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Le savoir est dans l'éloignement


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Mais savoir éloigne jusqu'au détachement.

 

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Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 23 700 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

Excellent service pour les ménagères qui parfois ont des problèmes pour détacher les vêtements.

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Membre+, 27ans Posté(e)
metal guru Membre+ 32 515 messages
Maitre des forums‚ 27ans‚
Posté(e)

Le savoir est dans l'encyclopédie, si celle-ci est trop éloignée il reste internet !

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Membre, 41ans Posté(e)
Erneste Membre 980 messages
Forumeur activiste‚ 41ans‚
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Il y a 14 heures, swam a dit :

Mais savoir éloigne jusqu'au détachement.

 

Et ?

Une conclusion ?

Une problématique ?

Non ?

:mouai:

 

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
il y a 14 minutes, Erneste a dit :

Et ?

Une conclusion ?

Une problématique ?

Non ?

:mouai:

 

Je voulais laisser ce sujet le plus ouvert possible pour voir ce que cela peut évoquer chez différentes personnes.

La formulation n'est certes pas trés heureuse, il faudrait peut etre que je précise un peu ma pensée :

 

S'il y a des vérités essentielles a découvrir on ne peut les trouver qu'en se retirant en soi-meme, et donc en s'éloignant des autres.

Mais une fois trouvé ces vérités il peut etre extrémement difficile de revenir vers les autres.

Le pourquoi peut etre interessant.

 

 

 

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Membre, 41ans Posté(e)
Erneste Membre 980 messages
Forumeur activiste‚ 41ans‚
Posté(e)

Ah ben pour être ouvert il est ouvert, oui. :D

Je ne vois pas pourquoi tu veux rendre les deux incompatibles ?

C'est pas parce que tu vas au travail tous les jours que tu ne rentres pas chez toi le soir, dans le même genre d'idées.

Le pourquoi doit donc tenir à nettement trop d'absolutisme. :)

De rien.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 867 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Erneste a dit :

Ah ben pour être ouvert il est ouvert, oui. :D

Je ne vois pas pourquoi tu veux rendre les deux incompatibles ?

C'est pas parce que tu vas au travail tous les jours que tu ne rentres pas chez toi le soir, dans le même genre d'idées.

Le pourquoi doit donc tenir à nettement trop d'absolutisme. :)

De rien.

Pour la bonne raison, qu'il est plus facile/aisé de laisser son travail derrière soi, une fois rentré, que sa prise de conscience, m'dame !

Je te donne des exemples parallèles, si j'apprends d'un coup que je suis atteint d'une maladie grave, je ne peux plus faire comme si de rien était, je l'ai constamment à l'esprit, chaque occasion de la vie est susceptible de me le jeter à la figure, il en irait de même pour la couleur de peau/religion/position politique dans une communauté qui est d'une autre, d'un handicap, d'être d'un sexe et pas de l'autre, de croire ou ne plus croire au père-noël, vivre seul ou à deux, d'être parent ou pas. Il y a des bifurcations dans la vie qui ne peuvent plus se boucler avec une branche de ce que nous étions avant ce changement de direction, raison pour laquelle le pauvre gars malchanceux qui a écrasé sous ses roues un suicidaire qui s'est jeté du pont sur la voie, se trouve traumatisé mais n'arrive pas à surmonter ce choc, à renouer avec avant le drame ou cet épisode, pas plus que le parent qui perd son enfant toujours trop tôt.

Et bien de même, celui qui a médité et s'est rendu compte plus ou moins brutalement de certaines choses, et si il est honnête avec lui-même, non dans le déni ou l'hypocrisie, il ne peut tout bonnement plus faire comme avant sa prise de conscience, et ce n'est pas spécifique à la philosophie, on le voit pour les végétariens par exemple ou les " écolos ", voire pour les électrosensibles, une fois que c'est à l'esprit, ça y reste, il n'y a pas de break, de vacances, de mise en veille, cela nous colle à la peau constamment, en tout lieu, en tout temps...

 

Le plus dur n'est donc pas d'empêcher l'inéluctable ou l'imprévisible, les " accidents "/contingences de se produire, mais d'apprendre à tout concilier, à harmoniser, à modérer nos propres réactions intérieures, à rendre nos pensées moins incompatibles entre elles sans les travestir ou les dénaturer, autrement dit sans se mentir à soi-même ou se jouer la comédie comme on est assez porté à le faire avec autrui ! Cela peut être le travail de tout une vie, quitte à mettre en place des actions, cette fois bien réelles/concrètes dans sa vie physique, comme de vivre à l'écart, dans l'hédonisme, la tempérance, en tant qu'humaniste engagé ou dans l'anarchie/cynisme, etc... ce que l'on peut retraduire par une philosophie de vie en accord avec sa philosophie/état d'esprit.A

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Oui, excellente la dernière intervention !

