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Les courants de pensée Philosophique

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zenalpha

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 747 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Je vais donc relever le challenge plébiscité, mais pour ce faire je vais présenter tout un arsenal d'objections plus ou moins élaborées depuis quelques jours, non pour me confirmer ce que je sais déjà, mais pour éventuellement intéresser d'autres esprits réceptifs, et potentiellement demandeurs, ce travail bien évidemment énergivore et chronophage, est à destination d'un public dans l'expectative d'explications, alors que pour ma part, l'affaire est entendue, je n'insisterai certainement pas davantage, même si il aurait encore nombre de choses à développer et à découvrir... 

 

Ceci étant dit, je ne vais pas commencer par donner des exemples ou répondre directement au sujet de Kepler et Galilée, mon approche sera plurielle:

 

Tout d'abord, il nous rappeler quel est le fond du problème qui a été soulevé dernièrement, celui de l'objectivité des sciences, pour ce faire j'apporte déjà un premier éclairage fort utile, c'est à dire discerner entre eux l'arbitraire, la subjectivité et l'objectivité ! La science n'est pas arbitraire, en revanche elle n'est pas non plus objective, elle est faite de considérations subjectives, qui sont réduites le mieux possiblement, autrement dit la science ne progresse pas positivement, mais par élimination de ce qui est considéré comme faux ! Par approches successives, de type essais-erreurs ( => E. Mach ), comme n'importe quelle activité pratique humaine.

*****

Objection ontologique:

Il y a un présupposé ( mental/psychique/culturel ) dans la science positive, qui veut que tôt ou tard on finira par découvrir la vérité et tendre vers une connaissance certaine, dit autrement, que le science tend asymptotiquement vers une limite, qui représente la connaissance définitive. Rien pourtant ne laisse présager concrètement une telle vision de manière réaliste ou réelle, par analogie, on peut se référer à ce qui se passe en mathématique avec la sommation de la série en 1/n2 ( n au carré ) et la série en 1/n, et si il est vrai que la différence entre deux termes consécutifs diminuent en s'éloignant de " l'origine ", l'une est convergente quand l'autre est divergente, ce qui veut dire que ce n'est pas parce que l'on constate un rétrécissement dans la progression ou la remise en cause des modèles historiquement, que l'on s'approche d'une limite bien définie, et que ce ne serait qu'une question de temps !

*****

Objections logiques:

- Si la science était rigoureusement objective, il n'y aurait pas besoin de faire de révision dans les théories au fil du temps, juste des complémentations ! Si une bille est bleue, on peut certes découvrir qu'elle a d'autres attributs dans le temps, comme sa sphéricité ou sa malléabilité, mais on ne revient pas sur sa couleur !

- Ma théorie scientifique, par exemple sociologique, est que les théories scientifiques ne sont pas réellement objectives ! Soit c'est vrai, et dans ce cas c'est bouclé, soit la théorie est fausse, et dans ce cas ça prouve qu'elle n'était pas objective, en tant que théorie scientifique ! Pourtant cette théorie est réfutable, on peut faire des expériences qui la corrobore ou l'infirme.

 

- L'imperfection n'engendre jamais la perfection, dans le même acabit, le subjectif est incapable d'aller à l'objectivité ( pure ).

 

****

Illustration du recul de l'ignorance ou de la subjectivité, en lieu et place d'une percée de l'objectivité:

Comme Zenalpha l'avait proposé à un moment, la Terre fût considérée comme plate, par des expériences et des observations, on l'a vu sphérique, puis avec les lois de newton, elle devenait aplatie aux pôles et renflée à l'équateur, ensuite ou avant avec les effets de l'attraction lunaire principalement, elle est bosselée de part en part de l'axe Terre-Lune-Soleil, maintenant si on tient  compte de la géologie, est est plutôt patatoïdale, mais si l'on y ajoute les mouvements de la croute terrestre dans le temps, elle n'est jamais égale à elle-même.

Ce qui signifie que par des considérations de moins en moins subjectives on en vient à s'approcher de ce qui semble réel, sans vraiment l'atteindre définitivement.

****

 

La science en l'occurrence fait la même chose que ce que l'on pourrait constater chez l'humain habillé, au lieu de se contenter des faits bruts, l'individu nu, elle recouvre les faits qui rend subjectif ce que l'on voit, ce que l'on interprète, comme nous le ferions individuellement face à un autre accoutrée d'une certaine manière.

De plus, on ne peut pas oublier, toujours par effet psychologique, l'empreinte indélébile que laisse une première confrontation avec un objet, qu'il soit matériel, conceptuel, symbolique ou imagé:

https://marketing-thema.com/recherche-academique/le-monde-de-la-recherche/

3tre.jpg

« Note the picture to the right. It’s a bear climbing a tree. Once you have that ‘theory’ in your mind, you see it instantly, but without that information you see, I dunno, some bugs climing a string or something. This is an example of observation being ‘theory laden’. Observation of x is shaped by prior knowledge of x. People see different things because they focus on different aspects of what is there, which invariably is multidimensional and so ambiguous. » Source : Hanson’s Theory Ladenness

{ il y a aujourd'hui un champ de recherche sur le cryptage visuel, qui utilise ce " conditionnement " mental, une fois que l'on a compris que les quelques pixels de l'image représentent une certaine scène, lorsque l'on voit à nouveau ces pixels on voit aussi derrière l'image sous-jacente, alors qu'avant cette liaison/imbrication, le cerveau ne voyait que des points aléatoires, ce qui permet de créer des codes d'accès par simple visionnage et choix de tels schémas ( un code à 4 chiffres remplacés par un code de 4 " images pixelisées " ) , incompréhensibles pour celui ou celle qui n'a pas vu le rapprochement ! }

Il est pour moi certain, qu'un étudiant sera fortement influencé par la présentation des méthodes et théories, principes, paradigmes et autres pratiques tacites, dans lequel il va baigner pendant sa formation, il ne sera plus neutre, il sera formaté d'une certaine manière, de manière inconsciente, et dont il aura les plus grandes peines à sortir, s'extirper, si l'occasion se présente, parce que il ne peut plus voir les choses autrement que telles il les a vues en premier.

 

***

 

critères non scientifiques qui rentrent dans la démarche du scientifique, je ne développe pas, ce serait trop long, je donne juste les notions: la symétrie et l'analogie, très fructueux, mais aussi très subjectifs. Comme lorsque j'ai rapporté antérieurement, le choix entre deux théories rivales, par des considérations esthétiques ou de simplicité, variables d'un individu à un autre.

Ou encore lorsque j'ai introduis la fraude, erreur et plagiat en science, qui laissent bien paraitre, la subjectivité, pour quelle que raison que ce soit, la gloire, le prestige, le financement, la curiosité, la reconnaissance, etc...,  dans la recherche scientifique, et qu'il n'y absolument aucune raison crédible à ce que ces mêmes facteurs n'agissent pas aussi dans celle qui n'est pas discréditée immédiatement, et que donc s'immiscent des motivations psychologiques, y compris dans le résultat, ou l'orientation, quand ce n'est pas la choix même dans la discipline qui a été retenue plus particulièrement par le chercheur, pourquoi celle-ci plus qu'une autre, et dans celle-ci, pourquoi telle sous-domaine, et dans quelles perspectives, pour se prouver une chose, à quelqu'un d'autre, étayer une hypothèse qui trotte dans la tête depuis des lustres... ? Le chercheur n'est pas neutre dans sa quête, il part en étant engagé dans sa recherche, il défendra une hypothèse plus facilement qu'un autre, qui précèdera bien des expériences ou des faits, même si elle peut avoir été suggérée par certaines confrontations, il fera un choix pour celle-ci plutôt qu'une autre, et donc sera introduite dans sa théorie ou la théorie existante, le cas des sciences humaines comme celle économique.

