Faut-il se priver de tout plaisir pour rester en bonne santé ?

Après, faut voir ce qu'on met sous l'étiquette "plaisir"...

Il y a 5 heures, Dan229 a dit :

Tu as peut-être raison. Chacun choisit sa façon de vivre.

Je la vis quand même prudemment (je n'ai pas une santé parfaite) en m'autorisant de temps en temps de petits plaisirs comme boire mon whisky chaque soir après une journée bien remplie, huîtres et champagne le dimanche, etc. Et mon sport quotidien. Tous mes amis de mon âge qui se moquaient de ma prudence ont décidé de bien profiter de la vie à la retraite : bouffe, télé, repos permanent, etc.

Ils sont tous morts : avc, cancer, maladie cardiaque.

 

Bonsoir Dan, poigne de mains.

Je suis entièrement d'accord avec toi, chacun vois midi à sa porte, en menant la vie qu'il s'est choisie, pour moi ce fut la démesure, mais je ne suis pas dans ce cas là un exemple à suivre, j'ai choisi l'intensité d'autres sont plus prudent, c'est vrai aujourd'hui je suis usé de partout, mais comme m'ont dit mes amis j'ai eu plusieurs vie en une seule. Mais j'ai tenu jusqu'à mon age et c'est bien beau. Chacun fait ce que bon lui plaît il y a les grand prudent, les prudent, les raisonnables, enfin toute options sont possibles. On fait selon ce que l'on est:

Ressentir du plaisir est nécessaire à notre santé mentale. Sinon c'est la dépression.

Il y a 23 heures, sirielle a dit :

Pour moi c'est un plaisir sincère d'avoir une bonne hygiène de vie, un comportement prudent et une alimentation diététique, que ça contribue à ma survie ou pas. Les limitations et interdits ne représentent pas des frustrations à mes yeux quand ils sont réellement positifs et justifiés, même s'ils sont nombreux. La frustration serait plutôt d'être obligée de les transgresser, le cas échéant.

Ce qui signifie que tu t'obliges à un contrôle permanent, alors que le lâcher prise fait aussi partie d'une bonne hygiène mentale.

Il y a 15 heures, titenath a dit :

Je vis sans me préoccuper de tous ces trucs. Je me fais plaisir, mais je ne suis pas une excessive. Enfin je l'eu été, je le suis moins, parce que l'excès pouvait me rendre moins bien que ce que ça m'apportait. 

Je suis encore jeune, mais pour l'instant je suis en général bien moins malade que toutes les personnes que je fréquente et qui font super attention à tout. Je le paierai peut être plus tard, mais la vie m'a fait comprendre que nous sommes les pions d'une loterie, et que tout peut s'arrêter du jour au lendemain, peu importe notre âge et peu importe nos excès ou notre prudence. 

En bref, toutes ces restrictions me font chier. 

Bah oui, pour moi ce sont des évidences. Comme si on ne subissait pas suffisamment de contraintes comme ça...

Il y a 15 heures, sirielle a dit :

A mon avis le plaisir est forcément favorable à la santé, sinon il ne s'agit pas d'un véritable plaisir ou pas uniquement, plutôt d'un leurre ou d'un mal pour un bien par exemple. Je crois que la nature est bien faite. 

La nature est certainement bien faite, mais pourtant il n'y a pas plus injuste, paradoxalement.

il y a 57 minutes, Out of Paprika a dit :

Ce qui signifie que tu t'obliges à un contrôle permanent, alors que le lâcher prise fait aussi partie d'une bonne hygiène mentale.

Je n'ai pas besoin d'un contrôle permanent. J'associe simplement santé et plaisir. Or le tabagisme, les aliments nocifs à la santé, les excès de vitesse ou les nuisances sonores qu'évoquent par exemple l'article représentent plutôt pour moi des déplaisirs que des plaisirs. Je n'éprouve donc aucune frustration à m'en préserver.

il y a 26 minutes, Out of Paprika a dit :

La nature est certainement bien faite, mais pourtant il n'y a pas plus injuste, paradoxalement.

Je suppose savoir ce à quoi tu fais allusion mais ce n'est pas l'impression qu'elle me donne personnellement. Je fais donc confiance en ma sensibilité et aux nuances que peuvent exprimer mon ressenti afin de favoriser le positif sans avoir dans la mesure du possible à en subir d'inconvénients.