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Asperger, hésitations et rencontre (?)


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il y a 13 minutes, kmisole a dit :

J'avoue que même là, en lisant ta question, je n'en comprends pas trop le sens. C'est quoi la douceur pour toi ? J'ai du mal avec le concept.

Ta question me laisse désemparé, je comprends un peu mieux ce qu'est l'autisme.

Je me faisais déja la réflexion en réfléchissant a mes anciennes relations plusieurs années plus tard, que certaines avaient peut etre des tendances autistiques.

L'autisme est peut etre assez répandu finalement mais a différents degrés.

 

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il y a 19 minutes, swam a dit :

Ta question me laisse désemparé, je comprends un peu mieux ce qu'est l'autisme.

Je me faisais déja la réflexion en réfléchissant a mes anciennes relations plusieurs années plus tard, que certaines avaient peut etre des tendances autistiques.

L'autisme est peut etre assez répandu finalement mais a différents degrés.

 

Il semble que les personnes de ma génération aient été sous-diagnostiquées car dans les années 80 Asperger était peu connu, on ne connaissait que l'autisme sévère avec troubles du comportement ou de l'apprentissage. Donc il n'est pas impossible que beaucoup de trentenaires soient Asperger sans le savoir, moi-même j'ai été diagnostiquée à 29 ans et un peu par hasard car ma démarche de base n'était pas du tout axée vers un diagnostic.

Mais je sais que beaucoup pensent que maintenant on parle un peu trop rapidement d'Asperger chez des gens ayant des difficultés relationnelles. Et même avec un diagnostic officiel, on ne peut pas échapper à certaines remises en cause, je me souviens notamment de quelqu'un qui m'a un jour dit que j'avais du bien 'manipuler' les psys pour être diagnostiquée Asperger, parce que visiblement cette personne me trouvait trop sûre de moi pour être Aspie...

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Membre, 116ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 116ans‚
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Il y a 3 heures, swam a dit :

Je me faisais déja la réflexion en réfléchissant a mes anciennes relations plusieurs années plus tard, que certaines avaient peut etre des tendances autistiques.

L'autisme est peut etre assez répandu finalement mais a différents degrés.

 

et c'est là le drame, ça commence à l'école, les enfants en souffrance mais personne ne se pose la question, quand on voit les psychiatres incapables de les diagnostiquer, comment voulez-vous que le professeur d'école le fasse ? 

Autiste ou personne renfermée avec des problèmes de communication, ça fait deux catégories très différentes mais avec des problèmes.

Quand un gosse a du mal à apprendre, les professeurs se bougent ? A mon avis non, c'est un cancre. Or c'est souvent faux.

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il y a 2 minutes, nerelucia a dit :

et c'est là le drame, ça commence à l'école, les enfants en souffrance mais personne ne se pose la question, quand on voit les psychiatres incapables de les diagnostiquer, comment voulez-vous que le professeur d'école le fasse ? 

Autiste ou personne renfermée avec des problèmes de communication, ça fait deux catégories très différentes mais avec des problèmes.

Quand un gosse a du mal à apprendre, les professeurs se bougent ? A mon avis non, c'est un cancre. Or c'est souvent faux.

Mais l'autisme n'est pas une pathologie moderne a ce qu'il me semble.

Les rapports humains ont toujours posé problèmes, quand ce ne sont pas des problemes de communication c'est autre chose.

Ce n'est pas évident de gérer sa complexité, si bien que tout le monde court apres le bonheur et bien peu le trouvent.

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Membre, 116ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 116ans‚
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j'appelle ça des problèmes psychologiques donc pas forcément de l'autisme.

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Posté(e)
il y a 35 minutes, nerelucia a dit :

et c'est là le drame, ça commence à l'école, les enfants en souffrance mais personne ne se pose la question, quand on voit les psychiatres incapables de les diagnostiquer, comment voulez-vous que le professeur d'école le fasse ? 

Autiste ou personne renfermée avec des problèmes de communication, ça fait deux catégories très différentes mais avec des problèmes.

Quand un gosse a du mal à apprendre, les professeurs se bougent ? A mon avis non, c'est un cancre. Or c'est souvent faux.

