Doit-on avertir ses enfants de ses problèmes de santé ?

J'ai ri aussi à plusieurs choses

Et pourtant c'est pas drôle.

Pep psy je te dis que lorsque tu annonces, "il meurt dans un accident vous allez encore râlez bah non il faut l'accepter", lorsque tu dis ça moi je te dis : modère tes propos. Parce-qu'en regard du deuil non, tout n'est pas acceptable, et pour beaucoup de gens. Tu penses aux victimes de la German Wings, à celles du Bataclan ? Comment on accepte une chose pareille ? Fais attention et modère tes propos. Le deuil n'est pas vraiment un sujet qu'on peut traiter avec désinvolture tu ne crois pas ? Il est communément admis (désolée pour le HS) qu'il y a quelque chose qui est inacceptable : c'est la perte d'un enfant. Non, tous les deuils ne sont pas acceptables. Bien malin celui qui peut juger la détresse d'autrui en face de la mort d'un être cher, je n'ai pas cette prétention là.

Parce qu'il confond l'acceptation et le fait de continuer à vivre.

Les familles des victimes du Bataclan n'accepteront jamais la perte de leur enfant / mari / femme / père / mère, etc.... Seulement ils apprendront à vivre avec, parce que malgré tout la vie continue. Ces morts ne sont pas acceptables et ne le seront jamais, par contre c'est une réalité : la vie continue, même si l'on se sent amputé. Rien ne sera plus jamais pareil mais ils n'ont hélas pas le choix que de vivre avec, parce que rien ne leur rendra leur enfant / mari / femme / père / mère, etc....

C'est tout à fait ça :)

@Foraveur : Je ne suis pas pour le fait de forcer qui que ce soit, le sujet de January portait sur un homme qui se fait hospitalisé et ne prévient pas ses enfants de son propre chef.

Personnellement, si mes parents me faisaient le coup et qu'il arrivait malheur, je ne leur pardonnerai pas.

Après, l'équipe médicale peut peut-être dire à la personne qu'il serait préférable qu'elle prévienne sa famille parce que c'est sérieux. Sans s'en mêler au-delà.

ce qui pour mon cas n'a pas été fait, l'équipe médicale ne m'a jamais prévenue de l'hospitalisation ni de la dégradation de l'état de santé du proche

alors... il est mort d'un cancer 10 jours après.

et c dommage que je n'ai pas pu le voir avant d'aller à la morgue.

ce qui pour mon cas n'a pas été fait, l'équipe médicale ne m'a jamais prévenue de l'hospitalisation ni de la dégradation de l'état de santé du proche

alors... il est mort d'un cancer 10 jours après.

et c dommage que je n'ai pas pu le voir avant d'aller à la morgue.

L'hôpital n'a pas à le faire. Ils essaieront juste de prévenir un membre de la famille de l'hospitalisation d'une personne si cette dernière est admise seule en urgence, ensuite à charge de la personne prévenue de faire le nécessaire auprès des autres membres de la famille.

@Pep psy....parfois tu dis des choses avec lesquelles je suis en total accord ....je peux pas dire mieux que ces trois phrases...

-Si quelqu'un décide de ne pas en parler et de mourir en paix, seul et sans souffrance morale, alors qu'il en soit ainsi !

-Personne ne te doit quoi que ce soit ! Tes parents gèrent LEUR vie et non la tienne... Tu as une relation d'enfant à parent, eux ils en ont, entre eux, une autre !

-Chacun à le droit de décider pour lui-même, il ne DOIT rien aux autres avant de se devoir quelque chose à lui-même !

Pour le reste, January a tout dit "Non, tous les deuils ne sont pas acceptables. Bien malin celui qui peut juger la détresse d'autrui en face de la mort d'un être cher, je n'ai pas cette prétention là. "

Si moi même j'avais un soucis et que je ne lui disais rien elle serait la première à me le reprocher..

Si l'un de mes enfants avait un soucis , j'aimerais également qu'il m'en parle , surtout si je peux l'aider.

Mais si l'on part du principe que cet enfant est majeur / marié / père / mère , etc etc

et qu'il ne veut pas en parler pour X raison , et bien c'est cela qu'on ne peut pas lui reprocher

Après , ça dépend aussi des liens. Il y a des familles complètement éclatées qui n'ont plus aucun lien

Je ne vois pas aller dire à des parents ou à des enfants qu'on a pas vu depuis 20 ans , qu'on est très malade

Si l'un de mes enfants avait un soucis , j'aimerais également qu'il m'en parle , surtout si je peux l'aider.

Mais si l'on part du principe que cet enfant est majeur / marié / père / mère , etc etc

et qu'il ne veut pas en parler pour X raison , et bien c'est cela qu'on ne peut pas lui reprocher

Ah mais je suis d'accord sur le principe. On ne peut pas obliger les gens à parler de ce qu'ils ne veulent pas, mais on ne peut pas s'offusquer ensuite des réactions des proches concernés. A priori quand on les connait on sait s'ils vont mal le prendre ou non.

Tout ça de toute façon dépend beaucoup aussi du caractère et des liens qu'on les gens entre eux, chaque cas est différent.

