse sur cette terre… C’est la disette, les Edoniens inquiets vont consulter et obtiennent cette réponse : « Votre terre est maudite, tuez Lycurgue qui la souille, et vous aurez à nouveau de belles récoltes. »

Les paysans s’emparent de Lycurgue, l’amènent sur le mont Pangée et l’abandonnent, le livrent à la vindicte de Dionysos. Ce dernier ne tarde pas, il envoie sur le mont Pangée ses chevaux qui piétinent sans merci le roi Lycurgue.

Dionysos reprend sa conquête de l’Inde.

Dionysos envoie Phérespondos, satyre de son état, négocier auprès de l’armée de Deriadès. La troupe de Deriadès est morte de rire en voyant arriver l’autre cornu et sa fourrure qui pue. Phérespondos relaie alors l’ultimatum de Dionysos et insiste bien, Dionysos, fils de Zeus…

Deriadès :  Et alors ? Qu’est ce que j’en ai à faire moi, fils de Zeus armé de la foudre ? Pfff ! Moi je suis fils de Hydaspe ! Ca te parle encorné ? Hydaspe, dieu-fleuve ! Et l’eau, bah ça éteint le feu. 

Deriadès chasse le messager en forme de chèvre…

Et il décide d’attaquer le premier, de surprendre, on ne sait jamais. Il divise son armée en deux, une partie sur les bords du fleuve Hydaspe, son papa, et l’autre sous les ordres de Thoureus, son général des armées censé tendre une embuscade à Dionysos.

Chez Dionysos, comme d’hab, on fait la fête, on s’enivre et on s’écroule de sommeil. Les indiens s’apprêtent à attaquer toute la troupe à l’aube. Bien leur en prennent, tout le monde est bien endormi, c’est la débandade, les nymphes courent en tous sens, les bacchantes hurlent en s’enfuyant, les soldats leur courent après tout contents.

Non mais vous croyez vraiment qu’on la lui fait à Dionysos ? Hé, c’est un dieu hein. Faudrait pas oublier…

Boire ou conduire une armée il faut choisir...

Dionysos à la tête de son armée fond sur les indiens et n’en fait qu’une bouchée.  Le héros grec Oeagre tue les fils du Gange, Éaque trucidle les rajahs, Érechthée qui est là aussi (ben oui je vous avais dit qu’il y avait tout le gratin) étripe moult ennemis sur les rives de l'Hydaspe. Dionysos laisse la vie sauve à  Thoureus, histoire qu’il raconte sa défaite à son maître Dériadès, que ça le fasse trembler dans sa culotte. Pour les autres Indiens, ceux qui ne se font pas massacrer, ils se noient en tombant dans le fleuve, qui vire au rouge vif à cause du sang.

Franchement c’est pas écolo leur truc…

Dionysos enflammé par sa victoire, arme tous les bateaux qu’il peut trouver pour aller faire sa fête à l’autre partie de l’armée. Il embarque et son armada progresse rapidement sur l’Hydaspe. Bon, vous avez suivi ? Hydaspe c’est le fleuve, dieu, comme tous les fleuves. Et les dieux, bah c’est susceptible. Et Hydaspe est susceptible, on vient de lui massacrer son fils et en plus ses eaux sont toutes cradossées par des cadavres qui saignent, merde ! En plus on essaie de traverser son lit, c’est le pompon quoi !!

Hydaspe se soulève, se gonfle en grosses vagues et compte bien faire boire le bouillon et plus à l’armée de Dionysos.

Dionysos rigole « non mais tu vas voir fleuve de mes fesses ! » et il s’exprime en ces termes : «  Pourquoi te mets-tu en travers du chemin d'un fils de Zeus, toi dont les eaux sont par Zeus alimentées ? Si tel est mon désir, Zeus, dieu de la pluie, assèchera tes flots ! Toi, issu des nuées du Cronide mon père, tu vas jusqu'à pourchasser le rejeton de Zeus Assembleur de Nuées blablablaaa… »

Alors là truc de fou, Dionysos va arracher une branche de fenouil et va l’allumer directement au feu du Soleil (c’est dingue nan ?). Et il jette la branche enflammée dans le fleuve…qui prend feu !