J'étais très bonne élève jusqu'au lycée, mais mes problèmes de communication (je mordais les enfants qui voulaient jouer avec moi en maternelle, et je me cachais sous les tables. J'ai su lire très tôt, avant l'entrée à l'école, mais j'ai parlé très tard...) m'ont valu plusieurs rencontres avec des psychologues scolaires, qui ont juste rendu ma mère responsable car trop angoissée et trop protectrice... Encore aujourd'hui, elle est persuadée d'être à l'origine de mes différences, malgré mes démentis et le diagnostic. Et ca, je trouve ça vraiment dommage... 

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Posté(e)
il y a 3 minutes, nerelucia a dit :

j'appelle ça des problèmes psychologiques donc pas forcément de l'autisme.

Bah, les problemes psychologiques ça ne veut pas dire grand chose.

Supposons une personne la plus saine d'esprit possible ( comme on dit ),  mais si cette personne est la seule dans son genre elle aura aussi des problemes psychologiques, c'est a dire qu'elle ne sera pas heureuse.

Est ce que l'on a du pouvoir sur ce qui nous rend malheureux ?

 

 

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Posté(e)

 

Le 30/12/2016 à 11:56, kmisole a dit :

[...]
Je voudrais donc avoir des avis d'anonymes [...]

Déjà: BRAVO pour ton témoignage et ton vécu ! :bo:
Tu es une preuve vivante de l'hétérogénéité tant phénotypique, que génotypique des personnes autistes/asperger.
En France, ce milieu subis encore trop de préjugés, il faut combattre cette stigmatisation.

Ensuite: Personne n'est parfait. :zen:
Que se soit toi, une autre personne autiste, ou quelqu'un qui ne l'est pas: on doit tous faire des efforts pour améliorer notre quotidien (différemment: chacun à sa façon, chacun à son rythme, chacun avec se moyens accessible).
Donc, je te souhaite bon courage dans tes démarches, car par moment, n'en doute pas (et ça arrive à tout le monde), tu aurais envie de laisser tombé, fatigué d'un comportement, ou d'un fonctionnement. Mais c'est la persévérance qui glorifie nos réussites.

Enfin: Qui ne tente rien, n'a rien :give_rose:
Soit le maitre de ton propre bonheur, quitte à te forcer par moment, ou te morfondre dans la masse.
Tu es un cas exceptionnels, et tu vivras des aventures exceptionnels.
Tu aura peur, tu doutera, tu sera fatigué, comme beaucoup d'autres avant et après toi. Mais tu sera heureuse, en fin de vie de t'être dit "Je l'ai fait !" ou encore "Je juge en connaissance de cause". Même si au final, ça n’aboutis à rien, soit reconnaissante de cette expérience qui t’enrichis et te rendra plus forte.

Et ne doute jamais de ton potentiel ! Qui que tu sois, le trouble du spectre autistique, n'est pas une maladie, c'est une différence, c'est un trouble neuro-développementale qui influence le relationnel et le comportemental. Sans plus ! N'écoute pas tous ces barjos de psychanalyste qui racontent de la merde ;) (je dis ça, en connaissance de cause)
Tu as toutes les cartes en mains pour être heureuse, c'est juste qu'on habite dans un pays super en retard en science cognitive :(

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
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Il y a 3 heures, swam a dit :

Bah, les problemes psychologiques ça ne veut pas dire grand chose.

Supposons une personne la plus saine d'esprit possible ( comme on dit ),  mais si cette personne est la seule dans son genre elle aura aussi des problemes psychologiques, c'est a dire qu'elle ne sera pas heureuse.

Est ce que l'on a du pouvoir sur ce qui nous rend malheureux ?

 

 

Oui et je l'ai déjà expliqué plusieurs fois dans d'autres fora, faut aborder l'adversité en stoïcien, cynique et sceptique.

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
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Bonjour Demonax, poigne de mains.

 

J’apprécie ce que tu viens de dire, c'est assez vrai. Cette personne possède une chance unique d'être comme elle l'est. Quand au mot trouble ou maladie, nous le sommes tous a des degrés divers, cette personnes n'est pas commune, les génies aussi ne sont pas commun, les grand créateurs et toutes le personne d’exceptions.  Après bien je lai trouvé bien saine dans son discours, plus normale que des tas de gens se pensant normaux. Elle est différentes et alors la différence c'est ce qui fait la force de l'espèce, et relate la bonne santé du groupe.

Je la trouve bien sympathique.

