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Les courants de pensée Philosophique

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zenalpha

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Il y a 5 heures, Blaquière a dit :

Je pense avoir compris où vous vouliez en venir :

L'intelligence philosophique, c'est l'intelligence du corps "équilibre, vital (vie), personne (corps physique)"

Curieux pour la philosophie, mais bon, intéressant ...

L'intelligence scientifique, c'est l'intelligence de l'esprit : "ordonnancement (ordre) savoir, objectivité, lois physiques".

 

Votre conclusion est qu'il ne faut pas utiliser l'une sans l'autre :

"mais vouloir gérer le monde par l'une en excluant l'autre conduit inévitablement dans la négation d'une part de notre intelligibilité du réel"

Et l'union des deux intelligences, c'est ?

L'intelligence religieuse, l'intelligence du St Esprit, L'intelligence de Dieu, l'intelligence... mystique ?

J'ai bon ?!

 

 

Bizarre comme union pour arriver au bondieu. Les scientifiques n ont pas encore chercher s il y avait une gène de la croyance il me semble.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 993 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
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il y a 4 minutes, Vintage a dit :

Bizarre comme union pour arriver au bondieu. Les scientifiques n ont pas encore chercher s il y avait une gène de la croyance il me semble.

Je peux t'assurer que oui ! Il y a une gène de la croyance !

(Je n'ai pas dit gégène ! bien que le sabre s'allie facilement au goupillon...)

Modifié par Blaquière
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Invité Vintage
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Posté(e)
à l’instant, Blaquière a dit :

Je peux t'assurer que oui ! Il y a une gène de la croyance !

Vous n êtes pas chercheur aussi ! 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 778 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonsoir,

Le 06/02/2017 à 09:52, Spontzy a dit :

On retourne au sujet qui m'intéresse : là vous décrivez bien un exemple d'impact psychologique, mais encore une fois, en dehors de la théorie. En effet, une théorie ne peut pas dire et a^3 x ( 2pi/P )^2 = k et  ( R+t )^3 x ( 2pi/P )^(2+z) = k'. Lorsque le théoricien émet sa théorie, il décide de ce qu'il va formaliser (en utilisant ses connaissances, ses croyances, sa volonté, ses intuitions, ..) et il formalise sa théorie. D'une des deux manières que vous citez. Changer de loi, par exemple en choisissant ( R+t )^3 x ( 2pi/P )^(2+z) = k' revient à changer de théorie. On aurait alors deux théories qui coexistent, c'est fréquent. La cohérence par rapports aux faits expérimentaux permet de trancher en faveur de l'une ou l'autre ou de les réfuter toutes les deux.

C'est donc ainsi que tu vois les choses, en disant que ce sont deux théories différentes, alors même qu'elles décrivent la même réalité ! Ce qui revient à admettre, que ce ne sont bien que deux représentations de la réalité, et puisque ces théories ne sont pas la réalité elle-même, mais uniquement un moyen d'en rendre compte, et que ces formalismes sont issus de la tête de chercheurs, ils sont par essence subjectifs ou encore le produit d'un acte psychologique. Ce qui ne veut certainement pas dire, toujours pas, que ce travail soit arbitraire, il est justifié, le ou les chercheurs ont de bonnes raisons de le traiter ainsi, mais il ne se réfère pas qu'à des considérations strictement objectives, dans le sens, ce qui est propre à l'objet étudié ! De ce fait, la théorie en elle-même est le reflet d'estimations plus ou moins personnelles ou consensuelles, tout en s'appuyant bien sûr sur des mesures ou des résultats interprétés.  

 

 

Citation

Si si, autant je m'ai gouré sur le premier point (pas de maths dans vos propos) autant là, c'est belle et bien une erreur de raisonnement. Voici votre texte d'origine :

43Mais quoi qu’il en soit du point auquel Popper est prêt à suivre Kuhn dans son compte rendu du cas Kepler, une chose reste acquise : à pousser au bout de ses conséquences les comptes rendus historiques poppériens des travaux de Galilée et de Kepler, des éléments ‘non objectifs’, au moins au sens de ‘individuellement et socialement variables’, influent sur les jugements de falsification, et peuvent conduire deux hommes de science procédant l’un et l’autre « rationnellement » (du point de vue des normes poppériennes) à des décisions opposées à propos de la falsification d’une même hypothèse. Pourtant, l’un et l’autre procèdent de manière critique. Seulement, ils ne tombent pas d’accord.

