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Le témoignage : enjeux et désir(s)


Anna Kronisme

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 740 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

...10 ans plus tard, en années corotiennes-7b ( http://www.futura-sc...r-etoile-49629/ )

Il revient souvent, ce témoignage, pour appuyer un propos dans une discussion. Un peu comme une preuve.

Mais preuve de quoi, finalement ?

Ou simplement, d'apporter crédit, une certaine authenticité à la discussion ou encore une part plus personnelle en lien avec le sujet, voire être dans l'idée d'aider d'autres forumeurs...

D'avoir "compris" la conversation qui se déroule ?

C'est peu probable, au mieux on aura affaire à une sorte d'automatisme, un déclic impulsant le récit, si c'était une marque d'acquiescement, la personne s'y prendrait certainement autrement.

Le témoignage serait-il la manifestation d'une nécessité de s'extraire d'un vécu, d'une expérience qui engendre la souffrance d'être tue ?

Un exutoire, ce n'est pas à exclure complètement, mais pour qu'il y ait un effet bénéfique, faut-il encore qu'il y ait un écho empathique, or le témoignage n'a pas cette vocation première d'attendre en retour de la chaleur humaine, mais bien plutôt d'exposer à la vue de chacun quelque chose, a contrario pour excréter une souffrance, il faudrait donc commencer par nouer un dialogue avec au moins une personne en particulier et non s'adresser à une masse floue/impersonnelle.

Si tu as le témoignage de Samira en tête, tel qu'elle l'a dit elle-même, c'est parce que quelque part, elle a commencé à digérer ses problèmes antérieurs, qu'elle a pu en témoigner sur l'autre topic, donc dans son cas, et je pense qu'elle ne sera pas un cas isolé, c'est parce que le travail a été fait en amont qu'elle nous témoigne son expérience, l'inverse serait autrement plus dangereux pour l'individu, mis à nu en période de grande fragilité, si souffrances il y a.

Quels en sont les enjeux et cachent-ils ou dévoilent-ils un ou plusieurs désirs ?

Bah, je te répondrais bien, que les motivations incitant au témoignage, sont certainement du même ressort que celles qui nous poussent à écrire sur ce forum, à savoir diverses et variées, où en général, en tout cas en philo, les gens sont apparemment plus " pudiques "/réservés à le faire, ce qui corrélativement ou inversement conduit à se poser la question, quel est l'obstacle qui empêche de se positionner en tant que témoin plus souvent, qu'est-ce que ça cache, quelle(s) résistance(s) ?

:fleur:

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Membre, Posté(e)
Petitpepin Membre 783 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est un très beau sujet de réflexion, merci Anna Kronisme. De nombreuses mises en abîme se profilent !

Voici l'intervention que j'ai trouvée la plus intéressante :

Le témoignage désigne au sens large la déclaration par laquelle un individu communique à autrui la connaissance personnelle qu’il possède d’un fait ou d’un évènement.

Dans le domaine juridique, le témoignage est parfois utilisé pour l’établissement d’actes authentiques. Le recours au témoignage constitue sans doute le mode de preuve le plus fréquent.

Le témoin est en effet celui qui vient solennellement attester par sa déclaration de la véracité d’un fait ou d’une situation.

Pertinente dans ce contexte parce qu'elle nous rappelle qu'un témoignage l'est de quelque chose. Témoigner de soi-même, de choses quelconques (sur quoi la conversation a dérivé aussitôt :mur: ) est un contre-sens, une absurdité, une monstruosité même - mais cette monstruosité est bien la notre !

Le témoignage paraît d'abord impliquer au moins quatre éléments, qui en impliquent encore un cinquième : le ou les témoins ; ceux à qui s'adresse le témoignage ; l'évènement dont on témoigne - dont il y a lieu de témoigner - ; l'exigence de vérité.

Témoigner est terrible. Ce n'est pas nécessairement l'occasion de faire valoir un point de vue, ça peut être que votre parole doive constituer la vérité d'un fait, faire la lumière, seule lumière parfois sur un fait significatif, important, regardant l'autre. C'est donc aussi une réalité sur laquelle quelqu'un (ou une communauté) veut et doit faire la lumière. La vérité est exigée : on est objectivement en présence de cette règle qui divise le réel et la parole entre vrai et(/ou) faux. Une certaine violence est donc impliquée.

Témoigner d'évènements traumatisants est d'ailleurs traumatisant en soi, et le reste longtemps car les langues ne se délient que bien après. C'est, au fond, se faire violence à soi-même, d'abord, que de devoir admettre le réel, avant même de le dire, pour nous qui ne cherchons pas la vérité (la fuyons comme la peste) mais vivons d'illusions.