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Il y a un sujet sur le Trouble du Spectre Autistique dans la rubrique "santé":

Malheureusement, le topic a était changé de rubrique sans délibération, mais son but reste le même "vulgarisation, et destruction des préjugés sur le TSA". :geek:

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
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Demonax.

C'est sur plein de sujets qu'il faudrait qu'il n'y ai plus de préjugé , et pour ça faut un peu réfléchir, mais tant de gens trouve que c'est fatiguant de réfléchir. Le leitmotiv actuel est je veux pas me prendre la tête, c'est a dire laisse moi dans ma connerie.

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Il y a 10 heures, Demonax a dit :

Déjà: BRAVO pour ton témoignage et ton vécu ! :bo:
Tu es une preuve vivante de l'hétérogénéité tant phénotypique, que génotypique des personnes autistes/asperger.
En France, ce milieu subis encore trop de préjugés, il faut combattre cette stigmatisation.

Ensuite: Personne n'est parfait. :zen:
Que se soit toi, une autre personne autiste, ou quelqu'un qui ne l'est pas: on doit tous faire des efforts pour améliorer notre quotidien (différemment: chacun à sa façon, chacun à son rythme, chacun avec se moyens accessible).
Donc, je te souhaite bon courage dans tes démarches, car par moment, n'en doute pas (et ça arrive à tout le monde), tu aurais envie de laisser tombé, fatigué d'un comportement, ou d'un fonctionnement. Mais c'est la persévérance qui glorifie nos réussites.

Enfin: Qui ne tente rien, n'a rien :give_rose:
Soit le maitre de ton propre bonheur, quitte à te forcer par moment, ou te morfondre dans la masse.
Tu es un cas exceptionnels, et tu vivras des aventures exceptionnels.
Tu aura peur, tu doutera, tu sera fatigué, comme beaucoup d'autres avant et après toi. Mais tu sera heureuse, en fin de vie de t'être dit "Je l'ai fait !" ou encore "Je juge en connaissance de cause". Même si au final, ça n’aboutis à rien, soit reconnaissante de cette expérience qui t’enrichis et te rendra plus forte.

Et ne doute jamais de ton potentiel ! Qui que tu sois, le trouble du spectre autistique, n'est pas une maladie, c'est une différence, c'est un trouble neuro-développementale qui influence le relationnel et le comportemental. Sans plus ! N'écoute pas tous ces barjos de psychanalyste qui racontent de la merde ;) (je dis ça, en connaissance de cause)
Tu as toutes les cartes en mains pour être heureuse, c'est juste qu'on habite dans un pays super en retard en science cognitive :(

Merci pour ton message.

En soi, je dois dire que j'ai la chance de n'avoir jamais douté de moi. Je ne suis pas dans la comparaison ou dans la recherche de performance, c'est parfois mal perçu dans mon entourage, surtout professionnel mais je n'y accorde pas d'intérêt. J'ai tendance à dire que ma vie m'appartient et que c'est à moi d'en faire ce que j'en veux. J'ai toujours été en dehors des schémas habituels et je n'en ai jamais souffert, ce qui est également une chance. Oh, on s'est parfois moqué de moi, mais ça ne m'a jamais atteinte, je ne sais pas pourquoi, ce n'est pas une question de force mentale ou que sais-je, c'est juste qu'à l'arrivée je crois que l'avis des autres m'importe peu. Qu'on m'aime ou qu'on ne m'aime pas, au fond je crois que ça ne m'impacte pas.

Par contre j'avoue que j'ai une incapacité totale à me forcer, surtout dans ma vie personnelle. Autant je me force tous les jours à faire 'comme tout le monde' en allant au travail et en essayant d'avoir une attitude la plus normalisée possible, autant je ne peux pas envisager de faire cela dans ma vie personnelle. C'est la seule zone de liberté que j'ai (liberté d'être moi-même j'entends) et me l'enlever serait terrible. Même si je sais que me forcer à aller vers les autres, par exemple, pourrait sûrement s'avérer bénéfique, quelque part cette notion de temps sacrifié me gâche tout le plaisir que je pourrais (très) éventuellement y prendre.

J'ai pas mal de contacts aux USA et je vois qu'il y a effectivement une différence dans la prise en charge ou même dans l'attitude des gens par rapport au syndrome. Quant aux psychanalystes, je n'accorde pas grand intérêt à leurs avis, j'ai lu pas mal d'absurdités disant par exemple que l'autisme est une forme de schizophrénie, que ça vient de la relation entre la mère et l'enfant... J'ai l'impression qu'au lieu de chercher à aider la prise en charge, ils cherchent juste un coupable.

