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Une morale sans éthique, ou inversement, est elle possible?


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Invité Petit pois
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Invité Petit pois
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Posté(e)
Il y a 2 heures, Blaquière a dit :

Il est vrai que je suis très spirituel de nature...

Parce qu'avoir de la morale c'est pas assez chic pour un agnostique : l'éthique lui sied mieux...

Déjà les sons "o" et "a" ont quelque chose de dramatiquement vulgaire ! Il y faut ouvrir la bouche caricaturalement tandis que les "é" et "i" se disent presque l'air de rien, l'air de ne pas y toucher, la bouche fermée. Et les consonnes ? C'est encore pire : le "m" se mâchouille, le "r" racle le gosier, crache, et le "l" fait claper la langue ! Tandis que le "t" et le "c" ça peu aussi se dire la bouche fermée ou presque ! Y'a pas photo : la morale ? Pouah ! L'éthique ? chic, chic ! Sans oublier le "h" : une lettre mystérieuse qui ne se prononce même pas : le comble du luxe !

Pas de morrraaaale pour les êtres bien nés, mais de l'éthic, tic, tic !

f-0-145.gif?w=550 ha !  tes tiques me lymes les nerfs , question de sang ou d'avec !! Ha gnostique serais-tu , emprisonné entre deux mondes et t'exaltant dans celui de la langue française ?...en un mot, râle, ça me plait ! 

il y a 27 minutes, Blaquière a dit :

On pourrait faire une chanson...

 Un moraaale

sans éthiiiique

Est une étiiiique

sans moraaale!

C'est ma cabaaaale

Pathétiiique !

Diurétiiiique

Et peau de baaaalle  !

(J'ai pas osé "trou de balle", mais le coeur y était...)

"(J'ai pas osé "trou de balle", mais le coeur y était...)"..t'es bien un mec :ange2:

:smile2:

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
il y a 49 minutes, Petit pois a dit :

en un mot, râle, ça me plait !

Oh !

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
Posté(e)
il y a 1 minute, Blaquière a dit :

Oh !

Oh, il est bien mort ,ha, le mot plaire ! Mon éthique s'en fout , elle dit les choses, elle met des mots sur mes ressentis ne serait-ce que par amour du mot et la morale est sauve tant ce mot est désuet , je t'épargnerai l'éculé ( avec un é :rtfm: ) : "mot versus maux" ...Ma morale et l'éthique du moment s'en accommodent, avec multiples tiroirs...d'ailleurs ça meuble le temps ce sujet.

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

J'ai focalisé sur le râle qui plaît (puisque je suis un mec!)

mais j'avais bien aimé aussi les tiques avec ou sang lyme !...

J'avais pensé aux tiques aussi. En provençal, on les appelle des "lingastes". mais ça menait nulle part !

......

Un jour, on croyait que le chat en avait attrapé une à la patte... On a tiré avec une pince à épiler... tiré, encore, et encore,... jusqu'à ce que le chat gueule : on essayait en fait de lui tirer un coussinet des pattes !!! On en rit encore ! (le chat nous en a pas voulu, c'était une bonne pâte !)

 

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Invité Petit pois
Invités, Posté(e)
Invité Petit pois
Invité Petit pois Invités 0 message
Posté(e)
il y a 2 minutes, Blaquière a dit :

J'ai focalisé sur le râle qui plaît (puisque je suis un mec!)

mais j'avais bien aimé aussi les tiques avec ou sang lyme !...

J'avais pensé aux tiques aussi. En provençal, on les appelle des "lingastes". mais ça menait nulle part !

......

Un jour, on croyait que le chat en avait attrapé une à la patte... On a tiré avec une pince à épiler... tiré, encore, et encore,... jusqu'à ce que le chat gueule : on essayait en fait de lui tirer un coussinet des pattes !!! On en rit encore ! (le chat nous en a pas voulu, c'était une bonne pâte !)

 

Oulala j'ai été bien plus sauvage avec mon vieux compagnon à poils roux et moustaches quand j'ai enfin découvert une énorme tique qui le faisait maigrir à vue d’œil : à la fraise de cigarette. :sleep: Il ne m'en a gardé aucune rancœur, la morale de cette histoire, peut-être, est que son éthique faisait de moi un être de confiance au delà de tout..!?:crazy:......

:facepalm:j'vais me pieuter et lire un peu.

