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Les ames tourmentées

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Passiflore Membre 22 565 messages
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Il y a 1 heure, swam a dit :

pour que le monde ne soit pas absurde, il faudrait que ce soit la vie qui soit au service de l'amour.

 

Pour certains, c'est le cas.

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Le 23/03/2017 à 15:16, CM07591 a dit :

Bien que je sois trop cartésien pour croire en l'âme je n'en reste pas moins un être tourmenté par mes expériences passées.

Cette solitude dans laquelle je me suis engouffré ma détruit et même si j'ai réussi à me reconstruire ça m'a laissé des séquelles irréparables.

Cependant, si je n'étais pas passé par là ma manière de concevoir les sentiments et les rapports envers autrui serait bien différent.

 

Si je n'avais pas autant souffert du fait d'être seul et de ne jamais avoir connu l'amour, accorderais-je autant d'importance au fait de vivre un jour une relation avec quelqu'un ?

 

Ce que m'a apporté cette souffrance dû à la solitude ainsi que ce manque de sentiments et d'intérêts des autres à mon égard, c'est de comprendre la valeur que cela peut avoir et ce à quel point il faut en prendre soin.

Si je rencontre une personne qui est prête à m'accorder ses sentiments, je jure sur ma propre vie qu'il n'y aura qu'elle à mes yeux et ce jusqu'à mon dernier jour.

Si la vie m'avait autant gâté sentimentalement que la plupart des gens je n'aurais jamais acquis se désir de m'offrir à l'autre comme un clébard envers son maître.

C'est justement de mes tourments qu'est né l'intérêt de profiter de l'amour si tenté qu'il me soit un jour donné de le connaître.

Mais ce n'est pas sans conséquences, si cette personne avec laquelle je construis une relation m'abandonne j'irai probablement jusqu'à me laisser mourir.

 

Conclusion, des tourments nés des positions extrêmes. :sleep:

 

 

Je te recommande trés vivement la lecture du roman d'Albert Cohen " Belle du seigneur", un grand classique !

Et notamment le chapitre 35.

Tout est dit des rapports hommes-femmes, et meme des rapports humains en général.

Ta solitude t'a rendue excessivement romantique ( et non pep psi, le romantisme n'est pas une posture, sauf pour certains, tu n'y as rien compris ), en cela tu fais erreur.

Don Juan était un vrai romantique dans son fond, mais il séduisait toutes les femmes, surtout les plus vertueuses, parce qu'il méprisait leur fond femelle attiré uniquement par la beauté et la force virile, malgré un romantisme de couverture.

Et s'il les séduisait c'est précisément parce qu'il les méprisait.

Il aurait bien aimé trouver une vraie romantique.

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Invité Yokkie
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Invité Yokkie
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il y a 30 minutes, swam a dit :

Don Juan était un vrai romantique dans son fond, mais il séduisait toutes les femmes, surtout les plus vertueuses, parce qu'il méprisait leur fond femelle attiré uniquement par la beauté et la force virile, malgré un romantisme de couverture.

Et s'il les séduisait c'est précisément parce qu'il les méprisait.

Il aurait bien aimé trouver une vraie romantique.

Quelle triste vision de la femme... je lui préfère largement Casanova qui lui, aime inconditionnellement les femmes !

"Casanova a une règle stricte : ne jamais nuire à une maîtresse ni susciter sa colère ou sa déception, éviter qu'elle ne souffre. Il entoure ses amoureuses d'attentions bienveillantes, de surprises joyeuses. Il est prêt à tout pour combler l'attente d'une femme, certain de la rendre contente de lui s'il la rend contente d'elle-même."
Mais pourquoi tient-il tant à éblouir les dames, à traîner tous les coeurs après lui ? "Rappelez-vous que l'enfant Giacomo a été abandonné par sa mère, note Lydia Flem. Son désir constant est de susciter le désir de l'autre, son intérêt, son estime. Il rêve d'amours inconditionnelles, sans faille ni fin. C'est un libertin romantique..."

ICI

 

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Invité Marpletree
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Invité Marpletree
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Posté(e)
il y a 20 minutes, Yokkie a dit :

Quelle triste vision de la femme... je lui préfère largement Casanova qui lui, aime inconditionnellement les 

 

Cherchant une comparaison Don Juan - Casanova, j'ai trouvé ce billet assez intéressant. 

http://raquette.blogs.liberation.fr/2007/10/23/de-lincompatibi/

 

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Invité Yokkie
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Invité Yokkie
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il y a 6 minutes, Marpletree a dit :

Cherchant une comparaison Don Juan - Casanova, j'ai trouvé ce billet assez intéressant. 

http://raquette.blogs.liberation.fr/2007/10/23/de-lincompatibi/

 

- Vous ne cessez de parler de Don Juan, mais que faites-vous de l’autre grand séducteur qu’est Casanova dont le caractère est entièrement différent ?
- En quoi est-il si différent ? demanda Ermelinda.

