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Effet Doppler / Phénomène de l'aberration


curieux1

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Membre, Posté(e)
Crosswind Membre 31 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oh, vous entretenez une vision très négative de l'épistémologie contemporaine. Bien des scientifiques, et non des moindres, se sont penchés sur les problèmes philosophiques soulevés par, pour ne citer qu'elle car emblématique, la théorie quantique.

Pour ainsi dire, et vous ouvrez le sujet, non seulement la philosophie se plante, mais les sciences ne sont pas en reste, et ce depuis leur création. Je citais Kuhn un peu plus haut, ce n'était pas un hasard : les paradigmes scientifiques, et leur ontologie sous-jacente, ne font que se modifier, et la seule règle d'une meilleure efficacité pragmatique semble guider le choix de l'un sur l'autre.

La science est un outil, avant toute chose, pour améliorer notre quotidien au monde.

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Membre, 97ans Posté(e)
curieux1 Membre 944 messages
Baby Forumeur‚ 97ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Je dénonce seulement l'inaptitude des philosophes à l'épistémologie mais non l'épistémologie elle-même qui, de nos jours, ne peut vraiment être prise au sérieux que si elle est pensée par les vrais physiciens pour ce qui concerne par exemple la physique.

En effet, et je crois bien l'avoir fait remarquer, pour interpréter ou critiquer la physique encore faut-il la comprendre ! Or, la physique moderne est contre-intuitive et seule son approche mathématique peut permettre de la comprendre, ce qui n'est pas le cas des philosophes.

On remarquera d'ailleurs que les épistémologues contemporains sont tous des physiciens : Bernard d'Espagnat, Roland Omnès, Roger Penrose, Brian Green etc.

Le principal problème épistémologique aujourd'hui est sans conteste celui de l'interprétation de la mécanique quantique :

- Interprétation de Copenhague,

- Décohérence,

- Histoires cohérentes de Griffiths

- Etats relatifs de Hugh Everett III

- et d'autres encore.

Pour apprécier ces interprétations il est absolument indispensable de maîtriser la mécanique quantique, c'est évident et, par exemple, connaître la théorie des espaces de Hilbert, outil indispensable en mécanique quantique.

Quel est le philosophe qui maîtrise mathématiquement ces espaces dont les dimensions sont complexes (au sens de la théorie des nombres complexes) et qui peuvent être en nombre infini ?

Ceci reflète mon avis.

Vous pouvez en avoir un autre tout aussi respectable.

Bien à vous.

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Membre, Posté(e)
Crosswind Membre 31 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Il y en a un : Michel Bitbol. Neurologue, puis Docteur en physique ; chercheur en physique. Enfin et surtout ; philosophe à temps plein.

Ces livres sont vivement conseillés, mais très difficiles, surtout pour un scientifique peu ou pas versé en philosophie.

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Membre, 97ans Posté(e)
curieux1 Membre 944 messages
Baby Forumeur‚ 97ans‚
Posté(e)

Bonjour,

J'ai lu Michel Bitbol.

Il est exact qu'il n'est pas facile à lire, mais ce serait plutôt vrai pour les philosophes que pour les physiciens !

En effet, il traite des espaces de Hilbert, des orthoalgèbres, de la logique de Newman, de l'équation de Schrödinger etc. ce qui, je le conçois bien, n'est pas d'un abord facile pour les philosophes alors que les physiciens n'y apprennent rien du tout !

Quoi qu'il en soit, ce sont les physiciens qui font progresser la physique et non les philosophes. Nous sommes loin des philosophes de l'antiquité qui étaient à la fois philosophes, physiciens et mathématiciens. Voir par exemple Théétète, Chrysippe, Aristote, Xenophon, Aristarque de Samos, Philolaos,Pythagore etc.

Cela dit, il est rare de trouver un physicien peu versé en philosophie ! mais il est plutôt surprenant de trouver un philosophe versé en mécanique quantique et/ou en Relativité ! Dans ce cas, on pourrait parler de physicien transfuge mais certainement pas d'un philosophe pur !

Mais je préfère m'arrêter là. Je répète encore une fois que vous avez vos idées que je respecte et moi j'ai les miennes fruit d'une longue vie de pratique de la Science. Pour ce qui concerne mes connaissances en philosophie, je ne pense pas qu'elles soient négligeables.

Cordialement.

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Membre, Posté(e)
Crosswind Membre 31 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Puis-je vous demander ce que vous avez lu de lui ?

Pour commenter vos propos, je crois que l'on peut sans problème combiner les activités scientifiques aux activités philosophiques. L'un et l'autre ne sont pas mutuellement exclusifs. A nouveau, vous mésestimez les philosophes lorsque vous leur imputez une difficulté supérieure à comprendre un livre tel que, pour ne citer que lui, "Mécanique quantique, une introduction philosophique". Mais nous pourrons y revenir plus tard.