Alors : comment l'auteur peut-il écrire dans une même phrase que Galilée établit une théorie qui contredise des faits expérimentaux et que Galilée a une démarche rationnelle de point de vue des normes poppériennes ? C'est un raisonnement erroné.

 

Si on replace cet extrait dans son environnement, cela signifie, que Popper avec son principe de falsification n'arrive pas à " démarquer " ou départager  les deux théories, alors que cette démarche est censée indiquer laquelle est la plus apte à décrire le monde réel, parce que ce principe de falsification a posteriori ne peut pas tout expliquer du travail des scientifiques, et qu'il existe au sein même de la démarche scientifique des évènements qui y sont étrangers, quand bien même ces éléments extérieurs rentrent pleinement dans la raisonnement et ne conduit pas à des aberrations, ils concourent au contraire à l'élaboration de théories qui décrivent les faits observés et d'autres prévisibles. C'est un peu comme une recette de cuisine, du moment que le résultat est potable/comestible, ce n'était donc pas un loupé, même si ça ne correspond pas tout à fait aux intentions premières, ce que l'on a mis dedans devient secondaire par rapport à l'efficacité du produit fini.

Plus précisément, dans ce que tu soulèves ici, c'est que pour que la falsification ait lieu, il faut à minima admettre que tel ou tel élément est faux ! Ce qui est le cas de Galilée qui n'a pas vu lui de son coté de réfutation sérieuse à la non circularité des orbites, et j'en profite pour rappeler que Kepler lui-même pour l'élaboration de sa loi connue sous le nom de deuxième loi, a eu recours à l'hypothèse d'orbite circulaire, avant de se servir de ce dernier résultat pour aboutir à sa première loi, on ne peut pas ne pas remarquer l'incohérence d'une telle démarche. Ce qui semble donc ne pas être des faits expérimentaux qui les a opposé, vu l'erreur insignifiante de considérer Mars sur une orbite circulaire, mais là aussi autre chose, autrement dit à coté de la science pure, et il est quand même assez marrant que finalement ce soit la physicien qui était le moins proche de la réalité, alors que par des considérations mystiques ou apparentées, ce soit " le géomètre " qui s'est éloigné d'une plus grande erreur entre théorie/modélisation et observations.

Pour rappel donc:

 

38Le problème c’est qu’à l’examen, ces éléments ne sont nullement cantonnés au contexte de la découverte. Ils interviennent en effet de manière déterminante au niveau du contexte de la justification : à l’intérieur du compte rendu poppérien lui-même, ils influent sur la décision d’admettre qu’une hypothèse (en l’occurrence celle de la circularité des orbites) est réfutée / corroborée par l’expérience

 

39Galilée maintient l’hypothèse des orbites circulaires : il ne conclut donc pas que cette hypothèse est falsifiée. Pourtant il connaît fort bien les travaux de Kepler et les observations de Tycho Brahé sur lesquelles ceux-ci s’appuient. C’est donc que d’autres facteurs contribuent, en plus des données objectives que sont ces observations, à déterminer le jugement de non falsification de Galilée. Et ces facteurs sont forcément psychologiques, subjectifs et contingents, au moins au sens de ‘variables d’un individu rationnel à l’autre’, puisqu’ils s’avèrent différer chez deux physiciens reconnus l’un et l’autre procéder rationnellement, Galilée et Kepler.

 

 

Citation

Enfin, vous émettez une objection de fond :

Je souhaite d'abord préciser les termes, pour voir si je vous comprends bien :

 - révision : je le comprends comme changement de théorie qui contredit une ancienne théorie.

 

Pas nécessairement, un cercle est une ellipse particulière après tout, de même la gravitation newtonienne est une  approximation de celle einsteinienne, on pourrait alors parler de la même théorie mais simplifiée, donc.

 

Citation

 - complémentations : je le comprends comme changement de théorie qui ne contredit une ancienne théorie. Par exemple cas d'un élargissement du périmètre de validité.

 

Non, ça c'est déjà ce que j'appelle une révision, une complémentation, est ce qui se greffe à coté de la théorie, qui l'étend sans reprendre ce qui a été admis comme adapté/correcte/juste/"vrai".

