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Connaissez-vous l'autisme ?

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Doïna Membre+ 17 468 messages
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De toute façon, tous les enfants, qu'ils soient autistes ou non, logiquement, représentent une charge pour leurs parents et l'école puisqu'ils ont tout à apprendre et que les adultes en sont responsables. C'est dans l'ordre des choses.

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Modérateur, A ghost in the shell, 48ans Posté(e)
Nephalion Modérateur 32 364 messages
48ans‚ A ghost in the shell,
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il y a 6 minutes, Loargan a dit :

De toute façon, tous les enfants, qu'ils soient autistes ou non, logiquement, représentent une charge pour leurs parents et l'école puisqu'ils ont tout à apprendre et que les adultes en sont responsables. C'est dans l'ordre des choses.

Mais la charge peut être plus ou moins lourde.

Et j'ai vu des témoignages de parents qui montraient bien qu'il peut y avoir une sacré différence.

Les cas d'autisme difficiles à gérer étant rares d'après Demonax, il serait intéressant de savoir à combien de personnes ils correspondent. Cela permettrait de mettre en perspective le manque de moyens pour aider ces rares familles concernées et donc le paradoxe dans un pays qui ne fait pas partie des plus pauvres de la planète.

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Doïna Membre+ 17 468 messages
Maitre des forums‚
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il y a 20 minutes, Nephalion a dit :

Mais la charge peut être plus ou moins lourde.

C'est aussi le cas avec les enfants non autistes, sans vouloir pinailler. Disons que si l'intérêt de la société est de permettre aux enfants -tous confondus- de devenir des citoyens indépendants, avec certains enfants on pourra y parvenir par d'autres chemins que les plus couramment empruntés. Pour en revenir à ton post, c'est surtout les freins imposés par la société qui alourdissent la charge des parents : enfants refoulés de l'école, psychanalystes dans le déni, mdph (ou Etat) qui ne veut pas payer pour des méthodes efficaces mais accepte par contre que des centres se simplifient la vie par des méthodes médicamenteuses qui assomment les mineurs qui leur sont confiés, et j'en passe. Alors que si des méthodes comme l'ABA (il en existe d'autres) étaient répandus, des enfants autistes pourraient réellement s'épanouir. Si les enseignants français étaient formés à l'accueil d'autistes ou TSA dans leur classe comme c'est le cas en Irlande, ces enfants seraient normalement scolarisés. Or actuellement l'école a vite fait de s'en débarrasser : l'enfant se retrouve en clex ou ailleurs, on se fout de ses réelles capacités : il suit le rythme des plus lents (qui ne sont pas forcément autistes) et apprend au compte goutte, et puis voilà, ce qui est tout bonnement honteux.

Si je te disais qu'en France, en 2017, il existe encore des enseignant(e)s à la gomme qui obligent les enfants gauchers à écrire de la main droite ! Une maman me le disait il y a même pas six mois. Ou comment la société fabrique le handicap...

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Il y a 7 heures, Nephalion a dit :

[...]
Les cas d'autisme difficiles à gérer étant rares d'après Demonax, il serait intéressant de savoir à combien de personnes ils correspondent.

Ce n'est pas moi qui le dis, mais des professionnels, dont c'est le métier, ou l'occupation :

  • Le 28/12/2016 à 23:18, Demonax a dit :

    Il existe une très forte hétérogénéité inter-individuelle, tant génotypique que phénotypique (Conclusion d'études: constantino & Charman en 2016, Focquart & Vanneste en 2015; Esapen & Clarke en 2014).

  • La découverte de plus en plus de femme autiste (qui n'appartiennent pas à ces "cas" rares) dit "discrète".
    Exemple: Liste des traits caractéristiques des femmes Asperger
    Et sans doute autant chez les hommes...
  • Etc...

Le constat est fait depuis longtemps... La France maltraite la majorité des autistes.

  • Le 28/12/2016 à 23:18, Demonax a dit :

    L'étude d'Hodge en 2005 et de Dadesan en 2005 aussi, nous permet de savoir que l'autisme est une source de stigmatisation !
    Les médias et la culture populaire véhiculent une image stéréotypée (étude de Draaisma en 2009 et 2014).
    Globalement, les représentations sociales sont tintées d'une vision clinique, pathologique et négative de ces conditions (source: Julie Dachez)

  • Le 13/01/2017 à 04:53, Demonax a dit :

    Surtout qu'en France, malgré 95% de famille d'accord pour que leur enfant soit en classe avec un enfant autiste (sondage Ifop), seulement 20% des enfants autistes sont scolarisés en milieu ordinaire. (chiffre d'ici)
    Pour cela, la France à été condamné à deux reprises par le Conseil de l'Europe, en 2004 et 2014 !

Il y a 7 heures, Nephalion a dit :

[...]
Cela permettrait de mettre en perspective le manque de moyens pour aider ces rares familles concernées et donc le paradoxe dans un pays qui ne fait pas partie des plus pauvres de la planète.

Ce n'est pas tant le manque de moyens qui pose problème, mais bien que de nombreuses personnes autistes soient amalgamées à ces cas extrêmes et injustement exclus, lorsqu'ils ne sont pas stressés malmené par des médoc, ou stigmatisés !
Le véritable problème, c'est le manque de formation des professeurs (pour faire le boulot correctement déjà), une civilisation plus respectueuse et un diagnostique adéquat (on peu remercier la psychanalyse d'avoir foutu le bordel) !