J'ignore en effet ce qu'il en est de vos connaissances personnelles en philosophie. Un courant vous branche-t-il plus qu'un autre ?

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Membre, 79ans Posté(e)
Le Repteux Membre 945 messages
Baby Forumeur‚ 79ans‚
Posté(e)

Si je peux me permettre, notre ami Curieux est curieux: il se branche souvent sur le 220v, un courant qui lui permet de donner des leçons aux autres sous peine de les électrocuter. Mais vu mon manque d'érudition, je ne me rappelle plus de quelle philosophie il s'agit.

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Membre, 97ans Posté(e)
curieux1 Membre 944 messages
Baby Forumeur‚ 97ans‚
Posté(e)

Puis-je vous demander ce que vous avez lu de lui ?

Pour commenter vos propos, je crois que l'on peut sans problème combiner les activités scientifiques aux activités philosophiques. L'un et l'autre ne sont pas mutuellement exclusifs. A nouveau, vous mésestimez les philosophes lorsque vous leur imputez une difficulté supérieure à comprendre un livre tel que, pour ne citer que lui, "Mécanique quantique, une introduction philosophique". Mais nous pourrons y revenir plus tard.

J'ignore en effet ce qu'il en est de vos connaissances personnelles en philosophie. Un courant vous branche-t-il plus qu'un autre ?

Bonjour,

Pour ce qu'il est de mes "connaissances" personnelles en philosophie, celles-ci se bornent simplement à un enrichissement de ma culture. C'est ainsi que j'ai pu apprécier les principales oeuvres de Platon (Le Théétète, le Timée, Critias, le Menon, les dialogues de Socrate etc. Aristote ne m'est pas inconnu non plus. J'ai aussi beaucoup apprécié les John Lock, David Hume, Francis Bacon. Je n'oublierai évidemment pas Emmanuel Kant et aussi quelques autres.

Le dernier VRAI philosophe que j'ai lu est Pierre Boutang avec son superbe "Ontologie du secret".

Cela dit, je me fiche éperdument des "courants" en philosophie car leur pluralisme semble bien prouver qu'ils sont tous faux ne serait-ce que parce que n'importe quel adhérent à l'un d'eux jugent faux les autres. Alors, quel est le bon ? Et puis, ces courants débouchent tous sur un dogmatisme à la fois réducteur et figé. Comme les religions.

Aussi je préfère le consensus qui règne en mathématiques ! Bien sûr, là aussi il apparaît des divergences, mais elles ne sont pas d'ordre mathématique mais se différentient en deux tendances: Les platoniciens, comme moi, et les

positivistes, comme Hawking.

Enfin, je possède aussi un bon bagage en physique (Classique, Relativité, mécanique quantique, astrophysique).

L'astrophysique a d'ailleurs été mon premier "job" lorsque j'ai reçu en 1954 une vacation du CNRS pour mener une recherche sous la direction du grand astrophysicien Jean Claude Pecker, qui, avec un autre de ses collègues ont ressuscité l'astrophysique française moribonde à la Libération.

Pour vraiment conclure, je ne peux que confirmer ma position : Ce sont les physiciens, armés des mathématiques des mathématiciens, qui font progresser la physique et pas du tout les philosophes, du moins ceux qui ne sont pas des physiciens reconvertis. Les philosophes purs n'ont pas les connaissances en mathématiques suffisantes pour être d'une aide quelconque aux physiciens.

Pour ce qui concerne mes lecture de Bitbol, je déclare forfait, n'arrivant pas à remettre la main dans l'incroyable foutoir que j'ose appeler "bibliothèque" celle-ci ayant atteint son entropie maximale !

Cordialement.

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Invité Lowy
Invités, Posté(e)
Invité Lowy
Invité Lowy Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour Mr Curieux,

De mon topic sur le racisme, il a été soulevé le thème de la génétique; le racisme n'a rien à y voir mais j'ai pensé à des documentaires que j'ai vu il y'a assez longtemps

que les noirs étaient physiquement différents des blancs et plus résistants; des études ont été menés dans ce sens et biologiquement il a été démontré que oui

j'ai vu aussi que les asiatiques étaient ''epidermiquement'' identiques aux noirs et tout aussi noir mais que la mélanine était situé bien en dessous des couches superficielles de l'épiderme et que cela ne se voyait pas à l'extérieur.je me souviens que le documentaire avait conclu que les asiatiques ne sont pas jaune mais noirs.

Connaissant votre sens de la recherche , vous pourriez vérifier ça et nous en parler. Merci.

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Membre, Posté(e)
Henry Martin Membre 4 459 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Poster cette question dans Doppler, c'est parce que les noirs courent plus vite, c'est bien ça ? :hum:

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Invité Lowy
Invités, Posté(e)
Invité Lowy
Invité Lowy Invités 0 message
Posté(e)

Non.Juste que c'est le dernier topic de curieux dans sciences.