Nous sommes bien d'accord

Ah mais je suis d'accord sur le principe. On ne peut pas obliger les gens à parler de ce qu'ils ne veulent pas, mais on ne peut pas s'offusquer ensuite des réactions des proches concernés. A priori quand on les connait on sait s'ils vont mal le prendre ou non.

Tout ça de toute façon dépend beaucoup aussi du caractère et des liens qu'on les gens entre eux, chaque cas est différent.

C'est là où je ne suis pas d'accord...

Les parents décident d'éduquer leurs enfants, mais un jour, ils ont le droit de vouloir vivre leur vie seuls de leur côté...

Les raisons qui les poussent à le faire, n'ont pas à être justifiées, c'est un droit légitime et s'ils sentent le besoin pour eux, de le choisir, on ne peut rien faire et on ne devrait rien avoir à dire contre !

Si on veut les revoir, si on veut créer un autre contact, il faut s'investir, il faut du temps, il faut s'adapter, etc...

Quand les gens se mettent ensemble, ils ont des raisons de le faire, mais quand ils n'ont plus envie de l'être, ils ont aussi des raisons qui les ont amené à le faire !

Reprocher, on peut toujours faire des reproches, mais est-ce que c'est avec des reproches qu'on se rapproche ?

Il faut, avant quoi que ce soit d'autre, avoir un comportement propre à ses propres pensées et à ses convictions et, ensuite, accepter les conséquences qu'aura ce comportement vis à vis des autres !

Si on veut faire de la lèche, parce qu'on est comme-ça, cela ne veut pas dire qu'en étant gentil on va être intégré au cercle le plus fermé d'une personne !

La famille, n'est pas forcément le cercle le plus petit, il est peut-être en deuxième position, voir en troisième...

Les amis de longues dates, les bons copains, les camarades de régiment, les camarades d'école, etc...

Peut venir ensuite la maîtresse, l'amante

Puis viendra la famille, la femme ou l'ex-femme, les enfants, etc...

Ce n'est pas parce qu'on a des enfants que l'on s'entend bien avec eux et que l'on peut se confier des choses et être compris !

@January

L'humain doit évoluer, doit accepter, par accepter, j'entends, faire avec, pas le choix, etc...

Râler, pleurer, perdre son énergie dans tout un tas d'actes, ne changera pas le fait que la personne n'est plus !

Maintenant, dans certaines cultures, on apprend à se réjouir quand quelqu'un nous quitte, car il va dans un endroit bien meilleur que celui-ci où un jour, on sera à nouveau réuni et d'ici là, il gardera toujours un oeil sur nous et nous protégera !

Dieu, puisque beaucoup aiment en parler, Dieu nous aurait créé, il serait notre père à tous, mais pourtant, les malheurs nous arrivent, pourquoi laisse-t-il ces choses arriver ? Telle est la question !

On parle de vie éternelle, donc, cette vie sur terre est toute courte en comparaison, alors pourquoi ne savons-nous pas vivre et apprécier la vie, plutôt que de passer notre temps à regretter les choses, à en être triste, etc... ?

D'ailleurs, face au deuil, les gens agissent très différemment ! Certains s'effondrent, ne dorme plus, n'y arrive plus, râlent tout le temps, sont à terre et inconsolobales, alros que d'autres continuent leur vie, vont bosser, discutent comme-ci de rien n'était...

Ma mère est morte, un jour, et je n'ai pas versé une larme, je savais que ça arriverait et j'ai surtout jugé les gens qui étaient tout tristes alors qu'ils s'étaient TOUS comportés comme des merdes... Puis, un peu comme une onde de choc où la vague partant du centre de l'océan fini par nous frapper fort sur la plage...

J'ai ramassé ma souffrance des années après, je dirais 10 ans... Ma relation avec ma mère, était MA relation avec elle, personne ne peut comprendre, personne ne sera jamais à ma place et je ne pourrais même pas expliqué certaines de mes réactions à son propos, tellement elles sont encrées en moi depuis que je suis tout petit..

Nous avions quelque chose, mais les mots étaient manquant, j'ai été son premier enfant et elle m'a eu tout pour elle pendant des mois, voir des années, elle m'a emmendé dans d'autres pays, elle s'est intégralement concentrée sur moi, avant que la vie réelle ne la rattrape et que ma soeur naisse pour nous séparer à jamais... Après tout n'était que banal, nous n'avions plus d'intimité, plus de conversation autre que des disputes ou des discussions existentielles...

C'est pourquoi je dis que les humains sont des CONS et qu'ils leur faut toujours des raisons ou des justifications pour faire les choses qu'ils ne feraient jamais sinon...

Noël, les anniversaires, la st-valentin, la fête des mères, des pères, etc...

L'humain est nul, zero, cette société en étant le reflet, il est normal qu'elle ne puisse évoluer qu'au travers de bonnes grosses guerres ou catastrophes !

On a vu combien de temps a duré le "Je suis Charlie"...

Alors si vous en avez l'occasion, donnez quand vous le pouvez, montrez aux autres qu'il compte par des actes, bougez-vous, même si vous avez l'impression que ça ne servira à rien...

Mais acceptez ce que les autres décident, seulement à partir de là, vous atteindrez la paix intérieur...