  • Le 13/01/2017 à 04:53, Demonax a dit :

    Encore aujourd'hui, malheureusement: 1 Français sur 3 s'imagine que l'autisme est un trouble psychologique et 1 médecin sur 4 s'imagine que c'est une psychose ! (chiffre d'ici)

Personnellement ces informations me  CHOQUE !

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Modérateur, A ghost in the shell, 48ans Posté(e)
Nephalion Modérateur 32 364 messages
48ans‚ A ghost in the shell,
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Citation

Encore aujourd'hui, malheureusement: 1 Français sur 3 s'imagine que l'autisme est un trouble psychologique et 1 médecin sur 4 s'imagine que c'est une psychose ! (chiffre d'ici)

Ben j'avoue que ces chiffres ne sont pas étonnant en fait.

Quand on a parlé de maladie, tu as toi même expliqué que ce n'était pas une maladie mais un trouble.

Sur le site vaincre l'autisme il est bien écrit que c'est une maladie neurologique qui détruit la vie.

Même sur les sites spécialisés, les informations ne sont pas évidentes pour des gens qui n'ont jamais été confronté à ce problème.

 

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 17 468 messages
Maitre des forums‚
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Sur cette page, ils disent aussi qu'il faut développer la recherche pour trouver, ce qui démontre bien qu'on ne sait pas ce que c'est exactement, d'où cela vient non plus. Et ce qu'il y a de grave aussi, c'est que bon nombre de médecins, qui ne savent pas, jouent aux apprentis sorciers en prescrivant des médicaments assommants comportant des risques pour la santé. L'enfant autiste naît ainsi, c'est tout. Il n'est pas malade, il a une autre forme d'intelligence, et des activités commencées dès son plus jeune âge peuvent lui permettre d'intégrer le groupe.

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Il y a 4 heures, Nephalion a dit :

Quand on a parlé de maladie, tu as toi même expliqué que ce n'était pas une maladie mais un trouble.

Ce n'est pas une maladie.
Ni un trouble psychologique !

Ni une psychose !

(Pas d'argument fallacieux du faux dilemme ! Merci)

Il y a 4 heures, Nephalion a dit :

Même sur les sites spécialisés, les informations ne sont pas évidentes pour des gens qui n'ont jamais été confronté à ce problème.

Tu as raison, c'est délicat de trouver des informations viables dans ce champ miné qu'est la France :(

C'est pourquoi il faut se fier à des professionnels:
La cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (le DSM-5), classe le trouble du spectre de l'autisme dans les troubles neurodéveloppementaux.


Tu comprends la nuance, ou l'importance des mots ?
Quand on utilise des mots "scientifiques" ou "clinique", il faut en avoir la rigueur qui va avec, sinon on ne vaut pas mieux que Jeandin.
La suite, on la connaît, c'est la loi de Brandolini ! À cause de tous ces préjugés, de tous ces mauvais diagnostiques d'amateur, ou mauvais vocabulaire, la recherche (et l'information) en France est très lente. Et en attendant, la France continue son mauvais traitement des personnes autistes: Stigmatisation, maltraitance et exclusion. Et tel un cercle vicieux la majorité d'entre eux se cachent, favorisant maladroitement les stéréotype sur l'autisme :( 

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Modérateur, A ghost in the shell, 48ans Posté(e)
Nephalion Modérateur 32 364 messages
48ans‚ A ghost in the shell,
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Inutile d'écrire en gras et en rouge.

Ce n'est pas moi qui le dit là, c'est le site que tu as utilisé plus haut comme source.

C'est un site qui ne traite que de l'autisme.

Et eux mêmes parlent de maladie.

Donc c'est à eux qu'il faut expliquer ce qu'est l'autisme, car le commun des mortels qui va se documenter sur un site spécialisé va retenir ce qui y est écrit.

Car comment veux-tu que l'information soit bien comprise si sa présentation est tronquée par des sites comme celui qui font référence ?

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Il y a 3 heures, Nephalion a dit :

Inutile d'écrire en gras et en rouge. [...]

J'ai écrit en gras et en rouge, pour souligner "textuellement" mon ras-le-bol face aux préjugés sur l'autisme (quelle que soit leur provenance).
Il ne faut pas le prendre personnellement. C'est plus une façon de faire de la pub "anti-préjugée".

 

Il y a 9 heures, Nephalion a dit :

[...]
Sur le site vaincre l'autisme il est bien écrit que c'est une maladie neurologique qui détruit la vie.[...]

Il y a 3 heures, Nephalion a dit :

[...]
Donc c'est à eux qu'il faut expliquer ce qu'est l'autisme, car le commun des mortels qui va se documenter sur un site spécialisé va retenir ce qui y est écrit.[...]

Personne n'est parfait, ce n'est pas nouveau. Et c'est pourquoi lorsqu'on absorbe des informations, il faut le faire avec du recul, afin de les valider ensuite, avec d'autres recherches.
Ici, le DSM-5, l'OMS, et d'autres instances reconnues, internationales et scientifiques, ne valident pas cette "nomination" (maladie).

Avec ce genre de situations (et vous avez bien fait de la souligner), nous avons là, la preuve du mal que les préjugés font dans les associations reconnus (encore une preuve que le milieu Français est pourri) !
Il faut espérer que d'ici là, le site se corrige.
Mais mise à part ça, rassurez-vous, dans la rubrique définition (vaincre l'autisme), l'autisme est bien définis comme trouble, et non une "maladie".  Et c'est une hypothèse, mais il faudrait peut-être en conclure que le premier article où l'on parle de "maladie neurologique" est un article putaclic pour attirer les gens (et leur préjugé) sur le site. Puisque qu'après, c'est bien expliqué comme un "trouble", et non une "maladie".