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Invité Xor
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Invité Xor
Invité Xor Invités 0 message
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Bonjour Kmisole ,

A la première ligne de ton message , j'ai souri...parce que vouloir se ranger dans une case, c'est justement ce que nos sociétés modernes  attendent de toi, de nous ;-) Tu es donc parfaitement intégrable" ;-)

Mais comme la société , à l'image de l'homme, est très imparfaite, elle n'a pas prévu toutes les cases...

Maintenant, si ce qui t'importe est de savoir où et comment te situer par rapport aux autres, eh bien tu peux te dire que tu es une personne unique ;-)


Après tout  qu'importe ? Tu le dis toi-même, avoir une relation avec autrui n'est pour toi ni une nécessité ni un désir...pourquoi te forcer ?  
Pourquoi ne pas suivre tes inclinations naturelles ?

Une amitié améliorée, dis-tu....mais une amitié sincère serait déjà très bien il me semble.

 


De très anciens adages de la sagesse populaire nous le confirment : "Pour vivre heureux vivons cachés" et "Mieux vaut être seul que mal accompagné"  ;-)

Concernant ta relation avec ce garçon , tu es confrontée finalement au même problème que les non autistes, à savoir qu'une  rencontre, c'est toujours deux personnes différentes qui se découvrent. Et je ne suis pas sûr que le dénominateur commun qu'est l'autisme , et dont on pourrait penser qu'il serait un critère favorable à une relation satisfaisante, en soit un justement. Ça peut, comme ça peut ne pas être...

Je n'ai pas de recette évidemment, mais pour que deux personnes s'entendent et s'apprécient, il faut qu'elles aient quelques affinités, et quelques points de complémentarité, autrement dit qu'elles ne soient pas trop "identiques"...sinon la relation ronronne, mais tourne en rond , et ce qui peut être rassurant pour un autiste, ne l'est pas forcément pour un autre autiste (voir plus bas le lien de Demonax)
Depuis l'aube de l'humanité, nous nous enrichissons les uns des autres, et ce, davantage grâce à nos différences qu'à nos similitudes...c'est même un lieu commun de le dire ;-)

Pour autant je n'oublie pas les difficultés relationnelles dues  à l'autisme, mais certains semblent se "socialiser " plus facilement que d'autres et considèrent cela comme un apprentissage intéressant. On peut effectivement le voir comme ça...ou pas ;-)

Quoi qu'il en soit, et pour en revenir à ce garçon avec qui tu échanges, pourquoi ne pas lui faire part de tes craintes ? S'il est inscrit sur un site dédié aux asexuels, à priori le problème du contact physique ne se posera pas . Le tout est de savoir ce qu'il entend par "fiancée" , et là aussi , le plus simple serait de le lui demander...

As-tu visionné le lien qu'a proposé Demonax sur le sujet  "Autisme et exclusion" dans la catégorie "Inclassables" ?

Je le remets ici  (en espérant que ça fonctionne)  pour celles/ceux qui ne l'auraient pas vu. Je ne me lasse pas de l'écouter  ( Joseph Schovanec.)

http://culturebox.francetvinfo.fr/livres/interview-josef-schovanec-et-l-amour-au-pays-des-autistes-232081

Il nous parle d'amour en Autistan...et j'aime beaucoup sa conclusion en fin d'interview.

Je ferai donc mienne sa conclusion, en ajoutant qu'autistes ou non autistes, nous sommes tous et toutes des personnalités uniques qui devons/pouvons nous "apprivoiser", et  pour paraphraser Saint-Ex , nous sommes responsables de ce que nous apprivoisons . Et ça, même pour un non autiste, ça peut faire peur ;-) (je plaisante ) :hehe:

 

La vie est une expérience, et j'espère que tu l'expérimenteras au mieux, avec tes particularités.

 

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Merci pour ta réponse.