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
Posté(e)
Le 17/10/2017 à 05:17, swam a dit :

Je m'aperçois que sur ce sujet il faut beaucoup de précision.

 

Le 17/10/2017 à 05:17, swam a dit :

Quand je parle du collectif je pense a l'individualité écrasée par la multitude au sein d'une foule.

On y perd le sentiment de responsabilité personnelle, par exemple.

On s'en remet a la pensée dominante.

hooo oui. ni morale ni éthique lors d'un " mouvement" de groupe. ( foule(

Le 17/10/2017 à 05:17, swam a dit :

Quelqu'un qui connaissait bien l'ame humaine a dit que plus un groupe, une organisation, une société était nombreuse, plus le niveau intellectuel et moral moyen diminuait.

Pa cool cela, et très peu optimiste. Perdre ses valeurs morales au prétexte de " suivre" un groupe est juste une faiblesse.

Le 17/10/2017 à 05:17, swam a dit :

J'ai toujours pensé que c'est l'individu qui pouvait améliorer la société, et non la société qui pouvait améliorer l'individu.

ouiiiiiii  bravo

Le 17/10/2017 à 05:17, swam a dit :

Aprés il y a ce que certains nomment l'inconscient collectif, le grand réservoir commun a tous, les archétypes...

Ce qui fait qu'individuellement nous ne sommes pas des extra terrestres les uns pour les autres, au fond.

ouiiii

Le 17/10/2017 à 05:17, swam a dit :

Peut etre que je pourrais résumer ainsi ce que j'ai dit précédemment:

Une morale sans éthique c'est la simple soumission aux règles imposées par le collectif ( la peur du gendarme)

je ne te comprends pas. l'étique est bien une règle societale. La morale est d(un tout autre ordre, à te point qu'un militaire peut refuser un ordre qu'il estime immorale. 

Le 17/10/2017 à 05:17, swam a dit :

Et une éthique sans morale c'est un individu qui se coupe de son humanité.

 

...peut être ... mais pour moi l'éthique est une règle utile qui à pour objet une bonne organisation des choix, faits et gestes.  La morale est intime, non circonstancielle .

 

 

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Membre, Posté(e)
Garalacass Membre 1 029 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

S’il faut vraiment faire une différence, la morale ce serait plutôt l’ensemble de nos devoirs, tout ce qu’on fait par devoir,  un impératif  qui répond à la question "Que dois-je faire ?"

Alors que l’éthique serait plutôt ce qu’on fait par amour  et qui répond à la question " comment vivre ?"

Nous avons besoin de la morale parce que nous ne savons pas (toujours) aimer, elle  nous imposerait alors d’agir comme si on aimait.

Ce qui fait que la morale serait dans l’éthique ou plutôt l’éthique serait au fondement de la morale.

 

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
Posté(e)
Le 17/10/2017 à 08:57, Don Juan a dit :

Nous ne parlons pas de la même chose probablement, mon éthique est un code, un code qui détermine mes "choix" à un niveau purement intellectuel, comme le code des samouraïs il peut être personnel même lorsqu'il s'inspire de ce qui existe déjà ou a existé.

Je pense que tu te trompe. L'éthique est malléable, adaptée aux circonstances, expression réglementée et changeante d'une société à l'autre. Elle ne relève pas de ton choix, elle est une règle à suivre .

Le 17/10/2017 à 08:57, Don Juan a dit :

Comment était réglementée la morale des personnes qui ont participé aux destructions massives, aux génocides ou celle de GI (ou des soldats de toute autre armée) qui ont commis des atrocités sur des enfants, des femmes, des vieillards au Vietnam ?

La guerre, la misere et la pauvreté, la bêtise humaine ou le désir opportuniste du pouvoir de certain s ne peux malheureusement pas concerner la " morale" 

De plus, elle ne peut être réglementée. ( déjà expliqué) lol

Le 17/10/2017 à 08:57, Don Juan a dit :

Ce que l'on "ressent", ou comme je l'exprimerais autrement, ce que l'on pense avec le cœur (le cœur étant une image) est une programmation mentale, un conditionnement si vous préférez.

Non

La morale ne relève pas du comportementalisme ( programme). Elle est haptonomique, indiscutablement issue du besoin existentiel propre à l'homme. ( sauf exception, psychopathe etc..)

Aucun homme ne fait du mal à un autre homme sans subir les traumatisantes émotions à venir. 