 

 

******

 

Aparté:

Si en mathématique, personne ne remet en cause le génie d'un Euler ou d'un Ramanujan, ce n'est pas tant par la rigueur apportée à leurs démonstrations, qui sont souvent absentes, mais par l'efficacité de ce qu'ils ont produit, ainsi que la beauté de leur formules, sans oublier leur prolifique production !

Il y a donc des exceptions à la supposée objectivité des sciences, même si la mathématique n'est pas une science expérimentale a priori ou a posteriori.

 

****

 

quelques exemples, non développés de subjectivité ou assimilés, c'est à dire non purement objectif, comme proclamé:

 

- Théorie des espèces vivantes et définition d'une espèce, qui s'appuie inévitablement sur une comparaison/analogie avec les objets familiers/matériels, alors que les êtres vivants vivent en symbiose, entre autres les mammifères qui ne peuvent plus être considérés comme une seule entité, mais comme la réunion d'un biotope bactérien et d'un hôte, l'un ne vivant pas sans l'autre, et ce sur plusieurs niveaux.

 

- Théorie de l'hérédité de Mendel, qui a été guidé par des considérations non purement objectives, en falsifiant un peu ses résultats, qui étaient trop " lisses "/parfaits pour être vrais. Ou encore Maupertuis lorsqu'il mesura le méridien terrestre, écarta par intuition nombre de valeurs, quand bien même il utilisa un outil mathématique sophistiqué, il sentait que certaines n'étaient pas bonnes.

- À nouveau Einstein avec sa constante cosmologique pour rendre l'Univers statique. De même, lorsqu'il dira que Dieu ne joue pas aux dès, cela démontre l'état d'esprit dans lequel il était et qui favorisé certaines théories plutôt que d'autres.

- La controverse sur la nature de la lumière, oscillant entre onde et corpuscule suivant les préférences individuelles, avant de postuler sa dualité.

- La craniologie et compagnie en leur temps, pour soutenir des thèses racistes.

- La théorie économiste qui postule que l'agent est rationnel et optimise ses choix, ce qui est un lueur volontaire pour simplifier les calculs et faire des modèles mathématisables, ce sont donc des considérations intellectuelles et non scientifiques qui ont orientées la méthode de cette science.

- Les hypothèses ad hoc en cosmologie pour maintenir la validité de la gravitation à l'univers, en insérant la matière noire et l'énergie sombre.

De plus, elle peut souvent recourir à ce qu'on nomme des "hypothèse ad hoc" : il s'agit de l'ajout d’un postulat supplémentaire à une théorie, afin de la protéger d’une falsification menaçante. Comment est-ce possible ? Parce que l’hypothèse n’est pas contrôlable indépendamment de la théorie.

Exemple : Eudoxe (astronome ) croyait que les sphères célestes étaient parfaites ; or, les observations téléscopiques infirment cette thèse ; pour la conserver à tout prix, il supposa que les sphères sont invisibles. " http://www.philocours.com/cours/cours-theorieexperience.html

 

- L'intelligence artificielle qui repose sur un préjugé, comme quoi elle émerge spontanément de la complexification, alors que rien n'étaye une telle hypothèse, il suffit au contraire de voir à quel point on repousse l'apparition de l'intelligence avec des cerveaux de plus en plus lilliputien, comme certains insectes, ou encore l'empilement de neurones artificiels, alors que la pieuvre défit encore les scientifiques par ses " 8 cerveaux ".

 

- La génétique, avec son code, emprunté au code informatique et donc à la notion de programme, dans l'air du temps de l'époque, en vogue. Il en serait de même encore aujourd'hui en voyant le cerveau comme un grand computer.

 

- La cryptographie quantique qui repose sur le postulat/préjugé, infondé, qu'elle est infalsifiable, si la mise en oeuvre est bien réalisée, elle est intrinsèquement inviolable ! Jusqu'à ce qu'on découvre le moyen de connaitre l'état d'un photon sans le perturber par des systèmes de détection métastable !   Un peu à l'image de la chambre à bulles de Wilson.

- L'habitude depuis fort longtemps, de modéliser les lois physiques entre autres par les lois linéaires, alors que la plupart des phénomènes ne le sont pas, toujours en lien avec un formatage culturel de formation.

- L'éthologie qui n'a vu qu'une machine en l'animal, à décrypter, en droite ligne de Descartes, et d'autres scientifiques afin d'avoir bonne conscience lors d'expériences sur les animaux, pas toujours reluisantes, à commencer par Pavlov.

- Ou les médecins d'hier qui voyaient les bébés vierges, et donc que l'on pouvait les traiter comme des choses, c'est pour cela qu'ils étaient emmaillotés et suspendu à un clou.

 

 

 

- Enfin, pour ce qui concerne Kepler et Galilée ( http://philosophiascientiae.revues.org/318#tocto1n6 )

L’exemple montre sans ambiguïté que la logique poppérienne de la connaissance permet la coexistence de plusieurs trajectoires théoriques « rationnelles » incompatibles. Au premier abord, rien d’étonnant à cela. Du point de vue de la philosophie faillibiliste de Popper, on peut voir là une série d’essais, tous instructifs pour la science, dont certains seront réfutés tandis que d’autres survivront. Mais à l’examen, l’analyse historique précédente révèle des difficultés et des tensions internes à la conception poppérienne. Ceci apparaît nettement quand on considère plus en profondeur encore les affirmations de Popper concernant les motifs de Galilée et de Kepler.

33« Galilée était un physicien. Il savait que le véritable problème était de trouver une explication physique mécanique » ([Popper 1972c : 1978, 271], c’est moi qui souligne) (par opposition à « un modèle cosmologique géométrique, construit à l’aide de moyens géométriques (et cinématiques) » ; il rechercha donc une explication de ce type, et c’est ainsi qu’il fut conduit aux deux lois de conservation plus haut mentionnées qu’il retint.

34Est ici invoqué un facteur que Kuhn qualifierait en un certain sens de « social » et « psychologique » : social car lié à la spécialité de Galilée, aux types d’explications spécifiques qui, dans un état de la recherche, sont typiques d’une discipline et familiers à ses praticiens ; psychologique car repris à son compte, et favorisé comme potentiellement plus fécond que d’autres, par un praticien singulier de cette discipline, en l’occurrence Galilée. Quelle que soit la manière dont on qualifie ce facteur, on ne saurait en tout cas le ramener à une contrainte en provenance de l’objet d’étude, ‘objective’ en ce sens.

  • 15 Popper semble en un sens l’admettre : « Sans doute l’adhésion à ces deux lois [loi de conservation (...)

35Certes, l’explication historique de Popper n’est, en un autre sens du psychologique, pas psychologique mais bien, comme le revendique Popper, logique : au sens où, à admettre le compte rendu poppérien des choix galiléens, « les explications psychologiques qui ont pu être tentées, comme les explications par l’ambition, la jalousie…, deviennent superflues » [Popper 1972c : 1978, 272]. L’explication poppérienne est logique, au sens, en fait, où elle repousse d’un cran l’explication psychologique et sociale. Il y a désormais un lien logique entre le choix des orbites circulaires et un ‘choix’ antérieur de Galilée (ou en tout cas une circonstance antérieure de la vie de Galilée : celle de s’être adonné à la physique). Mais cette dernière circonstance reste à son tour rapportée à des éléments ultimement subjectifs ou sociaux, au moins au sens de ‘potentiellement variables d’un individu à l’autre dans l’espace et le temps’15.

36Dans une veine similaire, Popper admet que certaines « conceptions d’ordre religieux ou mythologique », ou « intuitions mystiques », président à la théorie de Kepler. « Ce qu’il espérait découvrir, ce qu’il a recherché sa vie durant, c’était la loi arithmétique sous-jacente à la structure de l’univers » [Popper 1963 : 1985, 281].