On dit que le désir est ignorance, le savoir le fait reculer, il détache.

Je crois meme que certains recherchent le savoir pour ne plus désirer, la frustration est un bon moteur pour accéder a la connaissance.

Dans le domaine scientifique Einstein était connu pour ne pas faire grand cas des relations humaines, qu'il trouvait puérils.

Et dans le domaine amoureux les relations hommes-femmes reposent, a mon avis, largement sur le fantasme.

Que peuvent apporter des personnes ne se connaissant que très peu elles-memes ?

Etant entendu qu'un homme ou une femme se compose d'une part consciente ( toute petite ) et une part inconsciente ( trés grande) qui aime t-on quand on aime ?  Une toute petite partie de l'autre avec une toute petite partie de soi, au mieux.

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)
Le 04/08/2017 à 21:27, swam a dit :

Mais savoir éloigne jusqu'au détachement.

 

A quoi sert le savoir si on ne le partage avec personne ?

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Invité
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Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
à l’instant, Vintage a dit :

A quoi sert le savoir si on ne le partage avec personne ?

La tu me surprends trés agréablement.

En effet, s'il y a un aspect trés positif dans le savoir c'est celui la.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 867 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
il y a 3 minutes, Vintage a dit :

A quoi sert le savoir si on ne le partage avec personne ?

Corollaire inverse: Apprenons-nous pour les autres ? Quand je lis un bouquin, je le fais pour moi ou pour une tierce personne ?

De plus, où se trouve le besoin ou pire la nécessité du partage ? Dois-je absolument partager ma couche, mon repas, ma douche, ma passion, mon travail, mon jardin secret, mes états intérieurs ?

 

Le savoir se suffit à lui-même, il n'a pas immédiatement vocation sociale, on peut chercher à savoir parce que c'est utile à ceci ou cela donc indépendamment d'autrui, ou on peut chercher à savoir par curiosité, par une force qui nous y pousse, cette appétence pour savoir, n'est transposable à autrui, que si et seulement si, cette personne a aussi goût ou un appétit de même sorte ! Le partage dans ce dernier cas est contingent, non une fin en soi.

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Invité Vintage
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Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)
il y a 2 minutes, deja-utilise a dit :

Corollaire inverse: Apprenons-nous pour les autres ? Quand je lis un bouquin, je le fais pour moi ou pour une tierce personne ?

De plus, où se trouve le besoin ou pire la nécessité du partage ? Dois-je absolument partager ma couche, mon repas, ma douche, ma passion, mon travail, mon jardin secret, mes états intérieurs ?

 

Le savoir se suffit à lui-même, il n'a pas immédiatement vocation sociale, on peut chercher à savoir parce que c'est utile à ceci ou cela donc indépendamment d'autrui, ou on peut chercher à savoir par curiosité, par une force qui nous y pousse, cette appétence pour savoir, n'est transposable à autrui, que si et seulement si, cette personne a aussi goût ou un appétit de même sorte ! Le partage dans ce dernier cas est contingent, non une fin en soi.

On suppose que le savoir amène une certaine liberté, et de ce fait il faut partager cette liberté avec d'autres, afin de les aider à mieux vivre. Ce que j'apprends dans les livres je le partage avec mon fils pour qu'il appréhende la vie et ses épreuves le mieux possible.

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Invité
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Il y a 22 heures, swam a dit :

S'il y a des vérités essentielles a découvrir on ne peut les trouver qu'en se retirant en soi-meme, et donc en s'éloignant des autres. 

Je ne comprends pas cette affirmation. Les vérités seraient en nous-mêmes..? 

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Membre+, 27ans Posté(e)
metal guru Membre+ 32 515 messages
Maitre des forums‚ 27ans‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, hdbecon a dit :

Je ne comprends pas cette affirmation. Les vérités seraient en nous-mêmes..? 

Je ne comprends pas trop non plus, il faudrait déjà définir ce qu'est une vérité essentielle et ensuite expliquer pourquoi on aurait besoin de se retirer " en soi-même " pour les découvrir !