Je reprends alors l'exemple de la bille bleue, la couleur ne sera jamais remise en cause ( à conditions identiques ), en revanche la complémentation viendra sur la rugosité de la bille, sur sa dureté, son comportement à la chaleur, sa densité, son homogénéité, etc... Nous aurons alors plusieurs petites théories qui pourront fusionnées ensemble, sans se contredire, et n'en former qu'une. Voilà ce que j'appelle compléter, non modifier ou réviser. 

 

Citation

Ainsi par exemple la relativité "complémente" la mécanique Newtonienne.

 

Non, elle la révise aussi et surtout, même si par ailleurs il y a des éléments qui n'existent pas dans la première. C'est un problème de vocabulaire, elle est plus générale, certes, mais elle ne se contente pas de l'étendre, elle la reprend de fond en combles, l'action instantanée ou la vitesse limite c de la lumière pour tout corps matériel, sont des révisions de la mécanique newtonienne. On voit bien que la signification ou les implications ne sont pas du tout les mêmes.

Et si l'on fait abstraction de ces éléments, alors on retombe sur un modèle simplifié qui est justement le premier modèle.

 

Citation

Et je tiens à ajouter une remarque : une bille peut être vue "bleue" en 1500 et vue "rouge" en 1900. Car Des erreurs de mesure existent. Vous êtes physicien, donc vous savez la difficulté de valider une mesure.

La couleur comme phénomène physique, n'est pas quelque chose que l'on peut réviser du jour au lendemain, c'est un fait, non une interprétation, et si tu regardes bien ce que je dis depuis un moment, ce ne sont pas les faits qui sont problématiques, mais l'interprétation que l'on en a, et que l'on retrouve dans tout modèle, comme dans une théorie, qui n'est qu'une sorte de modèle.

Un groupe de fréquences émis par l'objet ( toujours dans les mêmes conditions, sinon ça na plus de sens expérimental ) sera toujours le même ( dans la limite de toute induction, dont on ne peut pas s'absoudre, comme le jour qui se lève, ça fait 4.5milliards d'années que la jour se lève sur la Terre, mais un jour prochain ce ne sera plus le cas ). Que les mesures ne soient pas précises n'enlève rien à ce qui est dit, et si le scientifique est consciencieux, il aura donné une marge d'incertitude réaliste, ce qui fait qu'ultérieurement, la fréquence évoluera dans cet intervalle de plus en plus précisément, et ainsi de suite, ce n'est donc pas une remise en cause, juste un accroissement de la fiabilité/pertinence des mesures, des résultats bruts.  Les mesures de Maupertuis même si elles n'étaient pas aussi précises qu'elles peuvent l'être aujourd'hui, ont bien confirmé l'aplatissement des pôles ou le renflement à l'équateur, ce que des mesures actuelles plus précises ne remettent pas en cause.

 

 

Citation

Par exemple l'expérience d'Aspect est la conclusion de 20 ans de tentatives expérimentales. Donc, dans le principe, il n'est pas exclu qu'une théorie soit "révisée" suite à la validation de faits expérimentaux nouveaux.

Quelle théorie a été révisée ? Ce n'est pas plutôt une hypothèse qui a ainsi été écartée !?

 

Citation

Donc pour moi, votre objection n'est pas compréhensible. La science se remet en cause en permanence, lorsqu'on est capable de mesurer plus précisément une grandeur, doit-on refuser toute précision sur le principe de conserver la théorie d'origine ? Non, on prend en compte les faits nouveaux et on avance.La force de la méthode est que tout est transparent : une théorie est validée sur les bases de données expérimentales connues, dans un domaine d'application défini. Si vous voulez dire que l'erreur existe (dans la théorisation ou dans l'expérimentation), ça me semble plus qu'un évidence. Alors il doit y avoir autre chose que je ne saisis pas.