Si ces éléments pouvaient être relégués du côté du seul contexte de la découverte, ils ne poseraient pas problème à la conception poppérienne des choix interthéoriques. S’agissant du moment de l’invention, de l’émission d’hypothèses hardies, Popper n’a jamais nié l’intervention de facteurs irréductiblement psychologiques, subjectifs, irrationnels, variables d’un individu à l’autre et d’un groupe social à un autre. Bien au contraire : c’est même une composante de son opposition à tout inductivisme et de son hypothético-déductivisme.

38Le problème c’est qu’à l’examen, ces éléments ne sont nullement cantonnés au contexte de la découverte. Ils interviennent en effet de manière déterminante au niveau du contexte de la justification : à l’intérieur du compte rendu poppérien lui-même, ils influent sur la décision d’admettre qu’une hypothèse (en l’occurrence celle de la circularité des orbites) est réfutée / corroborée par l’expérience.

39Galilée maintient l’hypothèse des orbites circulaires : il ne conclut donc pas que cette hypothèse est falsifiée. Pourtant il connaît fort bien les travaux de Kepler et les observations de Tycho Brahé sur lesquelles ceux-ci s’appuient. C’est donc que d’autres facteurs contribuent, en plus des données objectives que sont ces observations, à déterminer le jugement de non falsification de Galilée. Et ces facteurs sont forcément psychologiques, subjectifs et contingents, au moins au sens de ‘variables d’un individu rationnel à l’autre’, puisqu’ils s’avèrent différer chez deux physiciens reconnus l’un et l’autre procéder rationnellement, Galilée et Kepler.

40Kepler, lui, conclut que l’hypothèse des orbites circulaires est réfutée, et y substitue celle des orbites elliptiques. Le cas semble moins problématique, car il est traditionnellement analysé au moyen du schéma simple ‘les données falsifient l’hypothèse’. Pourtant, des facteurs ‘non objectifs’ apparaissent à l’examen avoir également pesé sur un tel jugement de falsification.

Le compte rendu par Kuhn des accomplissements de Kepler donne des éléments permettant de préciser le point. Les deux premières lois de Kepler ne sont, souligne-t-il pour commencer, pas indépendantes l’une de l’autre : « à partir de l’observation, on ne peut ni détruire ni vérifier indépendamment une loi des vitesse et une orbite » [Kuhn 1957 : 1973, 292] (car sans loi des vitesses, une orbite donne peu d’indications sur le lieu où doit être observée la planète parmi les étoiles). Or la seconde loi de Kepler (ou plus exactement une loi un peu différente qu’il tenait pour équivalente) précède chronologiquement la première et repose sur des facteurs manifestement non objectifs : « A l’origine, la deuxième loi est indépendante des observations, sauf peut-être des plus grossières. Elle vient plutôt de l’intuition physique que les planètes sont poussées sur leurs orbites par les rayons d’une force motrice, l’anima motrix, qui émane du soleil » [Kuhn 1957 : 1973, 290]. Elle repose, outre « l’existence de données précises et l’attribution préalable du statut planétaire à la terre », « sur quelque chose de plus », à savoir sur « une foi néo-platonicienne souvent mystique » [Kuhn 1957 : 1973, 289], sur la « confiance [de Kepler] dans les harmonies mathématiques, comme […] [sur] sa foi dans le rôle causal du soleil » [Kuhn 1957 : 1973, 292].

42Pour que les observations ‘disent’ ce qu’y entend Kepler, à savoir que l’hypothèse des orbites circulaires est réfutée, il faut donc d’après Kuhn leur ajouter d’autres éléments que le jeu d’hypothèses rivales orbites circulaires / elliptiques : en l’occurrence il faut y ajouter des croyances mystiques très spécifiques. Popper semble lui-même parfois admettre explicitement quelque chose de ce genre : « les lois de Kepler [leur adéquation aux observations disponibles], écrit-il, étayent en partie, tout en y trouvant une part de son inspiration, sa croyance en un pouvoir ou une cause qui émanerait du soleil tels les rayons lumineux » ([Popper 1963 : 1985, 281], c’est moi qui souligne).

43Mais quoi qu’il en soit du point auquel Popper est prêt à suivre Kuhn dans son compte rendu du cas Kepler, une chose reste acquise : à pousser au bout de ses conséquences les comptes rendus historiques poppériens des travaux de Galilée et de Kepler, des éléments ‘non objectifs’, au moins au sens de ‘individuellement et socialement variables’, influent sur les jugements de falsification, et peuvent conduire deux hommes de science procédant l’un et l’autre « rationnellement » (du point de vue des normes poppériennes) à des décisions opposées à propos de la falsification d’une même hypothèse. Pourtant, l’un et l’autre procèdent de manière critique. Seulement, ils ne tombent pas d’accord.

( Sinon il y a ce document trouvé sur espaces pédagogiques interactifs et qui parle aussi de Kepler et Copernic sur des bases non objectives: https://cours.univ-paris1.fr/pluginfile.php/519844/mod_folder/content/0/Toulmin%2C extrait%2C explication scientifique.pdf?forcedownload=1

 

 

Désolé pour la présentation brouillonne, mais je n'ai guère le temps de faire les choses proprement, ce qui compte ce sont les pistes et le contenu, surtout que j'attends encore des blocages, des résistances, si ce n'est pas que j'aurais perdu mon lectorat dès les premières lignes...

 

Pour le fun, mais sérieusement, une base de travail:

http://www.philosciences.com/Pss/index.php/philosophie-et-science/methode-scientifique-paradigme-scientifique/118-objet-connaissance-scientifique

http://ress.revues.org/129

http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/logphil/reperes/objectif.htm

https://senebac.com/litteraire/philosophie/12-epistemologie/45-lemergence-de-la-pensee-scientifique

https://www.cairn.info/revue-archives-de-philosophie-2003-3-page-449.htm

http://cer1se.free.fr/principia/index.php/la-theorie-precede-lexperience/2/

http://next.liberation.fr/cinema/2010/10/27/une-science-fondee-sur-des-prejuges_689343

 

 

 

Merci à tous, et bon courage... !

 

 

Modifié par deja-utilise
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 299 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)
il y a 35 minutes, zeugma a dit :

 

 

 

 

non, vous finissez et dites où est le scientisme à l'heure actuel ?

si ce n'est dans la surexploitation de la nature...

Vous confondez la science qui ne s'intéresse qu'aux connaissances de valeur universelle sur base d'un objet d'étude defini avec une methode precise incluant La refutabilité

...avec le scientisme comme philosophie estimant que ces methodes sont les seules methodes valides pour tous les domaines y compris politique, social, psychologique, ...

...avec les valeurs morales et l'éthique concernant les choix politiques dont aucun n'est aujourd'hui dependant de gouvernants scientifique ou scientiste

Je vais faire un dessin...

Ne votez ni Hitler, ni le Brexit, ni Trump, ni Putine, ni Marine, ni tous ces idiots du village monde 

Trump est aussi scientifique que je suis danseuse au moulin rouge...

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Invité Spontzy
Invités, Posté(e)
Invité Spontzy
Invité Spontzy Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour.

Sauf erreur de ma part, il n'est jamais question de l'intérieur de la théorie dans tout ce que vous écrivez. S'il en est question et que je n'ai pas vu, merci de surligner en jaune quelle partie de la théorie est d'ordre psychologique :

  • Première loi de Kepler : les planètes décrivent une ellipse dont le Soleil occupe l'un des foyers ;
  • Deuxième loi de Kepler : le rayon Soleil-planète balaie des aires égales pendant des intervalles de temps égaux ;
  • Troisième loi de Kepler : le carré de la période de révolution est proportionnel au cube du demi grand-axe de l'orbite.

