Belgique: un mineur euthanasié

Et pourtant les 4 cas de dépression majeure irréductible ont bien été reconnus par quelqu'un.

C'est faire fi des derniers acquis des neurosciences...et surtout se montrer d'une présomption déplacée..

ON NE SAIT PAS comment peut évoluer une dépression. C'est la seule chose honnête à dire.

L’homme a inventé Dieu afin de pouvoir vivre sans se tuer. FD

L'homme a inventé les religions pour se foutre sur la gueule et se diviser en faisant croire aux masses que c'était Dieu qui les avaient créées.

On se fiche des avancées scientifiques ou médicales ...c'est les décisions des gens pour eux mêmes qui importent...si une personne choisit l'euthanasie plutôt que des thérapies c'est son choix qui doit être tenu compte...

Exact.

Non. Ou alors autant prendre ses responsabilités et mettre fin à sa vie tout seul ; je pense notamment aux cas de dépression, où l'état mental est effectivement totalement altéré.

Pourquoi altéré ..une personne ne souhaite plus vivre ou est le problème? Son choix pour elle même pas un choix fait pour un autre...

Une femme choisit d'avorter...son choix pour elle même pour son propre corps sa propre vie...sa propre liberté....

C'est faire fi des derniers acquis des neurosciences...et surtout se montrer d'une présomption déplacée..

ON NE SAIT PAS comment peut évoluer une dépression. C'est la seule chose honnête à dire.

Impossible voyons ! La médecine, c'est l'incarnation du nouveau dieu Science, remettre sa parole en doute revient à blasphémer

Je considère qu'euthanasier une personne sur la seule base de sa dépression et de son unique demande, c'est à dire en exauçant le souhait d'une personne dont l'état mental est précisément altéré en ce qui concerne son désir de vie ou de mort est proprement absurde en plus d'être absolument honteux. On est censé soigner les dépressifs, pas leur faciliter la tâche en les précipitant au suicide. La loi français condamne cela d'ailleurs.

Je ne suis pas d'accord.

La loi française s'inscrit dans le vieux droit romain. Il est tout à fait recevable de considérer qu'il est des individus dont l'existence encombre suffisamment pour qu'il leur soit commandé de ne pas s'éterniser et de suivre donc une sortie aussi rapide qu'honorable.

Nous pouvons ajouter un argument. Le suicide peut éviter aux ayant-droit la confiscation des biens du trépassé au profit de l'Etat. Dès lors, cette modalité successorale peut être définie comme une "niche fiscale".

Je crois que nous venons de faire avancer le débat, en soulignant la question essentielle : la promotion de l'euthanasie, un inconvénient pour les finances publiques ?

Pourquoi altéré ..une personne ne souhaite plus vivre ou est le problème? Son choix pour elle même pas un choix fait pour un autre...

Ok. Mais pas besoin de recourir à l'euthanasie pour ça. Il se débrouille tout seul comme un grand. Quelqu'un qui choisit de ne plus vivre pour des raisons qui lui appartiennent peut très bien mettre fin à ses jours tout seul.

Impossible voyons ! La médecine, c'est l'incarnation du nouveau dieu Science, remettre sa parole en doute revient à blasphémer

Ne confondez pas la médecine et les médecins.

C'est faire fi des derniers acquis des neurosciences...et surtout se montrer d'une présomption déplacée..

ON NE SAIT PAS comment peut évoluer une dépression. C'est la seule chose honnête à dire.

D'accord avec cela, quand j'ai lu que la Belgique avait permis l'aide à mourir aux personnes dépressives, cela m'a rendue mal à l'aise car c'est admettre, justement, l’inutilité des traitements. Nous sommes ici en plein débat sur cette question, pour ma part, je suis tout à fait pour l'aide à mourir pour les personnes en fin de vie et qui sont en souffrance ou pour les personnes atteintes de maladies dégénératives, mais pour les dépressifs, quel message envoie-t-on aux personnes en souffrant, surtout sachant le pourcentage d'entres nous en ayant souffert ou qui en souffriront au cours de leur vie. Et oui, qu'ils se débrouillent seul, à la limite, ce n'est pas à l'état de légiférer pour ces cas. J'ai eu près de moi deux personnes ayant souffert de graves dépression (bien sur, je connais, comme tous, beaucoup plus de personnes ayant souffert de dépressions et/*ou troubles de santé mentales) mais ces deux personnes auraient pu être candidates à cet "aide". L'une d'elle a fait deux tentatives de suicide et a "réussi" sa dernière, l'autre, une amie proche, a souffert d'une dépression sévère pendant des années, avec TS, désir de se suicider en emportant ses deux filles avec elle, long séjours à l'hôpital, et même des électrochocs, des années elle s'est battu pour finalement trouver un certain équilibre, elle s'EN est sorti, fragile bien sur mais a repris ses projets et je sais qu'elle est heureuse de ne pas avoir réalisé son projet de mort, peut-être que si cette loi avait existé, vu la sévérité de sa dépression, elle en aurait "profité" pourtant aujourd'hui, elle veut vivre sa vie.