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Invité Vintage
Invités, Posté(e)
Invité Vintage
Invité Vintage Invités 0 message
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Pour commenter vos propos, je crois que l'on peut sans problème combiner les activités scientifiques aux activités philosophiques.

Cet article élargit encore votre opinion.

De plus, on y découvre d étonnantes innovations.

--------

Le futur est une affaire trop sérieuse pour être confié aux seuls chercheurs: beaucoup invitent des artistes dans leurs laboratoires pour repousser les frontières de l'innovation, qu'il s'agisse de cultiver des vêtements en champignons ou dialoguer avec une plante.

Cette tribu d'alchimistes modernes, passionnés de création digitale et d'expérimentation du vivant, a sa grand messe annuelle, le festival Ars Electronica, en Autriche, à Linz (nord) qui revendique son identité hybride et le mélange des disciplines, de la photo à la biochimie en passant par l'informatique et la musique.

Durant cinq jours de remue-méninges, plus de 500 créateurs exposent les tendances de demain, à côté desquels les Google cars et autres objets connectés semblent déjà relever du passé.

"Ce n'est pas une foire d'art contemporain et ce n'est pas un salon d'innovation technologique où on arrive uniquement avec des réponses et des solutions techniques", prévient Gerfried Stocker, directeur artistique de la manifestation qui se déroule jusqu'à mardi.

Ici, les collaborations artistes/scientifiques apportent aux différents projets ce supplément d'âme qui "fait naître des questions et interroge le sens de l'innovation", affirme M. Stocker.

Doyen des festivals d'art numérique, Ars Electronica est né en 1979, quand beaucoup des participants du cru 2016 n'étaient encore pas nés.

La référence que plusieurs d'entre eux citent spontanément est encore plus ancienne: Léonard de Vinci.

"C'était un artiste mais également un scientifique, un ingénieur, décrit Aniela Hoitnik, une créatrice néerlandaise. Ensuite on a séparé ces disciplines, mis des barrières que nous commençons à lever".

Elle imagine un avenir où "le travail sera défini par ce que vous faites, pas par ce que vous êtes", elle qui ne se sent "ni artiste, ni designer, ni scientifique, ni créatrice de mode" mais "multidisciplinaire".

Pour faire naître MycoTEX, une robe biodégradable composée uniquement de blanc de champignons (mycélium), cette collaboratrice de plusieurs maisons de mode, passionnée par les nouveaux textiles, s'est lancée dans la culture de ces drôles de filaments végétaux, qui, une fois séchés et assemblés en disques, collent sur le corps humain.

- Robots botaniques -

La dimension artistique permet aussi aux chercheurs une médiation avec le public sur des sujets pointus.

C'est ce que fait le "Projet Florence", sous la houlette du programme de recherches de Microsoft.

L'idée: décrypter les signaux électrochimiques émis par une plante pour lui permettre de communiquer avec l'homme. La designeuse Helena Steiner, entourée des scientifiques du projet, a inventé un dispositif qui qui matérialise cette communication la rendant accessible au profane.

Ce dernier peut tout simplement taper sur un ordinateur une question pour demander à la plante, par exemple, si elle va bien. Une fréquence de lumière est envoyée au végétal traduisant l'esprit du message, et celui-ci... "répond" par une autre réaction et un petit message écrit.

L'expérience interpelle et permet d'engager la conversation avec le spectateur sur l'interaction entre humain et nature.

"J'ai même rencontré des gens qui voulaient emporter la plante chez eux pour avoir un compagnon", sourit l'artiste qui juge indispensable de partager les recherches et les questionnements des chercheurs avec le grand public.

Ce dernier a une large place dans le festival qui multiplie les visites guidées, les rencontres, les conférences.

Les "robots botaniques" des Japonais Junichi Yamaoka et Yasuaki Kakehi qui font se déplacer des pots de plantes grâce à l'énergie solaire et la photosynthèse font sourire les visiteurs, le spectacle sonore tiré des méduses par la slovène Robertina Sebjanic déconcerte, les "masques vivants" de la Britannique Gina Czarnecki, composés de cellules prélevées dans la bouche de ses filles, inquiètent un peu.

"Les artistes ne sont pas là pour faire du beau, pour détendre l'humanité. Ils doivent être radicaux, provocateurs et, comme les scientifiques, explorer toutes les possibilités pour nous interroger sur le futur que nous voulons", estime Gerfried Stocker.