Le reste de votre message explique que des impacts psychologiques existent dans la création de théories scientifiques. Il y a compromis la dessus. Pourquoi y revenir ?

Citation

39Galilée maintient l’hypothèse des orbites circulaires : il ne conclut donc pas que cette hypothèse est falsifiée. Pourtant il connaît fort bien les travaux de Kepler et les observations de Tycho Brahé sur lesquelles ceux-ci s’appuient. C’est donc que d’autres facteurs contribuent, en plus des données objectives que sont ces observations, à déterminer le jugement de non falsification de Galilée. Et ces facteurs sont forcément psychologiques, subjectifs et contingents, au moins au sens de ‘variables d’un individu rationnel à l’autre’, puisqu’ils s’avèrent différer chez deux physiciens reconnus l’un et l’autre procéder rationnellement, Galilée et Kepler.

40Kepler, lui, conclut que l’hypothèse des orbites circulaires est réfutée, et y substitue celle des orbites elliptiques. Le cas semble moins problématique, car il est traditionnellement analysé au moyen du schéma simple ‘les données falsifient l’hypothèse’. Pourtant, des facteurs ‘non objectifs’ apparaissent à l’examen avoir également pesé sur un tel jugement de falsification.

Concernant la falsification, Galilée maintient l'hypothèse des orbites circulaires malgré la réfutation par l'expérience. Comment pouvez-vous dire (je suppose que vous êtes en phase avec le texte que vous citez) qu'il respecte la méthode scientifique ? N'aurait-il pas lu Popper ? :smile2:

A noter que je ne vois pas en quoi l'erreur de Galilée apparait dans la théorie de Kepler, car je rappelle que c'est bien la le sujet sur lequel nos avis divergent. Pouvez-vous me le montrer ?

A+

 

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, zenalpha a dit :

Vous confondez la science qui ne s'intéresse qu'aux connaissances de valeur universelle sur base d'un objet d'étude defini avec une methode precise incluant La refutabilité, 

avec le scientisme comme philosophie estimant que ces methodes sont les seules methodes valides pour tous les domaines y compris politique, social, psychologique, ...

avec les valeurs morales et l'éthique concernant les choix politiques dont aucun n'est aujourd'hui dependant de gouvernants scientifique ou scientiste."

non je ne confond rien du tout, je sais ce que recouvre exactement chacun des deux rapports de l'intelligibilité scientifique avec le réel...

*votre propos est donc hors propos...

ce que je vois comme liens par contre c'est ce que vous ne voulez admettre pour une raison qu'il faudra débattre ultérieurement, c'est que le savoir issu des recherches scientifiques influe sur la conscience collective de manière incontrôlée par ceux qui font ces recherches, c'est tout...

vous semblez en perte de vitesse et d'argumentation dans vos posts, c'est dommage, il ne faudrait pas que vous renâcliez à participer au dernier round, celui qui va enfin mettre un ordre entre ce qui est justifiable en science et ce qui ne l'ai pas...et je dis cela en faisant allusion à ces valeurs morales et éthiques dont vous parlez sans les nommées explicitement...comme dab... 

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 299 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Parce que vous pensez sincèrement qu'un "dernier round" va vous permettre de "mettre de l'ordre en sciences" sur le "justifiable" et le "non justifiable" au nom de vos valeurs morales ?

Bigre, je suis effrayé... Je porte l'étoile de suite ou j'attends encore un peu ?

Je pense que nos plus grandes divergences sont fondamentalement à ce niveau des valeurs morales...

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Il y a 23 heures, LouiseAragon a dit :

Mais existe t-il un mot pour désigner ceux qui instrumentalisent ou obscurcissent la philosophie ? :)

Si la philosophie est une recherche de vérité, alors on penchera pour le terme de "sophiste", tel qu'utilisé par Platon.

Si la philosophie est une herméneutique du corps, comme le proposait Nietzsche, alors c'est le moraliste qui est l'ennemi.

Si on dit que la philosophie a pour visée de faire réfléchir, alors ce sont les diseurs d'opinion qui sont à proscrire.

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, zeugma a dit :

non je ne confond rien du tout, je sais ce que recouvre exactement chacun des deux rapports de l'intelligibilité scientifique avec le réel...

*votre propos est donc hors propos...

ce que je vois comme liens par contre c'est ce que vous ne voulez admettre pour une raison qu'il faudra débattre ultérieurement, c'est que le savoir issu des recherches scientifiques influe sur la conscience collective de manière incontrôlée par ceux qui font ces recherches, c'est tout...

vous semblez en perte de vitesse et d'argumentation dans vos posts, c'est dommage, il ne faudrait pas que vous renâcliez à participer au dernier round, celui qui va enfin mettre un ordre entre ce qui est justifiable en science et ce qui ne l'ai pas...et je dis cela en faisant allusion à ces valeurs morales et éthiques dont vous parlez sans les nommées explicitement...comme dab... 

 

Ce qui est moral aujourd'hui ne le sera sans doute pas demain. Si dans d autres pays on modifie génétiquement l embryon pour que l enfant soit plus intelligent, la France suivra pour ne pas avoir un peuple moins performant.

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, zenalpha a dit :

Parce que vous pensez sincèrement qu'un "dernier round" va vous permettre de "mettre de l'ordre en sciences" sur le "justifiable" et le "non justifiable" au nom de vos valeurs morales ?

alors que vous confondez valeurs morales et et sauvegarde de la vie, alors que vous réduisez toutes les autres recherches de vérité à des positions marginales idéologiques ou religieuses, alors que vous interdisez par principe une coopération en vue de savoir collectivement ce qu'est la science, alors que vous préférez la stature du bravache à celle du courageux, je sais maintenant quel sera votre position quand nous aurons à réfléchir sur la place de la recherche scientifique dans la destinée humaine, sans doute à la suite de Kuhn, vous ne supporterez pas le regard prudent de tous ceux qui ont encore une finalité naturelle, le prima de la vie...

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, Vintage a dit :

Ce qui est moral aujourd'hui ne le sera sans doute pas demain. Si dans d'autres pays on modifie génétiquement l embryon pour que l'enfant soit plus intelligent, la France suivra pour ne pas avoir un peuple moins performant.

allons Vintage, nous savons bien que toutes les recherches scientifiques sont, il est vrai, aiguillonnées par cette forme de concurrence des puissances qui motive extrinsèquement la recherche scientifique et par cette autre aussi que l'on nomme la réussite personnelle, mais le moment décisionnel du bien fondé de la recherche, restera intrinsèquement humain, tant que la société civile continuera le dialogue avec les pôles scientifiques...

sauf si...et c'est cela que je m'emploi à dénoncer  ici...la structure décisionnelle n'est plus établie sur le bien commun et la sauvegarde de la vie, mais uniquement par le bien de quelques uns et la sauvegarde du progrès que prônent les scientistes...

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zenalpha Membre 19 299 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a une heure, zeugma a dit :

alors que vous confondez valeurs morales et et sauvegarde de la vie, alors que vous réduisez toutes les autres recherches de vérité à des positions marginales idéologiques ou religieuses, alors que vous interdisez par principe une coopération en vue de savoir collectivement ce qu'est la science, alors que vous préférez la stature du bravache à celle du courageux, je sais maintenant quel sera votre position quand nous aurons à réfléchir sur la place de la recherche scientifique dans la destinée humaine, sans doute à la suite de Kuhn, vous ne supporterez pas le regard prudent de tous ceux qui ont encore une finalité naturelle, le prima de la vie...

Un homme, un vote, c'est ici que s'exprime nt encore les choix du citoyen et c'est heureux quand votre cause finale rejoint votre lutte finale...