Chacun est libre de faire ce qu'il veut de sa vie. C'est son problème. Pas le notre.

Dieu nous a donné notre propre libre arbitre.

Le problème avec le terme dépressif, c'est que c'est un fourre tout dans lequel on range un peu tout et n'importe quoi.

Quand des gens disent vouloir mourir depuis l'enfance, se sont mutilés et expliquent vivre une torture psychologique permanente que rien n'a soulagé depuis des années, on peut s'attendre à une autre réponse que "faites le vous même".

La jeune femme habite la Flandre occidentale, est âgée de 24 ans à peine et sera morte avant la fin de cet été. Laura, décrite par la journaliste Simone Maas comme « calme, équilibrée, sûre d’elle » et en bonne santé physique, a introduit une demande d’euthanasie parce qu’elle se dit victime d’une souffrance psychique intolérable. Elle raconte qu’elle songe à la mort depuis la maternelle. Raconte son envie d’utiliser une arme alors qu’elle n’avait que 6 ans, ses automutilations, ses tentatives de suicide. Et cette dépression constante qu’elle a tenté de guérir en se faisant volontairement interner. « Ma vie est un combat depuis ma naissance. Quotidien. Certains jours, je me traîne littéralement de seconde en seconde. Mes 24 ans ont donc été une éternité. »

http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/06/22/les-derives-de-la-pratique-de-l-euthanasie-en-belgique_4659254_3214.html

Eviter les « suicides traumatiques non assistés »

Au moment de la rédaction de l’étude, 43 personnes étaient décédées, dont les 35 euthanasiées, expliquent les auteurs. Six personnes se sont suicidées – une en raison de délais d’attente jugés insupportablement longs, une autre parce que sa famille s’opposait à la procédure d’euthanasie. Une femme a mis fin à ses jours après avoir fait un séjour dans un hôpital psychiatrique. Une autre est décédée des suites d’une anorexie mentale.

Trente patients sont morts, entourés de leurs proches, dans un environnement « serein » et « positif », notent les auteurs de l’étude, qui insistent sur le fait que ces circonstances n’auraient pu être rassemblées « dans le cas d’un suicide traumatique non assisté ».

http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/11592-Euthanasie-une-etude-detaille-100-demandes-de-malades-psychiatriques

Bravo la dérive de notre bel Occident.

Tu iras expliquer ça à tous ceux qui se battent pour la vie à travers le monde.

Se battre pour la vie n'est pas synonyme de cautionner l'enfer.

Laura, décrite par la journaliste Simone Maas comme « calme, équilibrée, sûre d’elle » et en bonne santé physique, a introduit une demande d’euthanasie parce qu’elle se dit victime d’une souffrance psychique intolérable.

Ah...et y a rien qui vous choque ici?

http://www.pourquoid...-psychiatriques

Z'avez lu la conclusion de l'étude ou pas?

http://bmjopen.bmj.com/content/5/7/e007454.full

Depression and personality disorders are the most common diagnoses in psychiatric patients requesting euthanasia, with Asperger syndrome representing a neglected disease burden. Further research is needed, especially prospective quantitative and qualitative studies, to obtain a better understanding of patients with psychiatric disorders who request euthanasia due to unbearable psychological suffering.

Ils ne savent pas. Ils acceptent l'euthanasie" par défaut". Pour des autistes "simples", Asperger , etc...C'est bien un échec total.

On ne devrait JAMAIS accepter de tuer quelqu'un "par défaut".

Je ne connais pas la maladie mentale de cette jeune fille, mais j'ai une sale sensation de "débarras" façon chiot abandonné.

Ah...et y a rien qui vous choque ici?

Elle raconte qu’elle songe à la mort depuis la maternelle. Raconte son envie d’utiliser une arme alors qu’elle n’avait que 6 ans, ses automutilations, ses tentatives de suicide. Et cette dépression constante qu’elle a tenté de guérir en se faisant volontairement interner. « Ma vie est un combat depuis ma naissance. Quotidien. Certains jours, je me traîne littéralement de seconde en seconde. Mes 24 ans ont donc été une éternité. »

Z'avez lu la conclusion de l'étude ou pas?

http://bmjopen.bmj.com/content/5/7/e007454.full

Ils ne savent pas. Ils acceptent l'euthanasie" par défaut". Pour des autistes "simples", Asperger , etc...C'est bien un échec total.

On ne devrait JAMAIS accepter de tuer quelqu'un "par défaut".

Mais on doit accepter de le laisser souffrir par défaut ? Ne penses tu pas que chaque cas est suffisament étudié pour révéler l'échec de toute forme de thérapie sur le long terme ?

Je ne connais pas la maladie mentale de cette jeune fille, mais j'ai une sale sensation de "débarras" façon chiot abandonné.

En l’occurrence le débarras c'est de dire si tu veux te suicider, démerde toi.

Évidemment, si tu n'acceptes pas les soins la responsabilité du suicide ne doit incomber qu'à toi-même. Je ne sais pas de quel bois sont ceux qui "piquent" sans trop savoir pourquoi alors qu'on lutte contre la peine de mort. Absurde.