L' instit collante...

à l’instant, l'abbe resina a dit :

Je me suis précisément servi de mon vécu pour ne pas reproduire les mêmes traitements.

C'est que vous saviez que ce n'était pas adapté et c'est une bonne chose, parce-que vous avez du coup probablement transmis autre chose qu'une archaïque parole stricte et sans explications ou même, de la maltraitance. 

Par rapport au manque d'étaiement de propos de certains forumeurs, des fois j'ai l'impression qu'il y a deux générations on n'éduquait pas les enfants, on les dressait à coups de gifles ou de bâton, comme des animaux. On ne peut quand même pas, à moins d'être complètement dans le déni, dire que c'était bien

Il y a 21 heures, January a dit :

Cette femme n'a rien à faire au contact d'enfants. Dehors.

 

Moi je te répondrais qu'il y a beaucoup d'enfants qui ne mériteraient pas d'aller à l'école, tellement ils n'ont rien à y faire !

L'éducation nationale, est un nom mal trouvé, parce que l'école n'est pas là pour éduquer, ce sont aux parents de le faire !

Institut du savoir national... Serait un nom plus juste et que ceux qui y vont apprécient comme il se doit, le bonheur d'avoir accès à ce savoir !

A quand les centres de formation pour parents et futurs parents ? 

Tous les enfants doivent être scolarisés. Comment peux-tu dire qu'il y en a qui ne "méritent" pas d'aller en classe ? Tu te rends compte que c'est l'ignorance, le terreau de toutes les dérives ? Allons... 

il y a 10 minutes, January a dit :

Tous les enfants doivent être scolarisés. Comment peux-tu dire qu'il y en a qui ne "méritent" pas d'aller en classe ? Tu te rends compte que c'est l'ignorance, le terreau de toutes les dérives ? Allons... 

Les enfants sont forcés d'aller à l'école, mais l'école est très souvent présentées par les parents comme quelque chose de négatif, dégradant la valeur des institutions, des enseignants, etc... 

Alors des enfants désireux d'apprendre poussés par des parents qui les motivent et y voient une solution d'avenir pour eux, sont confrontés à des enfants qui y viennent les pieds en avant et qui ne feront aucun effort pour suivre les cours... 

Donc, je suis pour que ceux qui comprennent l'importance et la respectent puissent suivre les cours dans la bonne humeur et non à devoir supporter toutes les emmerdes que ramènent les autres ... 

C'est pour cela que je dis que ce n'est pas à l'école de faire l'éducation des enfants ! 

il y a 2 minutes, pep-psy a dit :

l'école est très souvent présentées par les parents comme quelque chose de négatif,

 euh... Dans quel milieu vis-tu ? Parce que des parents qui disent à leurs enfants que l'école c'est de la merde, je n'en ai jamais, jamais vu. 

il y a 3 minutes, pep-psy a dit :

Donc, je suis pour que ceux qui comprennent l'importance et la respectent puissent suivre les cours dans la bonne humeur et non à devoir supporter toutes les emmerdes que ramènent les autres ... 

Moi je suis pour que tous puissent aller à l'école dans de très bonnes conditions. Pour cela, il faut bien évidemment une éducation correcte à la maison, ET : que les enseignants soient formés correctement eux aussi.

il y a 3 minutes, January a dit :

 euh... Dans quel milieu vis-tu ? Parce que des parents qui disent à leurs enfants que l'école c'est de la merde, je n'en ai jamais, jamais vu. 

Moi je suis pour que tous puissent aller à l'école dans de très bonnes conditions. Pour cela, il faut bien évidemment une éducation correcte à la maison, ET : que les enseignants soient formés correctement eux aussi.

 

Je n'ai pas dit cela, mais la vision de certains parents sur l'école, n'est pas positive, le jugement de l'état sur leur éducation, les choses inculquées qui vont à l'encontre de la vision des parents, les différentes origines côtoyées par leurs enfants, les enseignants se mêlant de choses personnelles, le manque de confiance dans le corps enseignant, la pédophilie, les attouchement, les dangers, les rôdeurs, la sécurité, l'insécurité, etc... 

Il y a des parents qui ne sont pas positifs lorsqu'ils sont forcés de laisser leurs enfants aller à l'école !

il y a 11 minutes, pep-psy a dit :

les enseignants se mêlant de choses personnelles

De quelles choses personnelles ?