 

Par exemple est ce que  " S'il y a des vérités essentielles a découvrir on ne peut les trouver qu'en se retirant en soi-meme " est une vérité ou une hypothèse ? Qu'est ce qui permet d'affirmer une pareille chose ? 

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Invité
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Invité
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Posté(e)
il y a 1 minute, metal guru a dit :

Je ne comprends pas trop non plus, il faudrait déjà définir ce qu'est une vérité essentielle et ensuite expliquer pourquoi on aurait besoin de se retirer " en soi-même " pour les découvrir !

 

Par exemple est ce que  " S'il y a des vérités essentielles a découvrir on ne peut les trouver qu'en se retirant en soi-meme " est une vérité ou une hypothèse ? Qu'est ce qui permet d'affirmer une pareille chose ? 

Cela semble induire également que le savoir serait inné, il nous suffirait de le trouver en nous-mêmes. Quid des connaissances acquises..? 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 867 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
il y a une heure, Vintage a dit :

On suppose que le savoir amène une certaine liberté

Ce n'est pas le savoir qui procure un sentiment de liberté, mais l'acte réflexif, par exemple dans le cas extrême qu'est Internet, qui est la somme des savoirs de l'humanité ou presque, le web n'en acquière pas pour autant une once de liberté.

 

Citation

, et de ce fait il faut partager cette liberté avec d'autres

Ce que nous apprenons, c'est essentiellement et dans le meilleur des cas à choisir ou accepter nos chaines, là se situe le summum de ce que l'on appelle/entend par la liberté, mais, certains ne veulent pas ou ne désirent même pas autre chose que ce qu'ils ont déjà, le boulet qu'ils trainent depuis leur enfance n'est pas remis en cause, il fait partie d'eux dorénavant, il leur est impossible d'envisager de l'échanger contre un autre, on ne peut dès lors pas les enjoindre à changer, quel que soit le moyen mis en œuvre ! On ne peut pas imposer ce que l'on croit être une liberté à autrui, d'une part, nous ne sommes pas absolument certain d'être sur la bonne voie, et d'autre part, ce serait contraire à la liberté elle-même que de forcer quelqu'un qui ne ressent pas le besoin/envie de se remettre en question.

Il n'y a dès lors pas de " il faut ", au mieux c'est une invitation, un coup de pouce, d'apporter un éclairage, voire parfois un électrochoc, mais dans tous les cas, c'est parce que la personne était disposée, quand bien même elle ne le savait pas encore consciemment, à recevoir cette ouverture, dans toute autre configuration, il n'y a aucune perspective de changement, ou alors c'est du conditionnement ou de l'endoctrinement, car in fine, ce doit être l'individu qui le choisit pour qu'il s'initie à la " liberté " de penser. 

 

Citation

, afin de les aider à mieux vivre.

Mais la question avant toute tentative est de savoir si ils le veulent, en connaissance de causes !

Car le savoir est à double tranchant, raison du topic, il peut aussi bien améliorer nos vies que les dégrader, si l'individu ne sait pas gérer ce savoir, cette " liberté ". Nous devons non pas leur demander de suivre nos pas, mais comprendre leurs problématiques à eux, et leur proposer des pistes qu'ils seront libres d'emprunter ou non, qu'ils se rendent compte si ça peut les aider; car par exemple si il y a dérapage par la suite, il est préférable et souhaitable que le choix ait bien été fait en leur âme et conscience, non sous influence, comme on aura pu s'en rendre compte, en voulant aider les gens suicidaires, de leur proposer des solutions, ce qui n'ont fait que les précipiter vers la voie de sortie.

Encore une fois, l'enfer est pavé de bonnes intentions !

En clair il faut que cela émane d'eux, non de nous, il nous faut seulement répondre à leur propre volonté, c'est la meilleur aide que l'on puisse leur apporter, de loin la plus efficace/optimum. 

 

Citation

Ce que j'apprends dans les livres je le partage avec mon fils pour qu'il appréhende la vie et ses épreuves le mieux possible.