À l'heure ou la secte de La contemplation de la cause finale demandera aux sciences de "se justifier", Einstein a pris le bateau comme un simple immigrant et s'est promis de ne plus jamais mettre les pieds en Europe

N'ayant pas sa valeur, je vous ferai face.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 299 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 16 heures, deja-utilise a dit :

Je vais donc relever le challenge plébiscité, mais pour ce faire je vais présenter tout un arsenal d'objections plus ou moins élaborées depuis quelques jours, non pour me confirmer ce que je sais déjà, mais pour éventuellement intéresser d'autres esprits réceptifs, et potentiellement demandeurs, ce travail bien évidemment énergivore et chronophage, est à destination d'un public dans l'expectative d'explications, alors que pour ma part, l'affaire est entendue, je n'insisterai certainement pas davantage, même si il aurait encore nombre de choses à développer et à découvrir... 

 

Ceci étant dit, je ne vais pas commencer par donner des exemples ou répondre directement au sujet de Kepler et Galilée, mon approche sera plurielle:

 

Tout d'abord, il nous rappeler quel est le fond du problème qui a été soulevé dernièrement, celui de l'objectivité des sciences, pour ce faire j'apporte déjà un premier éclairage fort utile, c'est à dire discerner entre eux l'arbitraire, la subjectivité et l'objectivité ! La science n'est pas arbitraire, en revanche elle n'est pas non plus objective, elle est faite de considérations subjectives, qui sont réduites le mieux possiblement, autrement dit la science ne progresse pas positivement, mais par élimination de ce qui est considéré comme faux ! Par approches successives, de type essais-erreurs ( => E. Mach ), comme n'importe quelle activité pratique humaine.

*****

Objection ontologique:

Il y a un présupposé ( mental/psychique/culturel ) dans la science positive, qui veut que tôt ou tard on finira par découvrir la vérité et tendre vers une connaissance certaine, dit autrement, que le science tend asymptotiquement vers une limite, qui représente la connaissance définitive. Rien pourtant ne laisse présager concrètement une telle vision de manière réaliste ou réelle, par analogie, on peut se référer à ce qui se passe en mathématique avec la sommation de la série en 1/n2 ( n au carré ) et la série en 1/n, et si il est vrai que la différence entre deux termes consécutifs diminuent en s'éloignant de " l'origine ", l'une est convergente quand l'autre est divergente, ce qui veut dire que ce n'est pas parce que l'on constate un rétrécissement dans la progression ou la remise en cause des modèles historiquement, que l'on s'approche d'une limite bien définie, et que ce ne serait qu'une question de temps !

*****

Objections logiques:

- Si la science était rigoureusement objective, il n'y aurait pas besoin de faire de révision dans les théories au fil du temps, juste des complémentations ! Si une bille est bleue, on peut certes découvrir qu'elle a d'autres attributs dans le temps, comme sa sphéricité ou sa malléabilité, mais on ne revient pas sur sa couleur !

- Ma théorie scientifique, par exemple sociologique, est que les théories scientifiques ne sont pas réellement objectives ! Soit c'est vrai, et dans ce cas c'est bouclé, soit la théorie est fausse, et dans ce cas ça prouve qu'elle n'était pas objective, en tant que théorie scientifique ! Pourtant cette théorie est réfutable, on peut faire des expériences qui la corrobore ou l'infirme.

 

- L'imperfection n'engendre jamais la perfection, dans le même acabit, le subjectif est incapable d'aller à l'objectivité ( pure ).

 

****

Illustration du recul de l'ignorance ou de la subjectivité, en lieu et place d'une percée de l'objectivité:

Comme Zenalpha l'avait proposé à un moment, la Terre fût considérée comme plate, par des expériences et des observations, on l'a vu sphérique, puis avec les lois de newton, elle devenait aplatie aux pôles et renflée à l'équateur, ensuite ou avant avec les effets de l'attraction lunaire principalement, elle est bosselée de part en part de l'axe Terre-Lune-Soleil, maintenant si on tient  compte de la géologie, est est plutôt patatoïdale, mais si l'on y ajoute les mouvements de la croute terrestre dans le temps, elle n'est jamais égale à elle-même.

Ce qui signifie que par des considérations de moins en moins subjectives on en vient à s'approcher de ce qui semble réel, sans vraiment l'atteindre définitivement.

****

 

La science en l'occurrence fait la même chose que ce que l'on pourrait constater chez l'humain habillé, au lieu de se contenter des faits bruts, l'individu nu, elle recouvre les faits qui rend subjectif ce que l'on voit, ce que l'on interprète, comme nous le ferions individuellement face à un autre accoutrée d'une certaine manière.

De plus, on ne peut pas oublier, toujours par effet psychologique, l'empreinte indélébile que laisse une première confrontation avec un objet, qu'il soit matériel, conceptuel, symbolique ou imagé:

https://marketing-thema.com/recherche-academique/le-monde-de-la-recherche/

3tre.jpg

« Note the picture to the right. It’s a bear climbing a tree. Once you have that ‘theory’ in your mind, you see it instantly, but without that information you see, I dunno, some bugs climing a string or something. This is an example of observation being ‘theory laden’. Observation of x is shaped by prior knowledge of x. People see different things because they focus on different aspects of what is there, which invariably is multidimensional and so ambiguous. » Source : Hanson’s Theory Ladenness

{ il y a aujourd'hui un champ de recherche sur le cryptage visuel, qui utilise ce " conditionnement " mental, une fois que l'on a compris que les quelques pixels de l'image représentent une certaine scène, lorsque l'on voit à nouveau ces pixels on voit aussi derrière l'image sous-jacente, alors qu'avant cette liaison/imbrication, le cerveau ne voyait que des points aléatoires, ce qui permet de créer des codes d'accès par simple visionnage et choix de tels schémas ( un code à 4 chiffres remplacés par un code de 4 " images pixelisées " ) , incompréhensibles pour celui ou celle qui n'a pas vu le rapprochement ! }

Il est pour moi certain, qu'un étudiant sera fortement influencé par la présentation des méthodes et théories, principes, paradigmes et autres pratiques tacites, dans lequel il va baigner pendant sa formation, il ne sera plus neutre, il sera formaté d'une certaine manière, de manière inconsciente, et dont il aura les plus grandes peines à sortir, s'extirper, si l'occasion se présente, parce que il ne peut plus voir les choses autrement que telles il les a vues en premier.

 

***

 

critères non scientifiques qui rentrent dans la démarche du scientifique, je ne développe pas, ce serait trop long, je donne juste les notions: la symétrie et l'analogie, très fructueux, mais aussi très subjectifs. Comme lorsque j'ai rapporté antérieurement, le choix entre deux théories rivales, par des considérations esthétiques ou de simplicité, variables d'un individu à un autre.

Ou encore lorsque j'ai introduis la fraude, erreur et plagiat en science, qui laissent bien paraitre, la subjectivité, pour quelle que raison que ce soit, la gloire, le prestige, le financement, la curiosité, la reconnaissance, etc...,  dans la recherche scientifique, et qu'il n'y absolument aucune raison crédible à ce que ces mêmes facteurs n'agissent pas aussi dans celle qui n'est pas discréditée immédiatement, et que donc s'immiscent des motivations psychologiques, y compris dans le résultat, ou l'orientation, quand ce n'est pas la choix même dans la discipline qui a été retenue plus particulièrement par le chercheur, pourquoi celle-ci plus qu'une autre, et dans celle-ci, pourquoi telle sous-domaine, et dans quelles perspectives, pour se prouver une chose, à quelqu'un d'autre, étayer une hypothèse qui trotte dans la tête depuis des lustres... ? Le chercheur n'est pas neutre dans sa quête, il part en étant engagé dans sa recherche, il défendra une hypothèse plus facilement qu'un autre, qui précèdera bien des expériences ou des faits, même si elle peut avoir été suggérée par certaines confrontations, il fera un choix pour celle-ci plutôt qu'une autre, et donc sera introduite dans sa théorie ou la théorie existante, le cas des sciences humaines comme celle économique.