En vingt ans de festival, le plus réputé d'Europe dans son domaine, il estime avoir vu au moins la moitié des projets déboucher sur des applications réelles.

http://m.leparisien.fr/sciences/l-artiste-le-chercheur-et-un-futur-hybride-a-inventer-10-09-2016-6110111.php

Le 10 sept 2016

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 24 342 messages
scientifique,
Posté(e)

Bonjour Mr Curieux,

De mon topic sur le racisme, il a été soulevé le thème de la génétique; le racisme n'a rien à y voir mais j'ai pensé à des documentaires que j'ai vu il y'a assez longtemps

que les noirs étaient physiquement différents des blancs et plus résistants; des études ont été menés dans ce sens et biologiquement il a été démontré que oui

j'ai vu aussi que les asiatiques étaient ''epidermiquement'' identiques aux noirs et tout aussi noir mais que la mélanine était situé bien en dessous des couches superficielles de l'épiderme et que cela ne se voyait pas à l'extérieur.je me souviens que le documentaire avait conclu que les asiatiques ne sont pas jaune mais noirs.

Connaissant votre sens de la recherche , vous pourriez vérifier ça et nous en parler. Merci.

-----------------------------

Je suis plus proche du monde biologique que Curieux parce que lui est un pur mathématicien.

Oui je confirme qu eles noirs, en particulier ceux issus de l'esclavage aux Amériques sont particulièrement doués dans certains efforts physiques. Leurs ancêtres esclaves étaient déjà sélectionnés en Afrique de l'Ouest il ont résiste aux convois d'esclaves, puis aux rudes conditions d'esclavage. Voilà un exemple de pression de sélection conforme à ce que Darwin a observé sur les animaux.

Oui les asiatiques ont une bonne dose de mélanine sous la peau mais plus profondément que pour les noirs. En revanche les noirs ont les cheveux crépus (section ellipsoïde) tandis que les asiatiques ont les cheveux raides ( section circulaire).

Quant aux blancs ils ont un peu de mélanine mais située plus profondément dans le derme. Seuls les albinos en sont dépourvus.

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Membre, 97ans Posté(e)
curieux1 Membre 944 messages
Baby Forumeur‚ 97ans‚
Posté(e)

Bonjour,

Etant ignorant de la génétique (et le sachant !), j'en suis réduit, à propos des "races" humaines, à constater ce qui suit uniquement à partir de faits :

J'appellerai S dans tout ce qui suit un territoire de la planète grand comme les 4/5 d'un continent.

Je constate que :

1)- Alors que partout dans le monde les peuplades ont inventé une écriture, aucune ne l'a été dans S.

En effet, en plus des Sumériens, des Egyptiens et des Chinois qui ont inventé l'écriture presqu'en même temps, on peut vérifier que les Esquimaux, les Indiens Cree de la province canadienne de l'Alberta, les indiens Micmac de la province canadienne du Nouveau Brunswick on inventé leur écriture.

Il en est de même pour les Mayas, les peuples d'Afrique du nord avec l'écriture Tifinagh, les écritures indiennes de l'Inde, celle (non encore déchiffrée) des iles de la Sonde, l'écriture tibétaine, etc.

2)- Partout dans monde les peuples ont construit en dur, sauf dans S (Pyramides et temples Mayas, pyramides et temples d'Egypte, temples en Inde, en Indonésie, au Cambodge (Angkor Watt et Angkor Tom) etc.

3)- De nos jours, presque toutes les nations ont eu des prix Nobel de médecine, de physique, de chimie, les seuls valables les autres étant un peu trop influencés pour des raisons politiques.

4)- Aucun représentant de S ne figure dans les grands orchestres symphoniques.

5)- Encore de nos jours, les villes, les routes, les ports et aéroports, les écoles, les lycées, les Universités et d'autres encore sont "importées" du moins dans leur conception.

Alors, qu'en conclure ?

Pour ma part j'en conclus que S développait sa propre civilisation et que la colonisation y a mis un terme ce qui apparaît, a posteriori, comme un véritable crime !

Cordialement.

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Membre, Posté(e)
Crosswind Membre 31 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Cela dit' date=' je me fiche éperdument des "courants" en philosophie car leur pluralisme semble bien prouver qu'ils sont tous faux ne serait-ce que parce que n'importe quel adhérent à l'un d'eux jugent faux les autres. Alors, quel est le bon ? Et puis, ces courants débouchent tous sur un dogmatisme à la fois réducteur et figé. Comme les religions.

[/quote']

Vous n'y êtes pas. De manière générale, en philosophie, il n'est pas question de monter un système vrai ou faux, mais un système cohérent soumis à la critique. Finalement, et en ce sens, la philosophie se rapproche du procédé scientifique, excepté ce détail que la première incorpore plus radicalement le sujet à l'analyse que la seconde, orientée objet (quoi que, avec la mécanique quantique, les choses bougent). Concrètement, une théorie scientifique en période de science dite "normale" sera en réalité beaucoup plus dogmatique qu'une théorie philosophique qui ne prétend à aucune vérité.

Aussi je préfère le consensus qui règne en mathématiques ! Bien sûr' date=' là aussi il apparaît des divergences, mais elles ne sont pas d'ordre mathématique mais se différentient en deux tendances: Les platoniciens, comme moi, et les

positivistes, comme Hawking.[/quote']

Je serais très curieux de lire ce que vous entendez vous-même par platonicien et positiviste lorsqu'il s'agit de parler des mathématiques. Connaissez-vous le courant pragmatique et Wittgenstein ?