Quoi qu'il en soit, grâce au remarque de Nephalion on peut -encore- confirmé que le milieu Français est pollué de préjugés. Et c'est triste.
Car les gens vont se faire plus influencé par le premier site venu, que par une recherche approfondis :( (et c'est pour ça qu'il faut vulgarisé un maximum les avancés sur le Trouble du Spectre Autistique).
 

  • Le 28/12/2016 à 23:18, Demonax a dit :
    • C'est pourquoi il est important de distinguer "trouble" et "maladie" (lien wikipédia sur les troubles, lien vulgaris médical sur la maladie). Les troubles peuvent être un signe de maladie, mais ils ne sont pas synonyme de maladie.
      Nous pourrions simplifier la distinction ainsi:
      • Troubles:
        Comportements relationnels inadéquats, gênant ou inhabituel.

      • Maladie:
        Un diagnostic a été posé. La personne est malade, elle a besoin de soins, c'est à dire de l'aide des professionnels pour moins souffrir.

    La nuance c'est que certains troubles ne sont pas des maladies à soigné, ni ne provoque de souffrance.
    Certaines personnes atteintes de "trouble" ou anormal peuvent être en souffrance; Mais ce n'est pas obligatoirement une souffrance d'origine personnelle (lier ou non, au trouble ou l’anormalité). La souffrance peut être causée exclusivement par l'environnement (Intolérance, incompréhension,..) !
    Et certaines personnes font l'amalgame entre la souffrance d'origine personnelle et la souffrance causée par l'environnement. Ainsi, ces personnes évitent la remise en cause de l'environnement et pathologisent la personne atteinte d'un "trouble" ou d'une caractéristique peu banale (favorisant la prise en charge #Argent , plutôt qu'une réflexion sur l'environnement). Le défaut de ces prises en charge, c'est qu'elles ne guérissent pas le problème "environnemental", elles inventent un problème personnel lié au trouble ou l'anormalité.

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  • 3 semaines après...
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https://www.amazon.fr/Différence-invisible-Julie-Dachez/dp/2756072672/ref=cm_cr_arp_d_product_top?ie=UTF8
51nQig4P6EL._SX371_BO1,204,203,200_.jpg


Une bande dessinée très intéressante, je la conseille à tous ceux qui veulent découvrir gentiment ce qu'est l'autisme.
Ce n'est pas un ouvrage professionnel et pompeux, c'est une BD. Mais ce n'est pas non plus une bande dessinée comique comme le Petit Spirou, c'est plus une biographie qui accompagne le lecteur neuro-atypique dans le soulagement de la reconnaissance, et qui accompagne le lecteur neuro-typique vers une meilleure compréhension de l'autisme. Donc c'est cool, et je partage l'info  :happy:

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Le 03/02/2017 à 15:23, chanou 34 a dit :

Un point sur l'état des connaissances sur la génétique de l'autisme ;

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/pd.4942/full

Cool, merci pour l'info !
Mais c'est dommage que se soit en anglais, je n'ai pas tout compris :(

J'espère seulement, que les informations ne favoriseront pas les préjugés, tels que le pseudo-lien entre la schizophrénie à l'autisme, ou que c'est une "maladie", une psychose, une déficience intellectuelle, un manque d'amour de la mère, ou que c'est un trouble masculin, etc... (oui, ces idées reçus, extrêmement ridicule, sont largement véhiculé :()

 

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  • 2 semaines après...
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Je pousse un mini coup de gueule (où le faire, sinon ?).

« De 15 à 30 ans, pour ne plus être stigmatisé, être celui qu’on montrait du doigt, celui qu’on voulait exclure, j’ai appris à contrôler tous les signes qui pouvaient trahir de l’autisme. [...]. Donc, ma grande imposture, ç’a été, de 15 à 30 ans, de jouer à être une marionnette normale, stable, conforme », raconte Hugo Horiot.

Hugo Horiot, Julie Dachez, Louis Tremblay, Susan Boyle, Daryl Hannah, Dan Aykroyd, Temple Grandin,  etc.
Il vous faut combien de célébrités-autistes (combien d'apparences ?), pour enfin faire entendre raison aux idiots Français* ?

LA FRANCE A 40 ans de retard dans la compréhension de l'autisme ! Alors ne vous étonnez pas de sa gestion catastrophique !
<<On ne souffre pas d'autisme. L'autiste souffre du regard des autres. On souffre de l'incompréhension.>> - Hugo Horiot

L'autisme n'est pas une maladie.
L'autisme n'est pas synonyme de déficience intellectuel.
L'autisme n'a pas de lien avec la schizophrénie.
L'autisme n'est pas synonyme d'enfant. Certaines adultes autiste apprennent seulement à porter un masque**.
L'autisme n'est pas la résultante d'un manque d'amour maternel.
L'autisme ne s'attrape pas avec une vaccination.
L'autisme ne mérite pas ça place en hôpital psychiatrique.
L'autisme n'est pas une psychose.
L'autisme n'a pas besoin de la psychanalyse.
L’autisme ne se guérie pas.
L'autisme n'est pas masculin.
L'autisme n'a pas de stéréotype/généralité.
L'autisme ne mérite pas l'exclusion, ni la stigmatisions.