 

 

******

 

Aparté:

Si en mathématique, personne ne remet en cause le génie d'un Euler ou d'un Ramanujan, ce n'est pas tant par la rigueur apportée à leurs démonstrations, qui sont souvent absentes, mais par l'efficacité de ce qu'ils ont produit, ainsi que la beauté de leur formules, sans oublier leur prolifique production !

Il y a donc des exceptions à la supposée objectivité des sciences, même si la mathématique n'est pas une science expérimentale a priori ou a posteriori.

 

****

 

quelques exemples, non développés de subjectivité ou assimilés, c'est à dire non purement objectif, comme proclamé:

 

- Théorie des espèces vivantes et définition d'une espèce, qui s'appuie inévitablement sur une comparaison/analogie avec les objets familiers/matériels, alors que les êtres vivants vivent en symbiose, entre autres les mammifères qui ne peuvent plus être considérés comme une seule entité, mais comme la réunion d'un biotope bactérien et d'un hôte, l'un ne vivant pas sans l'autre, et ce sur plusieurs niveaux.

 

- Théorie de l'hérédité de Mendel, qui a été guidé par des considérations non purement objectives, en falsifiant un peu ses résultats, qui étaient trop " lisses "/parfaits pour être vrais. Ou encore Maupertuis lorsqu'il mesura le méridien terrestre, écarta par intuition nombre de valeurs, quand bien même il utilisa un outil mathématique sophistiqué, il sentait que certaines n'étaient pas bonnes.

- À nouveau Einstein avec sa constante cosmologique pour rendre l'Univers statique. De même, lorsqu'il dira que Dieu ne joue pas aux dès, cela démontre l'état d'esprit dans lequel il était et qui favorisé certaines théories plutôt que d'autres.

- La controverse sur la nature de la lumière, oscillant entre onde et corpuscule suivant les préférences individuelles, avant de postuler sa dualité.

- La craniologie et compagnie en leur temps, pour soutenir des thèses racistes.

- La théorie économiste qui postule que l'agent est rationnel et optimise ses choix, ce qui est un lueur volontaire pour simplifier les calculs et faire des modèles mathématisables, ce sont donc des considérations intellectuelles et non scientifiques qui ont orientées la méthode de cette science.

- Les hypothèses ad hoc en cosmologie pour maintenir la validité de la gravitation à l'univers, en insérant la matière noire et l'énergie sombre.

De plus, elle peut souvent recourir à ce qu'on nomme des "hypothèse ad hoc" : il s'agit de l'ajout d’un postulat supplémentaire à une théorie, afin de la protéger d’une falsification menaçante. Comment est-ce possible ? Parce que l’hypothèse n’est pas contrôlable indépendamment de la théorie.

Exemple : Eudoxe (astronome ) croyait que les sphères célestes étaient parfaites ; or, les observations téléscopiques infirment cette thèse ; pour la conserver à tout prix, il supposa que les sphères sont invisibles. " http://www.philocours.com/cours/cours-theorieexperience.html

 

- L'intelligence artificielle qui repose sur un préjugé, comme quoi elle émerge spontanément de la complexification, alors que rien n'étaye une telle hypothèse, il suffit au contraire de voir à quel point on repousse l'apparition de l'intelligence avec des cerveaux de plus en plus lilliputien, comme certains insectes, ou encore l'empilement de neurones artificiels, alors que la pieuvre défit encore les scientifiques par ses " 8 cerveaux ".

 

- La génétique, avec son code, emprunté au code informatique et donc à la notion de programme, dans l'air du temps de l'époque, en vogue. Il en serait de même encore aujourd'hui en voyant le cerveau comme un grand computer.

 

- La cryptographie quantique qui repose sur le postulat/préjugé, infondé, qu'elle est infalsifiable, si la mise en oeuvre est bien réalisée, elle est intrinsèquement inviolable ! Jusqu'à ce qu'on découvre le moyen de connaitre l'état d'un photon sans le perturber par des systèmes de détection métastable !   Un peu à l'image de la chambre à bulles de Wilson.

- L'habitude depuis fort longtemps, de modéliser les lois physiques entre autres par les lois linéaires, alors que la plupart des phénomènes ne le sont pas, toujours en lien avec un formatage culturel de formation.

- L'éthologie qui n'a vu qu'une machine en l'animal, à décrypter, en droite ligne de Descartes, et d'autres scientifiques afin d'avoir bonne conscience lors d'expériences sur les animaux, pas toujours reluisantes, à commencer par Pavlov.

- Ou les médecins d'hier qui voyaient les bébés vierges, et donc que l'on pouvait les traiter comme des choses, c'est pour cela qu'ils étaient emmaillotés et suspendu à un clou.

 

 

 

- Enfin, pour ce qui concerne Kepler et Galilée ( http://philosophiascientiae.revues.org/318#tocto1n6 )

L’exemple montre sans ambiguïté que la logique poppérienne de la connaissance permet la coexistence de plusieurs trajectoires théoriques « rationnelles » incompatibles. Au premier abord, rien d’étonnant à cela. Du point de vue de la philosophie faillibiliste de Popper, on peut voir là une série d’essais, tous instructifs pour la science, dont certains seront réfutés tandis que d’autres survivront. Mais à l’examen, l’analyse historique précédente révèle des difficultés et des tensions internes à la conception poppérienne. Ceci apparaît nettement quand on considère plus en profondeur encore les affirmations de Popper concernant les motifs de Galilée et de Kepler.

33« Galilée était un physicien. Il savait que le véritable problème était de trouver une explication physique mécanique » ([Popper 1972c : 1978, 271], c’est moi qui souligne) (par opposition à « un modèle cosmologique géométrique, construit à l’aide de moyens géométriques (et cinématiques) » ; il rechercha donc une explication de ce type, et c’est ainsi qu’il fut conduit aux deux lois de conservation plus haut mentionnées qu’il retint.

34Est ici invoqué un facteur que Kuhn qualifierait en un certain sens de « social » et « psychologique » : social car lié à la spécialité de Galilée, aux types d’explications spécifiques qui, dans un état de la recherche, sont typiques d’une discipline et familiers à ses praticiens ; psychologique car repris à son compte, et favorisé comme potentiellement plus fécond que d’autres, par un praticien singulier de cette discipline, en l’occurrence Galilée. Quelle que soit la manière dont on qualifie ce facteur, on ne saurait en tout cas le ramener à une contrainte en provenance de l’objet d’étude, ‘objective’ en ce sens.

  • 15 Popper semble en un sens l’admettre : « Sans doute l’adhésion à ces deux lois [loi de conservation (...)

35Certes, l’explication historique de Popper n’est, en un autre sens du psychologique, pas psychologique mais bien, comme le revendique Popper, logique : au sens où, à admettre le compte rendu poppérien des choix galiléens, « les explications psychologiques qui ont pu être tentées, comme les explications par l’ambition, la jalousie…, deviennent superflues » [Popper 1972c : 1978, 272]. L’explication poppérienne est logique, au sens, en fait, où elle repousse d’un cran l’explication psychologique et sociale. Il y a désormais un lien logique entre le choix des orbites circulaires et un ‘choix’ antérieur de Galilée (ou en tout cas une circonstance antérieure de la vie de Galilée : celle de s’être adonné à la physique). Mais cette dernière circonstance reste à son tour rapportée à des éléments ultimement subjectifs ou sociaux, au moins au sens de ‘potentiellement variables d’un individu à l’autre dans l’espace et le temps’15.

36Dans une veine similaire, Popper admet que certaines « conceptions d’ordre religieux ou mythologique », ou « intuitions mystiques », président à la théorie de Kepler. « Ce qu’il espérait découvrir, ce qu’il a recherché sa vie durant, c’était la loi arithmétique sous-jacente à la structure de l’univers » [Popper 1963 : 1985, 281].