Témoigner ? Pour nous y forcer, pour nous forcer déjà à admettre ce réel - mais que sais-tu enfin, qu'as tu vu, qui était-ce ? Voyez l'agent de police matraquer. Quelle violence encore dans la confession - témoignage de soi à la limite...Mais devant qui ? La domination, voilà donc un autre terme.

**Alors de quoi "témoignons"-nous, devant qui et... pourquoi ?**

quel est l'obstacle qui empêche de se positionner en tant que témoin plus souvent, qu'est-ce que ça cache, quelle(s) résistance(s) ?

Splendide... ( :hi:)
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 740 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bonjour Petitpepin, ravi de te " revoir " ici !

Splendide... ( :hi:)

Merci, :blush: bien que je ne pense que ce soit ma meilleure intervention en ces lieux, en général je préfère les longues tirades, rébarbatives pour certains, où je décortique de manière atomistique le sujet, et je pense que tu sais de quoi il en retourne... Là j'ai fait simple et concis, dans un premier temps pour éviter l'indigestion à la première bouchée, mais j'ai mon entonnoir non loin, prêt à gaver ! :D Faut-il encore que l'auteure du topic m'enjoint par sa réponse à faire la mienne.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 032 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Un exutoire, ce n'est pas à exclure complètement, mais pour qu'il y ait un effet bénéfique, faut-il encore qu'il y ait un écho empathique, or le témoignage n'a pas cette vocation première d'attendre en retour de la chaleur humaine, mais bien plutôt d'exposer à la vue de chacun quelque chose, a contrario pour excréter une souffrance, il faudrait donc commencer par nouer un dialogue avec au moins une personne en particulier et non s'adresser à une masse floue/impersonnelle.

Ici se pose la question de la valeur du témoignage. Je peux exposer quelque chose d'insignifiant, de léger, de futile, à la vue de chacun, cela aura toutes les chances de passer inaperçu ou d'être très vite oublié par les témoins de ce pas grand-chose, et d'ailleurs, peut-on encore parler de "témoignage" et de "témoins" ?

Dans la mesure où ce quelque chose d'attesté est important, grave, terriblement pesant, touchant au plus profond de l'âme humaine, il y a fort à parier que le témoin aura alors toujours l'espoir, implicite ou explicite, d'être entendu. Dans le témoignage, n'y a-t-il pas quelque chose de l'ordre du testament, c'est-à-dire l'expression d'une intention ultime, d'une dernière volonté mûrement réfléchie ?

En ce sens, le témoignage est toujours un cri / appel qui a vocation à interpeller, à toucher autrui. Celui qui entend cet appel va devenir à son tour témoin de cet appel, et sa responsabilité se trouvera dès lors plus ou moins engagée en fonction de l'urgence de cet appel.

L'ennemi du témoignage est donc le silence, le mur du silence, que le témoin s'efforce de briser par tous les moyens. Silence imposé par des conventions sociales, par la censure politique, religieuse, etc. Silence imposé par les insuffisances de notre propre langue à exprimer l'inexprimable. En ce sens, le témoignage est bien l'expression d'une nécessité de s'extraire d'un emprisonnement (aliénation), physique ou/et psychologique, qui engendre la souffrance d'être tu.

La question se pose de savoir si le philosophe, toujours enclin à prendre du recul face à l'événement et à l'actualité, n'est pas condamné à une certaine surdité lorsqu'il s'agit d'entendre les témoignages émanant des quatre coins de la planète. Comment les philosophes ont-ils régis devant les premiers témoignages patents de l'existence de camps de concentration en Allemagne, ou des camps du Goulag en URSS ?

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

L’expérience paradigmatique, « Perdu dans un centre commercial », consistait à présenter à des sujets un résumé de quatre histoires d’enfance, reconstituées avec l’aide de leur famille. Trois histoires sont vraies, et la quatrième est inventée de toutes pièces, donc fausse. On leur raconte qu’ils se sont perdus dans un centre commercial alors qu’ils faisaient des courses avec leur mère, qu’ils ont été recueillis par une vieille dame, qu’ils ont été ramenés à leurs parents et que tout s’est bien terminé. Puis au cours de plusieurs entretiens, on leur demande de se rappeler le plus de détails possible concernant cet évènement. 25 % des sujets reconstruisent un souvenir fictif de cet incident, y croient fermement et ajoutent à leur récit une foule de détails sensoriels et émotionnels (je me souviens que la dame qui m’a recueilli avait les cheveux blancs coiffés en chignon, elle portait des lunettes, elle avait une robe noire, j’étais affolé et elle m’a consolé, etc.).