Ça me tue à petit feu de croiser la méconnaissance des français sur ce sujets, ou de constater leur sous-évaluation.

Ce sujet est peut-être anodin, voir intéressant pour beaucoup... et pourtant, il pourrait améliorer plein de situations (par effet boule de neige), la diversité nous stimule et nous grandit.

*: Ceux qui croient que l'habit fait le moine !
Je ne parle pas des membres du forum, je parle de la majorité des français qui font que l'autisme reste mal-traiter en France !
Retenez bien ceci, l'autisme, ou la neurodiversité, est bien plus présent dans la population qu'on ne le croit.
J'ai hâte de voir, dans les lustres à venir, ce tsunami de neuro-psycho-socio-biologiste (des vrai scientifiques... je ne parle pas de ces voyante et marabout de la psychanalyse d'obédience freudienne) qui détruiront tous ces préjugés et stigmatisation !

**: Si ce n'était rien, les personnes autistes ne s'en plaindraient pas !

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Voici, un exemple "d'article poubelle" que j'ai pu entrevoir sur le net (source: rencontresentreaspergers.soforums.com)
Ça date de 2015 ! (et ce n'est pas ça qui manque sur le web, ou dans les médias : sciencesetavenir)

Citation

Très forte augmentation de l'autisme à cause des pesticides :

Il y avait un autiste pour 5000 en 1975, le nombre d'enfants autistes serait passé à 1 pour 68 aujourd'hui et la quantité de glyphosate ( pesticide utilisé dans le Round Up) utilisée serait passée de 10000 tonnes (pour le soja et le maïs) en 1998 à plus de 80000 en 2010.



La chercheuse américaine Stephanie Seneff établit une corrélation entre l'utilisation croissante du glyphosate(présent dans le pesticide Round Up) et le développement de l'autisme chez les enfants américains.
« D'ici 2025, la moitié des enfants nés aux Etats-Unis seront diagnostiqués autistes ». C'est le constat alarmiste que dresse le Docteur Stephanie Seneff, chercheuse au MIT (Massachussetts Institute of Technology) au laboratoire d'Informatique et intelligence artificielle.
La chercheuse a expliqué, lors d'une conférence à Groton (Massachusetts), qu'il y aurait une corrélation entre l'utilisation du glyphosate (le Round Up, du groupe américain Monsanto) et le nombre d'enfants autistes aux Etats-Unis.
Glyphosate : une utilisation croissante
« J'ai passé plusieurs années à faire des recherches sur l'autisme afin d'en comprendre ses caractéristiques, et j'ai remarqué que l'augmentation de l'usage du glyphosate sur les cultures de maïs et de soja correspond exactement à l'augmentation de l'autisme aux Etats-Unis. De plus, les effets connus du glyphosate sur le système biologique peuvent expliquer de nombreuses caractéristiques de l'autisme. », a expliqué Stephanie Seneff à Bio à la Une.
Sont notamment détectés chez les enfants autistes un haut taux de glyphosate, des carences en zinc et en fer ou encore des maladies mitochondriales. 90% des cultures de maïs, soja, colza et betterave à sucre de l'industrie agro-alimentaire américaine sont traitées au Roundup . Le glyphosate resterait ensuite présent dans ces aliments, même transformés (bonbons, sodas, lait ou viande - pour les animaux nourris au maïs ou au soja).
Son utilisation n'a cessé de croître dans les exploitations américaines depuis son lancement sur le marché en 1990. « Les achats américains de glyphosate représentent 25% du marché mondial, et nous ne représentons clairement pas 25% de la population mondiale. » De 1 pour 5000 en 1975, le nombre d'enfants autistes serait passé à 1 pour 68 aujourd'hui, tandis que la quantité de glyphosate utilisée serait passée de 10000 tonnes (pour le soja et le maïs) en 1998 à plus de 80000 en 2010.

Alors comment échapper au glyphosate, qui serait présent, non seulement dans la nourriture des américains, mais aussi dans l'air et dans l'eau ? La solution, Stephanie Seneff la voit dans les cultures biologiques, qui se développent de plus en plus aux Etats-Unis, notamment grâce à la demande croissante des consommateurs.

« Il y a un groupe de chercheurs qui pense que faire paître les vaches sur l'herbe peut à la fois contribuer à réparer le sol (détruit par le glyphosate et par les méthodes d'exploitation chimique) et offrir une nourriture saine à la population. », conclut-elle.


 

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Sources : Titre de l'article : "L'autisme favorisé par les pesticides, Monsanto pointé du doigt " sur le site internet bioalaune.com/fr

Combien d'entre vous sont tombé dans le piège ?
Combien d'entre vous ont prit la peine de faire attention aux biais cognitifs, et aux biais en épistémologie ?
Combien d'entre vous, savent que l'autisme est une neuro-diversité et non une maladie; Ou que la France à 40 ans de retard dans sa compréhension et son traitement général.. que la France à été condamné pour son utilisation de méthode arriérée et malsaine (Merci qui ? Merci la psychanalyse d'obédience freudienne), sa stigmatise et son exclusion de l'autisme ?

 

Critique de l'étude:

  • La première chose qui me vient à l'esprit, c'est l'argument fallacieux de l'effet cigogne ! Explication ici.
    Oui, il y a de plus en plus d'humain (enfants et adultes, femmes et hommes) diagnostiqué "autiste".
    Oui, il y a de plus en plus de pesticide.
    Et oui, il y a de plus en plus de chômage.
    Est-ce pour autant que les pesticides sont liés au chômage ? Non.
    Est-ce pour autant que les personnes autistes sont liées au chômage ? Non.
    Est-ce pour autant que les personnes autistes sont liées au pesticide ? Non.
    Il ne faut pas confondre corrélation et causalité.
     