Si ces éléments pouvaient être relégués du côté du seul contexte de la découverte, ils ne poseraient pas problème à la conception poppérienne des choix interthéoriques. S’agissant du moment de l’invention, de l’émission d’hypothèses hardies, Popper n’a jamais nié l’intervention de facteurs irréductiblement psychologiques, subjectifs, irrationnels, variables d’un individu à l’autre et d’un groupe social à un autre. Bien au contraire : c’est même une composante de son opposition à tout inductivisme et de son hypothético-déductivisme.

38Le problème c’est qu’à l’examen, ces éléments ne sont nullement cantonnés au contexte de la découverte. Ils interviennent en effet de manière déterminante au niveau du contexte de la justification : à l’intérieur du compte rendu poppérien lui-même, ils influent sur la décision d’admettre qu’une hypothèse (en l’occurrence celle de la circularité des orbites) est réfutée / corroborée par l’expérience.

39Galilée maintient l’hypothèse des orbites circulaires : il ne conclut donc pas que cette hypothèse est falsifiée. Pourtant il connaît fort bien les travaux de Kepler et les observations de Tycho Brahé sur lesquelles ceux-ci s’appuient. C’est donc que d’autres facteurs contribuent, en plus des données objectives que sont ces observations, à déterminer le jugement de non falsification de Galilée. Et ces facteurs sont forcément psychologiques, subjectifs et contingents, au moins au sens de ‘variables d’un individu rationnel à l’autre’, puisqu’ils s’avèrent différer chez deux physiciens reconnus l’un et l’autre procéder rationnellement, Galilée et Kepler.

40Kepler, lui, conclut que l’hypothèse des orbites circulaires est réfutée, et y substitue celle des orbites elliptiques. Le cas semble moins problématique, car il est traditionnellement analysé au moyen du schéma simple ‘les données falsifient l’hypothèse’. Pourtant, des facteurs ‘non objectifs’ apparaissent à l’examen avoir également pesé sur un tel jugement de falsification.

Le compte rendu par Kuhn des accomplissements de Kepler donne des éléments permettant de préciser le point. Les deux premières lois de Kepler ne sont, souligne-t-il pour commencer, pas indépendantes l’une de l’autre : « à partir de l’observation, on ne peut ni détruire ni vérifier indépendamment une loi des vitesse et une orbite » [Kuhn 1957 : 1973, 292] (car sans loi des vitesses, une orbite donne peu d’indications sur le lieu où doit être observée la planète parmi les étoiles). Or la seconde loi de Kepler (ou plus exactement une loi un peu différente qu’il tenait pour équivalente) précède chronologiquement la première et repose sur des facteurs manifestement non objectifs : « A l’origine, la deuxième loi est indépendante des observations, sauf peut-être des plus grossières. Elle vient plutôt de l’intuition physique que les planètes sont poussées sur leurs orbites par les rayons d’une force motrice, l’anima motrix, qui émane du soleil » [Kuhn 1957 : 1973, 290]. Elle repose, outre « l’existence de données précises et l’attribution préalable du statut planétaire à la terre », « sur quelque chose de plus », à savoir sur « une foi néo-platonicienne souvent mystique » [Kuhn 1957 : 1973, 289], sur la « confiance [de Kepler] dans les harmonies mathématiques, comme […] [sur] sa foi dans le rôle causal du soleil » [Kuhn 1957 : 1973, 292].

42Pour que les observations ‘disent’ ce qu’y entend Kepler, à savoir que l’hypothèse des orbites circulaires est réfutée, il faut donc d’après Kuhn leur ajouter d’autres éléments que le jeu d’hypothèses rivales orbites circulaires / elliptiques : en l’occurrence il faut y ajouter des croyances mystiques très spécifiques. Popper semble lui-même parfois admettre explicitement quelque chose de ce genre : « les lois de Kepler [leur adéquation aux observations disponibles], écrit-il, étayent en partie, tout en y trouvant une part de son inspiration, sa croyance en un pouvoir ou une cause qui émanerait du soleil tels les rayons lumineux » ([Popper 1963 : 1985, 281], c’est moi qui souligne).

43Mais quoi qu’il en soit du point auquel Popper est prêt à suivre Kuhn dans son compte rendu du cas Kepler, une chose reste acquise : à pousser au bout de ses conséquences les comptes rendus historiques poppériens des travaux de Galilée et de Kepler, des éléments ‘non objectifs’, au moins au sens de ‘individuellement et socialement variables’, influent sur les jugements de falsification, et peuvent conduire deux hommes de science procédant l’un et l’autre « rationnellement » (du point de vue des normes poppériennes) à des décisions opposées à propos de la falsification d’une même hypothèse. Pourtant, l’un et l’autre procèdent de manière critique. Seulement, ils ne tombent pas d’accord.

( Sinon il y a ce document trouvé sur espaces pédagogiques interactifs et qui parle aussi de Kepler et Copernic sur des bases non objectives: https://cours.univ-paris1.fr/pluginfile.php/519844/mod_folder/content/0/Toulmin%2C extrait%2C explication scientifique.pdf?forcedownload=1

 

 

Désolé pour la présentation brouillonne, mais je n'ai guère le temps de faire les choses proprement, ce qui compte ce sont les pistes et le contenu, surtout que j'attends encore des blocages, des résistances, si ce n'est pas que j'aurais perdu mon lectorat dès les premières lignes...

 

Pour le fun, mais sérieusement, une base de travail:

http://www.philosciences.com/Pss/index.php/philosophie-et-science/methode-scientifique-paradigme-scientifique/118-objet-connaissance-scientifique

http://ress.revues.org/129

http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/logphil/reperes/objectif.htm

https://senebac.com/litteraire/philosophie/12-epistemologie/45-lemergence-de-la-pensee-scientifique

https://www.cairn.info/revue-archives-de-philosophie-2003-3-page-449.htm

http://cer1se.free.fr/principia/index.php/la-theorie-precede-lexperience/2/

http://next.liberation.fr/cinema/2010/10/27/une-science-fondee-sur-des-prejuges_689343

 

 

 

Merci à tous, et bon courage... !

 

 

Je laisse juste ce matin la suite du récit de Dirac dans le topic sur les génies par correction devant ce travail.

J'apprecie vos efforts personnels pour formaliser vos pensées et le souhait d'échange 

En synthèse, il y a erreurs de logique sur erreurs de logique tant et tant que, la logique n'étant pas le levier commun sur lequel échanger, toute l'étendue de la pure subjectivité règne en maître et vous convaincre ne reviendrait pas à en faire une demonstration mais à vous imposer le rouge comme nouvelle couleur préférée plutôt que le jaune, tâche impossible 

Votre principal erreur est de ne pas avoir compris les forces et les limites des sciences... à la fois dans un sens et dans l'autre...

Seul le scientisme a comme conviction que la science franchira toutes les barrières de la connaissance dans tous les domaines...

A l'inverse, la science a demontré qu'il existait des limites dont certaines sont logiquement indépassables et dont d'autres ne sont absolument pas assurées d'être depassées un jour

Vous raisonnez sur toutes les disciplines en nous parlant de Sciences comme si les méthodes étaient extrapolables partout de la meme maniere : Non

Les mathematiques et la logique sont un socle qui privilégie la demonstration, la physique utilise certains domaines des mathematiques pour associer theorie et experimentation, la biologie comme la sociologie s'affranchissent totalement du formalisme mathematique hormis l'utilisation des statistiques...

Si je prends les deux premiers piliers de l'édifice, la logique a demontré des limites aux systemes formels claires : Godel, Turing, Tarski...sont des theoremes qui demontrent au niveau le plus fondamental des limites indépassables 

Au niveau physique, les theories ne sont ni la nature ni meme une description de la nature mais des modeles refutables qui permettent de toucher la nature dans certaines de ses caracteristiques uniquement et le modele n'est qu'une intermediation...