 

Oui, je dis simplement que l'on ne tend pas vers une limite fixée d'objectivité, c'est à dire le positivisme, je dis et maintiens que nous ne faisons que nous éloigner de l'erreur, de la subjectivité, de l'ignorance ! Ce que j'ai nommé la dé-subjectivité

Puisqu'encore une fois, une propriété ou une qualité objective, donc qui dépend uniquement de l'objet, qui lui est propre, n'a pas à évoluer dans le temps, elle est indépendante de notre regard, de nos états d'âme, de nos compétences, etc, si nous la voyons quand même évoluée, ce que cette qualité ou cette propriété n'était pas le propre de l'objet, mais un mixte de subjectivité et d'objectivité masquée/voilée.

 

A+

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 494 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Beaucoup d'incompréhension dans ton texte et chez toi en confondant ou en superposant le formalisme et La réalité qui sont évidemment différentes...

Il y a plusieurs manières de rendre compte des faits ce qui implique plusieurs formalismes possibles évidemment...mais tous ces differents formalisme ne dérogent jamais au principe d'isomorphie 

Refuter une theorie veut simplement dire que le fait ne cadre plus à la theorie et ses predictions ce qui est une rupture de cet isomorphisme

Plusieurs modèles utilisant des mathematiques differentes peuvent donc rendre compte des memes faits et aucune élucubration verbale n'a cette capacité 

c'est comme ecrire la RG depuis le bocal d'un poisson rouge, la courbure de l'aquarium nécessiterait d'autres equations pour les memes faits

ou comme Les demonstrations de mathbqui existent par centaines pour le meme theoreme...

c'est le b a ba

Si la psychologie du chercheur peut jouer pour choisir un formalisme ou un autre ou choisir un axe de recherche par rapport a un autre, aucune psychologie ne peut se permettre de s'affranchir de ces isomorphies ou de la rigueur des calculs 

Toi tu le fais mais du coup tes apports sont et seront toujours  nuls pour la communauté 

N'importe qui peut imaginer n'importe quoi et c'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui (remy gaillard, chercheur en physique des couillonades)

Modifié par zenalpha
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Invité Vintage
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Invité Vintage Invités 0 message
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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 993 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
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J'ai un peu regardé le début de la vidéo : C'est d'une telle bêtise !

Heureusement qu'ils ont rajouté une musique pompeuse...

En vérité, je vous le dis : c'est la lie de l'esprit ! Et ça voudrait tenir le haut du pavé : IMPOSTURE !

Je suis allergique ! Moi si doux, si placide, si "gentil" si amoureux de l'humanité, devant cette stupidité de maquignons faux beaux parleurs, j'aurais presque tendance à devenir méchant  !

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Invité Vintage
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Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
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Ils disent juste qu une telle architecture de l univers et de ses lois ne peut être le fruit du hasard.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 494 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Je reste dans le domaine des representations humaines et de leur limite 

Pour Einstein, genie de cette capacité à faire correspondre une intuition intellectuelle novatrice et révolutionnaire avec les realités de la nature, le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito 

Et pour qui connaît son oeuvre cela correspond à une vision deterministe et donc necessaire du cosmos

"Ce qui m'intéresse, c'est de savoir si Dieu avait un quelconque choix en créant l'univers"

Un dieu...contraint par le degré de liberté nul de sa propre creation...

Quelle ironie 

Mais voila, Bohr a remporté la bataille et La realité quantique (et non l'évolution de sa fonction d'onde....) Est definitivement indeterministe et rompt le principe de localité

Le dieu contraint par l'ajustement fin des lois nécessaires à un cosmos organisé retrouve imprévisibilité, creations spontanées, possibilité d'univers multiples 

Dans la guerre entre hasard et necessité, le hasard reprend la tête et si Dieu est subtil mais non malicieux (Einstein) c'est peut-être parce que la nature l'est davantage que lui

ou pas ?

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Invité Vintage
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Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
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Feynman aussi voyait l intervention divine.

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Invité Spontzy
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Invité Spontzy
Invité Spontzy Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour.

Citation

C'est donc ainsi que tu vois les choses, en disant que ce sont deux théories différentes, alors même qu'elles décrivent la même réalité !

En toute modestie, ce n'est pas ma vision des choses. C'est simplement le sens des mots dans notre langue. Nous avons déjà un débat en cours avec zeugma qui pour sa part estime que le sens des mots n'a que peu d'importance. Mais voyez ici, on se rend bien compte que si.

Donc ce sont bien deux théories différentes. Qui décrivent une même réalité. Et elles sont bien différentes car ne se basent pas sur les mêmes hypothèses, ne sont pas constituées des mêmes lois et ne font pas les mêmes prédictions.

