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Mercosur (Marché Commun Sud-américain)


kilitout

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Membre, 64ans Posté(e)
Gattaca Membre 1 750 messages
Forumeur en herbe ‚ 64ans‚
Posté(e)
il y a 11 minutes, Condorcet a dit :

Que si tous les producteurs de porc bretons crèvent, plus de pollution nitrée et plus de profusion d'algues sur ces plages rendant ces dernières impropres à la consommation estivale.

Du point de vue d'une élite plus ou moins à l'abri du besoin, je trouve que la position se tient.

Le rapport m'avait échappé, mais là encore je sais pas si l'argument tient encore. Les éleveurs ont davantage de contraintes que naguère. Les eaux bretonnes ne sont pas particulièrement impropres à la baignade, ce depuis longtemps sauf rares incidents localisés il me semble.

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Membre, 66ans Posté(e)
Condorcet Membre 10 257 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Gattaca a dit :

Le rapport m'avait échappé, mais là encore je sais pas si l'argument tient encore. Les éleveurs ont davantage de contraintes que naguère. Les eaux bretonnes ne sont pas particulièrement impropres à la baignade, ce depuis longtemps sauf rares incidents localisés il me semble.

Oui d'ailleurs c'est un excès de richesse en quelques sorte.

Le gens oublient souvent que la richesse halieutique est liée à la proximité des continents. Car ce sont les minéraux en suspension qui permettent à la chaîne alimentaire de démarrer (phytoplancton - zooplancton - larves diverses - petits poissons - etc).

Conséquemment plus de 90% de la ressource est dans la bande des 200 miles. D'où l'extrême importance de la zone d'exclusivité économique. En gros le milieu des océans sont des déserts du point de vue de la densité de biomasse. Les rivières bretonnes sont obèses an azote. ;)

Concernant le Mercosur je suis plus suspicieux qu'avec le CETA. C'est une victoire de l'industrie automobile allemande. 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 855 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Gattaca a dit :

 

figure1_cle0d6bc8.gif

figure2_cle016fa2.gif

On constate donc que le Brésil ne donne pas plus à bouffer de la merde qu’en France ( voir coût alimentation ) 

Le gros se fait sur les charges , donc l’argument nourri avec de la merde est un mensonge . 

Comme nous avons une balance positive nous pouvons alors en conclure que cette situation de compétitivité est nécessairement inversée sur d’autres secteurs. 

Nous avons donc bien un intérêt nous aussi à cet accord .

 

Citation

 

Oui, et ces carcasses brésiliennes seront évidemment bien mieux contrôlées et le parcours sanitaire des bêtes de leur naissance à l'abattage bien mieux traçables que ne l'est celle venant d'Europe.   

Je ne connais pas la tracabilité des poulets en batterie brésilien vs français , au Brésil il n’indique pas le lieu de production . Quant au bœuf idem , vous avez une comparaison des deux systèmes ?

Il y a 2 heures, Condorcet a dit :

Que si tous les producteurs de porc bretons crèvent, plus de pollution nitrée et plus de profusion d'algues sur ces plages rendant ces dernières impropres à la consommation estivale.

Du point de vue d'une élite plus ou moins à l'abri du besoin, je trouve que la position se tient.

Je ne pense pas que le prolo breton qui doit acheter son eau en bouteille soit vraiment gagnant avec le porc industriel made in France . Pas plus le restaurateur de plestin ou le gamin dont les parents n’ont pas de piscine et qui devra se contenter d’une grêve pour cheval mort . Mais attention la tracabilite est bonne . On connaît le hangar ou la bête est née , a vécu et a été abattue . C’est un gage de qualité .

 

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Membre, 66ans Posté(e)
Condorcet Membre 10 257 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Je ne pense pas que le prolo breton qui doit acheter son eau en bouteille soit vraiment gagnant avec le porc industriel made in France . Pas plus le restaurateur de plestin ou le gamin dont les parents n’ont pas de piscine et qui devra se contenter d’une grêve pour cheval mort . Mais attention la tracabilite est bonne . On connaît le hangar ou la bête est né , a vécu et a été abattue . C’est un gage de qualité .

Hihi, je sens du cynisme et du persiflage dans le propos.

Oui je suis d'accord.

Néanmoins on peut améliorer les choses. Par exemple les porcheries peuvent être paillées et alors on cure comme une étable. Au lieu d'avoir une cuve à lisier on épand comme avec les vaches le fumier ce qui donne infiniment moins de lessivage.

