Avant, c'était mieux ! Mythe ou réalité ?

Il y avait les cigarettes (hélas) et fumer à l'époque était une pratique absolument "normale". Le medecin fumait, l'instit, les profs, Pompidou avait toujours la clope au bec, le coiffeur pour homme fumait les immondes Boyards papier-maïs à l'odeur pestilencielle...Par contre peu de filles fumaient, et les femmes encore moins. Certaines marques de cigarettes ont disparu comme les P4, commodes quand on étaient pas riches ! une petite liste, de mémoire : gauloises bleues, vertes, jaunes, filtres, gitanes, gitanes papier maïs, disque bleues, balto, fontenoy, players navy cut, pall-mall, craven "a", chesterfields, ariels, troupes (généreusement distribuées lors du service militaire en complément de la très maigre solde !!) Tabac de pipi : amsterdamer, clan

Lorsque j'ai commencé à fumer mon père (fumeur de gitane, mais pas Dieu) me conseillat de faire attention, car "ça donne le cancer" et moi je souriais en étant sûr qu' à 40 ans on aurait "guérit" le cancer (on est con à cet âge-là !) On l'a oublié, mais on fumait dans le train, l'avion, au restaurant, les administrations et même dans les couloirs de métro. Je me rappelle cette pub géniale où la petite secrétaire lors d'une réunion avec les hommes -tous fumeurs- de son entreprise prend une petite voix timide : -ça ne vous gêne pas si je fume pas ?

Très tendance sur la plage (au grand dam des adultes) le transistor avec jhonny qui retenait la nuit le boxer short et la manche de la chemisette retroussée pour caler le paquet de clope...Restait plus quà emballer une gonzesse, lui rouler une pelle vite fait bien fait s'ul' gaz et hop ! Restes plus qu'à conclure...

Ce que la gonzesse ne manquait pas de faire avec un bon coup d'mandale sur la tronche !! Pfff! s'avent pas s'qu' e'veulent, t' façons !!!

Les filles ne fumaient pas !! Ça c'est vite dit...

J'ai commencé avec des P4 parce que pas beaucoup de sous....Puis apres le Françaises filtre ont été plus fun...

Quand à coucher avec un mec, pas question, la pillule n'était donnée qu'à la demande des parents.Autant dire Mission impossible...Et ramener un marmot dans le buffet, n'était même pas concevable, à part quand les filles avaient un bonneami......

Modifié le 2 novembre 2016 par Bianka

La mienne fumait, et sa mère prisait!

Mon frère aîné m'a payer une cigarette au repas de ma communion solennelle, j'avais même pas 11ans!

Personne n'a rien trouvé à y redire!

(mais je n'ai fumé qu'à 19ans avec mes sous, et je peux dire que je me suis forcée pour faire comme les copines, c'était horrible ces premières cigarettes, des gauloise, beurk, rien que d'y repenser)!

Ma soeur aînée (vient d'avoir 78ans) n'a pas pris l'habitude de la cigarette pour cause du coût que ça signifiait! son mari étant, déjà, un grand fumeur!

La cigarette n'était, sinon, interdite à personne!

J'ai longtemps fumé des Peter Stuveysant

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C'est ce que j'ai fumé en exclu pendant 11ans!

La cigarette n'était, sinon, interdite à personne!

c'est clair, quasi tout le monde fumait, mais moins les femmes de la génération avant nous (ma mère n'a jamais fumé, hormis aux communions, sans avaler la fumée).