 

Le 17/10/2017 à 08:57, Don Juan a dit :

Cela est votre position, ou du moins on peut leur accorder qu'ils respectent une certaine éthique, ce que personnellement je ne pense pas exact.

c était bien le sens de mes mots ...heuuu pardon, un poil d'éthique, une immoralité totale.

Le 17/10/2017 à 08:57, Don Juan a dit :

Encore une fois, vous faîtes allusion à une éventuelle éthique de société, comme je le disais plus haut, l'éthique est pour moi une affaire personnelle, ce qui ne signifie pas que j'ignore les grands traits d'une éthique populaire, ce qui ne signifie pas que par civilité, convenance, ou obligation, je ne serais pas parfois tenu de la suivre, mais elle restera l'éthique des autres, fussent-ils les plus nombreux.

Alors tu ne respecte pas la netiquette, tu te libères de nos obligations sociales et tu t'assoies à la droite du président lors d'un repas, sans faire cas de " l étique"...mmmm...vraiment? tu ferais cela? mdr:)  je n ai rien contre les anticonformistes.

Le 17/10/2017 à 08:57, Don Juan a dit :

La conscience est ici et seulement ici, une affaire de débat entre mon "moi" identifié et ses valeurs attachées, si je ne respecte pas mes valeurs, à un moment précis, il y aura "procès" en mon esprit, "procès" de mes propres actes ou pensées, mais nous ne parlons pas de la conscience qui n'a pas de rapport descendant avec l'esprit, mais qui est au cœur  des phénomènes de perception, ces dits phénomènes sont pour moi actifs en-deçà, au-delà et par deçà toute activité de mon intellect.

La conscience n'étant pas le sujet, cela fait une raison sérieuse pour que je ne m'étende pas sur ce point, mais si la conscience était le sujet, il est fort probable que je m'abstiendrais, tout cela pour dire quoi ?

Que la conscience est toute autre chose pour moi que ce que vous vous représentez.

Bien à vous.

Je rends hommage très sincèrement à votre conscience, dont je ne doute pas qu'elle vous guidera malgres vous vers les règles éthiques ou comportementales de notre société, issu du bon sens dont je ne doute pas qu'elle soit pourvue.

 

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
Posté(e)

en fait, et je n ai rien contre, tu t'exemptes de toutes règles étiques au motif que ta conscience suffit à courtoisie naturelle. 

Seulement voila, les règles , la netiquette en l'occurence et pour un exemple, se doivent d'être connues; au même titre que le code de la route.

Un ex simple: les points d'exclamation signifient que tu parles en colère. Pas facile de deviner cela en faisant simplement appel à ton bon sens, ton esprit, ta morale.;)

Je répète enfin que je ne serrerai jamais la main d'un président si l'occasion se présentait, je ne respecterai pas alors l'éthique, mais ma morale sera sauve ;)

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 259 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
il y a 22 minutes, saxopap a dit :

en fait, et je n ai rien contre, tu t'exemptes de toutes règles étiques au motif que ta conscience suffit à courtoisie naturelle. 

Seulement voila, les règles , la netiquette en l'occurence et pour un exemple, se doivent d'être connues; au même titre que le code de la route.

Un ex simple: les points d'exclamation signifient que tu parles en colère. Pas facile de deviner cela en faisant simplement appel à ton bon sens, ton esprit, ta morale.;)

Je répète enfin que je ne serrerai jamais la main d'un président si l'occasion se présentait, je ne respecterai pas alors l'éthique, mais ma morale sera sauve ;)

Je prends note que nos définitions de l'éthique et de la morale sont différentes.

Merci à vous.

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
Posté(e)
il y a 1 minute, Don Juan a dit :

Je prends note que nos définitions de l'éthique et de la morale sont différentes.

Merci à vous.

Que nous n'ayons pas le même dictionnaire, ok. Mais que tu ne te revendiques pas ouvertement libre de tes décisions ...un anarchisme modéré, et reportant sur nous la curieuse interprétation des mots...heuuu!  pas cool. lol

à te relire

ps: et avec tout le respect que j ai pour toi.

éthique:

 

www.journaldunet.com

L'éthique (du grec ethos « caractère, coutume, mœurs ») est une discipline philosophique portant sur les jugements de valeur. L'éthique se définit telle une réflexion fondamentale sur laquelle la morale établira ses normes, ses limites et ses devoirs.

