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Science et philosophie

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Invité Vintage

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Dialectique trop sévère

Science et Philosophie pensent mais toutes deux pensent différemment et complémentairement..

Le philosophe réduit trop la science à son seul formalisme ou à ses seules méthodes déductives et c'est certain que parfois le scientifique s'y perd alors que l'intuition et l'imagination le guident évidemment alors qu'inversement la manière de penser de la philosophie l'amène à s'émanciper du cadre formel pour penser le problème en tendant vers un absolu qui sort tellement de tout cadre qu'il finit souvent par se perdre dans un verre d'aspirine.

Sans imagination un scientifique ne sera pas productif et sans rigueur un philosophe non plus.

Mais dans ce débat, le fait est que des formalismes certaines réalités physique ont été prédites et la théorie conceptualisée par la science est alors un treuil ontologique alors que je n'ai pas un véritable exemple d'une découverte purement philosophique qui ait chamboulé notre représentation du monde avec une découverte tangible...

Par des réflexions philosophiques, la science avance comme elle peut avancer par le plus grand des hasards...

Et à titre personnel, je pense qu'aucun scientifique sans une sensibilité philosophique ne peut dépasser la technicité des formalismes pour découvrir à partir de ces formalismes des concepts plus fondamentaux

On a vu des esprits loin des académies révolutionner les choses par leur indépendance d'esprit justement

C'est faraday qui disait ne pas connaître l'erreur, juste des solutions qui ne marchaient pas.

La philosophie me semble être un exercice de pensée complémentaire aux sciences mais non substitutive à elle dans l'exploration des lois de la nature

Modifié par zenalpha
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Invité Vintage
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Invité Vintage
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Jamais, ni le scientifique, ni le philosophe, n admettez que la religion peut modifier les lois naturelles. Jamais. Et ce même lorsque l on relate l histoire d hommes qui ont changé l histoire par leurs prières. C est de la religion dites vous.

L autre chose est que ni la science, ni la philosophie n ont résolu le problème de la famine.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Que la religion influe sur les lois des hommes c'est certain

Que des prières puissent influer sur une personne qui les emet ou sur le comportement d'une communauté qui les fait, très certainement aussi

Maintenant que la religion puisse modifier les lois naturelles, je suis très dubitatif en effet

Maintenant si la science et la philosophie ne nourrit pas ses populations (on pourrait en débattre), a part le pinard et les osties le dimanche j'ai pas vu beaucoup les éthiopiens nourris par des prières

Ils crient tous amène ! Mais personne n'arrive

Que fait JC ?

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
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Mais si il y a des gens qui y vont, mais il n y a pas assez de fonds.

Finalement, je trouve que l on est sur la mauvaise voie avec nos découvertes scientifiques et notre sagesse. Je pense qu on se trompe, que les objectifs alimentaires n étant pas atteints, notre savoir ne vaut rien. Pour ne pas carrément dire : notre savoir est faux.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Je suis bien d'accord avec toi que notre société est injuste

La nature aussi

Les enfants morts nés, les maladies, les accidents...

En fait la science pose davantage encore de questions morales éthique, des questions politiques, des questions budgétaires....

Et c'est aussi pour expliquer la plus-value qu'on peut attendre des sciences qu'elle est enseignée ou relayée

Mais les scientifiques ne prennent pas le pouvoir aux peuples pour décider à leur place de leur destin

Par exemple vintage, comment peux tu expliquer que tu debates sur des sujets futiles comme je le fais si tu penses que l'homme qui a faim au bout de la rue aurait bénéfice à ce que tu lui amène un sandwich et de la chaleur humaine

Perso, c'est parce que je suis égoïste et désabusé

Mais toi ?

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
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Posté(e)

Tant que j ai de l argent je paie les associations. Après je ne me sens plus coupable de la mort de ces nourrissons. Je n ai aucune autre solution.

Grâce à vous, j ai lu le théâtre quantique d Alain connes et honnêtement je serais bien restée dans son univers. Mais avant de m acheter des trucs, je paie la charité comme ça je suis tranquille.

Modifié par Vintage
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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Dialectique trop sévère

Science et Philosophie pensent mais toutes deux pensent différemment et complémentairement..

Le philosophe réduit trop la science à son seul formalisme ou à ses seules méthodes déductives et c'est certain que parfois le scientifique s'y perd alors que l'intuition et l'imagination le guident évidemment alors qu'inversement la manière de penser de la philosophie l'amène à s'émanciper du cadre formel pour penser le problème en tendant vers un absolu qui sort tellement de tout cadre qu'il finit souvent par se perdre dans un verre d'aspirine.

