la génération "Y" a démissionné

Il y a 12 heures, PLS maker a dit :

Ca change rien : l'exemple n'est pas applicable au sujet actuel, le contexte culturel, not. la raison de la plus faible scolarisation des filles dans ce milieu, apporte un élément qui existe trop marginalement en France. 

Mais reportez la cause sur les catégories sociales concernées est pratique : plus besoin de faire endosser la responsabilité de dysfonctionnement de l'ascenseur social à l'école même. 

Ma Yan fait partie de cette génération et cependant sa situation et encore pire que celle des ouvriers d'ici. (Lire ce qu'elle a réussi à faire sur google:

Un conte de fées chinois:Ma Yan a eu son bac en 2008.)

En éducation, on travaille sur trois terrains:

Ce qu'est l'élève (comment mener un élève qui a soixante dix de QI ou aucune prédisposition à l'étude à l'université?),le programme et ce qu'il fait de la connaissance acquise pour bâtir sa réussite. 

à l’instant, Kégéruniku 8 a dit :

Je dirais même plus, Arbeit macht frei.

C'est une vérité pourtant...

Elle ne disparait pas parce que les nazis se sont servis des "mots" pour appliquer les "maux"...

Le travail est également source d'asservissement. Et ça, la jeunesse éduquée le comprends et l'expérimente sous cette problématique, pas nouvelle d'ailleurs : fut un temps où le travail était le fait des esclaves puis des serfs, pas des autres. 

il y a 1 minute, Morfou a dit :

C'est une vérité pourtant...

Elle ne disparait pas parce que les nazis se sont servis des "mots" pour appliquer les "maux"...

Le tripale, l'instrument de torture qui a finit par donner le mot travail, est justement un instrument visant à contraindre les mouvements voir à casser les membres des esclaves que l'ont voulait punir.
Je ne dis rien de la véracité ou non de la sentence, mais faut avouer qu'il y a des évolutions qui sont proprement tordantes.

à l’instant, Kégéruniku 8 a dit :

Le tripale, l'instrument de torture qui a finit par donner le mot travail, est justement un instrument visant à contraindre les mouvements voir à casser les membres des esclaves que l'ont voulait punir.
Je ne dis rien de la véracité ou non de la sentence, mais faut avouer qu'il y a des évolutions qui sont proprement tordantes.

C'est une façon de voir les choses...

Je me demande à quoi servait le fait de casser les membres d'un esclave pour le "punir"...plutôt pour le tuer et le donner en exemple...me parait plus réaliste!

https://blogs.mediapart.fr/flebas/blog/240316/l-arnaque-de-l-etymologie-du-mot-travail

M'étonnait aussi....

Ceci dit il y a une grande différence entre le degré de réflexion, de créativité, de variétés de tâches sollicité  à l'école et le degré de répétitivité, de routine inepte,de peu de marge d'autonomie et d'initiative dans certains boulots.

Demande à Charlie Chaplin dans les temps modernes s'il n'aurait pas démissionné pour mieux,s 'il avait trouvé autre chose à faire !

il y a 7 minutes, Morfou a dit :

C'est une façon de voir les choses...

 

Je me demande à quoi servait le fait de casser les membres d'un esclave pour le "punir"...plutôt pour le tuer et le donner en exemple...me parait plus réaliste!

Un membre cassé, ça se répare. Et puis, les précepteurs étaient souvent des esclaves, par exemple, et même avec une jambe cassée ils pouvaient toujours enseigner.
Un esclave mort, c'est de l'argent perdu, et c'est plus difficile à réparer à priori.

il y a 7 minutes, Morfou a dit :

https://blogs.mediapart.fr/flebas/blog/240316/l-arnaque-de-l-etymologie-du-mot-travail

M'étonnait aussi....

Intéressant le lien, même si plusieurs passages me semblent à prendre avec des pincettes (notamment le fait de qualifier un étymon de chimère, alors qu'il est attesté par plusieurs auteurs antiques; ou encore le fait de contester un argument pour sa dimension idéologique et d'y répondre par l'idéologie). Enfin, du coup, si l'article est dans le juste, travail ne viendrait pas d'un instrument de torture, mais d'un instrument d'entrave. C'est moins tordant, mais toujours drôle.

il y a 47 minutes, querida13 a dit :

Ceci dit il y a une grande différence entre le degré de réflexion, de créativité, de variétés de tâches sollicité  à l'école et le degré de répétitivité, de routine inepte,de peu de marge d'autonomie et d'initiative dans certains boulots.

Demande à Charlie Chaplin dans les temps modernes s'il n'aurait pas démissionné pour mieux,s 'il avait trouvé autre chose à faire !

A son époque, c'était une avancée sociale...sinon, les mines et la terre....

Un membre de ma famille a préféré faire la légion étrangère plutôt que d'aller à la mine.Une autre façon de voir du pays plutôt que de vivre comme une taupe?

il y a 53 minutes, Kégéruniku 8 a dit :

Un membre cassé, ça se répare. Et puis, les précepteurs étaient souvent des esclaves, par exemple, et même avec une jambe cassée ils pouvaient toujours enseigner.
Un esclave mort, c'est de l'argent perdu, et c'est plus difficile à réparer à priori.

