Des bacheliers refusent les 500 euros de bourse au mérite

Il y a 1 heure, frunobulax a dit :

Je me contente de constater.
Ceci dit, si vous avez connaissance de "faits têtus", à savoir d'études démontrant que le milieu social n'a strictement aucune influence sur le niveau d'étude, n'hésitez surtout pas à m'en faire part.

Vous croyez que ce genre d'étude peut être visible?

Je suis bien certaine qu'elles existent, mais elles vont à l'encontre des idées que l'ont veut nous asséner pour vérité!

Il y a 2 heures, Vilaine a dit :

Au contraire, ils ne font qu'accentuer la fracture sociale, parce qu'un bachelier pauvre ne crachera jamais devant une telle somme, surtout quand c'est mérité. Il n'y a que les riches qui ont le luxe de refuser.

Le prix de quelques sachets de drogue ou de quelques bouteilles de bon alcool...ils ne refusent pas nos gosses de riche...

il y a une heure, Quasi-Modo a dit :

Je me doute que tu es ironique, mais si nous partons du principe que la justice dans une démocratie est indissociable de la notion d'égalité, alors il me semble que, sachant d'avance qu'il y aura parmi les mentions "très bien" davantage d'enfants de milieux aisés, il serait injuste (puisque de nature à accroître les inégalités) de délivrer sur ce seul critère une somme fixe comme celle-ci sans conditions de ressources.

Non seulement ça plombe le budget de la région mais ça empêche d'utiliser cette somme à des fins plus justes (càd égalitaires), en distribuant de l'argent public à des personnes qui n'en ont finalement pas besoin. Tu ne crois donc pas si bien dire. Et quitte à parler de mérite, pour que cette somme soit une juste rétribution, il faudrait que l'école soit parfaite au niveau de l'égalité des chances (alors qu'elle est de pire en pire) : il n'y a aucun mérite à gagner une course si on possède une large avance dès notre départ.

Les inégalités ne se résument pas qu'à cela, malheureusement.

La nature même est inégale, pourquoi il y a des crétins et des génies, pourquoi entre les deux il y a différentes formes d'intelligence, il y a des grand des petit, des gros des maigres,l'inégalité est de partout. Après le milieu, c'est un terreau pas plus dans tel milieu tu n'aura que des cactus, dans un autre tu n'aura que tel type de plante un cactus ça meurt.

Il y a 1 heure, Promethee_Hades a dit :

L'histoire est pleine de gens comme ça, parti de rien, milieu défavorisé.

L'histoire est pleine d'exceptions ... qui confirment la règle.

il y a 36 minutes, Morfou a dit :

Je suis bien certaine qu'elles existent, mais elles vont à l'encontre des idées que l'ont veut nous asséner pour vérité!

Rien de tel qu'une bonne vieille théorie du complot pour démontrer l'indémontrable ...

à l’instant, frunobulax a dit :

L'histoire est pleine d'exceptions ... qui confirment la règle.

Rien de tel qu'une bonne vieille théorie du complot pour démontrer l'indémontrable ...

Je ne suis pas du genre complotiste...

Vos exceptions qui confirment la règle, n'en sont pas! il fut un temps où c'était la règle!

Vous ne mettez pas votre âge...je me demande bien pourquoi...un jeunot né après 68 qui croit tout savoir mais ne sait rien?

Je n'ai pas tout lu, mais ce n'est pas moi qui refuserais 500€

il y a 20 minutes, Morfou a dit :

Vous ne mettez pas votre âge...je me demande bien pourquoi...un jeunot né après 68 qui croit tout savoir mais ne sait rien?

Tout l'avantage d'en dire peu sur soi, c'est d'avoir le grand et hilarant plaisir de constater à quel point les préjugés de certain(e)s leur font supposer du grand n'importe quoi.

"On a choisi de donner à une MJC parce qu’on trouve qu’elles mènent des actions très importantes. Elles sont implantées assez localement et elle font des actions culturelles pour les jeunes du quartier où elles sont", explique-t-elle.

Elle remet en cause le système qui, pour elle, ne devrait pas récompenser uniquement les meilleurs élèves mais aussi ceux qui se sont obstinés afin d’obtenir le précieux sésame. 