Sans imagination un scientifique ne sera pas productif et sans rigueur un philosophe non plus.

Mais dans ce débat, le fait est que des formalismes certaines réalités physique ont été prédites et la théorie conceptualisée par la science est alors un treuil ontologique alors que je n'ai pas un véritable exemple d'une découverte purement philosophique qui ait chamboulé notre représentation du monde avec une découverte tangible...

Par des réflexions philosophiques, la science avance comme elle peut avancer par le plus grand des hasards...

Et à titre personnel, je pense qu'aucun scientifique sans une sensibilité philosophique ne peut dépasser la technicité des formalismes pour découvrir à partir de ces formalismes des concepts plus fondamentaux

On a vu des esprits loin des académies révolutionner les choses par leur indépendance d'esprit justement

C'est faraday qui disait ne pas connaître l'erreur, juste des solutions qui ne marchaient pas.

La philosophie me semble être un exercice de pensée complémentaire aux sciences mais non substitutive à elle dans l'exploration des lois de la nature

Je sais vraiment pas pourquoi tu as l'air de tenir a une espèce de hiérarchie, une fois dit que certains scientifiques snobaient les philosophes et vice-versa. Et je te rappelle que t'as quand même raconté de grosses bêtises en disant par exemple que l'art n'était même pas capable de résoudre tes équations !

Si sûrement que des concepts ont amené la science à se pencher vers telle intuition ou une proposition plutôt qu'une autre, forcément. Et vice-versa évidemment et certes de manière plus visible. Bref science philosophie et art sont des manières de penser qui ont chacune leurs matériau propre et leur sphère spécifique. Ça me paraît intuitivement assez simple à comprendre.

J'essaierai de te trouver des textes de Deleuze ou de ses commentateurs pour dire plus précisément peut-être les différences. Mais je t'assure que mon texte de la page d'avant est bien fait. Enfin je crois... simple et clair.

a+

Si la philo consiste à comprendre comment ça marche, heureusement que nous avons eu des scientifiques pour concevoir des générateurs électriques et des locomotives qui marchent sinon le philosophe ne prendrait jamais le train en marche.

Non, la philo sur l'objet nature ne comprend pas grand chose au comment ça marche.

Comment ça marche l'homme la pensée... pas tes jouets !

:)

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Tant que j ai de l argent je paie les associations. Après je ne me sens plus coupable de la mort de ces nourrissons. Je n ai aucune autre solution.

Grâce à vous, j ai lu le théâtre quantique d Alain connes et honnêtement je serais bien restée dans son univers. Mais avant de m acheter des trucs, je paie la charité comme ça je suis tranquille.

Je suis ravi que tu aies apprecié ce livre dont Alain Connes est coecrivain

Justement Connes à cette dimension humaine profonde d'associer à son univers de mathematicien ses rêves d'enfant, sa dimension philosophique, son humour, son amour des mots et l'amour de sa vie puisque sa femme l'a ecrit à ses côtés

Un grand homme que j'admire y compris son engagement risqué de sa vision personnelle de la realité et de son rapport aux mathematiques et à la physique

Pour le monde, personne n'est responsable de la misère et dans le meme temps, les murs et barrières se referment de plus en plus comme nous refermons nos esprits afin de protéger la richesse de nos pays que personne n'est réellement pret à partager

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Je sais vraiment pas pourquoi tu as l'air de tenir a une espèce de hiérarchie, une fois dit que certains scientifiques snobaient les philosophes et vice-versa. Et je te rappelle que t'as quand même raconté de grosses bêtises en disant par exemple que l'art n'était même pas capable de résoudre tes équations !

Si sûrement que des concepts ont amené la science à se pencher vers telle intuition ou une proposition plutôt qu'une autre, forcément. Et vice-versa évidemment et certes de manière plus visible. Bref science philosophie et art sont des manières de penser qui ont chacune leurs matériau propre et leur sphère spécifique. Ça me paraît intuitivement assez simple à comprendre.

J'essaierai de te trouver des textes de Deleuze ou de ses commentateurs pour dire plus précisément peut-être les différences. Mais je t'assure que mon texte de la page d'avant est bien fait. Enfin je crois... simple et clair.

a+

Comment ça marche l'homme la pensée... pas tes jouets !