- En ce que lui n’est pas poussé par les mêmes motifs que Don Juan, Casanova aime le monde et les êtres qui l’habitent, il n’est en rien judéo-chrétien : c’est un païen. Casanova, dans la vie ordonnée des honnêtes bourgeoises, représente le passage du dieu Pan, le vertige irrésistible du plaisir dionysiaque. D’ailleurs, le Casanova historique n’avait de cesse de «caser» au mieux celles qu’il s’apprêtait à quitter. Les abandonnées conservaient de la tendresse pour lui, alors qu’elles n’éprouvent que haine pour Don Juan.

Modifié par Yokkie
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Invité Marpletree
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Invité Marpletree
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La suite du billet est cocasse : ;)

- Oui, car il réveille le besoin irréductible de séduction qui sommeille chez la femme, s’exclama alors Ermelinda.
- Comment ? Comment ? dis-je.
- Eh bien ! Tout simplement en ceci : vous autres, les hommes, êtes toujours prêts – du fait même de votre idéalisme impénitent – à vous émouvoir au tréfonds de votre tendre petit cœur à l’idée de la répulsion physique des femmes pour les butors. Mais vous êtes loin du compte :  vous ne considérez pas cet aspect, chez la plupart des femmes, du besoin de séduire. La passivité physique dont les femmes sont capables lorsqu’elles ont à subir à contrecoeur une excitation amoureuse qu’elles ne partagent pas, vous demeure tout à fait énigmatique, car vous ne tenez pas compte de la satisfaction profonde que le simple pouvoir d’éveiller le désir procure aux femmes. Quand l’un d’entre vous voit une fille sensible en compagnie d’un mâle qui vous semble une brute, la pitié s’empare de vous, alors que celle-là même que vous vous représentez en victime n’a cure de vos bons sentiments.

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Invité
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il y a 17 minutes, Yokkie a dit :

- Vous ne cessez de parler de Don Juan, mais que faites-vous de l’autre grand séducteur qu’est Casanova dont le caractère est entièrement différent ?
- En quoi est-il si différent ? demanda Ermelinda.

- En ce que lui n’est pas poussé par les mêmes motifs que Don Juan, Casanova aime le monde et les êtres qui l’habitent, il n’est en rien judéo-chrétien : c’est un païen. Casanova, dans la vie ordonnée des honnêtes bourgeoises, représente le passage du dieu Pan, le vertige irrésistible du plaisir dionysiaque. D’ailleurs, le Casanova historique n’avait de cesse de «caser» au mieux celles qu’il s’apprêtait à quitter. Les abandonnées conservaient de la tendresse pour lui, alors qu’elles n’éprouvent que haine pour Don Juan.

Oui la comparaison est interessante.

Casanova aime la vie, c'est un épicurien, un festif

Don Juan est un romantique qui a viré cynique car il ne trouvait pas son équivalent féminin.

Il regrettait de séduire les femmes si facilement, attirées qu'elles étaient par sa beauté, son charme viril, sa prestance, son ascendant.

Bref par la "viande" et le "social" qui représente la force du male dominant,  comme le dit le héros d'Albert Cohen, Sohal.

Babouinerie, déplore celui ci.

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Membre, Je n'en ai aucun, 52ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
52ans‚ Je n'en ai aucun,
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Il y a 14 heures, fx. a dit :

Je crois que bien souvent l'amour échappe au sens et à la raison. Non ça n'est pas absurde de ne pas pouvoir satisfaire ce besoin, c'est une des formes de la solitude.

C'est pour moi ce qui le rend beau et noble !

Il y a 14 heures, swam a dit :

Et la solitude, la vraie, elle n'est pas absurde ?

Je ne pense pas qu'il n'y ait qu'une solitude !

il y a une heure, Yokkie a dit :

Quelle triste vision de la femme... je lui préfère largement Casanova qui lui, aime inconditionnellement les femmes !

"Casanova a une règle stricte : ne jamais nuire à une maîtresse ni susciter sa colère ou sa déception, éviter qu'elle ne souffre. Il entoure ses amoureuses d'attentions bienveillantes, de surprises joyeuses. Il est prêt à tout pour combler l'attente d'une femme, certain de la rendre contente de lui s'il la rend contente d'elle-même."
Mais pourquoi tient-il tant à éblouir les dames, à traîner tous les coeurs après lui ? "Rappelez-vous que l'enfant Giacomo a été abandonné par sa mère, note Lydia Flem. Son désir constant est de susciter le désir de l'autre, son intérêt, son estime. Il rêve d'amours inconditionnelles, sans faille ni fin. C'est un libertin romantique..."

