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Qu'est-ce qu'une religion?


Invité Quasi-Modo

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Membre, Posté(e)
jeandin Membre 1 333 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le 24/12/2016 à 06:27, Quasi-Modo a dit :

J'aimerai qu'on puisse définir clairement et avec le moins d'ambiguïté possible le mot religion.

En effet celui-ci me semble régulièrement employé à toutes les sauces pour justifier tout et n'importe quoi.

Par exemple certains disent que la laïcité est une religion (cf. un autre topic sur ce même forum), d'autres diront que la démocratie ou les droits de l'homme sont des religions, d'autres encore que la science serait une religion, etc.. etc..

Clairement il me semble par exemple que dans une religion il y a une tentative de description d'arrières-mondes transcendants, par lesquels nous sommes amenés à réévaluer nos propos et nos actions dans ce monde-ci. Il y a aussi une dimension morale dans les religions, ce qui en exclut de facto la science. Un ensemble de rituels (rituel = se rassembler dans un lieu de culte et répéter collectivement des paroles ou des gestes) et de textes sacrés avec des prophètes.

Je suis à peu près certain qu'en creusant un peu, aucun des précédents raccourcis cités (science = religion, laïcité = religion, démocratie = religion, etc...) ne tient la route.

relire ce qui est grand reli-gion

c'est comme une CONTaGION, un produit qui se multiplie mais reste des points

les choses ne sont que des images transformable.

rituel c'est recommencer, refaire

il semble à une moral, mais si on lit bien Dieu n'en n'as pas.

non, c'est une science des mots, des lettres, se son des ondes matérialiser par des lettres, don la forme est précise.

pour comprendre cette science, ce n'est pas la science exacte, c'est une modélisation, il peut être intéressant pour comprendre le cumul des charges électriques dans les douze perles qui sont des portes (voir Révélation)

le SACré est dans un SAC, le mot SAC y est sûrement dans la Bible si c'est cela, c'est crée depuis un sac

 

11.3
Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser, revêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours. 

ce ne sont pas de vrais homme, et les téMOINs sont tout petits

"pendant mille deux cent soixante jours,"  représente le contenu des mots (des ondes en quantité astronomique)

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Nouveau, 35ans Posté(e)
Perlesvaus Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚ 35ans‚
Posté(e)
Le 24/12/2016 à 06:27, Quasi-Modo a dit :

J'aimerai qu'on puisse définir clairement et avec le moins d'ambiguïté possible le mot religion.

En effet celui-ci me semble régulièrement employé à toutes les sauces pour justifier tout et n'importe quoi.

Par exemple certains disent que la laïcité est une religion (cf. un autre topic sur ce même forum), d'autres diront que la démocratie ou les droits de l'homme sont des religions, d'autres encore que la science serait une religion, etc.. etc..

Clairement il me semble par exemple que dans une religion il y a une tentative de description d'arrières-mondes transcendants, par lesquels nous sommes amenés à réévaluer nos propos et nos actions dans ce monde-ci. Il y a aussi une dimension morale dans les religions, ce qui en exclut de facto la science. Un ensemble de rituels (rituel = se rassembler dans un lieu de culte et répéter collectivement des paroles ou des gestes) et de textes sacrés avec des prophètes.

Je suis à peu près certain qu'en creusant un peu, aucun des précédents raccourcis cités (science = religion, laïcité = religion, démocratie = religion, etc...) ne tient la route.

Citation

Religion

Définir ce qu'est la religion revient, dans un premier temps, à considérer que l’activité sociale met en évidence l'existence conjointe de croyances - au surnaturel, à des puissances transcendantes, à une divinité unique ou à un ensemble de divinités, etc. - et d'actes - de pratiques rituelles - qui visent à établir des relations spécifiques entre les hommes et les êtres ou les pouvoirs extra-humains, ces actes étant fondés sur les croyances et formant avec eux un système sur lequel porte un savoir ordinaire largement partagé. (...)

Dictionnaire de l’ethnologie et de l'anthropologie Bonte et Izard

L'étude des sociétés "exotiques", primitives, archaïques, sans histoire.. et l'histoire de notre civilisation rendent compte d'une permanence et d'une richesse stupéfiantes de la pensée religieuse dans le monde. Admettant que l'apparition des religions n'est pas dictée par des êtres surnaturels, on en arrive à penser que leurs raisons d'être correspondent à des expériences très communes et répétées depuis la nuit des temps par les communautés humaines. On peut donc penser que la réponse à la question "pourquoi les religions" ( par là un début de compréhension de ce qu'elles sont ) doit réunir des éléments qui se trouvent en toute probabilité constamment sous nos yeux  , juste là, définissant notre condition humaine.