:)

Bonjour Chapati

Je ne tiens pas à une hiérarchie mais aux différences

Bien entendu que l'univers, les concepts et l'homme ne sont pas des tiroirs hermétiques et repliés

Concernant l'Art, la philo, les maths, les sciences...on trouvera des liens, des concepts communs, des manières communes dans la creation, dans les intuitions, dans les sensibilités.... Certes

Et dans le meme temps Chapati, il est illusoire de se fermer les yeux pour ne pas voir non une hiérarchie générale mais des différences lesquelles différences pouvant amener des hiérarchies sur des critères precis entre ces disciplines

s'il s'agit de résoudre des equations mathematiques, j'aimerai qu'on puisse constater la supériorité des mathematiques sur la peinture à l'huile

S'il s'agit de prevoir l'orbite des planetes, j'aimerai qu'on puisse constater la supériorité des modèles physique sur les modèles philosophique cosmologique grec

S'il s'agit de soigner un cancer du sein, j'aimerai qu'on puisse constater la supériorité des traitements de chimiothérapie et de chirurgie sur la littérature

En revanche s'il s'agit de faire réver un lecteur ou de le choquer par une peinture murale, on ira pas solliciter un physicien en physique des particules et on l'appellera pas davantage pour une comédie musicale

Et si je suis en colère sur la vision de Deleuze, c'est qu'à definir le concept chez le philosophe et à parquer la science dans les fonctions, à inventer de purs concepts de " point absolu qui survole des composantes heterogènes à vitesse infinie", à definir des concepts de " lignes de vie" inobservables et inobservées, il pousse son lecteur à des amalgames terribles...

Tu vois l'art aussi apte que les mathematiques dans la resolution d'équations

Tu ne vois pas l'avantage de la physique sur la philosophie dans la vérification experimentale de ses concepts en laboratoire sur l'explication des phénomènes naturels

Et de la sorte, si je parle d'expériences menées au LHC dans les accélérateurs de particules pour percer les secrets de la matière, tu parviens à opposer à la démarche ce pur concept Deleuzien totalement déconnecté de toute realité ou les concepts volent à vitesse infinie....

Oui, il y a probleme...

C'est Deleuze qui hierarchise bêtement la philo au dessus de la physique en matière de concepts puisqu'il exclue des concepts tous les concepts scientifique qui ont fait beaucoup plus leurs preuves que les siens !!!

Et cela est d'autant plus vrai que je donne à la philosophie une place de choix dans les representations naturelles

Ainsi, j'ai parlé de Bergson qui oppose au temps des physiciens le reproche philosophique de modeliser dans les equations un avatar du temps qui n'est pas le temps

La durée est traitée comme la longueur or une longueur est consubstantielle alors qu'une durée est une succession d'instant et n'est pas consubstantielle

Je donne credit à son argument qui est qu'en modelisant le temps en le spatialisant, le physicien passe à coté de la spécificité et de la nature du temps

Mais que des concepts philosophiques comme ceux de Bergson ou de Kant soient audibles n'implique pas que n'importe quel ecrit le soi !

Je ne sais plus quel philosophe définissait les modèles scientifique comme des concepts philosophiques négatifs

A savoir que si on considère par exemple le temps comme un concept dont la substance n'est pas exprimable totalement par des equations, les equations nous disent en tout cas ce que le temps ne peut pas être et affine donc le concept originel

Ainsi le temps n'est pas le temps de Newton qui s'écoule partout et en tous points de l'espace de la même manière

Et si la physique ne nous dit pas encore complètement ce qu'est le temps, il en affine notre perception en nous demontrant ce qu'il n'est pas

En attendant Deleuze n'aligne que des mots quant il s'agit de rendre compte des phénomènes naturels

Alors ces phénomènes sont peut-être des jouets pour toi mais je peux dire à Deleuze d'aller jouer dans ses plate bande à lui et de parler de capitalisme de freud de relations humaine ou du football au nicaragua mais de ne pas écrire des sottises énormes à propos de jouets où il ne comprend strictement mais strictement rien

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

J'ai pas tout lu mais y'a rien à faire, tu t'entêtes !

Je te dis que Deleuze ne hierarchise pas (et pour moi c'est toi qui l'as fait )

Juste un scientifique trouve un vaccin, c'est pas un concept.

Et tes mots, ce sont des concepts : "hiérarchiser" c'est un concept !

.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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La relativité générale c'est un concept scientifique ou tu en croises une tous les matins au boulot avec des couettes ?

Et bien elle permet de faire des gps ou de prevoir des orbites

Que permet un concept Deleuzien ?

Boire une aspirine ?