Pour vraiment conclure' date=' je ne peux que confirmer ma position : Ce sont les physiciens, armés des mathématiques des mathématiciens, qui font progresser la physique et pas du tout les philosophes, du moins ceux qui ne sont pas des physiciens reconvertis. Les philosophes purs n'ont pas les connaissances en mathématiques suffisantes pour être d'une aide quelconque aux physiciens.

[/quote']

En quelque sorte vous énoncez là une plate évidence. Pour faire des mathématiques, il faut à minima connaître les mathématiques. Mais vous oubliez une chose essentielle, et depuis longtemps reconnue : la charge théorique des faits. Aucun mathématicien ne réfléchit sans que ses pensées ne s'arc-boutent sur des fondements subjectifs. L'explication de la manière dont certains grands noms ont sculpté les révolutions scientifiques est autant à trouver dans une théorie réaliste défendant un monde à connaître, déjà-là, à qui saura l'atteindre, que dans une théorie anti-réaliste défendant pour sa part un monde sculpté par des méthodes et outils à l'efficacité variable.

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Membre, 97ans Posté(e)
curieux1 Membre 944 messages
Baby Forumeur‚ 97ans‚
Posté(e)

Vous n'y êtes pas. De manière générale, en philosophie, il n'est pas question de monter un système vrai ou faux, mais un système cohérent soumis à la critique. Finalement, et en ce sens, la philosophie se rapproche du procédé scientifique, excepté ce détail que la première incorpore plus radicalement le sujet à l'analyse que la seconde, orientée objet (quoi que, avec la mécanique quantique, les choses bougent). Concrètement, une théorie scientifique en période de science dite "normale" sera en réalité beaucoup plus dogmatique qu'une théorie philosophique qui ne prétend à aucune vérité.

Je serais très curieux de lire ce que vous entendez vous-même par platonicien et positiviste lorsqu'il s'agit de parler des mathématiques. Connaissez-vous le courant pragmatique et Wittgenstein ?

En quelque sorte vous énoncez là une plate évidence. Pour faire des mathématiques, il faut à minima connaître les mathématiques. Mais vous oubliez une chose essentielle, et depuis longtemps reconnue : la charge théorique des faits. Aucun mathématicien ne réfléchit sans que ses pensées ne s'arc-boutent sur des fondements subjectifs. L'explication de la manière dont certains grands noms ont sculpté les révolutions scientifiques est autant à trouver dans une théorie réaliste défendant un monde à connaître, déjà-là, à qui saura l'atteindre, que dans une théorie anti-réaliste défendant pour sa part un monde sculpté par des méthodes et outils à l'efficacité variable.

Bonjour,

Vous tentez de m'embarquer dans une discipline qui n'est pas la mienne.

La philosophie ne m'intéresse qu'en tant que composante de la culture de l"'honnête homme", sans plus.

De plus, je trouve incongrue votre remarque : "En quelque sorte vous énoncez là une plate évidence. Pour faire des mathématiques, il faut à minima connaître les mathématiques. "

Vous avez réagi un peu vite ! J'ai seulement voulu souligner que les physiciens ne sauraient ignorer les mathématiques. La conséquence va de soi : Les philosophes, ignorant pratiquement tout de cette science ne sauraient porter un jugement à son sujet !

Vous me demandez ce que j'entends par "Platonicien". Mais je lui donne le sens que mathématicien (dont je suis) ainsi que les physiciens lui donnent eux-mêmes : On n'invente pas les mathématiques, on les découvre au même titre que les lois de l'Univers.

On peut citer parmi les platoniciens, outre Platon lui-même, Descartes, Leibnitz et, de nos jours, Max Tegmark, Roger Penrose, Alain Connes et d'autres encore !

Cette attitude platonicienne s'impose dès lors que l'on s'interroge à propos de l'extraordinaire adéquation des mathématiques pour décrire les lois de l'Univers. Mais pour apprécier vraiment cette attitude platonicienne, encore faut-il évidemment comprendre à la fois et les mathématiques et la physique ce qui interdit aux philosophes de se mêler de choses qui les dépassent.

Enfin, je répète que la philosophie n'est pas ma spécialité.

Tout au plus accepterais-je de développer le fait que l'on découvre les mathématiques et non qu'on les invente.

Bien à vous.

Vous devriez consulter :

http://arxiv.org/pdf/0905.1283v1.pdf

http://arxiv.org/pdf/gr-qc/9704009v2.pdf

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Membre, Posté(e)
Crosswind Membre 31 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Vous tentez de m'embarquer dans une discipline qui n'est pas la mienne.