  • La deuxième chose qui me vient à l'esprit, c'est le biais de confirmation ! Explication ici.
    Visiblement, cette dame occulte complétement les avancées socio-culturelles sur l'autisme !
    Si on diagnostique plus d'humains (...) "autistes", c'est d'abord parce que le diagnostique c'est améliore, et parce que la population augmente.
    En 1975 on considérait l'autisme comme une maladie chez les enfants ! Aujourd'hui, on se rend bien compte que ce n'est pas une maladie, mais une neuro-diversité, dont les adultes atteints ont plus de facilité à cacher les différences.
    Et si une grande partie d'entre eux ont des problèmes digestifs, c'est au même titre que les neurotypique. Ce qu'il faut en déduire, c'est que le mal-bouffe influence tout le monde, et qu'il serait temps de changer de style d’alimentation !
     
  • La troisième chose, c'est que je vous vois venir avec votre argument fallacieux d'autorité ! Explication ici.
    "Oui, mais [...] Cette dame c'est une chercheuse au MIT (Massachussetts Institute of Technology), au laboratoire d'Informatique et intelligence artificielle ! Et toc, donc elle a forcement raison !"
    L'humain scientifique n'a pas forcement raison, l'humain scientifique utilises la méthodologie scientifique, si tant est que se soit bien fait. Et l'outil scientifique n'est pas parfait. C'est à ça, que sert la critique constructive et la remise en question de certaines idées ou fonctionnement: pour s'améliorer ! Et en l'occurrence Stéphanie Seneff dit vraiment beaucoup de merde ! (Comme si l'histoire des vaccins, n'avait pas suffit, faut qu'elle en rajoute avec des pesticides)
    Mais, pour les mauvaises langues qui me condamneront d'être partial, je vous laisse au mains d'Orac, sur "ScienceBlog" (c'est en anglais) Oh, no! GMOs are going to make everyone autistic!
     
  • La quatrième chose que je remarque, c'est le partie prit de la dame ! La pétition de principe. Explication ici.
    C'est aussi ce que l'on pourrait appeler une "démarche de croyant", contrairement à une démarche scientifique (explication ici).
    La personne à clairement une dent contre les OGM. Mais c'est un tout autre sujet !
     
  • Et dernière chose, ce n'est certainement pas ces formations en informatique et intelligence artificielle, qui pourront l'aider avec le trouble du spectre autistique ! Je demande pas à un jardinier (aussi bon soit-il), de s'occuper de ma voiture ! Là, je constate un biais méthodologique. Explication ici.


Je vous ai bien eux, vous pensiez vraiment que ça allait s’arrêtait là ?
Mais ça serait trop facile !
 

  • "En 2025, la moitié des enfants nées aux États-Unis, seront diagnostiquées autistes" ?
    Je veux bien voir ça ! :lol::rofl:
    Rien de tel, dans une population d'ignorant stigmatisant l'autisme, qu'un bon appel à la terreur (explication ici) :bo:
    Ce n'est pas moi qui l'écrit: "C'est le constat alarmiste que dresse le Docteur Stephanie Seneff"
     
  • D'après elle : "les effets connus du glyphosate sur le système biologique peuvent expliquer de nombreuses caractéristiques de l'autisme". C'est à dire ? (moi aussi je peux faire des généralité, abusive) Ça explique une intelligence supérieure à la moyenne ? Ça explique une sensibilité accrue aux bruits ? Ça explique les comportements répétitif ou une passion excessive ?  Ça explique un fonctionne atypique tant détesté par les manipulateur qui affection les moutons ? Ça explique pourquoi l'armé Israélienne (on aime, ou on aime pas, c'est pas le sujet) recherche des personnes autistes (article ici) ? .... Non, sarcasme mise à part : Vous avez remarqué l'emploie du conditionnel ?
    Les effets connus [...] peuvent expliquer ... Ils ne l'expliquent pas (et pour cause, c'est de la merde), ils peuvent l'expliquer. Vous comprenez la nuance ? Et la malhonnêteté du conditionnel employé en science ?
    Cette dame conclus en toute tranquillité, avec ces biais. WTF?

    Et bien sûr, derrière, il y a le mauvais élève, la France, qui récupère l'information pour la vomir partout !
    Bah oui, pour une fois qu'une chercheuse étrangère va dans le sens des psychanalyses en disant que l'autisme est un trouble "environnemental" et non génétique...
     
  • La critique ne se terminerait jamais !... Il faut quoi aux petits français pour qu'ils comprennent que cette dame dit de la merde ?
     

Je ne sais pas vous, mais à mes yeux, savoir remonté à la source d'une information, pour en juger la pertinence, c'est très important (surtout de nos jours, avec le média-poubelle, la démagogie, l'influence politique ou de lobby, le putaclic et le buzz), ça devrait être aussi appris à des adultes, pas seulement qu'aux enfants (pour apprendre à se protéger des manipulations médiatiques. On parle pas de complot, mais de buzz-putaclic-démagogique).

Et pour être clair:
Je ne reproche pas aux gens de tomber dans ce piège (comme dans d'autres) !
Je reproche aux gens d'y rester (ou de vouloir y rester), ou de ne pas acquérir les moyens de s'en protéger à l'avenir !