C'est insuffisant

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Attends j'ai même pas ton texte au dessus en entier, je me bats sur un procès dans un autre fil...

:)

Achète Pourparlers en poche en attendant, ça donne une bonne idée générale de Deleuze. ;)

:snif:

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
Posté(e)

Pour le monde, personne n'est responsable de la misère et dans le meme temps, les murs et barrières se referment de plus en plus comme nous refermons nos esprits afin de protéger la richesse de nos pays que personne n'est réellement pret à partager

Vous parlez de fermer son esprit, c est pourquoi je dis que la philosophie est sans doute fausse. Bien que l on sache réfléchir dans un cadre donné, même exceller dans le domaine, finalement le monde n est pas meilleur. Certains de nos livres pèsent plus lourd, en poids et dans nos coeurs, qu un enfant sous nutri.

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Invité philkeun
Invités, Posté(e)
Invité philkeun
Invité philkeun Invités 0 message
Posté(e)

Vous parlez de fermer son esprit, c est pourquoi je dis que la philosophie est sans doute fausse. Bien que l on sache réfléchir dans un cadre donné, même exceller dans le domaine, finalement le monde n est pas meilleur. Certains de nos livres pèsent plus lourd, en poids et dans nos coeurs, qu un enfant sous nutri.

Pas facile de t'expliquer certaines choses, tu confonds à peu près tout :

Science et technologie,

Spiritualité et ésotérisme

Philosophie et morale

Justice et lois...

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Bon ce coup-ci j'ai lu ton texte.

Et qu'ai-je vu, que tu remettais pour la quatrième fois que les concepts c'est mieux que les fonctions.

Ben si tu veux alors, t'as qu'à dire que la philo ça crée des fonctions et la science des concepts !

Heureux ?

Sinon, tu nous dis que les concepts de Deleuze sont imbitables, ce qui n'est pas toujours faux mais souvent absurde, il y en a de très bons. Et le point important de la définition de la philo n'est je crois pas même le mot "concept" mais le mot "créer".

Seulement pour étayer ton noble point de vue, t'es allé dégotter une phrase pas possible définissant certes le concept selon Deleuze, mais pas vraiment la plus simple ou imagée on va dire, et là encore ça fait trois fois que tu t'acharnes avec ça, comme si ca debait résumer Deleuze.

Donc je vais faire pareil, moi ça va faire aussi trois ou quatre fois que je vais te répondre qu'au lieu de railler sur un phrase difficile en disant que Deleuze, c'est abstrait ca sert à rien, je vais te renvoyer encore sur mon texte, qui n'est en rien abstrait et qui me paraît compréhensible.

Et si tu veux pas le commenter ou dire autre chose, on va s'arrêter là.

Parce que là encore, tu me dis que la science la philo et l'art on chacune une noble place et que c'est pas la peine de les hiérarchiser, et moi je te réponds que c'est exactement ce que je dis depuis le début et que c'est toi qui a raillé l'art et la philo.

Donc on n'avance pas.

Voilà, donc re-voilà mon texte, sinon trouve une autre réponse...

Oui.

Mais moi j'aime que Deleuze (et d'autres peut-être mais il faudrait que je les lise pour le dire )

Et il me semble qu'il dit que le problème "scientifique" de la philosophie pourrait être posé ainsi :

La philo, c'est une équation à deux inconnues, l'homme et l'objet.

Or cette équation pose problème, à savoir que tant qu'elle est posée telle quelle, on n'avance à rien. C'est le système de la représentation où justement, on considère a priori l'objet comme donné. Poubelle.

Poirquoi ça se passe comme ça, parce qu'on a toujours posé les problèmes en terme de sujet et d'objet. Oui on voit du vert et pas du jaune et du bleu, c'est comme ça. Et pareil oui on est confronté à des problèmes en vert et pas en jaune et bleu. Donc l'homme et l'objet, c'est ainsi qu'est posé la problématique de la philo.

Mais pas sa résolution.

La problématique est subjective, la solution est plus complexe. Sujets et objets ne sont pas donnés : donné, c'est le (vrai) problème posé !

Le problème est posé en terme de sujet et d'objet, or il ne peut que se résoudre autrement !

Donc untel est confronté à la jalousie mais c'est pas en attribuant une essence à la jalousie que ça arrangera les problèmes du type (encore qu'on pourrait peut-être résoudre psychologiquement ce que serait la jalousie... avec l'amour ou la liberté ça devient plus coton ).