Intéressant le lien, même si plusieurs passages me semblent à prendre avec des pincettes (notamment le fait de qualifier un étymon de chimère, alors qu'il est attesté par plusieurs auteurs antiques; ou encore le fait de contester un argument pour sa dimension idéologique et d'y répondre par l'idéologie). Enfin, du coup, si l'article est dans le juste, travail ne viendrait pas d'un instrument de torture, mais d'un instrument d'entrave. C'est moins tordant, mais toujours drôle.

L’origine du mot travail vient du latin tripalium, qui était un instrument de torture à trois pieux. Cela montre à quel point le travail était mal considéré depuis l’époque de la Rome antique ! Lois de Guill. = tourmenter, souffrir. Le verbe travailler vient du latin populaire tripaliãre, qui signifie torturer avec le tripalium.  Au XIIe siècle, le sens de travailleur devient plus moderne, signifiant celui qui tourmente. Dans la Grèce antique, seul le travail agricole était parfois valorisé. En général, il fut réservé aux esclaves dans la plupart des civilisations jusqu’à l’ère industrielle du XIXe siècle. Au Moyen Âge, les ‘ lettrés ‘ méprisent le travail agricole et tout ce qui n’est pas intellectuel. Les clercs et les chevaliers considèrent ceux qui travaillent comme inférieurs. La corvée était d’ailleurs le travail obligatoire gratuit dû par les paysans à leur seigneur, d’où sa signification actuelle : une corvée est bien une tâche obligatoire déplaisante. Au XIIIe siècle cependant, le principe du travail se modernise un peu, réhabilité par la scolastique (philosophie enseignée dans les universités au Moyen Âge), et les cisterciens se mettent à cultiver leurs domaines. Le travail devient ensuite facteur de production au XVIIIe siècle, puis vu comme une liberté créatrice au début du XIXe siècle. Enfin, la notion de salaire vient en contrepartie de la pénibilité du travail, offrant de ce fait la possibilité théorique de s’enrichir par ce même travail.

à l’instant, querida13 a dit :

Un membre de ma famille a préféré faire la légion étrangère plutôt que d'aller à la mine.Une autre façon de voir du pays plutôt que de vivre comme une taupe?

D'autres en faisait "un sacerdoce" du travail de la mine et y envoyaient leurs fils très jeunes....

Une culture comme une autre!

Je suppose surtout qu'un salaire de plus , même modeste était le bienvenu pour subvenir aux besoins de familles pléthoriques, pour eux qui ne connaissaient pas la contraception.

Il y a 5 heures, hhhg a dit :

tu dois connaitre des gens qui font partie des gagnants de la mondialisation

Le genre de gagnants de la mondialisation qui te sauveront la vie et te rétabliront le confort en cas de besoin. Ou qui s'assurent que ton voyage en tramway se passe sur une voie équipée et synchronisée. 

En tout cas hors de question que je me tiens au taff pour que les rentiers de la pierre se gagnent sur mon cadavre, l'immobilier est devenu inaccessible encore plus pour l'achat, hors de question !

Le 23/6/2017 à 11:19, querida13 a dit :

Mais enfin pour faire tourner le monde on n'a pas besoin que d'énarques! Même les abeilles l'ont compris elles qui ont des rôles bien définis dans la ruche! Qui ferait le pain,récolterait le blé,(et autres productions)fabriquerait les objets, livrerait le courrier,abattrait le bois, vendrait les marchandises, rendrait la justice soignerait les malades, éduquerait les enfants etc, etc...Tout le monde n'a pas vocation d'être président de  la république!Il faudrait un peu cesser de croire au père Noël et descendre au plus près de la réalité des choses...D'ailleurs, pour ce faire, la première chose qu'a faite Pol Pot (un autre asiatique) c'est de remettre les intellos au boulot, à la glèbe quand son pays crevait de faim!

Quant au problème d'être une fille il existe un clivage très net dans les sociétés occidentales que l'on a évoqué par ailleurs: plafond de verre, arrêt de la carrière pour aller élever ses enfants, passage à mi-temps d'une femme mariée, orientation vers les métiers du service (soins,éducation,secrétariat...) alors même que les femmes sont plus compétentes et plus diplômées que certains hommes.Mais cela ne concerne pas seulement la génération Y!

les abeilles sont encore plus malignes... Elles changent de rôle au fur et à mesure de leur (courte) vie.

Sauf les mâles, dont la vie est encore plus brève, et la reine, qui vit plus longtemps mais doit trouver le temps long...

Il y a 2 heures, hhhg a dit :

En tout cas hors de question que je me tiens au taff pour que les rentiers de la pierre se gagnent sur mon cadavre, l'immobilier est devenu inaccessible encore plus pour l'achat, hors de question !

 

Je trouve cela parfaitement désespérant...La solution? Trouver un viager.

il y a une heure, querida13 a dit :

Je trouve cela parfaitement désespérant...La solution? Trouver un viager.

Avec une bonne canicule peut être

il y a 45 minutes, hhhg a dit :

Avec une bonne canicule peut être

Hey, je vois que la génération Y a aussi le sens des affaires!

Le 06/26/2017 à 22:34, querida13 a dit :

Hey, je vois que la génération Y a aussi le sens des affaires!

ce qui  serait bien c'est que les employés des sociétés de services aux petits vieux nous signalent ceux qui pourraient facilement clamser

Ca me rappelle un film très comique intitulé le viager avec Galabru et Serrault je crois.(Le petit vieux ne meurt jamais!)