Il y a 6 heures, January a dit :

Et pourtant c'est vraiment implacable. Dire "moi de mon temps c'était comme ça" et bien ça ne sert à rien. 

Attention questions en forme de clichés (pas les miens) : 

Dans le monde d'aujourd'hui, laisseriez-vous votre enfant de 6 ans aller seul à l'école avec un trajet de trois kilomètres ?

S'il ne veut pas manger, le priveriez-vous tout simplement de manger ? (et subsidiaire, si ça dure deux repas de suite que faites-vous ?)

S'il a manqué de respect devant vous à Tante Georgette, lui balancez-vous une calotte sans autre forme de procès ? 

S'il a été puni à l'école, pareil, une bonne calotte est le meilleur moyen de montrer que vous êtes d'accord avec la punition ! PAF ! 

Voilà, en vrac... Celle que je préfère c'est vraiment la première. Combien de fois je l'ai entendue celle-là ! "Et on partait le matin, avec le cartable et la gamelle, il faisait -10°C, on marchait dans la neige pendant trois kilomètres, dans la nuit ! Ah ça ! De mon temps on n'était pas en sucre !"

C'est comme ça qu'on tire des sonnettes d'alarme ? Sérieusement... 

 

Je n'ai pas le temps de répondre entièrement... mais je commence

"De mon temps..." -> Ok pour la formule qui te débecte

Pour les différentes situations, chacune d'elles nécessite une réponse spécifique. Mais en gros, la claque n'est pas la réponse, le tout discours ne l'est pas non plus.

Il est proprement sidérant de voir parfois des pères / mères de famille parlementer pendant 10 minutes avec un gamin de moins de 10 ans sur les raisons d'un de leurs choix sans se rendre compte que le gamin se joue d'eux... Il y a une telle crainte de tomber dans l'autoritarisme que l'adulte devient frileux, faible, insécure de sa propre autorité et face à cela, le gamin se déchaîne. Bah oui, on a besoin de parents fiables, solides, pas d'un qui n'est pas capable d'assumer un choix. Dire "Non, car je l'ai décidé" ne va pas tuer le gamin, ni le traumatiser. Il va juste intégrer qu'il y a une limite à un moment... Autrement, sans limites, le tout discussion, plonge l'enfant dans un monde flou, inconnu et particulièrement inquiétant... Dsl pour le pavé pas forcément clair :/

Pour la route, si je pouvais je le déposerais à l'école, enfant ou petit-enfant ^^ Il n'a pas à revivre durement mes épreuves de la vie ^^ Je te comprends tout à fait là dessus. Je comprends aussi les réactions de ceux qui ont vécu ces situations et qui se rendent compte que tout est à présent fait pour le confort, pour éviter l'effort... On veut tellement les protéger qu'ils ne font plus rien.... Ils en deviennent oisifs... Et de l'oisiveté naît bien d'idées alambiqués, malvenues, des bêtises parfois graves. Avant les journées étaient remplis. Après la classe il y avait souvent à faire à la maison puis les devoirs. Tous ces impératifs forgeaient une discipline de vie ! A présent après la classe ils se retrouvent devant les télé-réalités, surfent sur les réseaux sociaux où la norme devient la vie oisive à s'extasier sur des corps, des histoires superficielles et des délires puériles... Là encore, comment veux-tu qu'une quelconque discipline de vie puisse apparaître de ce chaos ?!!

Au passage je n'ai jamais connu ces températures froides

Je suis content d'être né en 1980. Dans ces années où j'étais moins confronté à toutes ces tentations car je ne sais pas si j'aurais pu y résister. Je plains les jeunes de nos jours car la vie est plus difficile et qu'ils sont dotés de moins de moyens et d'aides pour y faire face. On les laisse galérer dans ce monde sans mode d'emploi ni de la part des parents ni de l'autorité. L'économie libérale tolère les programmes les plus stupides et subversifs du moment où l'audimat suit... Mais qu'en est-il de l'avenir et du développement du spectateur ? 

J'espère avoir apporté des arguments à mon ébauche d'un "C'était mieux avant..."

Bof ! On te dira encore que tu as tort.

De leur temps, actuellement, c'est tellement mieux.