Dire que deux théories sont identiques si elles décrivent la même réalité est une absurdité. Surtout ici, où nous avons deux propositions, dont une qui va à l'encontre des faits expérimentaux, et qui arrivent à des résultats différents.

 

Citation

Ce qui revient à admettre, que ce ne sont bien que deux représentations de la réalité, et puisque ces théories ne sont pas la réalité elle-même, mais uniquement un moyen d'en rendre compte,

Euhhhh.... à qui essayer vous de vendre que la nature n'est pas faite de théories ? Je ne suis pas scientifique, mais il me semble que sachant qu'une théorie scientifique est, par construction et par nature, vouée à être réfutée, il serait étrange qu'elle soit la réalité ! M'enfin passons.

 

Citation

Si on replace cet extrait dans son environnement, cela signifie, que Popper avec son principe de falsification n'arrive pas à " démarquer " ou départager  les deux théories

Bien sur que si qu'il y arrive. Je vous ais même fourni ce moyen : la théorie de Galilée qui va à l'encontre des faits expérimentaux n'est pas valide selon les critères de Popper. Je ne comprends pas où vous bloquez : une théorie scientifique qui va à l'encontre de faits expérimentaux n'est pas valide. Par exemple, une théorie du mouvement qui dira qu'en chute libre, un objet se déplace de bas en haut ne sera pas valide.

 

Citation

Plus précisément, dans ce que tu soulèves ici, c'est que pour que la falsification ait lieu, il faut à minima admettre que tel ou tel élément est faux ! Ce qui est le cas de Galilée qui n'a pas vu lui de son coté de réfutation sérieuse à la non circularité des orbites,

Galilée s'est trompé. Oui. Une fois son erreur découverte, et assurée par des connaissances plus fiables, sa théorie est réfutée. C'est très basique. C'est ainsi que des théories cohabitent (telle la théorie des cordes et la théorie des boucles quantiques) tant que les faits ne sont pas connus avec assez de précision. Ce n'est pas pour autant qu'elles sont correctes toutes le deux. Une des deux (au moins) sera réfutée (si tant est que ce ne sont pas des théories identiques mais formalisées différemment, comme zenalpha en a présenté dans un message plus haut).

 

Toute la fin de votre message est caduque, vu que vous utilisez le mot "théorie" dans un sens non standard.

 

Je vous avoue que bien que nos échanges soient très intéressants, un doute m'assaille. Vous êtes scientifique. Mais je ne comprends pas comment vous pouvez échanger avec vos collègues. Votre vocabulaire n'est pas compatible avec le français commun. Publiez vous dans une autre langue ? Même en anglais, "theory" est une traduction qui fonctionne bien pour notre "théorie". De même, vous semblez mal à l'aise avec la réfutation d'une théorie qui ne s'accorde pas avec les faits expérimentaux. L'exemple de Galilée à l'air de vous chagriner alors que c'est le quotidien d'un chercheur que d'avoir à prendre en compte des résultats tous difficiles à interpréter. Et le risque d'en refuser un valable ou d'en accepter un erroné est la base même de l'expérimentation. Comment procédez vous de votre côté face à un résultat expérimental ?

 

A+

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 494 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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C'est vrai Spontzy qu'il y a décalage entre le fait d'être scientifique, de ne pas se réclamer de ses méthodes et même de contester ses théories par des moyens douteux.

Le brouillard est essentiellement lié à cette confusion du lien entre un modèle et la réalité comme si les faits expérimentés ne pouvaient être décrits que par un modèle et un seul modèle.

Or, s'il peut exister plusieurs formalismes pour des faits expérimentaux de même type (ex fonction d'onde de Schrödinger versus matrices d'Heisenberg), tous ces modèles doivent rendre compte exactement et très précisément des faits.