Dans cette situation, tu as un devoir d'éducation, mais aussi un instinct de préservation qui t'y pousse, on ne veut que du bien à nos enfants en tant normal, on aura donc tendance à anticiper et à chercher à les former, je le fais également, néanmoins, il vaut mieux non pas leur donner des recettes toutes faites que l'on a trouvé pour soi intéressantes ou pertinentes, mais plutôt les habituer à trouver des solutions, à rendre leur esprit plus vif, plus performant, moins sujet à erreur, à fourvoiement ou à aveuglement, bref de rester sur des méthodes générales, car nous ne pouvons pas d'une part savoir ce à quoi ils auront affaire de leur côté maintenant ou plus tard, et d'autre part, ils ne sont pas nous, leur hiérarchisation actuelle de ce qui est important ou pas les conduit à sentir, à appréhender les choses différemment de nous, ou dit autrement ils ne répondent pas exactement aux mêmes problèmes que nous, il me parait plus utile de leur donner la possibilité de faire face à l'inconnu, plutôt que de traiter les cas connus par des procédures, non pas qu'il ne faut jamais le faire, c'est aussi un moyen d'apprendre, mais de les inciter à trouver par eux-mêmes est un moyen bien plus universel. 

Donc ne pas se contenter de leur transmettre ce que l'on sait ou a compris, qui n'est jamais directement transposable ni désiré, mais les habituer à avoir un esprit suffisamment critique, sans tomber dans le travers du scepticisme radical, tout en étant à l'écoute de leurs différences ou de leur niveau, comme par exemple de ne pas projeter sur eux nos propres aspirations de vie et les enjoindre à aller dans ce sens, ils doivent très tôt faire des choix qu'ils leur correspondent, nous devons les aider du mieux que nous pouvons à avoir un avis assez éclairé sur leurs orientations, et pas les faire à leur place puis les justifier tant bien que mal, leur imposer nos valeurs, car leur vie leur appartient entièrement. 

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Invité Vintage
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Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
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il y a 43 minutes, deja-utilise a dit :

Ce n'est pas le savoir qui procure un sentiment de liberté, mais l'acte réflexif, par exemple dans le cas extrême qu'est Internet, qui est la somme des savoirs de l'humanité ou presque, le web n'en acquière pas pour autant une once de liberté.

On peut résoudre quelques problèmes en consultant internet.

Citation

Ce que nous apprenons, c'est essentiellement et dans le meilleur des cas à choisir ou accepter nos chaines, là se situe le summum de ce que l'on appelle/entend par la liberté, mais, certains ne veulent pas ou ne désirent même pas autre chose que ce qu'ils ont déjà, le boulet qu'ils trainent depuis leur enfance n'est pas remis en cause, il fait partie d'eux dorénavant, il leur est impossible d'envisager de l'échanger contre un autre, on ne peut dès lors pas les enjoindre à changer, quel que soit le moyen mis en œuvre ! On ne peut pas imposer ce que l'on croit être une liberté à autrui, d'une part, nous ne sommes pas absolument certain d'être sur la bonne voie, et d'autre part, ce serait contraire à la liberté elle-même que de forcer quelqu'un qui ne ressent pas le besoin/envie de se remettre en question.

Accepter les aléas de la vie, c'est quelque chose de difficile, et la vie nous fait changer, qu'on le veuille ou non.

Citation

Il n'y a dès lors pas de " il faut ", au mieux c'est une invitation, un coup de pouce, d'apporter un éclairage, voire parfois un électrochoc, mais dans tous les cas, c'est parce que la personne était disposée, quand bien même elle ne le savait pas encore consciemment, à recevoir cette ouverture, dans toute autre configuration, il n'y a aucune perspective de changement, ou alors c'est du conditionnement ou de l'endoctrinement, car in fine, ce doit être l'individu qui le choisit pour qu'il s'initie à la " liberté " de penser. 

 

Mais la question avant toute tentative est de savoir si ils le veulent, en connaissance de causes !

Car le savoir est à double tranchant, raison du topic, il peut aussi bien améliorer nos vies que les dégrader, si l'individu ne sait pas gérer ce savoir, cette " liberté ".

Quand on accède au savoir sans avoir au préalable subît les coups du sort, on est libre de suivre la voie enseignée ou non. Mais quand on a déjà souffert on essaie de relativiser et d'aller mieux à l'aide de la connaissance.

Citation

Nous devons non pas leur demander de suivre nos pas, mais comprendre leurs problématiques à eux, et leur proposer des pistes qu'ils seront libres d'emprunter ou non, qu'ils se rendent compte si ça peut les aider; car par exemple si il y a dérapage par la suite, il est préférable et souhaitable que le choix ait bien été fait en leur âme et conscience, non sous influence, comme on aura pu s'en rendre compte, en voulant aider les gens suicidaires, de leur proposer des solutions, ce qui n'ont fait que les précipiter vers la voie de sortie.

Encore une fois, l'enfer est pavé de bonnes intentions !

En clair il faut que cela émane d'eux, non de nous, il nous faut seulement répondre à leur propre volonté, c'est la meilleur aide que l'on puisse leur apporter, de loin la plus efficace/optimum. 