Proverbe chinois = une image vaut mieux que dix mille mots.

Humour noir = une baffe vaut mieux que 10 000 heures d'explications.

Sûr que je vais encore me faire traiter de crétin patenté par la harpie.

Ce que je critique c'est la démesure et le discours fermé du tout noir ou tout blanc et du "c'était mieux avant" sans autre argument.

Je refuse simplement le débat à coups de clichés et de supériorité fantasmée. Mais c'est intéressant, ça fait réagir.

Oh j'en ai une autre rigolote : "De mon temps l'instit c'était quelqu'un d'important, tu rigolais pas c'était une vraie autorité, comme le curé ou le maire". 

Celle là aussi elle est bien 

Il y a 16 heures, querida13 a dit :

Je pense que certains instits devraient aussi apprendre à cerner dans quel état de fatigue ils se trouvent et utiliser l'arrêt maladie quand ils sont très surmenés.

Pas la peine , les vacances à rallonge suffisent, vous nous coûtez assez cher, à la sécu et aux impôts , sans en rajouter, vos états d'âme , vous les prenez sur vous ou démissionner

Un de mes inspecteurs m'a fait remarquer mon manque d'autorité parce qu'un des enfants ramassait à quatre pattes ses crayons tombés dessous sa chaise pendant sa visite en maternelle.Une de mes inspectrices m'a dit qu j'étais violente parce que j'avais un jour remis en place une petite fille qui se penchait dangereusement de sa chaise en direction des barres de fer du bureau.Qu'on intervienne ou pas, à raison ou pas,on a toujours tort dans ce boulot.J'aimerais que dans votre boulot on fasse de même  et qu'on vous remette en question à chaque décision que vous prenez et qu'un choeur de pleureuses commentent vos faits et gestes dans la presse locale et les réseaux sociaux. En mettant en cause votre autorité ou votre manque d'autorité. Vous testerez ainsi ce que vous faites subir aux autres.

Résultat des courses:les instits démissionnent et on a de plus en plus de mal à en trouver.

il y a 15 minutes, January a dit :

Ce que je critique c'est la démesure et le discours fermé du tout noir ou tout blanc et du "c'était mieux avant" sans autre argument.

Je refuse simplement le débat à coups de clichés et de supériorité fantasmée. Mais c'est intéressant, ça fait réagir.

Oh j'en ai une autre rigolote : "De mon temps l'instit c'était quelqu'un d'important, tu rigolais pas c'était une vraie autorité, comme le curé ou le maire". 

Celle là aussi elle est bien 

"De mon temps on avait une orange à Noël"

"De mon temps on s'amusait avec un bout de bois"

"De mon temps le bac était vraiment difficile"

"De mon temps, il n'y avait pas de voyous"

"De mon temps y avait des trucs de qualité à la TV"

"De mon temps les objets tenaient 30 ans"

"De mon temps, les filles n'étaient pas des trainées"

"De mon temps les gens étaient bien moins grossiers"

"De mon temps, on mangeait des vrais bons produits, pas des machins chimiques"

"De mon temps on n'avait pas toute cette technologie et c'était mieux"

(Sans rancune, les vieux. Bientôt on usera des mêmes ritournelles)

il y a 9 minutes, PINOCCHIO a dit :

Pas la peine , les vacances à rallonge suffisent, vous nous coûtez assez cher, à la sécu et aux impôts , sans en rajouter, vos états d'âme , vous les prenez sur vous ou démissionner

Je te rappelle que les vacances nous nous les payons tous seuls. Le salaire annuel des neuf mois travaillés est divisé par douze.

Je te rappelle aussi que les fonctionnaires bien qu'assurés d'avoir un travail à VIE cotisent à la CSG censée contribuer à garantir un salaire aux chômeurs.

Pour ce qui est de la démission, on n'a jamais vu autant de jeunes instits rendre leur tablier on est parfois même obligés de rappeler des vieux briscards (qui ont déjà pas mal donné) sur les ZEP! 

il y a 2 minutes, querida13 a dit :

Pour ce qui est de la démission, on n'a jamais vu autant de jeunes instits rendre leur tablier on est parfois même obligés de rappeler des vieux briscards (qui ont déjà pas mal donné) sur les ZEP! 

 

 

On m'a déjà sollicité.