ICI

 

Casanova n'est pas une personne étrange, c'est juste une personne qui a des possibilités !

Imaginons que je sois le descendant d'une personne très riche, quasi anonyme qui met à ma disposition des endroits, des habitations, des véhicules et surtout des moyens financiers...

Avec cela à disposition, je peux faire rêver toutes celles qui m'en donneraient l'envie !

A partir de là, de bons mots, de la courtoisie et des actes me permettront d'emmener n'importe quelle femme dans un état émotionnel second, faisant de moi l'être divin et rêvé !

Mais s'il produit des sentiments chez ses personnes, n'a-t-il, lui, un autre sentiment développé que son amour pour lui-même et la volonté d'en avoir un énorme venant des autres ?

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Invité Yokkie
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Invité Yokkie
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Posté(e)
il y a 22 minutes, pep-psy a dit :

C'est pour moi ce qui le rend beau et noble !

Je ne pense pas qu'il n'y ait qu'une solitude !

Casanova n'est pas une personne étrange, c'est juste une personne qui a des possibilités !

Imaginons que je sois le descendant d'une personne très riche, quasi anonyme qui met à ma disposition des endroits, des habitations, des véhicules et surtout des moyens financiers...

Avec cela à disposition, je peux faire rêver toutes celles qui m'en donneraient l'envie !

A partir de là, de bons mots, de la courtoisie et des actes me permettront d'emmener n'importe quelle femme dans un état émotionnel second, faisant de moi l'être divin et rêvé !

Mais s'il produit des sentiments chez ses personnes, n'a-t-il, lui, un autre sentiment développé que son amour pour lui-même et la volonté d'en avoir un énorme venant des autres ?

Qui dit qu'il est étrange ?? 

Tu parles de conditions matérielles et de savoir-être... ce n'est pas suffisant pour devenir un être divin et rêvé, d'autant que c'est un païen !

Ce ne fut pas le fondement de Casanova qui n'était pas ego-centré mais tourné vers les femmes chez lesquelles il suscitait du désir...

Il y a 1 heure, Yokkie a dit :

Il est prêt à tout pour combler l'attente d'une femme, certain de la rendre contente de lui s'il la rend contente d'elle-même."

 

Modifié par Yokkie
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Membre, Je n'en ai aucun, 52ans Posté(e)
pep-psy Membre 23 493 messages
52ans‚ Je n'en ai aucun,
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il y a 4 minutes, Yokkie a dit :

Qui dit qu'il est étrange ?? Tu parles de conditions matérielles et de savoir-être... ce n'est pas suffisant pour devenir un être divin et rêvé.

Ce ne fut pas le fondement de Casanova qui n'était en rien ego-centré.

C'est un long débat sur lequel tu veux aller, là ?

Les gens qui font les choses pour les autres ont une motivation, celle de recevoir de ces personnes, déjà, par exemple, une reconnaissance !

Le fait de charmer, de séduire, d'entendre tant de beaux mots à son égard, est sa première motivation !

Je pense que s'il ne recevait rien en retour, il passerait directement à la suivante !

 

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Invité Yokkie
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Invité Yokkie
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il y a 3 minutes, pep-psy a dit :

C'est un long débat sur lequel tu veux aller, là ?

Les gens qui font les choses pour les autres ont une motivation, celle de recevoir de ces personnes, déjà, par exemple, une reconnaissance !

Le fait de charmer, de séduire, d'entendre tant de beaux mots à son égard, est sa première motivation !

Je pense que s'il ne recevait rien en retour, il passerait directement à la suivante !

 

Sa mère l'ayant abandonné... il était en recherche perpétuelle de cet amour inconditionnel. 

Modifié par Yokkie
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Invité Marpletree
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il y a 11 minutes, Yokkie a dit :

Sa mère l'ayant abandonné... il était en recherche perpétuelle de cet amour inconditionnel. 

On pourrait alors comparer cette recherche à  un puit sans fond?

Peu importe le nombre d'amantes, peu importe la quantité d'amour reçu, ce manque sera toujours là.

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Invité Yokkie
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il y a 15 minutes, Marpletree a dit :

On pourrait alors comparer cette recherche à  un puit sans fond?

Peu importe le nombre d'amantes, peu importe la quantité d'amour reçu, ce manque sera toujours là.

Oui, c'est pour ça qu'il a eu tant de conquêtes...