"Ce sont pas les notes qui mesurent le travail, l’investissement, le sérieux d’un élève, parce qu'il y a des élèves qui vont travailler d’arrache-pied toute l’année pour réussir à avoir leur bac sans mention et ça en soi, c’est une réussite pour eux", insiste-t-elle.

http://www.francetvinfo.fr/bac/des-bacheliers-refusent-la-bourse-au-merite-de-laurent-wauqiez_2273976.html

à l’instant, frunobulax a dit :

Tout l'avantage d'en dire peu sur soi, c'est d'avoir le grand plaisir de constater à quel point les préjugés de certain(e)s leur fait supposer n'importe quoi me concernant.

Non, ce n'est pas un avantage pour la discussion!

L'avant et l'après 68, on l'a connu...ou pas! et les réactions ne peuvent qu'être différentes!

il y a 9 minutes, Morfou a dit :

L'avant et l'après 68, on l'a connu...ou pas! et les réactions ne peuvent qu'être différentes!

PRÉJUGÉ - DÉFINITION
Jugement sur quelqu'un qui est formé à l'avance selon certains critères personnels et qui oriente en bien ou en mal les dispositions d'esprit à l'égard de cette personne.

Déjà , le  slogan ultra-gauchiste  : " Pauvreté=inégalité sociale " est faux .

 La plupart des Blancs ont fréquentés les mêmes écoles publiques , ont eu les mêmes profs , les mêmes chances que les fils d'immigrés ( oui , parce que personne n'ose parler des origines : pas politiquement correct ) mais c'est la vérité , du collège au lycée voir + loin : n'importe quel français a eu les mêmes chances de " réussir " . 

Après certains se sont donnés les moyens : travailler au bahut et bosser a la maison ; et d'autres ont choisis une autre voie car on leur a dit que de toute façon , avec leur couleur de peau , ils ne réussiront jamais . Donc eux , après l'école , c'était console de jeu et trainer les pieds au quartier . 

Après c'est trop facile de crier au racisme quand on se fait recaler a 1 entretien d'embauche . Je dis ca parce que j'en connais , je prends l'exemple d'un pote qui m'a dit " Waah p*tin on m'a refuser pour un boulot alors que j'avais 1 CV et tout et tout , c'est des racistes les français  ! "  .. Au bout de une seule lettre de motivation il dit ca . 

L'excuse du racisme a de beaux jours devant elle ...

il y a 16 minutes, frunobulax a dit :

PRÉJUGÉ - DÉFINITION
Jugement sur quelqu'un qui est formé à l'avance selon certains critères personnels et qui oriente en bien ou en mal les dispositions d'esprit à l'égard de cette personne.

Suis allée à l'école moi aussi!

Ce que j'ai écrit n'a rien d'un préjugé...on a connu...ou pas! on l'a vécu...ou pas!

Il y a 4 heures, frunobulax a dit :

 

Les exemples personnels n'ont strictement aucune valeur de généralité ...
Pour ma part, je suis enfant d'une famille relativement "aisée", prête à (et en capacité de !) me payer les études que je souhaitais.
J'ai pourtant préféré entrer directement dans la vie active après le BAC.
Mais ça ne me viendrait évidemment pas à l'idée pour autant d'en tirer une quelconque généralité sur les enfants de familles "aisées".

Après, libre à vous de penser ce que vous voulez, mais les faits son têtus.

"A l’université, pour l’ensemble des filières, les enfants de cadres sont trois fois plus présents que les enfants d’ouvriers. 
Plus on s’élève dans les années, moins les jeunes de milieux populaires sont présents. 

Dans les classes prépas et les écoles d’ingénieurs, l’écart devient considérable : huit fois plus. A eux seuls, les enfants de cadres occupent la moitié des places dans ces filières. 

Dans les écoles normales supérieures, les enfants de cadres sont vingt fois plus représentés que ceux d’ouvriers. De fait, on n’y trouve quasiment pas d’enfants de milieux populaires (2,7 % d’enfants d’ouvriers et 6,7 % d’employés)."

OBSERVATOIRE DES INEGALITES - NOVEMBRE 2016

Sans même avoir besoin d’études qui le confirment, un milieu défavorisé qui indique un désavantage d’un point de vue social et économique,  pour ces élèves,  cela leur demandera plus d’efforts pour réussir que ceux qui vivent en milieu aisé. Si tout va bien d'un point de vue social et économique, c'est forcément plus facile pour s'en sortir. 

il y a 38 minutes, Darksider a dit :

L'excuse du racisme a de beaux jours devant elle ...