Prenez le formalisme matriciel d'Heisenberg et la fonction d'onde de Schrodinger qu'on a deux formalismes extrêmement différents l'un de l'autre qui n'ont a priori rien à voir l'un avec l'autre mais qui donnent exactement les mêmes predictions pour une experience

Ces modèles n'ont rien à voir mais touchent la nature par leur capacité à rendre compte des faits 

Dirac justement...demontra leur parfaite equivalence mathematique quelques années plus tard en dégageant leur isomorphisme qui est une propriété fondamentale que vous ne comprenez pas

Bref...la physique ne decrit pas la nature mais permet de rendre compte des faits par une theorie qui peut être Parfois substituée également par une autre

Wigner comme Feynman ont parfaitement expliqué que les mathematiques en physique sont un moyen d'approcher la nature non parce qu'on en connait beaucoup mais parce qu'on En connait très peu...

Vous evoquez la sociologie où l'emploi de ces outils est encore beaucoup plus limité se bornant à des inferences statistiques et des modeles dont on minimise les marges d'erreur...

Bref...la science en connait peu et dans le meme temps, c'est la seule tant En mathematiques qu'en physique qui est capable de decouvrir ces isomorphies que rien ne peut rompre par je ne sais quelle ideologie

Et quand vous remettez en cause la RR sans theorie formalisée et sans vérification experimentale, vous êtes dans le pur délire par multiplication d'entorses logique 

Ce n'est pas parce que la science sait qu'elle n'explique pas tout que d'autres demarches peuvent contredire ce qu'elle explique par la mise en evidence de ces isomorphies

Vous devez travailler vos sujets et vous ouvrir à la maniere dont d'autres ont reflechi faute de quoi vous ne comprendrez jamais vos erreurs car ici, ce n'est pas affaire de point de vue...

 

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zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
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il y a une heure, zenalpha a dit :

Un homme, un vote, c'est ici que s'exprime nt encore les choix du citoyen et c'est heureux quand votre cause finale rejoint votre lutte finale...

À l'heure ou la secte de La contemplation de la cause finale demandera aux sciences de "se justifier", Einstein a pris le bateau comme un simple immigrant et s'est promis de ne plus jamais mettre les pieds en Europe

N'ayant pas sa valeur, je vous ferai face.

quelle rationalisme réducteur et ridicule...

vous fermez les derniers verrous de votre impossibilité de communiquer autrement que sous la forme invective de la caricature...là c'est plus du potache, ni du bravache, c'est du lâche que vous tenez votre posture...

faite front dignement et ne concluez pas que la liberté nationale est seule garante de notre survie, les nations ont envoyé à la mort des millions d'êtres humains, pour un honneur qui finalement n'était que la peur de la désappropriation culturelle, ce que je vous ai dis, c'est que le questionnement sur le choix de telle ou telle recherche, doit être dépendante du bien commun et de la sauvegarde de la vie...

je n'ai pas dis "programme commun" et  la "gestion du biotope"...

la voie contemplative est au antipode d'une agrégation sectatrice, comme celle des scientistes, par exemple, c'est parce qu'elle échappe à toute forme de vision grégaire des sociétés, qu'elle est la seule à garder par l'unité de l'intelligence et de la volonté, un regard de sagesse sur le destin de l'humanité...c'est une écologie de l'intelligence ne l'oubliez pas...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 299 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Une "écologie de l'intelligence" c'est réduire l'intelligence a un aspect, fondamental, certes mais incomplet 

Je préfère qu'on soit intelligent en écologie de manière à ce que le ciboulot tourne a plein régime et ne pas faire une economie de l'intelligence mais etre aussi intelligent en économie

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

Je préfère qu'on soit intelligent en écologie de manière à ce que le ciboulot tourne a plein régime et ne pas faire une economie de l'intelligence mais etre aussi intelligent en économie

A N T I N O M I E ....l'économie ayant quitté depuis longtemps déjà, une saine relation d'avec la nature, personne sauf vous, c'est à dire personne, ne peut justifier une reprise de la considération première de la nature sur l'économie...c'est avec ce genre de fausseté que se tisse le mensonge généralisé de nos sociétés...

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 12 heures, zeugma a dit :

allons Vintage, nous savons bien que toutes les recherches scientifiques sont, il est vrai, aiguillonnées par cette forme de concurrence des puissances qui motive extrinsèquement la recherche scientifique et par cette autre aussi que l'on nomme la réussite personnelle, mais le moment décisionnel du bien fondé de la recherche, restera intrinsèquement humain, tant que la société civile continuera le dialogue avec les pôles scientifiques...

sauf si...et c'est cela que je m'emploi à dénoncer  ici...la structure décisionnelle n'est plus établie sur le bien commun et la sauvegarde de la vie, mais uniquement par le bien de quelques uns et la sauvegarde du progrès que prônent les scientistes...

Si la survie dépend de la modification du génome de l embryon, on le fera pour être comme tout le monde.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 299 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

C'est surtout une belle couillonade cette idée de scientistes complotistes qui manipulent le brave citoyen aux valeurs morales intègres 

Je sais que ça fait mal au crâne de réfléchir un peu profondément mais je vous propose une experience de pensée à la maniere de Galilée et surtout d'Einstein

Je suis Dieu tout puissant et je vous confere le super pouvoir de voyager dans le temps pour présenter la télévision à Descartes et Platon

Dans un premier temps vous les reunissez pour leur expliquer Ce formidable outil capable de diffuser instantanément sur toute la planete des images et du son puis d'imaginer leur réaction 

"Magnifique ! Enfin une diffusion des débats philosophique, politique, scientifique afin d'enrichir notre conscience collective sur l'homme et la diffusion des savoirs !"

Puis, dans un deuxième temps, vous les obligez à regarder TF1 pendant 24h...

Parce qu'on ne sait Jamais l'utilisation que l'humanité va faire de ce qu'elle peut faire....le debat de limiter au forceps et par decret ce qu'elle peut faire distingue le bien pensant bienveillant et pensant de la plèbe des imbeciles

Ce que je propose en alternative est que nous soyons tous un peu moins cons

ya du boulot c'est vrai

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a 16 heures, Vintage a dit :

Si la survie dépend de la modification du génome de l embryon, on le fera pour être comme tout le monde.

Ou pas...il y a des conditions dans la délibération humaine qui aboutissent à des choix que même l'appétit de la recherche scientifique, ne saurait rassasier...

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
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il y a 3 minutes, zeugma a dit :

Ou pas...il y a des conditions dans la délibération humaine qui aboutissent à des choix que même l'appétit de la recherche scientifique, ne saurait rassasier...

Et si ces amélioration touchent la puissance militaire ?

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, zenalpha a dit :

Ce que je propose en alternative est que nous soyons tous un peu moins cons

oui surtout si on commence à prendre la mesure du boulot par ce que requière votre cas...

toutes les  "conneries" n'ont pas les mêmes con-séquences, ce n'est pas à un homme de science que l'on doive rappeler cette évidence il me semble...ou bien est que Alzheimer est un des scientifiques dont vous avez oublié de parler... 

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 8 minutes, Vintage a dit :

Et si ces amélioration touchent la puissance militaire ?

c'est dans ce sens que je réfléchie aussi... quelles soit militaires ou commerciales, les techno-sciences sont maintenant devant des choix de programmations de recherches, qui impactent sur la structure du conditionnement artificiel de l'humain et de la nature comme conditionnement premier, nous devons prendre acte de cela, et poser les bonnes questions aux personnes respectives qui produisent ces modifications...sachant que, une part d'irréversibilité est en jeu...

Modifié par zeugma
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