122... le bougre ! 

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Casanova est assez simple a comprendre puisque c'est un homme simple, en revanche le personnage de Don Juan est beaucoup plus interessant, complexe, profond.

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Invité Yokkie
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il y a 4 minutes, swam a dit :

Casanova est assez simple a comprendre puisque c'est un homme simple, en revanche le personnage de Don Juan est beaucoup plus interessant, complexe, profond.

Intérêt tout subjectif... 

Pour les âmes tourmentées, Don Juan prend tout son sens... 

Pour une p'tite âme "peinarde" comme la mienne... Casanova me va ! ;)

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Invité Marpletree
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il y a 13 minutes, swam a dit :

Casanova est assez simple a comprendre puisque c'est un homme simple, en revanche le personnage de Don Juan est beaucoup plus interessant, complexe, profond.

L'un est un personnage de fiction, l'autre a réellement existé.

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il y a 6 minutes, Yokkie a dit :

Intérêt tout subjectif... 

Pour les âmes tourmentées, Don Juan prend tout son sens... 

Pour une p'tite âme "peinarde" comme la mienne... Casanova me va ! ;)

Don Juan est a la base un romantique, c'est a dire que ce qu'il cherche chez une femme c'est son ame, il a l'amour et le désir des ames, il voudrait etre aimé pour son ame.

Le malheur pour lui c'est qu'il séduit par ses qualités de male accompli, et ce trés facilement.

Chez la femme il ne trouve que la femelle, meme, et surtout, chez les femmes les plus vertueuses.

Il se fait un jeu cynique de les démasquer.

Mais au fond il ne voudrait que trouver l'exception.

 

il y a 5 minutes, Marpletree a dit :

L'un est un personnage de fiction, l'autre a réellement existé.

Oui, mais derriere un personnage de fiction peuvent se cacher des illustres inconnus.

Des Don Juan, il y en a eu, il y en a encore.

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Invité Yokkie
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il y a 7 minutes, Marpletree a dit :

L'un est un personnage de fiction, l'autre a réellement existé.

Oui aussi... Don Juan est un mythe.

Perso, quoique l'ayant largement étudié, mes références sont plus ancrées dans le réel que dans le fantasmagorique.

Modifié par Yokkie
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Posté(e)
il y a 5 minutes, Yokkie a dit :

Oui aussi... Don Juan est un mythe.

Perso, quoique l'ayant largement étudié, mes références sont plus ancrées dans le réel que dans le fantasmagorique.

Tu crois qu'il n'existe pas de personnalités qui soient celle de Don Juan ?

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Invité Yokkie
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il y a 10 minutes, swam a dit :

Don Juan est a la base un romantique, c'est a dire que ce qu'il cherche chez une femme c'est son ame, il a l'amour et le désir des ames, il voudrait etre aimé pour son ame.

Le malheur pour lui c'est qu'il séduit par ses qualités de male accompli, et ce trés facilement.

Chez la femme il ne trouve que la femelle, meme, et surtout, chez les femmes les plus vertueuses.

Il se fait un jeu cynique de les démasquer.

Mais au fond il ne voudrait que trouver l'exception.

 

Oui, mais derriere un personnage de fiction peuvent se cacher des illustres inconnus.

Des Don Juan, il y en a eu, il y en a encore.

Il voit les femmes comme des objets permettant d’affirmer son orgueil. Il n’a aucune considération pour leurs souffrances. 
Quand Done Elvire (I, 3) vient le trouver, il n’éprouve aucune émotion. Insolent, « je ne vous attendais pas », comme si l’amour n’avait laissé aucune trace en lui .

Suprême humiliation : il demande à Sganarelle de répondre pour lui. Il ne l’a pas invitée à s’asseoir et il l’a reçue en présence de son valet. Elvire éprouvait déjà des remords d’avoir quitté son couvent pour lui et il fait tout pour les renforcer en disant qu’il l’a quittée pour cela. Il lui importe peu qui il aime. Cf. déterminants indéfinis : I,2 : « quelque objet nouveau » = n’importe lequel ; « une jeune beauté » L’essentiel est la beauté, la nouveauté et la difficulté. 
Tous les moyens sont bons : flatteries, promesses de mariage et d’ascension sociale, sans se soucier des souffrances, de l’humiliation de vies brisées (Elvire+Charlotte et Mathurinequi auraient pu être déshonorées.) 

Beaucoup de paradoxes chez ce personnage qui se rend esclave de son besoin de liberté et qui dédaigne les conquêtes faciles : ce n’est pas la sensualité qui prime chez Don Juan mais c’est l’orgueil et l’égocentrisme. 

ICI

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