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Nos états d'ames (le corps à part et les images avec)

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Invité soloandsolo

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C'est sans doute la dernière la dernière fois que je le dis, ce n'est pas un espace privatif, chacune, chacun peut publier ici ses propres textes sous la thématique annoncée en titre "Nos états d'âmes". Je ne suis pas particulièrement partisan de citer, cela alourdit le rythme du fil de publication, commenter idem.

J'attache personnellement une attention particulière à la présentation des textes, dans l'esprit d'un carnet de voyage (écriture, images etc...).

Merci de votre attention.

§ 

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2facettesleslangues

En bassa'a
Kinje Bug I nti me mane I nem / Kal me to we u nok ki me eh
Me mi yig be hiki hala I kobla / Me nok mase munu I nem wem
Maliga to ba nsol me / Maliga to ba yan me

Bien emballé dans ta jolie musique
Tu mets la joie dans mon Coeur
C’est que du Bonheur

Déballage, un peu plus loin, un peu plus nuit, un peu plus noir,en lingala

 

 

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Mes mots/Vos mots/Nos mots

On questionne avec les mots avec des mots. Qui questionne ?

Il vous faut renverser les termes. Qui questionne n’est ni vous ni personne, c’est le secret des mots qui vous questionne. Vous dites : qu’est-ce ? Les mots sont de votre bouche mais la question vient du dehors de votre corps, vient de la langue. Elle survient dans les mots qui vous viennent à la bouche. Vous ne pouvez répondre. Toute réponse est une autre question puisque le secret des mots vous échappe. La sphinge se tue, si, à l’énigme, on croit répondre.

Laissez les mots répondre d’eux-mêmes aux questions par d’autres questions. Eux ne savent pas qu’ils ne savent pas ce qu’ils cachent, ils croient savoir. Laissez-les faire.

Le secret/Le vide des mots/ M.Le Bot.

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A la vie qui passe, foisonne et trépasse.

Il y avait une fois dans l'air, ô ma préférée... des histoires comme ça, entre moi et moi, entre toi et moi, entre toi et toi, que je recueillais pour toi, et moi.

Pour : Just so stories "Histoires comme ça", de Rudyard Kipling, O Best Beloved

("ô ma préférée, ou Ô ma mieux aimée... ...") : toute ma reconnaissance

 

 

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Le résidu

Ce matin là, lueur et flou du soleil perçant quelques vitres de l'appartement, je rangeais et triais le linge, comme on passe la saison à une autre, pour passer un peu le temps, dire ainsi que les choses sont un peu mieux à leur place.
Entre deux pulls d'hiver, je retrouvai ton gilet noir en laine, aux manches de dentelle transparente, quelques cheveux encore accrochés à la maille, l'une à l'envers, l'autre à l'endroit de mon regard.
Je le pris, l'ouvris, je fus tenté de le replier et l'oublier dans quelques recoins du bizarre...
Des deux mains je l'approchai doucement de mon visage, je fermai les yeux et plongeai en sa nuit profonde, humant d'une grande respiration les effluves encore présentes.
Un léger vertige tourbillonna en moi, comme un vent du désert fait danser la poussière sur les dunes ocres, mes yeux s'appuyèrent un peu plus sur la profondeur de sa couleur, juste pour esquiver une sueur de regard et me rappeler l'essentiel.

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" Le dictateur : nom qui fait réfléchir. Il est l'homme du dictare, de la répétition impérieuse, celui à chaque fois que s'amorce le danger de la parole étrangère prétend lutter contre elle par la rigueur d'un commandement sans réplique et sans contenu.../... A ce qui est murmure sans limite, il oppose la netteté du mot d'ordre; à l'insinuation de ce qui ne s'entend pas, le cri péremptoire; à la vagabonde plainte du spectre de Hamlet qui, sous la terre, vieille taupe, de-ci, de-là, erre sans pouvoir et sans destin, il substitue la parole fixée à la raison royale, qui commande et jamais ne doute."

M.Blanchot, l'arrêt de mort.

 

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Lalimite et lalibi du nouvel an.

l'in-fini l'en-fant. L'en-fin...
Reste... à accomplir – toujours quelque attente à toucher au plus près de ce que se pourrait être ; fait vaciller la posture devant ce qui pourrait être un tissus, support à se représenter quelque pensée tendue vers l'in-fini.
Reste. Infini du mouvement – palpite s'étire vacille... Respire

 

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Le groove c'est le groove : le GROO. Avec la musique, avec les mots : idem.

 

 

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L'ivresse, le rûm et l'arrangeait.
 
Face à moi, sur une étagère, bien alignées, plusieurs bouteilles de rhum arrangé...De jolies bouteilles de forme carrée, avec un verre épais....Dans les liquides légèrement teintés flottaient tous les fruits exotiques que l'ont peut imaginer aux couleurs vives et tropicales. Les fruits semblaient "sages", comme transits dans l'alcool, attendant de rendre tous leurs sucs et secrets.
J'ai pensé un instant à "Lili la tigresse", aux boissons aux couleurs primaires et sucrées de l'enfance.
Puis à l'ivresse...
 
Je suis parti quelques instants dans une sorte de rêverie érotique, chaque bouteille devenait dans ma bouche un sexe de
femme que j'allais goûter, les quartiers de fruits, orange éclatant, jaune citron acide, rose bonbon, comme des lèvres humides dont j'allais connaitre la saveur du sucré et de l'alcoolisé, laissant ma langue serpenter entre couleurs et saveurs, jouissance et chaos du plaisir.
 