Je suis surpris de vous le voir écrire' date=' au regard de vos affirmations péremptoires - tant passées qu'actuelles - à son égard [la philosophie'], affirmations que l'on ne saurait ce me semble émettre sans être instruit de la discipline. Soit vous connaissez, soit vous vous taisez. N'est ce pas d'ailleurs là votre credo principal lorsque les mathématiques s'en viennent ?

La conséquence va de soi : Les philosophes' date=' ignorant pratiquement tout de cette science ne sauraient porter un jugement à son sujet ![/quote']

Il faut bien vous rendre compte que maints philosophes de métier sont mathématiciens ou physiciens. Kuhn, Wittgenstein, Schrödinger, Heisenberg, Bohm, D'espagnat, Popper, Peirce, Laudan, Putnam, Van Fraassen, Blackburn, Bitbol et tant d'autres. Leurs travaux ont permis l'établissement d'une passerelle indispensable entre le monde mathématique pour ce qu'il est dans sa plus simple expression, un formalisme, et ses interprétations possibles par l'Homme en tant qu'être connaissant. C'est le rôle toujours mieux reconnu de la philosophie des sciences, par exemple.

Vous me demandez ce que j'entends par "Platonicien". Mais je lui donne le sens que mathématicien (dont je suis) ainsi que les physiciens lui donnent eux-mêmes : On n'invente pas les mathématiques' date=' on les découvre au même titre que les lois de l'Univers. [/quote']
Cette attitude platonicienne s'impose

Parler pour soi n'exige que sa propre conscience. Parler au nom d'autrui exige l'approbation mutuelle' date=' ce dont vous ne pouvez prétendre ici. User de la locution "les physiciens" déforce les propos de votre argumentaire en ce sens qu'une simple analyse effectuée par un "première année" montrera immédiatement les divergences philosophiques profondes existant au sein de la communauté scientifique. Pour ce faire, rien de sorcier, il suffit d'avancer les innombrables essais issus de la communauté même. Affirmer donc que l'attitude platonicienne s'[b']impose[/b] est d'une part faire injure à un scientifique de renom, S.H., de l'autre s'exposer maladroitement aux critiques sérieuses de ses pairs. Car le réalisme platonicien n'est plus vraiment de mise de nos jours, même chez les plus réalistes des réalistes.

Mais pour apprécier vraiment cette attitude platonicienne' date=' encore faut-il évidemment comprendre à la fois et les mathématiques et la physique ce qui interdit aux philosophes de se mêler de choses qui les dépassent. [/quote']

A cela je vous demanderais, subséquemment aux critiques énoncées ci-avant, ce que vous entendez par comprendre lorsque vous évoquez les mathématiques et leur rapport au monde. Car entre établir des suites logiques et s'y mouvoir (ce que font les mathématiciens), et considérer ces suites en tant qu'image d'un monde à connaître, il y a une chose indécrottable : un philosophe !

Tout au plus accepterais-je de développer le fait que l'on découvre les mathématiques et non qu'on les invente.

Je vous écoute avidement !

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Membre, 97ans Posté(e)
curieux1 Membre 944 messages
Baby Forumeur‚ 97ans‚
Posté(e)

Je suis surpris de vous le voir écrire, au regard de vos affirmations péremptoires - tant passées qu'actuelles - à son égard [la philosophie], affirmations que l'on ne saurait ce me semble émettre sans être instruit de la discipline. Soit vous connaissez, soit vous vous taisez. N'est ce pas d'ailleurs là votre credo principal lorsque les mathématiques s'en viennent ?

Il faut bien vous rendre compte que maints philosophes de métier sont mathématiciens ou physiciens. Kuhn, Wittgenstein, Schrödinger, Heisenberg, Bohm, D'espagnat, Popper, Peirce, Laudan, Putnam, Van Fraassen, Blackburn, Bitbol et tant d'autres. Leurs travaux ont permis l'établissement d'une passerelle indispensable entre le monde mathématique pour ce qu'il est dans sa plus simple expression, un formalisme, et ses interprétations possibles par l'Homme en tant qu'être connaissant. C'est le rôle toujours mieux reconnu de la philosophie des sciences, par exemple.

Parler pour soi n'exige que sa propre conscience. Parler au nom d'autrui exige l'approbation mutuelle, ce dont vous ne pouvez prétendre ici. User de la locution "les physiciens" déforce les propos de votre argumentaire en ce sens qu'une simple analyse effectuée par un "première année" montrera immédiatement les divergences philosophiques profondes existant au sein de la communauté scientifique. Pour ce faire, rien de sorcier, il suffit d'avancer les innombrables essais issus de la communauté même. Affirmer donc que l'attitude platonicienne s'impose est d'une part faire injure à un scientifique de renom, S.H., de l'autre s'exposer maladroitement aux critiques sérieuses de ses pairs. Car le réalisme platonicien n'est plus vraiment de mise de nos jours, même chez les plus réalistes des réalistes.