La théorie est renforcée quand de grands nombres de faits viennent la 'confirmer', elle devient encore plus référente quand elle amène une 'structure explicative commune' à des faits disparates (ex théorie des jauges pour les 3 forces de la physique hors gravité) et elle devient totalement incontournable quand elle prédit des phénomènes physique parfois contre le bon sens (ex existence boson de higgs car la théorie de jauge impliquait une masse nulle aux particules)

Aucune théorie n'est une démonstration (d'où le mot théorie...) mais aucune n'est réfutable par des concepts ou des mots...il faut des faits qui lui échappent et la remplacer par un autre modèle

Ce brouillard de compréhension enveloppe le dogme

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 993 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
Le 11/02/2017 à 13:34, Vintage a dit :

Ils disent juste qu une telle architecture de l univers et de ses lois ne peut être le fruit du hasard.

C'est le même argument que je retrouve chez Hubert Reeves.   Je cite de mémoire, mais l'idée y est : "Quand on me  demande  si je crois en Dieu je dis que je ne sais pas, mais quand j'entends une symphonie de Mozart, je me dis que ça ne peut pas être le fruit hasard."

Il y a ici une mauvaise conception du hasard. Comme si le hasard, c'était forcément et toujours n'importe quoi.

En thermodynamique, on peut le constater, le hasard qui est un désordre, débouche sur l'équilibre. Une forme d'ordre. statistique.

Mais bon, admettons ! Va pour un hasard uniquement désordre.

Si le monde tel qu'il est n'est pas le fruit du hasard c'est qu'il est le résultat de quoi ? Il n'y a pas trente six solutions : c'est qu'il est celui d'une volonté. Mais qu'est-ce qu'une volonté si ce n'est la forme prise après une longue évolution physiologique et psychologique par un instinct de survie ? Une volonté sortie du néant ?

Pour qu''un créateur universel et immortel soit doué de volonté, il lui faudrait en premier être... mortel.

Incompatibilité.

 Ce qui nous conduit à la résolution du principe si décrié de hasard. Il suffit d'une modeste incompatibilité des contraires pour sortir de ce cercle vicieux (du hasard). Et qu'un monde (a priori ?) chaotique s'ordonne. Il suffit que des contraires soient (souvent) -je reste prudent !- incompatibles pour qu'avec le temps (4 milliards d'années tout de même) existe une symphonie de Mozart. 4 Milliards d'années de gestation, ça n'est plus vraiment du hasard.

ça fait la triple croche d'une longueur !...

Modifié par Blaquière
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 494 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Blaquières, ce n'est pas qu'une question de temps...

Tu confonds le temps qui autorise de nombreuses occurrences se dérouler donc un hasard contingent encadré par des lois (genre les boules tournent mais les lois qui les font tourner sont toujours les mêmes) avec un hasard fondamental inscrit dans les règles mêmes des lois physique et plus fondamentales que le temps.

Les ajustements fins des principales constantes de la physique sont la problématique centrale ainsi que des circonstances incroyables comme le taux d'expansion de l'univers ou l'émergence du carbone à partir de l'hélium etc etc

Reeves dit qu'il y a lieu de s'en étonner sans savoir ce que cela signifie et si cela ne t'étonne pas, je me permets de penser que c'est parce que tu n'as pas compris le problème

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)
il y a 34 minutes, Blaquière a dit :

C'est le même argument que je retrouve chez Hubert Reeves.   Je cite de mémoire, mais l'idée y est : "Quand on me  demande  si je crois en Dieu je dis que je ne sais pas, mais quand j'entends une symphonie de Mozart, je me dis que ça ne peut pas être le fruit hasard."

Il y a ici une mauvaise conception du hasard. Comme si le hasard, c'était forcément et toujours n'importe quoi.

En thermodynamique, on peut le constater, le hasard qui est un désordre, débouche sur l'équilibre. Une forme d'ordre. statistique.

Mais bon, admettons ! Va pour un hasard uniquement désordre.

Si le monde tel qu'il est n'est pas le fruit du hasard c'est qu'il est le résultat de quoi ? Il n'y a pas trente six solutions : c'est qu'il est celui d'une volonté. Mais qu'est-ce qu'une volonté si ce n'est la forme prise après une longue évolution physiologique et psychologique par un instinct de survie ? Une volonté sortie du néant ?

Pour qu''un créateur universel et immortel soit doué de volonté, il lui faudrait en premier être... mortel.

Incompatibilité.

