Les musulmans de France, une population jeune et diverse

ce sondage(d'abord c'est un sondage) ne parle pas des gens violents mais de ceux qui veulent vivre a leur façon..

porter le voile ou porter le niqab n'a rien a voir avec la violence..

c'est un habit et puis c'est tout .....

Non !

En France, c'est devenu un acte politique qui tente d'imposer l'islam à la société Française.

C'est du prosélytisme !

C'est de l'islamisme !

Qui plus est, il s'agit d'un vêtement traditionnel (tradition vieille de plus de 1500 ans), c'est donc un comportement vestimentaire d'arriérées, qui a le tort d'avoir plus de milles de retard par rapport à la société Française....

Et je n'ai pas envie que mes enfants grandissent dans une société peuplée d'arriéré(e)s qui s'habillent comme au moyen-âge, qu'ils(ou elles) soient Juifs, chrétiens, musulmans, Bouddhistes,... ect...

La question du voile

La question du voile est toutefois plus clivante : 65 % des femmes musulmanes ne le portent pas. Quelque 37 % des personnes de culture musulmane considèrent que les jeunes filles devraient pouvoir porter le voile au collège et au lycée et 24 % sont favorables au port du niqab.

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Vous pensez qu'il y aurait une façon fourbe de poser la question pour obtenir que 37% a un souci avec la loi 2004 et que 24% a un souci avec la loi 2010 ?

Je pense surtout qu'un échantillon ne peut pas parler pour des millions....

Et que pour connaître l'opinion de tous il faut demander à tous....

Plutot que de lire les articles résumant l'étude (et assez souvent un poil "orienté", d'un coté ou de l'autre, suivant la ligne éditoriale du média), il est plus intéressant de lire l'enquête dans son intégralité.

http://www.institutm...is-est-possible

On s'attardera donc sur ce qui fait le plus débat (comme par hasard, ce qui est le plus "négatif" pour les musulmans de France ;-), à savoir le fameux groupe des 28% "radicalisés".

Les "autoritaires" forment le dernier groupe, soit 28 % de l'ensemble.

Il est le plus problématique.

Il réunit des musulmans qui ont adopté un système de valeurs clairement opposé aux valeurs de la République.

Majoritairement jeunes, peu qualifiés et peu insérés dans l’emploi, ils vivent dans les quartiers populaires périphériques des grandes agglomérations.

Ils se définissent davantage par l’usage qu’ils font de l’islam pour signifier leur révolte que par leur conservatisme.

Si certains considèrent que la laïcité leur permet de vivre librement leur religion ou considèrent que la foi est une affaire privée, on peut davantage y lire une attitude de retrait et de séparation vis-à-vis du reste de la société que la compréhension de ce que signifie la laïcité.

Il convient donc de ne pas forcément confondre la revendication d'un islamisme "autoritaire" avec la radicalisation djhiadiste.

De nombreux chercheurs estiment que l'islamisme est aujourd'hui à la jeunesse de culture musulmane ce que l'ultra-gauche a été à la jeunesse européenne des années 70-80: une idéologie "de lutte", structurée et collant à une recherche d'identité, un fort sentiment d'injustice et une envie de révolte.(On se rappellera au passage que les militants d'ultragauche revendiquaient également d'avoir "adopté un système de valeurs clairement opposé aux valeurs de l'Etat" et s'affirmaient "en marge de la société".)

La dérive vers l'islamisme radical et le jihad est un destin possible, comme la dérive vers l'extrême-gauche et le terrorisme était un destin possible pour des jeunes dans les années 70."

Eric Deschavanne - Membre du Conseil d'analyse de la société et chargé de cours à l'université Paris IV

Seule une infime minorité de la jeunesse de gauche radicale (pourtant très importante à l'époque) a fini par opter pour la violence armée des groupuscules terroristes (Action Directe, Fraction Armée Rouge, Brigades Rouges, etc.) durant les "années de plomb" (fin 60 à fin 80).

Les diverses études réalisées semblent attester du même phénomène chez les jeunes "islamistes", seule une infime minorité d'entre eux basculant dans terrorisme djihadiste.

Qui plus est, même si certains continuent à le nier, le résultat de l'enquête fait TRES CLAIREMENT apparaitre le lien de causalité entre intégrisme religieux et milieu socio-culturel, le groupe des "radicalisés" étant très majoritairement constitué des catégories populaires, ou/et les moins insérés socialement ou/et en situation précaire.

Un énième topic dont le seul but est de déverser sa haine de l'étranger, qui plus est s'il est musulman.

On va donc arrêter ici.