Euh...

Vous êtes le premier dans cette discussion à raciser la problématique. Ce qui est insensé : la misère sociale est une donnée qui dépasse les questions de couleur de peau. 

J'ai enseigné dans le Nord, pas le Nord lillois, le Nord ancien bassin industriel aujourd'hui sinistré, j'ai eu l'occasion d'éprouver la question de l'impact d'une condition sociale désastreuse sur la scolarité. C'est bien un sujet sur lesquels blancs, noirs, beurres, jaunes et tout ce que vous voulez sont à "égalité des chances" (bel oxymore, d'ailleurs). 

Il y a des sujets sur ce forum qui expliquent que, non, l'école ne donne pas forcément les mêmes chances à tout le monde : elle reproduit les inégalités sociales par des mécanismes dont les professeurs sont majoritairement inconscients. 

il y a 29 minutes, samira123 a dit :

Sans même avoir besoin d’études qui le confirment, un milieu défavorisé qui indique un désavantage d’un point de vue social et économique,  pour ces élèves,  cela leur demandera plus d’efforts pour réussir que ceux qui vivent en milieu aisé. Si tout va bien d'un point de vue social et économique, c'est forcément plus facile pour s'en sortir. 

Bon bien je fais la connaissance à Cannes Mandelieu, d'une fille maghrébine dans les années 90, la fille est sage femme, mais elle entame des études de médecines, elle est issue d'un quartier ultra défavorisé de Valauris, elle a  5 frères, les parents n'ont rien fait pour la fille par ce que c'était une fille, mais ont aider les garçons, ils n'ont aucune études, n'ont rien voulu faire, sont tous fiché pour avoir commis toute sortes d'incivilité, l’aîné a même fait de la taule.

Pourquoi donc la fille à réussi, par ce que tout les garçons ce sont tous des cons, et les filles super intelligentes. Par ce que la plus défavorisé c'était la fille aucun soutient.

Je suis très étonné d'ailleurs c'est un exemple, mais il est remarquable que ce sont les filles qui s'en sortent le mieux dans les milieux dit défavorisé. C'est elles qui ont les niveaux d'études les plus élevés. Normal les filles sont bien mieux que les hommes.

il y a 8 minutes, Promethee_Hades a dit :

Bon bien je fais la connaissance à Cannes Mandelieu, d'une fille maghrébine dans les années 90, la fille est sage femme, mais elle entame des études de médecines, elle est issue d'un quartier ultra défavorisé de Valauris, elle a  5 frères, les parents n'ont rien fait pour la fille par ce que c'était une fille, mais ont aider les garçons, ils n'ont aucune études, n'ont rien voulu faire, sont tous fiché pour avoir commis toute sortes d'incivilité, l’aîné a même fait de la taule.

Pourquoi donc la fille à réussi, par ce que tout les garçons ce sont tous des cons, et les filles super intelligentes. Par ce que la plus défavorisé c'était la fille aucun soutient.

Je suis très étonné d'ailleurs c'est un exemple, mais il est remarquable que ce sont les filles qui s'en sortent le mieux dans les milieux dit défavorisé. C'est elles qui ont les niveaux d'études les plus élevés. Normal les filles sont bien mieux que les hommes.

Comme je l'explique, ces personnes sont obligées de fournir plus d'efforts, ce n'est pas une question que ces personnes sont moins intelligentes parce qu'elles vivent dans un milieu défavorisé  d'ailleurs heureusement, il y en a qui s'en sortent très bien mais dans l'ensemble, c'est beaucoup plus difficile quand tu vis dans un milieu défavorisé pour réussir. 

il y a 14 minutes, samira123 a dit :

Comme je l'explique, ces personnes sont obligées de fournir plus d'efforts, ce n'est pas une question que ces personnes sont moins intelligentes parce qu'elles vivent dans un milieu défavorisé  d'ailleurs heureusement, il y en a qui s'en sortent très bien mais dans l'ensemble, c'est beaucoup plus difficile quand tu vis dans un milieu défavorisé pour réussir. 