Chacun est libre de suivre la voie qui lui semble bonne, mais quand je parle d'aider, je parle d'une personne qui n'ayant pas les connaissances ne trouve pas d'issues. Alors qu'en lisant un peu, on trouve de quoi se consoler avec des écrits qui parlent à l'âme.

Citation

 

Dans cette situation, tu as un devoir d'éducation, mais aussi un instinct de préservation qui t'y pousse, on ne veut que du bien à nos enfants en tant normal, on aura donc tendance à anticiper et à chercher à les former, je le fais également, néanmoins, il vaut mieux non pas leur donner des recettes toutes faites que l'on a trouvé pour soi intéressantes ou pertinentes, mais plutôt les habituer à trouver des solutions, à rendre leur esprit plus vif, plus performant, moins sujet à erreur, à fourvoiement ou à aveuglement, bref de rester sur des méthodes générales, car nous ne pouvons pas d'une part savoir ce à quoi ils auront affaire de leur côté maintenant ou plus tard, et d'autre part, ils ne sont pas nous, leur hiérarchisation actuelle de ce qui est important ou pas les conduit à sentir, à appréhender les choses différemment de nous, ou dit autrement ils ne répondent pas exactement aux mêmes problèmes que nous, il me parait plus utile de leur donner la possibilité de faire face à l'inconnu, plutôt que de traiter les cas connus par des procédures, non pas qu'il ne faut jamais le faire, c'est aussi un moyen d'apprendre, mais de les inciter à trouver par eux-mêmes est un moyen bien plus universel. 

Donc ne pas se contenter de leur transmettre ce que l'on sait ou a compris, qui n'est jamais directement transposable ni désiré, mais les habituer à avoir un esprit suffisamment critique, sans tomber dans le travers du scepticisme radical, tout en étant à l'écoute de leurs différences ou de leur niveau, comme par exemple de ne pas projeter sur eux nos propres aspirations de vie et les enjoindre à aller dans ce sens, ils doivent très tôt faire des choix qu'ils leur correspondent, nous devons les aider du mieux que nous pouvons à avoir un avis assez éclairé sur leurs orientations, et pas les faire à leur place puis les justifier tant bien que mal, leur imposer nos valeurs, car leur vie leur appartient entièrement. 

Mais je ne veux pas qu'il fasse les mêmes erreurs que moi !

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Il y a 2 heures, hdbecon a dit :

Je ne comprends pas cette affirmation. Les vérités seraient en nous-mêmes..? 

Deja réfléchir et méditer c'est se retirer en soi-meme, on dit aussi prendre du recul,  ensuite il se pourrait bien qu'une grande partie du savoir se trouve en nous-meme étant donné que la conscience qui réflechit sur le monde extérieur le fait a travers tout plein de filtres et ne peut donc qu'en saisir une toute petite partie.

L'inconscient est nettement moins limité, il enregistre presque tout.

Le savoir essentiel, a mon avis, ce serait de se connaitre soi-meme dans notre totalité, ce qui est impossible, mais on peut essayer de s'en approcher.

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Invité Vintage
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Invité Vintage Invités 0 message
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il y a 1 minute, swam a dit :

Deja réfléchir et méditer c'est se retirer en soi-meme, on dit aussi prendre du recul,  ensuite il se pourrait bien qu'une grande partie du savoir se trouve en nous-meme étant donné que la conscience qui réflechit sur le monde extérieur le fait a travers tout plein de filtres et ne peut donc qu'en saisir une toute petite partie.

L'inconscient est nettement moins limité, il enregistre presque tout.

Le savoir essentiel, a mon avis, ce serait de se connaitre soi-meme dans notre totalité, ce qui est impossible, mais on peut essayer de s'en approcher.

Je pense que connaître les autres est bien plus utile que se connaître soit même !

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Il y a les motivations pour le savoir et le savoir.

Une fois acquis le savoir, si possible, on en fait quoi ?

 

il y a 1 minute, Vintage a dit :

Je pense que connaître les autres est bien plus utile que se connaître soit même !

Tu ne peux connaitre les autres que dans la mesure ou tu te connais toi-meme.

 

Non pas que les autres nous ressemblent, mais c'est avec la partie consciente de toi-meme que tu perçois les autres.

 

De plus je ne pense pas que connaitre les autres soit plus important que te connaitre toi,

Pourquoi voudrais tu connaitre les autres si ce n'est pour toi ?

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