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  • 2 semaines après...
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On n'est pas couché : SOS Autisme accuse Vanessa Burggraf de "méchanceté gratuite"

Les gens comprennent-ils pourquoi SOS autisme (et pas qu'eux !) s'offusque des propos tenu par Vanessa Burggraf ?
Je ne sais pas, j'ai pas l'impression...

Et j'en reviendrais au groupe Facebook "paye ton autisme ", c'est juste hallucinant (et choquant), ce qu'on peut lire/entendre sur l'autisme. Les français (je généralise) ont vraiment une mentalité de merde !

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Tutoriel pour différencier l'autisme, de la schizophrénie.

1] C'est quoi l'autisme ?
2] C'est quoi la schizophrénie ?
3] Comment différencier l'autisme de la schizophrénie ?
4] Pourquoi il y a une confusion, en France ?

 

1] C'est quoi l'autisme ?

Familièrement on dit "autisme", mais scientifiquement on dit "Trouble du Spectre Autistique (TSA)" (qui était anciennement "Trouble Envahissant du Développement"). 
Le TSA est une condition neuro-développementale qui occasionne des différences dans 2 sphères du fonctionnement :
------ ° Des troubles de la communication sociale.
------ ° Des intérêts restreints, avec comportements répétitifs.
Autrement dit, c'est une neurodiversité !

L'autisme n'est pas une maladie, cela ne s'attrape pas comme un rhume, et la personne autiste n'a pas besoin de soins pour moins souffrir. Comme l'ont très bien dit les autistes Hugo Horiot, Julie Dachez, Josef Schovanec, Louis Tremblay et plein d'autres autistes épanouis et très bien intégrer en société : « On ne souffre pas d'autisme. L'autiste souffre du regard des autres. On souffre de l'incompréhension ».
L'autisme est un trouble, c'est un comportement relationnels différent qui peut-être inadéquats, gênant ou inhabituel. Et la notion de "Spectre" signifie que les difficultés affectent chaque personne autiste différemment.
Toutefois, les impacts des symptômes lourd peuvent être diminués grâce à l'inclusion scolaire, et aux méthodes TEACCH, ABA, PECS, MAKATON, effectué en bas âge alors que le cerveau est plus réceptif. D’où l’importance d’une identification précoce et sans l'aide de la démarche psychanalytique, qui fut condamné à plusieurs reprises par l'HAS, l’ANESM et plusieurs association spécialisé dans l'autisme.

Le syndrome d’Asperger (cela se prononce en allemand /aspɛʁɡɐ/, car cela vient d'un nom propre allemand) se retrouve dans l'autisme. Il est officiellement présenté comme se situant dans la partie haute de trouble du spectre autistique. Selon l’Association des Psychiatres Américains (APA), le syndrome n’affecte ni l’intelligence, ni le langage, mais uniquement des capacités d’interaction sociale et certaines situations de la vie quotidienne.

(Vous pouvez retrouver les études/source qui confirment tout cela, à travers ce topic et d'autres...)

 

2] C'est quoi la schizophrénie ?

Citation

 

Wikipedia : la schizophrénie

La schizophrénie est un trouble mental sévère et chronique appartenant à la classe des  troubles psychotiques.
Comme les autres psychoses, la schizophrénie se manifeste par une perte de contact avec la réalité et une anosognosie, c'est-à-dire que la personne qui en souffre n'a pas conscience de sa maladie (en tout cas pendant les périodes aiguës). Cette particularité rend difficile l'acceptation du diagnostic par la personne schizophrène et son adhésion à la thérapie médicamenteuse.
[...]

 

Citation

Psycom : la schizophrenie

[...]
La schizophrénie est une affection psychotique, d’expression très variée. Elle touche 1 % de la population mondiale, soit en France environ 600 000 personnes. Les troubles débutent entre 15 et 30 ans et évoluent sur la vie entière. De nombreuses hypothèses existent sur ses causes, mais son origine reste inconnue. Actuellement les chercheurs pensent que l’addition de facteurs génétiques et de stress psychologiques et environnementaux créerait une vulnérabilité, permettant le développement des troubles. Elle peut avoir un impact important sur l’adaptation sociale et entrainer une grande souffrance chez la personne et ses proches.
[...]

Citation

SQS : la schizophrenie

[...]
Une personne atteinte de schizophrénie peut:

  • éprouver des difficultés à établir un contact avec son entourage ;
  • être envahie par des idées et des impressions étranges ;
  • avoir l'impression d'entendre des voix qui, bien que n'existant pas réellement, font partie de sa réalité ;
  • être prisonnière de ses hallucinations et de son délire ;
  • avoir une perception de soi partiellement, voire totalement altérée ;
  • avoir beaucoup de difficultés à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas ;
  • avoir la conviction que certaines personnes lui veulent du mal ;
  • se replier sur elle-même et se comporter d'une façon bizarre ou imprévisible ;
  • se désintéresser de nombreuses choses: habillement, ménage, hygiène corporelle, gestion de ses biens ;
  • avoir des réactions émotionnelles étranges et incongrues ;
  • percevoir son entourage comme hostile ;
  • ressentir une insécurité permanente.

[...]

Citation

L'Institut Douglas : schizophrenie

[...]
Le traitement de la schizophrénie

Un traitement précoce est crucial pour contrôler la schizophrénie. Les chances d'un rétablissement complet ou quasi complet sont ainsi accrues.

