La vie c'est faire des efforts et jouir de leurs réalisations ...

hmm

la vie c'est faire des efforts et jouir de leurs réalisations ...

La vie est ce qu'elle est pour tout un chacun, parfois différente, parfois facile, parfois difficile. Sans parler du fait, que "tout un chacun" peut l'interpréter de 1001 façon possible et différente.

Le mieux, c'est que tu trouve ta définition/interprétation d'une vie heureuse, et que tu t'y applique (sans contrevenir aux lois, de préférence).

Tssssss tu dis ça parce que tu ne connais pas tes classiques !

J'avoue que c'est une démonstration fort éloquente. Le solo de vocalises à 2:35 m'a convaincu. Va pour la philosophie du poing levé !

On s'arrangera plus tard avec le quoi, le comment et le pourquoi. :)

Non, il ne fait pas d'effort, il obéit à son instinct. Quand les chevaux sèmeront la prairie, on parlera d'effort. Même les écureuils qui stockent la nourriture obéissent à leur gènes, pas à leur volonté délibérée. Certains animaux sauvages utilisent un outil, mais seul l'animal civilisé, l'homme, le conserve pour un usage ultérieur. La caisse à outils fut le premier meuble qu'il a fabriqué, avant la chaise (pour le chef de famille), le lit (le même pour toute la famille -bébés morts étouffés), la table.

Je comprends que tu définis l'effort comme l'acte de volonté qui manifeste de l'intelligence, elle-même définie comme mode d'agir flexible et créatif, à l'opposé de l'instinct qui lui, s'il manifeste la force de la constance, a aussi l'inconvénient de la rigidité.

Pour ma part, j'entendais plutôt par "effort" le moment où un être manifeste un engagement tel qu'il va au bout de ses capacités ou même les dépasse.

Il y a des hommes qui manifestent de l'intelligence (tous les hommes manifestent de l'intelligence), mais qui ne semblent pas pour autant faire d'efforts pour la faire briller. Inversement, on a aussi intuitivement l'idée de l'effort effectué par exemple par un chien qui secoure son maître, même si cet acte est effectué d'une manière instinctive.

J'avoue que c'est une démonstration fort éloquente. Le solo de vocalises à 2:35 m'a convaincu. Va pour la philosophie du poing levé !

On s'arrangera plus tard avec le quoi, le comment et le pourquoi. :)

Je veux bien qu'on s'arrange plus tard avec le quoi, le comment et le pourquoi, mais pitié ne me dis pas que tu as adhéré :-/

Je comprends que tu définis l'effort comme l'acte de volonté qui manifeste de l'intelligence, elle-même définie comme mode d'agir flexible et créatif, à l'opposé de l'instinct qui lui, s'il manifeste la force de la constance, a aussi l'inconvénient de la rigidité.

Pour ma part, j'entendais plutôt par "effort" le moment où un être manifeste un engagement tel qu'il va au bout de ses capacités ou même les dépasse.

Il y a des hommes qui manifestent de l'intelligence (tous les hommes manifestent de l'intelligence), mais qui ne semblent pas pour autant faire d'efforts pour la faire briller. Inversement, on a aussi intuitivement l'idée de l'effort effectué par exemple par un chien qui secoure son maître, même si cet acte est effectué d'une manière instinctive.

L'effort véritable consiste à combattre ses automatismes, ses habitudes et ainsi prendre des risques. Alors cela peut être vu sous l'angle de l'histoire du genre homo qui a sans cesse amélioré ses conditions de vie en élaborant des outils de plus en plus performants tout en étant plus complexess et plus longs à fabriquer, en construisant un habitat de plus en plus solide et durable mais plus long et plus complexe à construire. Ce ne sont que deux exemples tirés de l'histoire de l'humanité qui s'étire de la bipédie cueillette, chasse et cueillette, chasse cueillette et oeuvres d'art, sédentarité et agriculture, écriture et civilisation.

Ces évolutions sont toujours mues par des efforts pour changer. Donc l'effort et le dépassement de soi se rejoignent par le bouleversement incessant des acquis.

En groupe et sur du long terme pour l'histoire de l'humanité. Seul et rapidement demande plus d'efforts.

Eh bien je vais contre argumenter, les circonstances sont parfois difficiles, et tu peux faire autant d'efforts que tu veux et si tout concourt à ta perte,tu ne récolteras rien.