A cela je vous demanderais, subséquemment aux critiques énoncées ci-avant, ce que vous entendez par comprendre lorsque vous évoquez les mathématiques et leur rapport au monde. Car entre établir des suites logiques et s'y mouvoir (ce que font les mathématiciens), et considérer ces suites en tant qu'image d'un monde à connaître, il y a une chose indécrottable : un philosophe !

Je vous écoute avidement !

Bonjour et au revoir.

Vos critiques ne sont là que pour votre plaisir de critiquer.

Les "philosophes" que vous citez sont avant tout des physiciens qui réfléchissent sur la physique, sur cette physique qui échappe à la compréhension des philosophes !

De plus, votre phrase : "Parler pour soi n'exige que sa propre conscience. Parler au nom d'autrui exige l'approbation mutuelle, ce dont vous ne pouvez prétendre ici" prouve à elle seule une certaine mauvaise foi, car, il me semble, si je me suis déclaré platonicien, j'ai AUSSI cité les noms d'autres mathématiciens et physiciens !

Tout le reste étant à l'avenant, il va de soi que quoi que je dise vous voudrez vous mettre en avant et tout cela débouchera sur du vent, comme il se doit en philosophie.

Si vous voulez un avis plus autorisé que le mien concernant l'attitude platonicienne en mathématiques, je vous conseille fortement de lire l'ouvrage d'Alain Connes "Triangles de pensées" publié chez Odile Jacob.

Vous pourriez lire aussi avec profit Roger Penrose avec son livre : "L'esprit, l'ordinateur et les lois de la physique".

Je vous ai conseillé, pour l'immédiat, de lire deux articles de Max Tegmark, ce qu'apparemment vous ne fîtes pas, peut-être trop ardu pour vous.

Enfin, pour conclure, juste une remarque qui vous consolera face au fait que je ne prends pas au sérieux les philosophes quand ils se mêlent de philosophie :

"Se moquer de la philosophie est encore philosopher" 5Blais Pascal, Pensées)

Et pour moi, ça suffit.

Bonne chance et sans rancune.

Je suis surpris de vous le voir écrire, au regard de vos affirmations péremptoires - tant passées qu'actuelles - à son égard [la philosophie], affirmations que l'on ne saurait ce me semble émettre sans être instruit de la discipline. Soit vous connaissez, soit vous vous taisez. N'est ce pas d'ailleurs là votre credo principal lorsque les mathématiques s'en viennent ?

Il faut bien vous rendre compte que maints philosophes de métier sont mathématiciens ou physiciens. Kuhn, Wittgenstein, Schrödinger, Heisenberg, Bohm, D'espagnat, Popper, Peirce, Laudan, Putnam, Van Fraassen, Blackburn, Bitbol et tant d'autres. Leurs travaux ont permis l'établissement d'une passerelle indispensable entre le monde mathématique pour ce qu'il est dans sa plus simple expression, un formalisme, et ses interprétations possibles par l'Homme en tant qu'être connaissant. C'est le rôle toujours mieux reconnu de la philosophie des sciences, par exemple.

Parler pour soi n'exige que sa propre conscience. Parler au nom d'autrui exige l'approbation mutuelle, ce dont vous ne pouvez prétendre ici. User de la locution "les physiciens" déforce les propos de votre argumentaire en ce sens qu'une simple analyse effectuée par un "première année" montrera immédiatement les divergences philosophiques profondes existant au sein de la communauté scientifique. Pour ce faire, rien de sorcier, il suffit d'avancer les innombrables essais issus de la communauté même. Affirmer donc que l'attitude platonicienne s'impose est d'une part faire injure à un scientifique de renom, S.H., de l'autre s'exposer maladroitement aux critiques sérieuses de ses pairs. Car le réalisme platonicien n'est plus vraiment de mise de nos jours, même chez les plus réalistes des réalistes.

A cela je vous demanderais, subséquemment aux critiques énoncées ci-avant, ce que vous entendez par comprendre lorsque vous évoquez les mathématiques et leur rapport au monde. Car entre établir des suites logiques et s'y mouvoir (ce que font les mathématiciens), et considérer ces suites en tant qu'image d'un monde à connaître, il y a une chose indécrottable : un philosophe !

Je vous écoute avidement !

Bonjour et au revoir.

Vos critiques ne sont là que pour vous satisfaire de critiquer.

Les "philosophes" que vous citez sont avant tout des physiciens qui réfléchissent sur la physique, sur cette physique qui échappe à la compréhension des philosophes !

De plus, votre phrase : "Parler pour soi n'exige que sa propre conscience. Parler au nom d'autrui exige l'approbation mutuelle, ce dont vous ne pouvez prétendre ici" prouve à elle seule une certaine mauvaise foi, car, il me semble, si je me suis déclaré platonicien, j'ai AUSSI cité les noms d'autres mathématiciens et physiciens !

Tout le reste étant à l'avenant, il va de soi que quoi que je dise vous vous voudrez vous mettre en avant et tout cela débouchera sur du vent, comme il se dit en philosophie.