Des traitements efficaces sont désormais disponibles, qu'il s'agisse d'antipsychotiques, de psychothérapie, de formation axée sur les compétences, de soutien à la famille et d'éducation. Pour éviter les rechutes, il est important de suivre le traitement prescrit et de recevoir un soutien psychosocial adéquat.
[...]

 

 

3] Comment différencier l'autisme de la schizophrénie ?

C'est simple, vous faites un tableau et vous comparez les deux.

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Etc..

À partir de là, il y a deux écoles de penser !
Ceux qui sont intelligents et qui s'évitent bien de faire des arguments fallacieux  (tel que celui de l'effet cigogne), et les autres...

Les autres, qui confondent causalité et corrélation et qui vont croire que l'autisme à un rapport avec la schizophrénie, parce qu'il y a quelques points commun.
Cette idée à d'autant plus était véhiculé en France, que la démarche psychanalytique considère et impose incorrectement l'autisme comme une psychose guérissable (comme la schizophrénie) !

Si je peux me permettre un raisonnement par l'absurde pour démontrer la stupidité de l'effet cigogne, on peut aussi rajouter les surdoués dans ce tableau, et conclure (de façon idiote) que l'autisme est lié à la schizophrénie et aux surdoués, parce qu'il y a quelques points communs ! (j'aurais pu rajouter les chômeurs, ou n'importe quels autres étiquette atypique ou méjuger).
Certains on tendance à oublier le "contexte", malheureusement :(
Un autre raisonnement par l'absurde : ce serait comme confondre le nanisme avec des unijambistes, parce qu'on y trouve des similitudes, si on devait faire un tableau ! L'idée reste la même, les gens ne vont pas plus loin que l'apparence !
Il n'y avait pas moins d'autiste avant, la diagnostique était seulement mauvais (ne prenant en compte que les extrêmes, et ne les solutionnant que par des méthodes catastrophique                                               ).

Tout ça pour dire :
Effectivement, il y a des points communs entre l'autisme et la schizophrénie, au même titre qu'il existe des points communs entre un connard et un saint (ils sont, tous les deux humains, mortel, particulier, influent, ...).
Mais, l'autisme et la schizophrénie sont deux choses complétement différentes !

 

4] Pourquoi il y a une confusion, en France ?

La France à 40 ans de retard sur le diagnostique, la compréhension et l'aide des personnes autistes (enfants et adultes, femmes et hommes). Si vous en doutez, relisez ce topic (ou les autres) qui en parlent, faites vos propres recherches sur la compréhension et la gestion de l'autisme dans le monde (Pays nordiques, Israël, l'Amérique, le reste de l'Europe). La France a était condamné à plusieurs reprises par le Conseil européen ! Des gens soutiennent encore l'exclusion, l'amalgame avec la maladie ou la déficience mentale !

Mais, ce retard ne serait rien sans la loi de Brandolini qui encourage tous les biais cognitifs, tous les sophistes à polluer la recherche sur l'autisme, avec leurs interprétations biaisés (vaccin, pesticide, maladie, psychose, manque affectif, ...)

Et le pire pour la fin : le lobbying de la psychanalyse d'obédience freudienne, autrement dit la "démarche psychanalytique" en France (ce n'est pas pour rien qu'il existe des "École de psychanalyse Sigmund Freud", "École de la cause freudienne", "École Freudienne", ou des association "Association Freudienne". Et pareil pour Lacan, qui n'est guère mieux). Il n'y a que deux pays sur 193 qui donnent de l'importance à la psychanalyse (qui n'est pas une science, rappelons-le, c'est une "interprétation") : la France et l'Argentine. Pourquoi les autres pays civilisé ne le font pas ? Je vous laisse y répondre tout seul...
Ce lobbying de la psychanalyse, qui à fait pression sur les subventions de l'université Populaire de Caen (de Michel Onfray, lorsqu'il a sortie son livre sur Freud), qui à fait pression sur le documentaire de Sophie Robert (Le MUR, la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme), qui à fait pression sur l'Assemblé pour rejeté un texte anti-psychanalyse des soins dédiées à l'autisme, mais qui essaye surtout par tous les moyens d'amalgamer les rares praticiens honnête de la psychanalyse (qui sont surtout psychiatre, médecin, psychologue, avant d'être psychanalyste) avec la démarche psychanalytique (qui produit une mauvaise méthodologie d'analyse)... Ce lobbying qui fait pression (car c'est très rentable, très très rentable !!!) pour imposer sa mauvaise "compréhension et gestion" de l'autisme !

Et oui ! C'est plus rentable pour la démarche psychanalytique de méjuger l'autisme de maladie, et de faire rembourser des séances chez eux. Mais c'est surtout plus onéreux pour l'état de se soumettre à la psychanalyse, sa technique de culpabilisation, ou encore ça méthode packing (reconnu comme une torture, à l'international), que de reconnaitre les biens-fait de l'inclusion, des méthodes TEACCH, ABA, PECS et MAKATON qui économiserait 15milliards d'euro (d'après Hugo Horiot et ses sources). Mais on appel pas un lobbying : "lobbying", pour rien...

Voila pourquoi, en France, il y a encore des gens qui font malheureusement la confusion !
Et si pour vous, cela n'a aucune importance, comprenez bien que cela peut-être vécu comme une torture mentale, que de s'entendre dire être un "schizophrène" pour les personnes autistes, à longueur de journée par des ignares victiment de lobbying ou de méjugement. Et multiplier cette souffrance, par le nombre de préjuge stigmatisant et excluant qui existe sur l'autisme !