 

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Oh..Sue zanne
... Eh Suzanne, où es-tu, dans ce swing où les mots balancent ta hanche ?

Suzannne, ton prénom sifflait entre mes lèvres quand je t'avais perdue...Tu n'étais pourtant pas si loin.

Echoes lointains, derrière ta savane, je fume du havane, en pensant à toi.

 

 

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_____________________________________Quand je n'ai rien à dire....J'écoute Culturephilosophiecinemaécranvirtuelpsychanalyseécriturelectureetc....

 

 

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  • 3 semaines après...
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Film, paroles, poésie en images :

"Retour de projection et (petit) débat avec la (très) jeune réalisatrice nigérienne Amina Weira : "La colère dans le vent" filmé dans la ville d'Arlit n'est pas un documentaire technique sur le dossier AREVA, le parti pris étant les témoignages au "un par un", mémoires et présent se mélangent dans les ressentis depuis les effets dévastateurs de l'exploitation de la mine d'uranium dans la vie quotidienne des habitants. Ces témoignages sont entrelacés avec des images d'une grandes poésies, il s'agit là sans aucun doute du regard d'Amina Weira qui a grandi dans cette ville, restituant dans un tableau mouvant une trame faite de couleurs, mouvements violents ou lents, visages, horizons lointains, un tableau qui restitue pas à pas la vie des uns et des autres."

 

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  • 3 semaines après...
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"I love you baby"

ça c'est ragement à le dire. Du féminin et de l'amour en question.

 

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Mes lèvres ont longtemps effleuré les tiennes, ma joue aussi, ton regard encore, nous étions à deux respirations sensibles d'espace réduit, ne lâchant plus rien à l'immensité de ce qui s'ouvrait, le sentiment d'aimer m'envahissait, simple et limpide comme ta langue qui bruissait en moi, fugace et splendide telle cette chaleur fluide sur nos visages se touchant au plus près.

______________________________________________________________________________________________________________________________________________________

après...

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Après :

 

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Après...

Toujours et inlassablement la même ligne d'horizon affûtée comme un rasoir, laissant glisser au-dessus des vagues noires le sombre destin des clapotis passés, les nuages en ombres fugaces sur le devers de la courbe humide.

Quelque part reste les pliures du jasmin pastel, le parfum de ses cassures, le soubresaut de ses fines lianes entrelacées autour des mots qui n'ont pus lui échapper.

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Splash de face sur l'âpreté de mes mots qui font récifs. Les photos sont d'aile, le copyright aérien est irréversible.

 

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Cajou Membre 1 044 messages
grands cils ♪ ♫ ...,
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euh ... avec mes ptits mots d'une autre ...

 

 

vache1.jpg

Neige les yeux rouges ça leur fait mal. 
       Dans la danse des flocons main gauche 
ça chauffe un peu. 
       Qui va botter le derrière viser dans le 
dos ?
       C’était quand les vâches chantaient que 
les pies riaient. 
       Le monsieur de la ville vient pour tout 
balayer. 
       La neige se salit vite comme lieu com-
mun dit-il. 
       Que les vâches chantaient.
 
 
 
 
 
                                                      
Que neige mon bien-aimé
Entre fonde mes bras
(Valérie Rouzeau)
 

Gao Xinglian.jpg

 

 

 

(pas simple de mettre en page ici ....)

 

 

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Invité soloandsolo
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Invité soloandsolo
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Merci d'être passée par là Jacou (et de repasser, sans doute)

D'un autre :

"Nous ne parlons qu’aux heures où nous ne vivons pas, dans les moments où nous ne voulons pas apercevoir nos frères et où nous nous sentons à une grande distance de la réalité. Et dès que nous parlons, quelque chose nous prévient que des portes divines se ferment quelque part. Aussi sommes-nous très avares du silence, et les plus imprudents d’entre nous ne se taisent pas avec le premier venu. L’instinct des vérités surhumaines que nous possédons tous nous avertit qu’il est dangereux de se taire avec quelqu’un que l’on désire ne pas connaître ou que l’on n’aime point ; car les paroles passent entre les hommes, mais le silence, s’il a eu un moment l’occasion d’être actif, ne s’efface jamais, et la vie véritable, et la seule qui laisse quelque trace, n’est faite que de silence. Rassemblez vos souvenirs, dans ce silence auquel il faut avoir recours encore, afin que lui-même s’explique par lui-même ; et s’il vous est donné de descendre un instant en votre âme jusqu’aux profondeurs habitées par les anges, ce qu’avant tout vous vous rappellerez d’un être aimé profondément, ce n’est pas les paroles qu’il a dites ou les gestes qu’il a faits, mais les silences que vous avez vécus ensemble ; car c’est la qualité de ces silences qui seule a révélé la qualité de votre amour et de vos âmes."

Maurice Maeterlink

 

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Membre, grands cils ♪ ♫ ..., Posté(e)
Cajou Membre 1 044 messages
grands cils ♪ ♫ ...,
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Le rythme singulier de la nuit .... un temps por "il" suspendu qui s'étiiiiiiiire.. respiiiiiiiiiiire...       la nuit s'ouvre au Nocturne

 

'' Les nocturnes de Chopin ne chantent pas la nuit; ils chantent le silence de l'âme quand celle-ci se replie sur elle-même'' (J.Y. Clément)

bmercier metamorphose.jpg

 

Nocturne en Si Majeur

Il est des soirs 
Où se dévide l'âme 
Des fils des songes 
Que la vie a tissés
Arachnéenne soeur
Fileuse de rêves
Au coeur du grand esprit ''.  (J.Y. Clément) 
 
 
 
 
 
Modifié par Cajou
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