Ma démarche vient davantage d'une crainte d'un isolement à venir que d'un besoin présent. Et quelque part je me dis que si je n'essaie jamais, je ne pourrais jamais savoir si je passe à côté de quelque chose ou pas. Le souci, quand on vit dans la routine au quotidien, c'est qu'on en prend l'habitude et qu'on ne cherche plus à connaître autre chose. Peut-être ai-je une routine de célibataire qui m'empêche de passer à côté de ce que pourrait peut-être (ou peut-être pas) m'apporter une relation sentimentale. Je pense que je suis à un âge charnière où j'ai le choix entre deux possibilités : vivre comme je l'ai toujours fait sans rien tenter d'autre ou essayer de trouver la bonne personne pour tenter quelque chose et voir où ça mène. Je l'avoue, la dimension asexuelle complique cette idée, surtout ajoutée à mes limites, notamment en terme de déplacements géographiques et de fatigabilité.

Je ne peux pas trop parler de ce sujet avec mon correspondant car pour le moment rien ne me dit qu'il pourrait envisager autre chose qu'un échange superficiel sans idée d'une éventuelle rencontre derrière. Il n'a jamais relevé quand j'ai parlé de mes limites et de mes doutes sur le sujet. Certes, il est sur un site de rencontres et il dit chercher une 'fiancée' (c'est la seule case qu'il a coché sur sa fiche) mais c'est tout ce que j'en sais. Ce n'est pas un terme à lui, c'est juste une des trois propositions du site pour savoir sur quel plan se situe la recherche de la personne dont on consulte la fiche. Après tous ces échanges avec lui, il n'a jamais mentionné le domaine amoureux et est toujours resté dans des sujets généraux. Son profil est d'ailleurs très peu rempli et depuis qu'il m'a donné le lien vers son compte FB il n'a plus envoyé de mails ni de messages privés ou instantanés via FB (ce qui tombe bien car je n'aime pas ça). Du coup je n'ai pas envie de lui poser franchement la question, car si je le fais, il risque de penser que je suis pressée d'en arriver à cette étape, hors je ne le suis pas plus que ça, c'est encore beaucoup trop tôt pour moi.

Je pense que dans le cas actuel je vais juste attendre de voir si on continue les échanges ou non.

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Invité Xor
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Invité Xor
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il y a 16 minutes, kmisole a dit :

Merci pour ta réponse.

Ma démarche vient davantage d'une crainte d'un isolement à venir que d'un besoin présent. Et quelque part je me dis que si je n'essaie jamais, je ne pourrais jamais savoir si je passe à côté de quelque chose ou pas. Le souci, quand on vit dans la routine au quotidien, c'est qu'on en prend l'habitude et qu'on ne cherche plus à connaître autre chose. Peut-être ai-je une routine de célibataire qui m'empêche de passer à côté de ce que pourrait peut-être (ou peut-être pas) m'apporter une relation sentimentale. Je pense que je suis à un âge charnière où j'ai le choix entre deux possibilités : vivre comme je l'ai toujours fait sans rien tenter d'autre ou essayer de trouver la bonne personne pour tenter quelque chose et voir où ça mène. Je l'avoue, la dimension asexuelle complique cette idée, surtout ajoutée à mes limites, notamment en terme de déplacements géographiques et de fatigabilité.

Je ne peux pas trop parler de ce sujet avec mon correspondant car pour le moment rien ne me dit qu'il pourrait envisager autre chose qu'un échange superficiel sans idée d'une éventuelle rencontre derrière. Il n'a jamais relevé quand j'ai parlé de mes limites et de mes doutes sur le sujet. Certes, il est sur un site de rencontres et il dit chercher une 'fiancée' (c'est la seule case qu'il a coché sur sa fiche) mais c'est tout ce que j'en sais. Ce n'est pas un terme à lui, c'est juste une des trois propositions du site pour savoir sur quel plan se situe la recherche de la personne dont on consulte la fiche. Après tous ces échanges avec lui, il n'a jamais mentionné le domaine amoureux et est toujours resté dans des sujets généraux. Son profil est d'ailleurs très peu rempli et depuis qu'il m'a donné le lien vers son compte FB il n'a plus envoyé de mails ni de messages privés ou instantanés via FB (ce qui tombe bien car je n'aime pas ça). Du coup je n'ai pas envie de lui poser franchement la question, car si je le fais, il risque de penser que je suis pressée d'en arriver à cette étape, hors je ne le suis pas plus que ça, c'est encore beaucoup trop tôt pour moi.

Je pense que dans le cas actuel je vais juste attendre de voir si on continue les échanges ou non.