 Ce qui nous conduit à la résolution du principe si décrié de hasard. Il suffit d'une modeste incompatibilité des contraires pour sortir de ce cercle vicieux (du hasard). Et qu'un monde (a priori ?) chaotique s'ordonne. Il suffit que des contraires soient (souvent) -je reste prudent !- incompatibles pour qu'avec le temps (4 milliards d'années tout de même) existe une symphonie de Mozart. 4 Milliards d'années de gestation, ça n'est plus vraiment du hasard.

ça fait la triple croche d'une longueur !...

Dommage que vous n ayez pas regardé toute la vidéo. :(

Le rav compare l univers à un château d allumettes. Soit quelqu un l a construit, soit on a jeté toutes les allumettes et en a résulté un château.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 494 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Un argument qui sent le souffre....

J'adore quand on vend un argument contenant le code en second degré qui permet de se rendre compte qu'on se fiche quand même un peu de nous.

Modifié par zenalpha
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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)

Qui se fiche de nous ?

Le ver de terre, qui par un savant processus naturel, évolue vers l homme.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 993 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)
il y a une heure, Vintage a dit :

Dommage que vous n ayez pas regardé toute la vidéo. :(

Le rav compare l univers à un château d allumettes. Soit quelqu un l a construit, soit on a jeté toutes les allumettes et en a résulté un château.

Si vous parlez de la vidéo d'Hubert Reeves, c'est précisément à la fin qu'il dit ce que j'ai cité.

 Quand au château d'allumettes c'est justement contre cette conception que je m'inscris, à savoir que (soyons honnêtes) ce ne peut-être que quelqu'un qui l'a construit.

Car balancer les allumettes ou des notes de musique en vrac et que ça fasse un château ou une symphonie, tout le monde sait que c'est impossible. On vous dira (les tenants d'un grand architecte surtout) qu'il y a une chance sur des milliards de milliards de milliards que ça marche. Ce qui leur donne ainsi une aura numérique et donc scientifique ! Quand on parle de milliards de milliards, ça fait tout de suite plus sérieux. Apparence de science...

Je crois que la démarche scientifique a au départ une apparence que l'on pourrait juger anti scientifique. et cette démarche c'est de dire non pas qu'il y a lieu d'épuiser une infinité de possibilités, (qui n'a que l'apparence de la science) et qui l'on en conviendra est vouée à l'échec, mais de dire, comme un a priori que toutes conditions étant relativement les mêmes, ce qui s'est produit une fois a toutes les chances de se reproduire.

Je me souviens de mon père qui riait en expliquant ce qu'était un mauvais raisonnement : "C'est un homme qui en descendant du train à Paris tombe sur une femme, la première qu'il voit,  rousse et qui s'empresse d'écrire chez lui : "A Paris toutes les femmes son rousses !" Bien sûr le raisonnement est faux ! MAIS Il n'empêche que s'il est effectivement tombé en premier sur une femme rousse, il y a de fortes chances pour qu'à Paris il y ait à tout le moins, "beaucoup" de femmes rousses !

(Avec mon père, on ne pouvait s'intéresser aux raisonnements scientifiques que s'il y avait un peu des gonzesses au milieu !) NON ! J'AI RIEN DIT !

Le hasard n'est pas synonyme de chaos mais d'équilibre. (Equilibre statistique ?) Une quelconque volonté, nécessairement égoïste et singulière ne pourrait que rompre cet équilibre. (On peut le vérifier chaque jour sur notre planète.)

Bref, vous m'avez compris : si le monde qui nous entoure et qui est loin d'être parfait était l'oeuvre d'un créateur, il serait... bien pire !

Modifié par Blaquière
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 494 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 25 minutes, Vintage a dit :

Qui se fiche de nous ?

Le ver de terre, qui par un savant processus naturel, évolue vers l homme.

Quand le singe est descendu de l'arbre, l'homme est descendu du singe mais à force de descendre c'est l'homme qui évolue en ver de terre de laquelle s'érige l'arbre sur lequel est le singe.

Ya des hauts et des bas dans mon histoire.

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
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il y a 27 minutes, zenalpha a dit :

Quand le singe est descendu de l'arbre, l'homme est descendu du singe mais à force de descendre c'est l'homme qui évolue en ver de terre de laquelle s'érige l'arbre sur lequel est le singe.

Ya des hauts et des bas dans mon histoire.

La théorie de l évolution des espèces est la seule alternative à une origine surnaturelle de l apparition de la vie.

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