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 259 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, saxopap a dit :

Que nous n'ayons pas le même dictionnaire, ok. Mais que tu ne te revendiques pas ouvertement libre de tes décisions ...un anarchisme modéré, et reportant sur nous la curieuse interprétation des mots...heuuu!  pas cool. lol

à te relire

ps: et avec tout le respect que j ai pour toi.

éthique:

 

www.journaldunet.com

L'éthique (du grec ethos « caractère, coutume, mœurs ») est une discipline philosophique portant sur les jugements de valeur. L'éthique se définit telle une réflexion fondamentale sur laquelle la morale établira ses normes, ses limites et ses devoirs.

Les mots ont souvent plusieurs définitions. Il n'y a pas une morale mais des morales, et une morale est souvent (ou toujours) inspirée par des notions d'origine religieuse. La culpabilité ou l'innocence sont plus ou moins implicites, sans ces conditions ou états psychologiques il est difficile de concevoir une morale me semble t-il. Pouvez-vous songer à une morale qui n'implique pas la notion de culpabilité, ou le ressentiment de culpabilité ? Pensez-vous que l'on puisse avoir un code de conduite ignorant cette notion ? Une éthique donc, basée sur des valeurs obéissant à d'autres critères ? Un critère de la beauté, d'impeccabilité, du juste, non pas au sens ordinaire de ce qu'on entend être la justice, qui elle, dépend de "normes sociétales" mais d'un juste sensible au-delà de la raison, Il y a d'autres mondes à côté de celui qui nous semble le seul réel. D'autres sens aux mots et à ce qui est vécu. Je n'ai pas de morale, mais cela ne se voit pas, parce que je sais comment me comporter pour ne pas blesser ou choquer, je sais me comporter pour être accepté dans n'importe quel milieu, comme un caméléon je sais me conformer à mon environnement. On peut être dans la relation aux autres et se montrer attentif, généreux, respectueux, sans craindre d'être coupable, ou sans craindre d'être innocent.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Morale: impératif catégorique. Exemple: "tu aimeras ton prochain". On obéit. En ce sens, elle a effectivement un caractère collectif.

Éthique: impératif hypothétique. Exemple: "il faut aimer son prochain car l'homme ne vaut guère sans ses semblables." On pose une hypothèse susceptible d'être remise en question, battue en brèche; on se donne la possibilité de débattre, etc. En ce sens, elle a effectivement un caractère personnel.

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Membre, 59ans Posté(e)
landbourg Membre 2 533 messages
Mentor‚ 59ans‚
Posté(e)

 

oui j'aime, connaitre son milieu « caractère, coutume, mœurs » ce que je défini aussi comme morale tout simplement pour pouvoir vivre en bonne entente avec  les autres et cultiver en secret ce qui donne sens , une éthique , qui serait donc une critique de l'individu vis à vis  des codes sociaux (politique) et de la morale( religieuse). et , surtout , cette critique serait  dé - culpabilisante , elle dépasserait (à ses risques et périls )  le coté père fouettard de la justice en tant qu' institution morale et de la morale religieuse en tant que religion dogmatique et instituée. Si je ne me trompe pas cette éthique se veut positive et tolérante mais gratuite et personnelle. Elle crée sont propre code à la lecture de ses penchants personnels.

 

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 259 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, saxopap a dit :

ps: et avec tout le respect que j ai pour toi.

éthique:

 

Le respect que l'on ressent pour quelqu'un est soit une attitude guidée par l'éducation morale, soit il nous est inspiré (ce respect), parce ce que l'on "sent" ou "voit" de la personne qui nous "impose ce respect.

La première option est bien l'effet d'une morale, d'une convenance et non d'une éthique, cela me semble de peu d'intérêt ou de peu de valeur, et je suppose que c'est bien de cela que vous vouliez parler.

La seconde option, n'a probablement pas lieu d'être, à moins que vous soyez assez sensible pour percevoir que je serais digne d'un tel respect, et dans ce cas, ce ne serait ni du ressort de la morale ni de celui de l'éthique.

Bien à vous. (formule de politesse très courante et facilitant la relation)

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Il faudrait sans doute distinguer la morale du sens moral.

Dans chaque groupe humain apparait toujours une morale pour le régir, laquelle est différente d'un groupe a l'autre, mais le sens moral tout le monde l'a en lui, en principe.

Alors quand un individu dit: " je n'ai aucune morale", est ce seulement possible ?  Eventuellement pour un psychopathe.