On dira donc "wait and see" et après tout, rien ne t'oblige , l'important étant je crois de préserver cette liberté d'avoir ou non des relations, qu'elles soient d'ordre social, amical,  ou amoureux. Les codes sociaux , les codes de la communication, qui justement posent souvent problème aux autistes, amènent parfois les non autistes à une certaine hypocrisie la plus sordide,. Faut pas croire, tout n'est pas rose au pays des gens dits "normaux"  et ces guillemets là pèsent lourds ;-)

Etre toi-même est un luxe dont tu ne dois pas te priver... jamais ;-)

 

 

 

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Il y a 1 heure, Xor a dit :

Etre toi-même est un luxe dont tu ne dois pas te priver... jamais ;-)

Oui et Non.

  • Être "soi-même" est un luxe, c'est vrai.
    Car, nous vivons en société ! Nous sommes un groupes, une famille, un gang, un couple, une culture, une époque, une génération, une communauté, une nation, une espèce, ... !
    Être ""soi-même" est un luxe, parce qu'en général, nous le somme rarement. Et lorsqu'on peut l'être, on se méjuge souvent (notre pire ennemis c'est nous-même).
    Voilà, pourquoi être "soi-même" est un luxe.
    Et le mot luxe doit être synonyme de rareté positive (connotation méliorative), pas de richesse inaccessible (connotation péjorative).
  • Ensuite, il ne faut pas être "soi-même" en permanence !
    Parce que si on veut (sur)vivre en groupe, on doit apprendre à être "un groupe".
    Ne vous étonnez pas de constater des déviances culturels, lorsqu'on glorifie le "être soi-même" de certains, qui l'impose incorrectement au groupe.

    Et enfin, parce que c'est là, toutes la complexité du Trouble du Spectre Autistique, qui se compose du "troubles de la communication sociale". Certains autistes se confondent dans la masse pour cacher leur différence stigmatisé. Et d'autre l'expose, inconsciemment ou pas. Certaines personnes autistes sont souvent "eux-même", parce qu'ils ont des difficulté (à différent niveau) à "être le groupe".
     

En général, être soi-même est une chance, c'est un luxe. Mais ce n'est pas un impératif, et ça rareté n'est pas une malédiction.
Quand le problème "d'être le groupe" apparait (chez une personne autiste, ou une personne non-autiste), il ne faut pas sacraliser être "soi-même". Il faut prendre conscience du problème, comprendre et assumé nos différences et agir en conséquence.

Si elle veux vivre "en couple (en groupe)", il va falloir qu'elle fasse des efforts dans sa vie "personnelle", 'comme tout le monde' ;)
Je ne l'’oblige à rien; Et l'hypothèse qu'elle ne se forces jamais une fois "en couple", existe aussi. Il y a des couples de personne autistes très épanouis, il y a des personnes autistes épanouis avec des personnes non-autistes, etc. (il faut de tout pour faire un monde). Et il existe aussi des personnes autiste incapable de se forcer, et dans ce cas il ne faut pas se privé de "vivre" mais apprendre à s'épanouir avec ses propres moyens.


kmisole si tu as les moyens d'expérimenté la vie de couple ("d'être le groupe"), ne t'en prive pas. ;)
Je ne t'encourage pas à te sacrifier, à souffrir, ou à choisir une vie de couple n'importe comment avec n'importe qui (je dis ça contre les mauvaises langues, que je croise de temps en temps sur ce forum, et qui serait capable de déformer ce que je dis ici aussi)
Je t'encourage à faire le choix de l'expérience, si tu en as les moyens, malgré ta différence et ce que cela engendre.

 

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Invité Xor
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Je suis d'accord Demonax , sur le Oui et sur le Non.

Je l'encourage également à faire le choix de l'expérience, si elle le désire et quand

elle le désirera....en restant elle-même autant que faire se peut ;-) Parce que oui,

c'est difficile de faire des concessions, comme de ne pas en faire et se retrouver

seul...quand on ne le désire pas. Le choix de la solitude est compréhensible, légitime,

et assure une certaine tranquillité pour qui répugne à avoir une vie sociale, mais elle

limite l'évolution personnelle...c'est un peu dommage. Mais encore une fois, il est

important de ne pas se sentir obligé de faire les choses pour de mauvaises raisons.
Parce que ça se fait, parce que les autres le font etc..