Imaginez le truc, le fleuve se met à bouillir, tous les poissons sont cuits (A table !), les nymphes des eaux fichent le camp à moitié bouillies et le court-bouillon augmente de puissance, les eaux s’évaporent en vapeur si épaisse qu’à côté Fukushima c’est rien du tout. Hydaspe demande grâce en échange d’une traversée sereine. Dionysos accepte, traverse le fleuve et s’en va massacrer encore quelques indiens.

Troisième victoire en Inde de Dionysos.

Feu, nouilles, eau bouillante, dix minutes et c'est prêt...

il y a 2 minutes, ping a dit :

Feu, nouilles, eau bouillante, dix minutes et c'est prêt...

Aux feuilles de vigne, bien sûr.

Deriadès se retire dans une petite cité depuis laquelle il fait traîner la guerre pendant six longues années. La septième année les dieux de l'Olympe décident de régler tout ça. C’est Rhéa, la maman de Zeus et  nourrice de Dionysos, qui envoie son serviteur Attis motiver un peu le jeune dieu, et lui apporter un magnifique bouclier sorti des forges d’Héphaïstos.

Athéna pendant ce temps-là va tendre un piège au roi Dériadès. Elle se glisse dans ses rêves en prenant l'aspect d'Orontès, le gendre de Dériadès, et l’incite à occire Dionysos pour de bon.

D’un côté le roi indien compte bien massacrer Dionysos et asservir toutes ses troupes, et de l’autre dionysos se prépare à capturer Dériadès et à arroser ça comme il se doit. Sur l’Olympe, Zeus tente le chantage affectif auprès d’Athéna et Héphaïtos :  «  M’enfin les petits, vous n’allez pas laisser votre frère se laisser massacrer ? » Résignée, Athéna descend aider son frangin, suivie d’Apollon, et d’Héphaïstos. Mais Héra (oui toujours elle) qui ne manque jamais une occasion de pourrir la vie des enfants naturels de son époux, rassemble une coalition adverse en la personne d’Arès, accompagné de Déméter et du dieu-fleuve Hydaspe.

La super bataille s’engage et c’est franchement mal parti pour les indiens qui se font démolir par les cyclopes. Juste avant de recevoir un rocher de trois tonnes sur le crâne, Deriadès est sauvé par son papa qui l’emporte dans ses flots. Ouais, ça commence mal pour les indiens…

Mais Dériadès ne va pas se laisser démonter. Il rassemble son armée et se jette à l’attaque. Avec l’appui d’Arès, les indiens font reculer les troupes dionysiaques. Rhéa intervient alors en chuchotant à Arès que pendant qu’il aide Dériadès, Héphaïstos a tout le temps de conter à nouveau fleurette à Aphrodite. Arès plante les indiens là et file chercher sa femme.

Dionysos prend l’avantage rapidement, seul dieu sur le terrain… Héra qui regarde ce bazar depuis l’Olympe peste comme une folle : « Ah non !! Il ne va pas s’en tirer comme ça celui-là ! » Sachant que Dionysos a l’appui de Zeus, Héra va séduire ce dernier et lui jette un sort de sommeil. Perséphone, alliée d’Héra, envoie l’Erinye Mégère rendre cinglé Dionysos (encore ? Ben oui). Et comme tout cintré mythologique qui se respecte, Dionysos fiche le camp galoper dans la forêt en abandonnant son armée. Tout le monde se casse, les satyres, les cyclopes et compagnie, et ceux qui ne désertent pas meurent sous l’armée de Dériadès et de son cruel beau-fils Morrheus.

Les bacchantes échevelées se battent comme des lionnes. Parmi elles, Chalcomédé, puissante et belle, attire le regard de Morrheus. Et là… PAF ! Coup de foudre. Manquait plus qu’ça tiens…