 

Par contre pour l'éthique c'est plus facile, elle relève d'une volonté et d'un intellect.

 

 

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
Posté(e)

 

Le 25/10/2017 à 19:20, Dompteur de mots a dit :

Morale: impératif catégorique. Exemple: "tu aimeras ton prochain". On obéit. En ce sens, elle a effectivement un caractère collectif.

Comment dire sans froisser que j'en fait une interprétation toute different, inverse. Il me semble que le " tu aimeras" ne sont que des mots qui formalisent une pensée naturelle, commune à tous les êtres humains. Ces mots décrivants ce que la nature humaine impose. Je les vois donc comme s'appliquant à tous ( collectif) mais relevant d'une réalité individuelle.

Le 25/10/2017 à 19:20, Dompteur de mots a dit :

Éthique: impératif hypothétique. Exemple: "il faut aimer son prochain car l'homme ne vaut guère sans ses semblables." On pose une hypothèse susceptible d'être remise en question, battue en brèche; on se donne la possibilité de débattre, etc. En ce sens, elle a effectivement un caractère personnel.

...même combat. ;)  Chacun pourra en discuter, mais en fin de compte, une règle "collective" sera établie. Une norme que chacun et tous devront suivre. 

Le 25/10/2017 à 19:39, Don Juan a dit :

Le respect que l'on ressent pour quelqu'un est soit une attitude guidée par l'éducation morale, soit il nous est inspiré (ce respect), parce ce que l'on "sent" ou "voit" de la personne qui nous "impose ce respect.

.....ainsi qu'a sa lecture..

Le 25/10/2017 à 19:39, Don Juan a dit :

La première option est bien l'effet d'une morale, d'une convenance et non d'une éthique, cela me semble de peu d'intérêt ou de peu de valeur, ...

Je ne vous comprends plus Don Juan.    Sentir, voir, ressentir lors de la lecture aurait " peut d'intérêt ou de valeur" selon vos mots?

Le 25/10/2017 à 19:39, Don Juan a dit :

et je suppose que c'est bien de cela que vous vouliez parler.

Oui, j'ai bien voulu parler de ce réel respect que m'inspirent ceux qui écrivent ( comme vous) et défendent leurs idées justement, sans tricheries ni concessions, fussent elles à l'opposé des miennes. 

La convenance?  Je n'ai aucune idée de ses attributions, de son existence ni même de son sens. Oui, , je suis à ce point désintéressé par les convenances que j'en oublie leur réalité bien souvent. Seule la sincérité, la parole juste et les " discours sans art, faits avec les premiers mots venus" m'intéressent. (Socrate)

Le 25/10/2017 à 19:39, Don Juan a dit :

La seconde option, n'a probablement pas lieu d'être, à moins que vous soyez assez sensible pour percevoir que je serais digne d'un tel respect, et dans ce cas, ce ne serait ni du ressort de la morale ni de celui de l'éthique.

Les deux options se rejoignent Don Juan ( à mes yeux). Votre réflexion est complexe, passionnante et très probablement au de la de mes compétences. Et cette "sensibilité" dont vous parlez m'a juste inspiré (... le respect que j'ai pour vous..)  

Le 25/10/2017 à 19:39, Don Juan a dit :

Bien à vous. (formule de politesse très courante et facilitant la relation)

Dommage que votre intelligence s'encombre d'un tel manque de confiance en vos semblables. 

"Bien à vous" était très agréable à lire, "formule de ...."  n'est pas digne de vous.

Vous êtes tout pardonné compte tenu des opportunistes, tricheurs menteurs ou philosophes insincèrent qui hantent les civilisations depuis la nuit des temps. ;)  D'autant que "faciliter la relation", au même titre que "les convenances", ont si peu d'importance au regard de vos mots si particuliers.

Bien amicalement.   SaXo 

 

 

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
Posté(e)
Le 25/10/2017 à 18:32, Don Juan a dit :

Les mots ont souvent plusieurs définitions. Il n'y a pas une morale mais des morales, et une morale est souvent (ou toujours) inspirée par des notions d'origine religieuse. La culpabilité ou l'innocence sont plus ou moins implicites, sans ces conditions ou états psychologiques il est difficile de concevoir une morale me semble t-il. Pouvez-vous songer à une morale qui n'implique pas la notion de culpabilité, ou le ressentiment de culpabilité ?