 La solitude peut se vivre très bien si c'est un choix délibéré, mais la vie est aussi

une belle aventure qui nécessite de faire des premiers pas, et de petits pas en petits

pas, on apprend, on expérimente, et on vibre, on vit, on aime..on évolue.

L'habitude est sclérosante, et c'est vrai pour tout le monde. Chacun sait combien il

est difficile d'acquerrir les bonnes et se défaire des mauvaises...mais elles ont un

poids non négligeables dans une vie !;-) Elles rassurent les enfants et les personnes

âgées parce que ce sont autant de repères, mais entre ces deux âges on devrait les

combattre, ou au moins s'en méfier. Et c'est une difficulté supplémentaire pour un

autiste, du moins pour certains, si j'ai bien compris.

Rien n'est simple, mais c'est un apprentissage , et c'est ce que je trouve passionnant

dans la vie : on apprend du début à la fin ;-)


Kmisole, par rapport à d'autres formes d'autisme, me paraît bien armée pour affronter

les difficultés qui se présenteront...ou qui ne se présenteront peut-être pas. Les

ressources de l'humain peuvent être surprenantes, étonnantes, magiques....mais il faut

parfois aller les chercher au tréfonds de soi  ;-)

 

Tu as raison de dire que notre pire ennemi est en nous, mais pour être conscient de ça,

il faut déjà se connaître soi , et cela suppose d' avoir acquis une certaine

maturité....or,  je suis de plus en plus persuadé que c'est au contact des autres que

l'on acquiert cette maturité et cette connaissance de soi...Pas simple hein !? ;-)


Lorsque tu dis que les autistes sont eux-mêmes parce qu'ils ont des difficultés à être

"le groupe", veux-tu dire qu'ils auraient des difficultés à être "l'être social" que l'on

s'efforce de "façonner " dès ses premiers vagissements ? ;-)

Si oui, je suis d'accord avec toi , et je ne peux m'empêcher d'admirer cette

intolérance au conditionnement, soit dit en plaisantant à moitié seulement...sachant

les difficultés qu'ils en éprouvent.


Ps : je pense à d'autres formes d'autisme , plus sévères et invalidantes, qui rendent la

vie de familles entières très pénible. J'en connais , et j'admire ces parents qui ont

un enfant de 75 kg , qui ne s'exprime qu'en criant et n'intègre aucun début de

socialisation, et qui lui-même semble être terrorisé par quelque chose qui nous est à

nous invisible, et incompréhensible..Ils sont certes moins "télégéniques" mais leur mal

de vivre est tout autre.
Il fallait le rappeler, car l'autisme , c'est aussi ça, et  c'est pas Dysneyland ;-)

 

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Je suis d'accord avec presque tout, sauf au sujet de la connaissance de soi. Je me connais très bien, trop bien sûrement, et depuis toujours. Je n'ai pas eu besoin de me confronter aux autres ou d'avoir des contacts avec autrui pour savoir ce que j'étais, bref, pour me connaître. Je connais toutes mes qualités et tous mes défauts. Je reconnais volontiers mon côté fainéant, rancunier, parfois méchant (si j'apprécie une personne, ca reste très discret et ca ne se voit pas, mais à l'inverse si je n'aime pas quelqu'un ca peut vite basculer dans la mechancete, je ne connais pas la neutralité. Et si j'essaie de contenir, je somatise.) tout comme je reconnais mon côté autodidacte, mon intelligence (visiblement c'est mal perçu de le dire mais je ne suis pas capable de jouer la carte de la modestie, car je connais mes propres capacités et je ne vois pas trop l'intérêt de les minimiser), mon sens de l'observation très développé, mon habilité à manier les mots, et même ma capacité surprenante (semble-t-il si j'en crois les psychologues qui m'ont diagnostiquée) à m'adapter à mon public et a toujours être dans l'adaptation. Toute petite déjà, j'avais ce sentiment de très bien me connaître, et avec le recul j'ai l'impression d'avoir toujours été la même, de ne pas avoir vraiment évolué. J'ai le sentiment d'être née avec une certaine maturité. Je me souviens d'avoir été choquée par une collègue qui m'a dit qu'à 17 ou 18 ans elle avait eu le sentiment d'être immortelle, par exemple. J'avais trouvé ca tres bizarre, et je lui avais dit que moi, des quatre ou cinq ans, j'avais eu le sentiment contraire, j'avais très vite si que je n'étais pas éternelle, ni indestructible (et pourtant j'ai vécu le décès d'un proche beaucoup plus tard, vers 11 ans). Et pour le coup c'est la collègue qui m'a trouvée bizarre !