Je suis certaine par exemple que des tas de gens qui habitaient à la faute sur Mer ont été de durs travailleurs courageux.Une tempête a suffi pour mettre à bas les efforts de toute une vie

Idem pour ceux qui ont été meurtris par des tremblements de terre à Haïti ,puis encore décimés par le choléra et ont été ensuite été ravagés par l'ouragan.

J'ai eu un voisin autrefois qui a tout perdu dans un incendie.En trois heures d'absence et un feu d'origine électrique , tout a flambé!

Une seule accusation met parfois à bas toute la réputation d'un travailleur,un décès peut plonger dans la misère de toute une famille.

Non, à mon sens l'essence de la vie c'est le combat et non l'assoupissement dans le bien-être matériel fallacieux.

Ce thème de l'homme qui affronte des circonstances contraires est abordé dans le livre de Job dans la bible.Mais le plus beau poème sur ce thème est certainement le poème Si...(if) de Rudyard Kipling...

Je veux bien qu'on s'arrange plus tard avec le quoi, le comment et le pourquoi, mais pitié ne me dis pas que tu as adhéré :-/

Je suis choqué à l'idée que tu aies pu croire cela possible !

C'est bien, d'avoir lancé ce topic, en ce moment on se reçoit tous les factures des assureurs ,au moins on sait pourquoi on renouvelle les contrats!

C'est bien, d'avoir lancé ce topic, en ce moment on se reçoit tous les factures des assureurs ,au moins on sait pourquoi on renouvelle les contrats!

Tu ferais pas un topic parallèle "sinistres et assurances" depuis ce topic sur la philosophie de l'effort?

Bah, c'est l'histoire du pecheur mexicain ton affaire là. S'agiter et faire des efforts pour atteindre le but qui est d'avoir les moyens de se reposer. Autant se reposer tout de suite penseront d'autres philosophes.

http://radioeveil.com/le-pecheur-mexicain-et-le-philosophe/

L'effort véritable consiste à combattre ses automatismes, ses habitudes et ainsi prendre des risques.

L'effort, c'est parfois au contraire de persévérer dans ses habitudes, de continuer malgré les épreuves, comme lorsque l'on est frappé par la dépression, par un deuil, par la maladie. Ou alors l'effort du papa qui persévère à donner le meilleur de lui-même à son jeune enfant malgré la fatigue...

Alors cela peut être vu sous l'angle de l'histoire du genre homo qui a sans cesse amélioré ses conditions de vie en élaborant des outils de plus en plus performants tout en étant plus complexes et plus longs à fabriquer, en construisant un habitat de plus en plus solide et durable mais plus long et plus complexe à construire. Ce ne sont que deux exemples tirés de l'histoire de l'humanité qui s'étire de la bipédie cueillette, chasse et cueillette, chasse cueillette et œuvres d'art, sédentarité et agriculture, écriture et civilisation.

Ces évolutions sont toujours mues par des efforts pour changer. Donc l'effort et le dépassement de soi se rejoignent par le bouleversement incessant des acquis.

En groupe et sur du long terme pour l'histoire de l'humanité. Seul et rapidement demande plus d'efforts.

Il me semble que de nos jours, l'évolution des conditions matérielles de vie de l'homme est devenue une sorte de paresse dans bien des domaines. Comme s'il était devenu plus facile de laisser tourner cette roue de la matérialité que de faire l'effort de rester sur place pendant 2 secondes, et d'avoir à frayer avec la nudité de l'existence. Même l'évolution peut se charger d'une sorte d'indolence. Évidemment, l'évolution peut prendre plusieurs tournures, dont toutes ne riment pas avec l'indolence.

L'effort, c'est parfois au contraire de persévérer dans ses habitudes, de continuer malgré les épreuves, comme lorsque l'on est frappé par la dépression, par un deuil, par la maladie. Ou alors l'effort du papa qui persévère à donner le meilleur de lui-même à son jeune enfant malgré la fatigue...

Il y a des circonstances où même les habitudes demandent de l'effort parce que presque toutes les ressources sont épuisées. Mais généralement, et heureusement, l'effort véritable consiste à combattre ses habitudes et ses automatismes.

Il y a des circonstances où même les habitudes demandent de l'effort parce que presque toutes les ressources sont épuisées. Mais généralement, et heureusement, l'effort véritable consiste à combattre ses habitudes et ses automatismes.