J'ai encore et toujours un réel plaisir à vous lire. Non pas que je soies d'accord avec vous, mais pour cette raison qui dit à mon coeur ( et ce n'est pas une image :p..en référence à vos mots précédents) , que ce monsieur est un réel philosophe, une bonne personne comme l'ont dit aujourd'hui, qui ne badine pas avec ses certitudes. 

La culpabilité, la souffrance rédemptrice, est une immense tromperie.

 Vous dites " ...une morale essouvent (ou toujours) inspirée par des notions d'origine religieuse..."  

. En revanche, je reste certain que " la morale"  est vraiment affranchie de ce dogmatisme. 

Oui je suis certain qu'une morale n'implique pas la notion de culpabilité. Oui je suis certain qu'un défaut de morale nous attriste, nous envahi, nous bouleverse et nous inspire des regrets intimes.

Oui je conçois une morale unique, universelle,  qu'aucune civilisation ni dogme religieux ne peux altérer. 

Et si l'exemple d'hitler et son petit monde de nazi malfaisants pourrait nous faire croire le contraire, j'insiste sur le fait que la grande majorité de l'armée allemande était contre cette idéologie malfaisante. Impuissante et soumise aux ordres, leur morale n'en était pas moins traumatisée.

 

Citation

Pensez-vous que l'on puisse avoir un code de conduite ignorant cette notion ? Une éthique donc, basée sur des valeurs obéissant à d'autres critères ? Un critère de la beauté, d'impeccabilité, du juste, non pas au sens ordinaire de ce qu'on entend être la justice, qui elle, dépend de "normes sociétales" mais d'un juste sensible au-delà de la raison, Il y a d'autres mondes à côté de celui qui nous semble le seul réel. D'autres sens aux mots et à ce qui est vécu. Je n'ai pas de morale, mais cela ne se voit pas, parce que je sais comment me comporter pour ne pas blesser ou choquer, je sais me comporter pour être accepté dans n'importe quel milieu, comme un caméléon je sais me conformer à mon environnement. On peut être dans la relation aux autres et se montrer attentif, généreux, respectueux, sans craindre d'être coupable, ou sans craindre d'être innocent.

Et tu reviens encore à la morale " caméléon" !  Je ne puis croire que tu soies sincère, je ne puis croire que tu soies aussi réfléchi et "opportuniste" par crainte de...

À moins que tu n'attribues à la faiblesse et/ou la lâcheté, des vertus dont je je ne t'en crois pas capable.

À te relire  SaXo

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 259 messages
Forumeur vétéran‚ 70ans‚
Posté(e)
Il y a 5 heures, saxopap a dit :

 

Je ne vous comprends plus Don Juan.    Sentir, voir, ressentir lors de la lecture aurait " peut d'intérêt ou de valeur" selon vos mots?

 

Non, ce n’est pas ce qu’il fallait comprendre, je disais qu’à mon sens, tout sentiment comme toute conduite qui découle d’une morale, ou d’une bonne éducation n’a pas beaucoup d’intérêt.

Citation

Oui, j'ai bien voulu parler de ce réel respect que m'inspirent ceux qui écrivent ( comme vous) et défendent leurs idées justement, sans tricheries ni concessions, fussent elles à l'opposé des miennes.

Donc vous parlez bien d’une perception ou ce que d’aucun appellerait un ressenti, et évidement cela a de l’intérêt à mes yeux, puisqu’il ne s’agit pas d’un conditionnement, vous dites que vous ressentez dans ma façon de m’exprimer quelque chose qui vous inspire du respect, c’est un avantage qui est vôtre, être « habile » en perception est toujours un avantage et ce n’est pas d’une position morale que je vous dis cela.

Citation

La convenance?  Je n'ai aucune idée de ses attributions, de son existence ni même de son sens. Oui, , je suis à ce point désintéressé par les convenances que j'en oublie leur réalité bien souvent. Seule la sincérité, la parole juste et les " discours sans art, faits avec les premiers mots venus" m'intéressent. (Socrate)

Vous m’en voyez heureux pour vous.:)

Citation

Dommage que votre intelligence s'encombre d'un tel manque de confiance en vos semblables. 

"Bien à vous" était très agréable à lire, "formule de ...."  n'est pas digne de vous.

Vous êtes tout pardonné compte tenu des opportunistes, tricheurs menteurs ou philosophes insincèrent qui hantent les civilisations depuis la nuit des temps.    D'autant que "faciliter la relation", au même titre que "les convenances", ont si peu d'importance au regard de vos mots si particuliers.