Là entièrement d'accord, c'est plus difficile. Mais c'est pas impossible. Par ce que les parents y sont aussi pour beaucoup. Quand tes parents te mettent en mains l'Iliade et l'Odyssée alors que tu as dix ans , que tu discute de ce que tu as lu avec eux, c'est certain ça aide beaucoup, et comme culture générale pour entrer aux grande écoles, c'est un vrai plus. Mais quand les parents sont illettré c'est un handicap, mais les professeurs sont là, il y a des tas de possibilité d'aller en biblio, de demander  a des profs, les bons répondent toujours. Le handicap parental se surmonte.

Il y a 12 heures, frunobulax a dit :

 

Les exemples personnels n'ont strictement aucune valeur de généralité ...
Pour ma part, je suis enfant d'une famille relativement "aisée", prête à (et en capacité de !) me payer les études que je souhaitais.
J'ai pourtant préféré entrer directement dans la vie active après le BAC.
Mais ça ne me viendrait évidemment pas à l'idée pour autant d'en tirer une quelconque généralité sur les enfants de familles "aisées".

Après, libre à vous de penser ce que vous voulez, mais les faits son têtus.

"A l’université, pour l’ensemble des filières, les enfants de cadres sont trois fois plus présents que les enfants d’ouvriers. 
Plus on s’élève dans les années, moins les jeunes de milieux populaires sont présents. 

Dans les classes prépas et les écoles d’ingénieurs, l’écart devient considérable : huit fois plus. A eux seuls, les enfants de cadres occupent la moitié des places dans ces filières. 

Dans les écoles normales supérieures, les enfants de cadres sont vingt fois plus représentés que ceux d’ouvriers. De fait, on n’y trouve quasiment pas d’enfants de milieux populaires (2,7 % d’enfants d’ouvriers et 6,7 % d’employés)."

OBSERVATOIRE DES INEGALITES - NOVEMBRE 2016

Là n'est pas le problème. Les histoires personnelles existent, et ce n'est pas en se lamentant que l'on avance, mais en se prenant en charge. De plus, les boursiers, dont les sommes peuvent aller jusqu'à 6000 euros+prime mérite+aides complémentaires ne sont pas dans la classe aisée, d'où chance pour tous, pour peu que la volonté et l'envie de réussir soit là. Les statistiques ne sont là que pour culpabiliser la réussite et pleurer sur son sort. Nos universités ne sont que le reflet d'une gauche où c'est aux autres de payer. Mon frangin a réussit bien mieux que moi, mais lui, a fait ce qu'il fallait, pas moi.

Il y a 8 heures, Promethee_Hades a dit :

Là entièrement d'accord, c'est plus difficile. Mais c'est pas impossible. Par ce que les parents y sont aussi pour beaucoup.

Totalement exact. Mais un enfant ne choisit pas ses parents, il naît dans une famille qui s'intéresse à la culture ou pas. La norme dans les milieux ouvriers à une certaine époque (essayons de l'entendre sans juger) c'était que la lecture était de la paresse ou une perte de temps. Et cela reste un discours très prégnant dans certains milieux, et pas seulement en France.

Il y a 12 heures, Morfou a dit :

Vous croyez que ce genre d'étude peut être visible?

Je suis bien certaine qu'elles existent, mais elles vont à l'encontre des idées que l'ont veut nous asséner pour vérité!

J'espère que ce n'est pas une allusion à The Bell Curve de Herrnstein et Murray! ...

il y a une heure, Quasi-Modo a dit :

Totalement exact. Mais un enfant ne choisit pas ses parents, il naît dans une famille qui s'intéresse à la culture ou pas. La norme dans les milieux ouvriers à une certaine époque (essayons de l'entendre sans juger) c'était que la lecture était de la paresse ou une perte de temps. Et cela reste un discours très prégnant dans certains milieux, et pas seulement en France.

Ca fait combien d'années que les élèves se retrouvent avec des polycopiés et n'ouvrent même pas les bouquins scolaires? C'était déjà le cas du temps de mes enfants...années 80!

L'école devrait inciter à la lecture, c'est loin d'être le cas!

Et ce n'est pas avec la manie des jeux et le type de communication d'aujourd'hui qu'ils vont le faire!

Vous parlez du milieu ouvrier du 19ème siècle? et c'est moi qui ai des préjugés....

Toujours très prégnant dans certains milieux en France?