 

je suis vraiment consciente de tout ce qui m'empêche d'aller vers les autres. Je sais que je devrais être plus patiente, accepter de sacrifier mon temps libre auquel je tiens tant, accepter de faire des choses qui de prime abord ne me font pas envie, me forcer à échanger, m'interesser à ce qui intéresse les autres. Je le sais, mais au fond je ne pense pas être assez motivée pour le faire.

 

et j'avoue que Demonax a mis l'accent sur ce qui me gêne tant dans l'idée d'expérimenter une relation amoureuse : un couple, c'est un groupe, limité  à deux individus mais un groupe quand même. Dans mon imaginaire, le couple, c'est une personne qui vit sa vie de son côté  et qui de temps en temps peut accueillir une autre personne dans son existence, tout en gardant son independance et en ayant la possibilité d'arrêter l'échange quand le besoin n'est plus la. Je ne suis pas du tout dans la vision de partage permanent ou de communion totale. Je sais que je scandalise parfois mes parents en leur disant que par exemple je ne comprends pas comment on peut mettre son salaire sur un compte commun (c'est une idée qui me paniquerait terriblement) ou comment on peut accepter d'acheter une maison à deux avec le risque réel d'une séparation et d'une difficulté à partager le bien. Je crois que tout ce qui a trait au groupe est générateur d'incompréhension et d'angoisse pour moi, et finalement je pense que c'est quelque chose de très profondement ancré en moi. 

Et je reconnais aussi que je doute du bien-fondé de ma curiosité pour la vie à deux. Je pense que je cherche trop à anticiper une éventuelle souffrance future. Je me dis qu'une fois mes parents disparus, je serai seule pour m'assumer, et quelque part je pense que je me projete sur une solution de facilité avec un conjoint pour prendre le relai. Ce qui est particulièrement idiot, je le reconnais, car rien ne me garantit que si je trouve quelqu'un a 35 ans, il sera encore auprès de moi dans cinq ou dix ans. Et cette motivation me semble très bancale et peu glorieuse.

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Si ton partenaire pense la même chose que toi, sur le fonctionnement d'un couple, ou s'il respecte tes angoisses ou difficultés (et toi les siennes): ton groupe "couple", devrait fonctionner ;)

Vous n'êtes pas obligé d'avoir un compte en commun, ou alors vous pouvez y mettre 10€ symboliques et ne jamais vous en servir.

Tu connais les prophéties autoréalisatrices ? N'essaye pas d'anticiper le négatif, essaye d'anticiper le positif et fait en sorte qu'il se réalise.

Est-ce que tu te projettes vraiment pour compenser, ou est-ce des excuses bidon pour t'éviter tout engagement ?
Je ne dis pas que tu ne te projettes pas, mais est-ce vraiment la raison qui te retient ?
Tu as le droit d'avoir peur, c'est normal, et beaucoup ont peur. Mais à deux, la vie peut être plus facile ;)
Tu as le droit d'avoir des complications pour la vie à deux, ce n'est pas banal, mais certains y arrivent quand même, alors donne toi cette chance d'essayer aussi.


Le pire des cas pour toi, c'est quoi ?
_ Resté seul, toute ta vie ? (Même si cela ne te dérange pas. Même si le regard des autres ne te dérange pas)
_ Trouver quelqu'un et reste en couple, jusqu'à la fin de vos jours ? (Même si le groupe te dérange. Même si ton "style" de couple est différent).
_ Trouver quelqu'un et resté avec 5 ans ou 10 ans, avant de vous séparer ? Rassure-toi, tu n'auras pas obligatoirement perdu 5 ans, ou 10 ans. Parfois, un couple se sépare parce que les gens évoluent de façon différente.
_ Resté seul, et mourir d'un accident très tôt, et regretter de n'avoir pas essayé une vie de couple ?
_ Autre ?
(tu sens venir le piège ? #Relativiser !)
Certes, tu es "différente", mais tu n'es pas "moins intelligente".
Je dis ça parce que tu donnes l'impression d'avoir les moyens de réussir un couple. À partir de là, c'est à toi de choisir, si tu te lance dans l'aventure ou pas.

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