Donc y'a pas, y'a plus d'objet "donné" avec Deleuze. Alors les tables ok, on sait de quoi on parle, mais dès qu'il est question de problèmes humains c'est plus pareil. (il y avait un cours marrant de Deleuze où il montrait que je-ne-sais plus quel philosophe* avait fait un laïus en prenant "ici et maintenant" comme un concept... alors qu'il n'y a rien a conceptualiser dans ce genre de truc )

Donc Deleuze essaie de faire une philo où par exemple l'inconnue "homme" essaiera d'être précisé approché en terme de lignes qui le traversent (lignes de forces virtuelles en gros ) , genre répondant à la question spinozienne : qu'est-ce que peut un corps ? Un oiseau ce sera plus plus une bestiole rouge ou verte avec un bec mais un ensemble de trucs genre : "ça vole ça chante ça fait des nids etc".. C'est la virtualité, les potentialités de l'oiseau de l'homme qui font l'homme ou l'oiseau.

Alors du coup les "objets" entre guillemets - ou les objets de la pensée sans guillemets - sont plus entourés de cercle... on est dans des systèmes toujours en interaction où ce sont les lignes virtuelles du bonhomme qui vont réagir/agir au contact d'un "extérieur" sans lequel il n'y a plus de sujet ! D'un extérieur qui fabrique de l'intériorité, des lignes internes, dans un système interdépendant.

Alors c'est vrai que les concepts deleuziens ont une drôle de gueule du coup sans le cercle, il sont supposés répondre à quelque chose avec toujours du mouvement, toujours de la relation etc.

* c'est Hegel que Deleuze allume avec l'ici et maintenant

.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Sinon ça aussi c'était intéressant, et là non plus tu ne réponds pas, je le remets donc :

Le cercle autour de la terre référait aux limites déjà évoquées de l'atome. C'était pour dire que la science est obligée d'isoler les choses ou états de choses pour les observer. Elle ne peut ainsi faire autrement que les considérer comme "données", au moins le temps de l'étude. Elle trace ainsi les chemins qui vont d'un état de choses à un autre... quitte ensuite à relier les chemins, les étudier etc, voire construire quelque chose depuis l'état ou les états d'arrivée de l'observation.

Ensuite enlever le cercle c'est enlever l'observateur...

En philo les choses sont supposées ne pas être "données", une vision du monde me semble ne pouvoir être dite "cohérente" que via l'ensemble de l'interaction des concepts du philosophe...

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Sinon j'ai encore en magasin un résumé général de la philo de Deleuze... tu pourras pas dire que tu n'as pas le choix !

Deleuze tente une philosophie hors représentation, une métaphysique de mouvement délivrée de toute transcendance. Une chose n'a pour lui pas de sens en soi, elle en prend quand autre chose s'en empare. Les choses ne sont jamais données (c'est pourquoi la philosophie se doit de créer les concepts) et le sens s'inscrit toujours entre elles (pas d'essences). Ce qu'on pourrait dire "donné", c'est la diversité : c'est depuis le divers qu'il s'agit de différencier les choses. La vie est rencontre, interaction, soit autant d'événements qui servent de matière à penser : la philosophie n'a pas à partir de sujets ou d'objets supposés donnés alors qu'ils sont justement les inconnues de l'équation. Tout événement est le produit d'une rencontre ; toute rencontre est virtuellement porteuse de sens et par là-même problématique. À travers ses manifestations ponctuelles, l'événement lui-même est ce qui fait sens dans la rencontre, la relation (l'événement absolu est l'événement d'une vie).

Avec la représentation, on pense ce qui est déjà pensé. Mais quand la pensée est une expérience directement liée aux problèmes concrets, il n'y a plus à passer par la médiation des catégories : le réel nous pousse à penser les choses empiriquement, et ce à partir de signes qui nous interpellent. Un signe nous affecte d'abord à travers une intensité avant qu'on n'en envisage le mouvement qui le sous-tend, puis il est perçu sous forme d'altérité, et comme tel virtuellement porteur d'un autre regard que le nôtre : un point de vue susceptible d'exprimer au autre monde possible. C'est ainsi que les signes nous affectent, nous impliquent, nous poussent à penser : c'est à partir d'eux qu'on pense. Ainsi on est amené à réévaluer le sens des choses, mais à partir de ce qui nous apparaît comme important, intéressant. Il ne s'agit pas tant de connaître ou d'expliquer que de penser ce qui doit l'être. Deleuze ne s'intéresse pas tant à la vérité qu'au sens : ce n'est qu'en faisant sens au sein d'un plan subjectif qu'un concept peut prendre une valeur au sein d'un champ de vérité.