J'ai répondu ="Pas mal comme blague".

il y a 5 minutes, Dan229 a dit :

"De mon temps on avait une orange à Noël"

"De mon temps on s'amusait avec un bout de bois"

"De mon temps le bac était vraiment difficile"

"De mon temps, il n'y avait pas de voyous"

"De mon temps y avait des trucs de qualité à la TV"

"De mon temps les objets tenaient 30 ans"

"De mon temps, les filles n'étaient pas des trainées"

"De mon temps les gens étaient bien moins grossiers"

"De mon temps, on mangeait des vrais bons produits, pas des machins chimiques"

"De mon temps on n'avait pas toute cette technologie et c'était mieux"

(Sans rancune, les vieux. Bientôt on usera des mêmes ritournelles)

Oui mais moi j'ai vu une dame tout à l'heure, la soixantaine tassée, qui crachait parterre dans la rue 

(allez j'arrête on est hs  )

il y a 3 minutes, January a dit :

Oui mais moi j'ai vu une dame tout à l'heure, la soixantaine tassée, qui crachait parterre dans la rue 

 

Quelle horreur !

J'espère que tu lui as donné un discours de 10 heures comme avec nos moutards actuels alors qu'une bonne baffe à décrocher ses lunettes aurait fait l'affaire.

Comme tu dis : fin du HS.

Je prendrais bien un cachou. Où est ma boite métallique ?

Elle était juste en train de crever de la grippe?

Ou bien  vomissait-elle les colorants qui étaient insérés dans sa nourriture?

il y a 39 minutes, querida13 a dit :

Un de mes inspecteurs m'a fait remarquer mon manque d'autorité parce qu'un des enfants ramassait à quatre pattes ses crayons tombés dessous sa chaise pendant sa visite en maternelle.Une de mes inspectrices m'a dit qu j'étais violente parce que j'avais un jour remis en place une petite fille qui se penchait dangereusement de sa chaise en direction des barres de fer du bureau.Qu'on intervienne ou pas, à raison ou pas,on a toujours tort dans ce boulot.J'aimerais que dans votre boulot on fasse de même  et qu'on vous remette en question à chaque décision que vous prenez et qu'un choeur de pleureuses commentent vos faits et gestes dans la presse locale et les réseaux sociaux. En mettant en cause votre autorité ou votre manque d'autorité. Vous testerez ainsi ce que vous faites subir aux autres.

Résultat des courses:les instits démissionnent et on a de plus en plus de mal à en trouver.

Plombier, quand il y a une fuite, tu la répares en suivant le sens de circulation de l'eau. Tu suis un protocole de diagnostic, tu repères la fuite, tu la colmates et le problème est réglé.

Instit, tu ne peux que partiellement remédier aux difficultés d'apprentissage, tu suis des protocoles qui changent radicalement d'un extrême à l'autre tous les 5 ans dans le meilleur des cas, mais surtout tu ne travailles pas seul ! Tu es dans une équipe parent-enfant-enseignant-et-autres mais si ça cloche, quand il y a un problème, c'est de ta faute ! De plus, tu peux réparer un problème, deux problèmes... mais si une fois tu es face à une difficulté, on te répondra : "démissionne !" Ah oui, l'erreur est humaine sauf pour toi  Quand un plombier vient chez toi, tu le laisses faire son job. Quand un instit enseigne, tout le monde aura son avis sur sa méthode, ses choix pédagogiques, son autorité... Je partage ton avis, ce métier est la cible de toutes les critiques et on peut émettre autant d'avis sur un instit qu'il y a de personnes  Instit de nos jours, c'est un peu jouer avec à la roulette russe, faut aimer le risque et le danger au quotidien  Mais avant..... lol  

Dsl pour le hs  

Il faut se dire aussi qu'une classe est très différente selon les jours de la semaine, la proximité ou non des vacances, le temps qu'il fait (une classe confinée à l'intérieur toute la journée parce qu'il y a grand froids et orages c'est particulièrement fatiguant à gérer une journée entière), le nombre de répartitions,la présence ou non de l'atsem, la chaleur ou le froid qui règnent dans les classes, la présence ou non d'intervenants....L'instit doit savoir s'adapter à tout, tout de suite...Et , on l'a vu avec cette simulation d'attaque terroriste ou de dangers ...Même à l'imprévisible!