Il se peut que le surcoût ne soit pas tenable sans subvention environnementale par rapport à des importations qui n'auraient pas ces contraintes, ce qui n'est pas un problème.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 855 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Gattaca a dit :

Le rapport m'avait échappé, mais là encore je sais pas si l'argument tient encore. Les éleveurs ont davantage de contraintes que naguère. Les eaux bretonnes ne sont pas particulièrement impropres à la baignade, ce depuis longtemps sauf rares incidents localisés il me semble.

https://bretagne-environnement.fr/nitrates-cours-eau-bretons-article

 

Mais oui le processus industriel est meilleur , en nous alignant sur l’allemagne Et en industrialisant plus rationnellement la production , collecte du méthane etc nous devrions parvenir à une production de qualité ( lol ) qui sans aucun doute ne souffrira pas la comparaison avec le porc brésilien .

https://m.reporterre.net/En-Allemagne-pire-que-la-ferme

Au fait les allemands sont ils plus compétitifs que les brésiliens ?

 

il y a 8 minutes, Condorcet a dit :

Hihi, je sens du cynisme et du persiflage dans le propos.

Oui je suis d'accord.

Du tout le cynisme consiste à nous faire croire que le porc brésilien serait la mort du porc de qualité made in France . Quelle blague .

il y a 8 minutes, Condorcet a dit :

Néanmoins on peut améliorer les choses. Par exemple les porcheries peuvent être paillées et alors on cure comme une étable. Au lieu d'avoir une cuve à lisier on épand comme avec les vaches le fumier ce qui donne infiniment moins de lessivage.

Il se peut que le surcoût ne soit pas tenable sans subvention environnementale par rapport à des importations qui n'auraient pas ces contraintes, ce qui n'est pas un problème.

Ça ne baissera pas les coûts et Sauf erreur de ma part le premier producteur de porc n’est pas la France dans l’UE

https://m.reporterre.net/En-Allemagne-pire-que-la-ferme

Donc en quoi le mercosur serait un drame pour la qualité du porc français ?

 

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Membre, 64ans Posté(e)
Gattaca Membre 1 750 messages
Forumeur en herbe ‚ 64ans‚
Posté(e)

La viande brésilienne frelatée donne la nausée au Mercosur

24 avril 2018 à 06h00

Un scandale sanitaire peu ragoûtant fait planer quelques inquiétudes quant à la place de la sécurité alimentaire dans les futurs accords commerciaux

Des stocks de carcasses de poulet au Brésil.
Des stocks de carcasses de poulet au Brésil. 
© Sipa Press
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Mi-mars, l’Union européenne a interdit l’importation de la viande de deux conglomérats agroalimentaires brésiliens, impliqués dans une vaste fraude sanitaire. Ils sont soupçonnés d’avoir falsifié la qualité des viandes vendues au Brésil et à l’export, par le biais d’une « organisation criminelle » impliquant la corruption de fonctionnaires. Au menu : salmonelles, acide sorbique pour masquer la viande avariée… L’Europe, qui importe 500 000 tonnes de poulet du Brésil chaque année, s’alarme, alors que se poursuivent les négociations des accords du Mercosur. Ceux-ci doivent augmenter les quotas des viandes brésiliennes. Mais dans quelles conditions ?

 
 
 

Michel , député européen (LR, PPE) spécialiste des questions d’agriculture, n’est pas un sceptique des échanges mondiaux. Le protectionnisme agricole ? Pas son truc. D’ailleurs, il soutient que le Ceta, le traité en passe d’être signé avec le Canada, a toute sa légitimité. Et pourtant, il revient atterré du Brésil, avec lequel l’Europe négocie les accords du Mercosur.

Il fait partie des dix parlementaires européens, dont trois Français, qui y ont mené une mission d’étude sur l’élevage, l’abattage et l’exportation de volaille et de bœuf, alors qu’un retentissant scandale de viande avariée secoue le pays. Ce qu’il a vu lui a fait peur : « Nous avons visité des élevages, des abattoirs, des ateliers de découpe. Pour ce qui est des élevages, rien à dire : ils sont colossaux, mais les animaux élevés correctement. En revanche, les conditions sanitaires après l’abattage sont peu satisfaisantes. Et surtout, il n’y a aucune traçabilité entre les élevages et la constitution des lots de carcasses qui sont expédiées en Europe. Tout est mélangé. »

Pour lui, les propos rassurants de la DG Trade de la Commission européenne sur les garanties sanitaires sont démentis par les conclusions du terrain. Il met en cause le travail des services vétérinaires brésiliens. Dans le contexte de fraude sanitaire massive dans le pays, c’est effrayant. « Les interdictions européennes sur les produits de certains élevages [des suspensions d’agrément] ne s’appliqueront que dans un mois. En attendant, on ne peut pas être sûr de ce qui arrive dans nos assiettes. »