Ce sont les américains qui nous ont amené les cigarettes blondes :

"Lorsqu'ils débarquent sur les plages normandes le 6 juin 1944, les Américains amènent avec eux leurs cigarettes blondes plus légères, souvent munies d'un bout filtre (utilisé depuis 1930 aux Etats-Unis). Certains paquets sont "Flip top box" c'est-à-dire que les cigarettes sont emballées dans un paquet cartonné muni d'un rabat qui évite au maximum l'écrasement des cigarettes dans les poches. D'autres, comme les Craven "A" sont emballées dans une boîte plate entièrement métallique qui rappelle l'étui à cigarettes"

et pas qu'elles, ici : http://episodes-histoire.over-blog.com/2014/06/ces-petites-choses-que-les-gi-s-nous-ont-apportes.html

Autre expression de l'époque, quand on avait pas assez de sous pour s'en racheter un paquet : passe moi une taffe :smile2:

J'ai fait la manche aussi, quand il y avait des fêtes foraines, on la faisait tous :smile2: "t'as pas 100 balles ?" (pour 1 franc, on demandait en anciens francs je sais pas pourquoi)

Modifié le 3 novembre 2016 par Swannie

Bonjour, pour le savoir, il faut retourner dans le passé et comparer les données avec celles d’aujourd’hui. Prenons par exemple, le budget des Français en 2012 :

. Nous voyons dans cette étude que les ménages étaient nombreux à se serrer la ceinture pour boucler leurs fins de mois. Aujourd’hui, cela n’a pas beaucoup changé, bon nombre de foyers se trouvent dans le rouge. Donc, c’était mieux avant dans certains cas, mais pour d’autres, ça ne s’arrange pas : http://www.moralotop.com/cetait-mieux-avant/ . Bonne fin de journée !

Evidemment que tout n'était pas mieux avant, il faut faire la part de la nostalgie forcément subjective. Il y a cependant des soit-disant progrès de la société -présenté comme tel - qui n'en sont pas ou qui sont pour le coup nettement moins bien qu'avant !!

Mais comme ce message va disparaitre, hélas, à cause de la maintenance, je n'ai pas trop envie de m'étaler (je ne tape pas avec les dix doigts, comme un c...)

Le 20/10/2016 à 21:35, Alain75 a dit :

Inscription babylonienne, plus de 3000 av. J.C

« Cette jeunesse est pourrie depuis le fond du cœur. Les jeunes sont malfaisants et paresseux. Ils ne seront jamais comme la jeunesse d’autrefois. Ceux d’aujourd’hui ne seront pas capables de maintenir notre culture. »

Prêtre égyptien (2000 av. J-C) :

Notre monde a atteint un stade critique. Les enfants n’écoutent plus leurs parents. La fin du monde ne peut être très loin.

SOCRATE (470-399 av. JC) :

« Les jeunes d’aujourd’hui aiment le luxe; ils sont mal élevés, méprisent l’autorité, n’ont aucun respect pour leurs aînés, et bavardent au lieu de travailler. Ils ne se lèvent plus lorsqu’un adulte pénètre dans la pièce où ils se trouvent. Ils contredisent leurs parents, plastronnent en société se hâtent à table d’engloutir les desserts, croisent les jambes et tyrannisent leurs maîtres. »

PLATON (347 av. J-C) :

« Lorsque les pères s’habituent à laisser faire leurs enfants,

lorsque les fils ne tiennent plus compte des paroles des pères,

lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves, et préfèrent les flatter,

lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus, au dessus d’eux, l’autorité de rien ni de personne, alors c’est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie. »

Les périodes de décadence ne sont pas nouvelles et tu viens d'en citer quelques unes auxquelles on peut rajouter la notre.

L'idée simpliste de cet empilement de dates est de laisser entendre que l'on tient des propos catastrophistes de tout temps, sauf qu'en creusant un peu, on voit justement que ce n'est pas n'importe quand mais précisément lorsque le déclin est effectif.

Bon pour commencer, l'inscription babylonienne "plus de 3000 av. J.C." ce n'est pas possible, la cité n'existait pas il y a "plus de 3000 av. J.C.". Faisons donc comme si le reste des dates et des citations étaient plus sérieuses :

Le "prêtre égyptien" parle en 2000 av. J.C. vers la dixième dynastie, c'est-à-dire en pleine période de décadence du pouvoir pharaonique, de déliquescence sociale et de chaos politique avec des invasions multiples.

Socrate et Platon parlent dans un moment qui a connu ou qui vient de connaitre le déclin d'Athènes à partir de la guerre du Péloponnèse, donc là encore période de déclin notable et particulière.