C’était un peu d’humour rebondissant sur le fait que vous me témoigniez du respect et que j’avais besoin d’entendre de votre plume que ce n’était pas le fait d’une bonne éducation, c’est fait.:)

Citation

La culpabilité, la souffrance rédemptrice, est une immense tromperie.

 Vous dites " ...une morale est souvent (ou toujours) inspirée par des notions d'origine religieuse..."

. En revanche, je reste certain que " la morale"  est vraiment affranchie de ce dogmatisme. 

Oui je suis certain qu'une morale n'implique pas la notion de culpabilité. Oui je suis certain qu'un défaut de morale nous attriste, nous envahi, nous bouleverse et nous inspire des regrets intimes.

Oui je conçois une morale unique, universelle,  qu'aucune civilisation ni dogme religieux ne peux altérer. 

En fait, je pense que notre désaccord n’est pas réel, le vrai problème, c’est que nous n’avons pas commencé de comprendre que peut-être nous parlions de la même chose. Je ne cherche pas à convaincre, en vous disant que je ne suivais pas de morale j’entendais que la morale est un conditionnement, mais ici je parle bien-sûr de règles qui s’appuient sur les notions de bien et de mal. Je ne crois pas que ces notions soient innées, je pense qu’on apprend ce qui est bien et mal, d’ailleurs le bien est le mal sont des notions différentes dans toutes les cultures. C’est pourquoi je préférais l’utilisation de « bon » et de « mauvais », parce que le bon et le mauvais ne sont pas des notions, tout être vivant a « l’intuition » du bon et du « mauvais ». En pointant le doigt dans cette direction, en s’extirpant des traits de pensée qui dépendent des conditionnements, nous allions peut-être pouvoir échanger sur des évidences et nous comprendre en disant que chacun sait intimement si ce qu’il pense, ou ce qu’il fait, ou ne fait pas, aura des effets relatifs au « bon » et au "mauvais". Mais tout ceci n’est vrai qu’à un niveau, celui d’une courte distance, si l’on regarde plus loin on entendra l’horizon nous répondre que tout est bon et mauvais dans le même temps, qu’il ne faut pas tenir compte de cela dans nos agissements quotidiens qui font notre relation. Dans les systèmes de relation, le bon et le mauvais ont leur sens, ils agissent dans une proximité, dans ce qui organise la vie de vous à l’autre, de l’autre à moi. Dans le système du lien (je fais une différence entre lien et relation), le bon et le mauvais sont comme le yin et le yang.

Citation

Et tu reviens encore à la morale " caméléon" !  Je ne puis croire que tu soies sincère, je ne puis croire que tu soies aussi réfléchi et "opportuniste" par crainte de...

À moins que tu n'attribues à la faiblesse et/ou la lâcheté, des vertus dont je je ne t'en crois pas capable.

Il ne s’agit pas de morale caméléon, mais d’une stratégie de survie, dans ce monde on a vite fait de pendre ceux qui veulent regarder de l’autre côté du fossé.

Non je n’attribue pas de vertu à la faiblesse ou à la lâcheté, mais je veux les comprendre et pardonner.:)

Merci.

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landbourg Membre 2 533 messages
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"tu aimeras" et l'amour pousse à la haine ou à la bienveillance. Deux chemins qui s'enracinent dans le même principe. Bon - mauvais , la nature n'en a cure : tu aimeras. Tu aimeras? Mais qu'elle est le principe de l'amour? Tu voudras grandir? L'amour est du  coté du désir; Éros ,prières,  Conatus , volonté de puissance.  Hitler aimait son homme aryen et à su le faire aimer à son peuple.Tu aimeras pour le meilleur et pour le pire. 

 

Il y a 12 heures, saxopap a dit :

Oui je suis certain qu'une morale n'implique pas la notion de culpabilité. Oui je suis certain qu'un défaut de morale nous attriste, nous envahi, nous bouleverse et nous inspire des regrets intimes.

Les regrets d'une nature entachée? Un défaut de  morale qui attriste, bouleverse, envahi et qui nous plonge dans le regret? Ouais mais c'est pas de la culpabilité. désolé je comprend pas la différence. C'est bien une morale qui culpabilise  celui en qui elle est absente?

Et une morale qui s'impose est par définition dogmatique.

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