Pour les consommateurs européens, qui mangent chaque année 900 000 tonnes de filets de poulet importés (dont 500 000 du Brésil), soit un quart de leurs besoins, les conséquences sont potentiellement terrifiantes. De la viande bourrée de salmonelles est incorporée dans les mets de la restauration hors domicile, dans les plats préparés, dans les menus des cantines. Selon Paul Lopez, président de la Fédération des industries avicoles (FIA), au-delà des manquements patents dans le pays d’origine, les contrôles à destination ne suffisent pas à assurer l’innocuité des viandes concernées : « Entre mars et juin 2017, au début du scandale, l’Europe contrôlait de 40 à 50 % des lots de poulet brésilien. 11 % étaient refoulés pour des questions sanitaires. Aujourd’hui, on ne contrôle plus que 20 à 25 % des lots, mais 80 % sont contaminés !  »

« C’est d’autant plus scandaleux qu’en Europe, chaque lot est tracé de l’abattoir à la découpe puis au désossage. On accepte du poulet importé ce qui serait inacceptable s’il était produit en Europe », ajoute-t-il. Une distorsion de concurrence qui se justifie(rait) par des coûts d’élevage des volailles vivantes inférieurs de 50 % au Brésil à ce qu’ils sont en Europe, et de 10 % à 25 % une fois que les animaux sont transportés et dédouanés. Un différentiel qui est moins important, cependant, depuis quelques mois, les quantités de viande brésilienne importées ayant baissé de 20 % en un an avec le scandale. Mais outre les 500 000 tonnes de filet de poulet, elles concernent aussi les 240 000 tonnes de bœuf et 20 000 tonnes de porc provenant des pays du Mercosur, qui donnent les mêmes inquiétudes en termes de sécurité alimentaire.

Pour Dominique Langlois, président d’Interbev, l’interprofession de la viande, ce scandale de la viande avariée met en lumière d’autres inquiétudes de fonds : « Je ne suis absolument pas contre les importations. Mais il faut que les conditions soient justes. La viande bovine brésilienne est forcée aux antibiotiques et les animaux sont nourris aux farines animales, ce qui est interdit en Europe. Importer cette viande entre en totale contradiction avec les engagements pris par Emmanuel Macron lors de l’ouverture des Etats généraux de l’alimentation, en octobre dernier. »

A Rungis, le président de la République avait réaffirmé la nécessité d’une souveraineté alimentaire, d’une alimentation saine et durable se préoccupant de la santé des consommateurs. « Pourquoi irait-on donner un blanc-seing à des pays qui ne respectent pas nos standards, et qui, en plus de cela, font courir un risque à nos exploitations ? », s’insurge Dominique Langlois.

Certes, les discussions du Mercosur patinent, mais le sujet finira bien par revenir sur la table. « J’alerte, note Michel Dantin, car ce qui est en question, c’est un quota supplémentaire de 90 000 tonnes de poulet pour le Brésil, et de 99 000 tonnes pour le bœuf. » Pour lui, dans l’urgence, « il faut mettre une barrière sanitaire absolue très vite et tout contrôler. Mais nous avons conscience que ce ne sera que temporaire. » Et, pour ce partisan convaincu du libre-échange, il faut être extrêmement exigeant : « Nous ne devons pas baisser la garde pour la suite. Maintenant, nous devons mettre en avant la compétitivité de l’Europe en termes sanitaires dans les futures négociations. »

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Membre, 66ans Posté(e)
Condorcet Membre 10 257 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)
il y a 14 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Ça ne baissera pas les coûts et Sauf erreur de ma part le premier producteur de porc n’est pas la France dans l’UE

https://m.reporterre.net/En-Allemagne-pire-que-la-ferme

Donc en quoi le mercosur serait un drame pour la qualité du porc français ?

Oui, Hambourg est en Bretagne.

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Membre, 66ans Posté(e)
Condorcet Membre 10 257 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)
il y a 20 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Au fait les allemands sont ils plus compétitifs que les brésiliens ?

Pas au Bois de Boulogne. :sleep:

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 855 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 5 heures, Condorcet a dit :

Oui, Hambourg est en Bretagne.

Sauf erreur de ma part le porc allemand et néerlandais ne sont pas soumis à droits de douane . S’il est aussi compétitif que le brésilien , je ne comprends pas en quoi le mercosur serait une menace pour le producteur de porc français qui n’a pas encore complètement industrialisé sa filière en valorisant le méthane .

 

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