La pensée est rêve, blessure, épreuve, elle naît d'une intuition qui est toujours liée à une expérience d'être, à une épreuve d'être ; cette intuition nous engage et nous induit à nous fabriquer une image de l'unité du pensable (plan d'immanence). Ainsi la philosophie se dédouble en une image de la pensée et une matière de l'être tissées l'une sur l'autre. Mais une image où sujet et objets ne sont plus au centre du savoir. L'être est pris dans les devenirs de ses rencontres, il ne se partage pas suivant les exigences des catégories de la représentation, ce sont les choses qui se répartissent directement en lui. Il compose avec sa propre individuation, au carrefour des singularités qui le traversent et des intensités qui le peuplent. Chaque modification d'un point de vue déplace sa position, modifie son devenir. L'individuation est la seule échelle acceptable de sens, l'immanence d'une vie le seul témoin de l'univocité de l'être. Le concept de sujet n'est plus une forme a priori, mais le produit d'une synthèse passive opérée à même l'expérience.

La vie est mouvement. Le mouvement engendre des formes nouvelles à partir de l'interaction entre les choses. Les choses s'agencent entre elles selon leur proximité, leurs qualités, leur rapport de forces virtuel, selon les spécificités des contextes etc, avant que de possiblement s'incarner (en tant que nouveauté) dans ce qu'on appelle le réel (Deleuze parlera plutôt d'actualisation puisque le réel est mouvement). Le virtuel est au mouvement ce que l'actuel est à la forme : il est l'ensemble des mouvements souterrains d'une sorte d'usine de production du réel ; l'actuel lui est l'ensemble des réalisations formelles que les mouvements du virtuel engendrent.

Pour Deleuze, la pensée est expérience. Elle a à différencier les choses depuis l'inconnu de l'événement, à faire émerger les singularités qui s'y rapportent. Tout événement est rencontre et donc agencement, multiplicité. Comprendre comment les choses interagissent entre elles permet de déterminer à quel type de multiplicité le problème se rattache. Une multiplicité n'est jamais unité, elle est dimension, intensité, déterminations : autant de singularités qui ne peuvent évoluer sans qu'elle ne change de nature. L'un ne se dit que du multiple au lieu que le multiple se subordonne à l'un comme au genre supérieur capable de l'englober. Comprendre consiste à remonter depuis l'actualité vers les virtualités qui l'ont produite.

Si l'expérience empirique est plus propice à cerner les faux problèmes que l'interprétation intellectuelle, il n'en reste pas moins qu'il s'agit de trouver les vrais problèmes, tout autant que d'élaborer des concepts supposés y répondre. Chaque problème est pris à hauteur d'homme, dans son actualité, là où il nous interroge ; chaque concept qui s'y rapporte développe son propre espace spécifique de pensée. Mais chaque concept interagit avec l'ensemble des concepts : une cohérence de l'ensemble de chaque plan conceptuel doit se retrouver au sein du plan d'immanence, plan philosophique de pensée où les concepts opèrent sans cesse de nouveaux découpages, font résonner sans cesse de nouvelles connexions de par la perspective qu'ils déploient. Le concept devenu indépendant de l'idéal de la représentation, l'objet de la philosophie deleuzienne n'est plus la vérité mais le sens.

Deleuze a écrit:

Une théorie philosophique est une question développée, et rien d'autre : par elle-même, en elle-même, elle consiste non pas à résoudre un problème, mais à développer jusqu'au bout les implications nécessaires d'une question formulée. Elle nous montre ce que les choses sont, ce qu'il faut bien que les choses soient, à condition que la question soit bonne et rigoureuse (...) On voit combien sont nulles les questions posées aux grands philosophes. On leur dit : les choses ne sont pas ainsi. Mais en fait il ne s'agit pas de voir si les choses sont ainsi ou non, il s'agit de savoir si est bonne ou non, rigoureuse ou non, la question qui les rend ainsi.

(Empirisme et Subjectivité)

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Pas facile de t'expliquer certaines choses, tu confonds à peu près tout :

Science et technologie,

Spiritualité et ésotérisme

Philosophie et morale

Justice et lois...

La science crée une société matérialiste, et je ne trouve pas qu il existe une panoplie d arguments philosophiques qui impose de choisir l humain.

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C'est quoi la philosophie, précisément ?
ICI

C'est quoi la science, précisément ?
ICI

 

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