La vie, c'est beaucoup effectivement cette constante projection vers l'avant, cette éclosion incessante, mais c'est aussi - on occulte ce fait trop souvent - l'enracinement dans un rythme qu'il s'agit de garder. Toute la vie du bébé et du jeune enfant consiste pour la majeure partie en un entraînement rythmique où il s'agit, en tant que parent, de marquer la mesure. On l'entraîne au contrepoint du dodo en marquant la mesure par la routine des berceuses, du bain, des histoires. On l'entraîne au contrepoint des repas de même, à celui des visites chez les amis, des moments de jeux, etc.

La vie adulte recèle aussi cette dimension, qui se manifeste dans toute forme d'engagement: dans l'amour par exemple, l'on prend le rythme de la vie conjugale. Et que l'on ne mêle pas ici rythme et routine : trop de routine dans un couple fait perdre le rythme qui lui, requiert du punch.

Il faut des efforts pour se secouer du joug de l'immobilisation, de la paresse, pour se hisser à un certain rythme, mais il faut aussi des efforts pour y rester, pour que le désir devienne engagement. Et toute la grandeur humaine réside dans l'engagement.

« La culture est une observance » disait Wittgenstein, voulant dire par là que l'homme ne devient homme qu'au travers d'un tissu d'habitudes qui lentement en viennent à faire s'incarner l'homme supérieur que tout individu porte en lui.

L'effort véritable ne consiste pas forcément à combattre ses habitudes, mais bien plutôt à combattre sa paresse (ce qui va finalement de soi), sa tendance au moindre effort, à l'indolence, au laisser-aller, au je-m'en-foutisme, à l'apathie, cela se traduisant parfois par des mouvements de sécession, par de grandes percées spectaculaires, certes, mais aussi souvent par des mouvements discrets, répétés, comme celui qui consiste à se planter quotidiennement un aiguillon dans la peau, pour s'empêcher de dormir, comme par exemple l'aiguillon du doute philosophique.

La vie, c'est beaucoup effectivement cette constante projection vers l'avant, cette éclosion incessante, mais c'est aussi - on occulte ce fait trop souvent - l'enracinement dans un rythme qu'il s'agit de garder. Toute la vie du bébé et du jeune enfant consiste pour la majeure partie en un entraînement rythmique où il s'agit, en tant que parent, de marquer la mesure. On l'entraîne au contrepoint du dodo en marquant la mesure par la routine des berceuses, du bain, des histoires. On l'entraîne au contrepoint des repas de même, à celui des visites chez les amis, des moments de jeux, etc.

La vie adulte recèle aussi cette dimension, qui se manifeste dans toute forme d'engagement: dans l'amour par exemple, l'on prend le rythme de la vie conjugale. Et que l'on ne mêle pas ici rythme et routine : trop de routine dans un couple fait perdre le rythme qui lui, requiert du punch.

Il faut des efforts pour se secouer du joug de l'immobilisation, de la paresse, pour se hisser à un certain rythme, mais il faut aussi des efforts pour y rester, pour que le désir devienne engagement. Et toute la grandeur humaine réside dans l'engagement.

« La culture est une observance » disait Wittgenstein, voulant dire par là que l'homme ne devient homme qu'au travers d'un tissu d'habitudes qui lentement en viennent à faire s'incarner l'homme supérieur que tout individu porte en lui.

L'effort véritable ne consiste pas forcément à combattre ses habitudes, mais bien plutôt à combattre sa paresse (ce qui va finalement de soi), sa tendance au moindre effort, à l'indolence, au laisser-aller, au je-m'en-foutisme, à l'apathie, cela se traduisant parfois par des mouvements de sécession, par de grandes percées spectaculaires, certes, mais aussi souvent par des mouvements discrets, répétés, comme celui qui consiste à se planter quotidiennement un aiguillon dans la peau, pour s'empêcher de dormir, comme par exemple l'aiguillon du doute philosophique.

Oui le terme que j'ai choisi de combattre "habitudes" n'était pas bien choisi. Parce qu'effectivement maintenir certaines, pas toutes mais certaines, habitudes demande un effort. Ce sont plutôt les automatismes du système nerveux (comprenant le cortex) qui demande un effort. Et ces automatismes vont parfois à l'encontre des habitudes et des leur équilibre.