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Membre, Un oiseau la tête en bas !, Posté(e)
Sittelle Membre 11 301 messages
Un oiseau la tête en bas !,
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Il y a du vrai dans vos propos, mais les choses semblent bouger. Du moins c'est ce que je perçois dans mon département.

Avec l'ouverture de classe d'intégration au sein des écoles et le recrutement de personnel AESH qualifié, la majorité des enfants TED sont aujourd'hui scolarisés dans une école dite inclusive.

 

 

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Invités, Posté(e)
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Invité Invités 0 message
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Merci, j'espère aussi qu'un jour les choses iront mieux.
Mais...
même si c'est le cas pour vous, et j'en suis ravi.. c'est loin d'être une généralité :(

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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Vidéo: Les enfants autistes apportent beaucoup à leurs camarades.

 

 

Ajoutée le 24 févr. 2017

Fouzia, maman d'un enfant autiste, est fondatrice de l'association Ecolalies. Elle a créé cette association car les enfants autistes sont trop souvent exclus du système scolaire.
Elle constate que non seulement l'école apporte beaucoup aux enfants autistes mais qu'à leur tour ces enfants enrichissent les enseignants et les autres élèves, en leur apprenant à accepter toute personne avec ses différences.
Fouzia propose de développer l'inclusion en France en regardant et en imitant ce qui se passe dans les pays où elle fonctionne bien.
Source: http://www.parentsprofesseursensemble.org/proposition/developper-linclusion-enfants-autistes-milieu-scolaire/

 

Vidéo: Bande Annonce Film Inclusion scolaire en collège et lycée

Bande annonce du film Inclusion scolaire en collège et lycée, réalisé par Sophie Robert, en partenariat avec le Ministère de l'Education Nationale.

 

Vidéo: Bande Annonce Inclusion scolaire en maternelle et élémentaire

 Bande annonce du programme video pédagogique "Inclusion scolaire en maternelle et élémentaire" réalisé par Sophie Robert, en partenariat avec le Ministère de l'Education Nationale.

 

L'autisme ne doit pas être synonyme de :
_ Déficience intellectuel
_ Renfermé dans sa bulle !

 

Je n'écris pas ces mots pour les rares membres du forum qui me liront, je pense que nous sommes tous d'accord sur l'envie d'aider, l'envie de s'améliorer, l'envie de comprendre.

J'écris ces mots pour le Français lambda, qui tombera par hasard sur ces lignes de la même façon que je l'ai fait avec d'autres lignes, pour s'informer d'avantage.

Le Trouble du Spectre Autistique est une neuro-diversité.
Une différence qui contient autant de nuance (beauté, intelligence, force, apparence, maladie, trouble, comportement), qu'il en existe chez les neuro-typique. Cette nuance existe depuis le début, si on ne la remarque aujourd’hui, c'est que parce qu'on en fait l'effort qu'aujourd'hui !

Certains enfants autistes auront besoin d'AVS, de d'autres méthodes complémentaires (ABA, TEACCH, etc), ou d'école particulière, ou d'un environnement différent. Et d'autres non.
De la même façon que des enfants non-autistes ont besoin d'AVS, de d'autres méthodes complémentaires (orthophonistes, etc), ou d'école particulière, ou d'un environnement différent. Et d'autres non.

L'école française est loin d'être parfaite, mais ce n'est pas une raison pour la fuir ! On ne résout pas un problème en le fuyant ! L'inclusion scolaire, c'est un gain pour tous les enfants, et même le corps professoral ! Parce que l'école à tout âge, ce n'est pas à sens unique ! L'enfant autiste, quel que soit son degré du "Spectre", apprends/comprendre en voyant les autres enfants faire, quand le professeur n'est pas explicite, ou quand les règles sociale ne sont pas évidente. Et inversement, les enfants non-autistes apprennent/comprennent à voir le monde autrement, quand l’enseignement n'est pas fermé. Et encore "inversement" :ple professeur peut améliorer sa technique d'apprentissage lorsqu'il voit un enfant (autiste, ou non-autiste) ne pas réussir, ou faire les choses différemment. L'école de demain, c'est la "créativité", pas le "moule".
Évitons l'exclusion, et acceptons la remise en cause de l'état, de l'éducation national, du corps professoral, afin de s'améliorer.

Modifié par Invité
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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 17 468 messages
Maitre des forums‚
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Encore actuellement en France, notamment lors des équipes de suivi de scolarité à laquelle assiste la famille, il faut expliquer chaque fois aux personnels des écoles, et même aux enseignants référents parfois (lesquels sont pourtant sensés savoir ce qu'est l'autisme) qu'il ne s'agit pas d'une maladie mais de troubles, d'une autre forme d'intelligence, que cela ne résulte pas de mauvais traitements, qu'en tant que parents on n'est pas des cas sociaux, etc. Ces réunions peuvent être des moments éprouvants à cause de ça : parce qu'on se retrouve face à des gens qui ne savent rien à ce sujet, se méfient de l'enfant et de ses parents, ont des hésitations, des maladresses, demandent au médecin scolaire de donner son avis comme s'il s'agissait d'une maladie justement alors que ce n'en est pas une... Il faudrait vraiment ouvrir les professeurs en devenir à l'autisme, ajouter à leur parcours une formation à l'autisme et aux troubles autistiques.

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