Si vous voulez un avis plus autorisé que le mien concernant l'attitude platonicienne en mathématiques, je vous conseille fortement de lire l'ouvrage d'Alain Connes "Triangles de pensées" publié chez Odile Jacob.

Vous pourriez lire aussi avec profit Roger Penrose avec son livre : "L'esprit, l'ordinateur et les lois de la physique".

Je vous ai conseillé, pour l'immédiat, de lire deux articles de Max Tegmark, ce qu'apparemment vous ne fîtes pas, peut-être trop ardu pour vous.

Enfin, pour conclure, juste une remarque qui vous consolera face au fait que je ne prends pas au sérieux les philosophes quand ils se mêlent d'épistémologie :

"Se moquer de la philosophie est encore philosopher(Blaise Pascal, Pensées)

Et pour moi, ça suffit.

Bonne chance et sans rancune.

Je crois que le logiciel gérant les correction "s'est fait des nœuds " !

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Membre, Posté(e)
Crosswind Membre 31 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Les "philosophes" que vous citez sont avant tout des physiciens qui réfléchissent sur la physique' date=' sur cette physique qui échappe à la compréhension des philosophes ![/quote']

Je dirais même : la philosophie est le terme que l'on soumet pour décrire une manière d'être au monde, quelle que soit la discipline (mathématique, physique, biologie,chimie et on en passe). Vous parlez toujours au nom des autres, sans vous soucier manifestement de ce qu'ils pensent, eux, et en cela vous montrez une réelle supériorité de fait unilatérale. Pour peu qu'un philosophe soit sanctionné d'un diplôme scientifique, toutes époques confondues, vous en concluez de facto la nullité d'un statut souvent ouvertement revendiqué pour privilégier une voie de connaissance. Pour l'énoncer de but en blanc : vous êtes biaisé. N'oubliez jamais ceci : les mathématiques sont un outils humain, d'aspect humain, et interprété par les humains. votre discours est dogmatique

De plus' date=' votre phrase : "[u']Parler pour soi n'exige que sa propre conscience. Parler au nom d'autrui exige l'approbation mutuelle, ce dont vous ne pouvez prétendre ici[/u]" prouve à elle seule une certaine mauvaise foi, car, il me semble, si je me suis déclaré platonicien, j'ai AUSSI cité les noms d'autres mathématiciens et physiciens !

En terme de mauvaise foi, vous pourriez donner des leçons: citer une personne ne peut se comparer à parler en son nom. Vous mélangez les genres.

[...]comme il se doit en philosophie.

Où vous montrez un préjugé que l'on n'imagine pas dans l'esprit d'un être apte à concevoir la Nature objectivement.

Vous pourriez lire aussi avec profit Roger Penrose avec son livre : "L'esprit' date=' l'ordinateur et les lois de la physique".[/quote']

Je l'ai lu. Et critiqué, quand bien même Penrose est un auteur que j'apprécie au plus haut point. Puisque vous le citez, n'oubliez pas de relire Bitbol : "Physique et philosophie de l'esprit". Mais peut-être est-ce trop difficile pour vous ?

:

[...] ce qu'apparemment vous ne fîtes pas' date=' peut-être trop ardu pour vous.[/quote']

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Membre, 97ans Posté(e)
curieux1 Membre 944 messages
Baby Forumeur‚ 97ans‚
Posté(e)

Je dirais même : la philosophie est le terme que l'on soumet pour décrire une manière d'être au monde, quelle que soit la discipline (mathématique, physique, biologie,chimie et on en passe). Vous parlez toujours au nom des autres, sans vous soucier manifestement de ce qu'ils pensent, eux, et en cela vous montrez une réelle supériorité de fait unilatérale. Pour peu qu'un philosophe soit sanctionné d'un diplôme scientifique, toutes époques confondues, vous en concluez de facto la nullité d'un statut souvent ouvertement revendiqué pour privilégier une voie de connaissance. Pour l'énoncer de but en blanc : vous êtes biaisé. N'oubliez jamais ceci : les mathématiques sont un outils humain, d'aspect humain, et interprété par les humains. votre discours est dogmatique

En terme de mauvaise foi, vous pourriez donner des leçons: citer une personne ne peut se comparer à parler en son nom. Vous mélangez les genres.

Où vous montrez un préjugé que l'on n'imagine pas dans l'esprit d'un être apte à concevoir la Nature objectivement.

Je l'ai lu. Et critiqué, quand bien même Penrose est un auteur que j'apprécie au plus haut point. Puisque vous le citez, n'oubliez pas de relire Bitbol : "Physique et philosophie de l'esprit". Mais peut-être est-ce trop difficile pour vous ?

:

Les points sur les i : BOF !!!

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Membre, Posté(e)
Crosswind Membre 31 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Les points sur les i : BOF !!!

Ne vous enfoncez donc pas, et rendez discrètement les armes.

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