Les penseurs et pas des moindres se sont longtemps cassés les dents pourtant   , les théories restent trop générales et abstraites pour expliquer les religions et elles ne jettent pas de lumière sur un grand nombre de faits. Durkheim, Les formes élémentaires de la vie religieuse réunit et analyse des données sur le totémisme australien considéré la plus primitive des formes religieuses, pour mieux comprendre finalement la nature de toute société humaine, la notre , car c'est depuis très récemment à l'échelle de l'histoire humaine, et dans des sociétés qui ne reflètent pas la règle générale que la société et la religion sont distinctes comme chez nous, et que la religion est une institution parmi d'autres. Dans la plupart des sociétés la religion et la société sont indistinctes, pas de mots qui les distinguent dans la langue (même si du sacré est toujours distingué du profane ; mais deviennent sacrés puis profane tour à tour des éléments de l'ordre social selon des circonstances et des rites particuliers, par exemple la femme est sacrée par rapport aux hommes profanes, mais la femme endeuillée de son mari devient sacrée par rapport aux femmes et aux hommes, puis au terme du deuil elle rentre à nouveau dans la communauté des femmes, etc. cf. Van Gennep dans Les rites de passage ) la religion se confond avec l'ordre social et le fonde entièrement dans l'esprit des hommes. Or pourquoi ce fondement-là de l'ordre social ? pourquoi l'établissement, notamment de ce qu'on doit faire et de ce qu'on ne doit pas faire prend toujours la forme d'une religion, sauf exceptions ? Comprendre d'où provient la religion et ce qu'elle est, n'est-ce pas comprendre d'où provient tout ordre social et toute institution ?

Une percée récente et pour la première fois sérieuse a été rendue possible par les travaux d'un penseur français, rené girard. Nous trouvons toujours un ensemble d'interdits (tabou, sacré) et un ensemble de rites, en correspondance - non évidente - entre eux et avec un "système" de croyances et de significations imaginaires, de symboles, etc., en constante reformulation. Ces interdits et ces rites seraient une réaction des communautés humaines aux "crises mimétiques" qu'elles sont toujours amenées à traverser. Ces crises seraient elles-mêmes dues à la caractéristique du désir humain : désir dit " mimétique". Dans une salle avec des enfants, si on distribue des jouets en nombre suffisant ou même largement supérieur aux nombres d'enfants ceux-ci pourtant entrent systématiquement en rivalité sur certains objets. Parce que c'est le fait que l'objet ait été approprié qui le rend désirable. Lorsque deux enfants entre en rivalité et se disputent un jouet, ils se signifient l'un à l'autre la désirabilité du jouet. Plus ils se le disputent, plus ils désire l'objet. Mais passé un stade, l'ensemble du désir et de la frustration ne passe plus par l’intermédiaire de l'objet mais vise le rival lui-même, qu'on va chercher à détruire. Or ici nous nous arrêtons à deux enfants pour besoin de schématisme mais ce désir étant mimétique en réalité il anime toute la communauté, ici imaginons la garderie. Les deux qui se disputent l'objet rendent celui-ci désirable aussi aux yeux des autres. Finalement le caractère mimétique du désir fait naître des tensions toujours plus fortes et violentes. Les disputes éclatent, on passe d'une "mimésis d'appropriation" à une "mimesis d'antagoniste" : la violence et le désir portent maintenant sur les individus eux-mêmes, perçus comme essentiellement rivaux, qu'il faut détruire. Lorsque la "crise mimétique" parvient à son paroxysme, lorsque la communauté est sur le point de se déchirer et les individus de s'entre-tuer, s'effectue dans certains cas un transfert, un transfert de l'antagonisme vers un "bouc émissaire", généralement un individu marginal. La communauté se prend à croire que c'est ce bouc émissaire qui est en réalité responsable de la crise qu'elle traverse. Elle se dirige, sous forme de foule (cf gustave Le Bon, Psychologie des foules ) vers ce bouc émissaire et, en général, se livre à un meurtre collectif d'une violence inouïe (souvent sous forme d'une lapidation).

Lorsque les antagonisme se sont polarisés sur un supposé responsable et que celui-ci est détruit, annihilé, la communauté retrouve sa solidarité. Or lle n'a pas identifié l'origine réelle de la crise, simplement ses symptomes (rivalités entre individus) et le fait qu'elle soit causée par cette victime émissaire. En effet, si son meurtre ramène de fait le calme et la paix, comment ne pas croire que c'est cette victime qui était la cause de la discorde ? Son meurtre a ramené l'ordre. Donc aussi, on sera enclin à penser que cette victime était une personne sur-humaine : elle a causé la discordre et a ramené l'ordre. D'un côté donc la communauté va se donner des interdits sanctionnés et placer ce qui a fait l'objet d'une mimesis appropriative sous le sceau du sacré (femmes, bétail, etc.) ; de l'autre, elle crée des rites qui sont des simulacres de la crise, et par lesquels elle s'emploie à canaliser les crises réelles qui risquent de survenir. Ces rites se terminent par le sacrifice d'une victime et, dans ce simulacre, la société retrouve la force fondatrice qui a restauré l'ordre. Ainsi le carnaval : les interdits sont bafoués, les individus devienent méconnaissables (masques,) finalement ils arpentent les rues sous forme d'une foule et brulent une poupée de paille : la victime émissaire. Le lendemain, l'ordre est revenu.

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Membre, 74ans Posté(e)
Pales Membre 23 646 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

LA / Ma Définition de la "Religion" est la MIENNE, et seulement la Mienne a savoir

Je suis un "Libertaire Croyant a DIEU" !!!:o°

 

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