On a objecté à Loftus que de tels évènements pouvaient s’être malgré tout produits et que ces souvenirs pouvaient être vrais. Loftus a refait cette expérience en implantant des souvenirs impossibles, tels que Bugs Bunny rencontré à Disneyland, alors qu’il est un personnage de la Warner Bros, Plus de 60 % des personnes adultes testées, qui sont allées à Disneyland, se rappellent y ainsi avoir serré la main de Bugs Bunny, 50 %, l’avoir serré dans leurs bras, 69 % lui avoir touché l’oreille, et un seul l’avoir vu tenir une carotte. Les expériences ont porté aussi sur des souvenirs improbables, tels qu’avoir été léché avec dégoût par Pluto. Après avoir nié l’évènement au départ, 30 % affirment en avoir le souvenir et refusent d’acheter les gadgets à l’effigie de Pluto !

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 871 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Se raconter, témoigner, être témoin... !

Il revient souvent, ce témoignage, pour appuyer un propos dans une discussion. Un peu comme une preuve.

Mais preuve de quoi, finalement ?

D'avoir "compris" la conversation qui se déroule ?

Le témoignage serait-il la manifestation d'une nécessité de s'extraire d'un vécu, d'une expérience qui engendre la souffrance d'être tue ?

Quels en sont les enjeux et cachent-ils ou dévoilent-ils un ou plusieurs désirs ?

Vous avez 10 ans pour répondre... Tic tac, tic tac, tic tac...

Et même pourquoi pas 2000 ans ?!

Je pense à Jésus Christ ! A la souffrance qu'il a pu ressentir de ne pas recevoir le témoignage de St Jean Baptiste !

Il a pu dire : "je témoigne pour moi !" et aussi "mon père (Dieu) témoigne pour moi !".

Ca n'était pas suffisant comme preuve...

Alors on a inventé le témoignage manquant de St Jean !

(Lui il n'aurait pas osé.)

Le témoignage est une parole qui se voudrait aussi solide qu'un acte.

Mais qui est condamnée à ne rester qu'une parole.

Car il y a le faux témoignage : avec deux faux témoins on s'en tire !

Témoigner pour qq'un c'est lui témoigner son amour, oui : son désir de l'aimer et d'être aimé de lui.

C'est un argument, plus du tout une preuve.

La vérité n'a plus sa place. C'est MA vérité. Que je vous offre.

Témoigne pour moi, que j'aie une bonne raison de m'aimer ! D'être mieux sûr de moi.

C'est affaire de foi.

(Décidément, ce Jésus Christ me trouble !)

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Se raconter, témoigner, être témoin... !

Il revient souvent, ce témoignage, pour appuyer un propos dans une discussion. Un peu comme une preuve.

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On appelle ça un argument fallacieux !

L'argument fallacieux, de la preuve par l'anecdote !

Preuve par l'anecdote (Proof by Anecdote)

Beaucoup de gens pensent que leur propre expérience vécue est d'une valeur supérieure à ce que peut apporter une vérification ou une preuve scientifique. Ces personnes pensent en général que raconter un événement de leur vie est suffisant pour prouver une affirmation donnée.

Starling: "Tous les tests scientifiques de ces prétendus bracelets magiques énergétiques montrent qu'ils n'ont aucun effet."

Bombo : "Mais ils fonctionnent pour moi, voilà pourquoi je sais qu'ils sont efficaces et que la science se trompe."

Est-ce que Bombo se trompe quand il analyse sa propre expérience ? Si il arrive à une conclusion en contradiction avec la conclusion des tests rigoureux, alors oui, il se trompe probablement. Les expériences personnelles, ou les anecdotes, sont sujettes à des influences, à des biais, à des a priori ou des idées préconçues. Elles sont également sujettes à des variations aléatoires et ne sont pas contrôlées. Raconter une expérience personnelle ne prouve rien du tout.

Quand une personne argumente avec une anecdote, un témoigner, c'est tout sauf une rigueur intellectuel !

Dans une rubrique "témoignage", "parcourt", "quotidien", "partage" l'anecdote à toutes ça place, c'est intéressant et c'est profitable à tous. Mais dans une rubrique qui utilise la raison pour affirmer un avis (comme la "philosophie"), ça n'a pas ça place.

L'anecdote n'est pas une expérimentation objective et raisonnable dans un débat.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 871 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Si tu élimines l'anecdote, qu'il faut, je le reconnais prendre avec des pincettes,

c'est l'expérience elle-même qui disparait.

Ne restera plus que la transcendance.

Et là... le Délire est lâché !

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 740 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Merci Tison d'avoir rebondi sur un passage et de l'avoir développé,

L'ennemi du témoignage est donc le silence, le mur du silence, que le témoin s'efforce de briser par tous les moyens. Silence imposé par des conventions sociales, par la censure politique, religieuse, etc.

Silence imposé par les insuffisances de notre propre langue à exprimer l'inexprimable.

En ce sens, le témoignage est bien l'expression d'une nécessité de s'extraire d'un emprisonnement (aliénation), physique ou/et psychologique, qui engendre la souffrance d'être tu.

Mur du silence ou plus encore déni, obscurantisme, manque d'intérêt ou de sensibilité, c'est-à-dire l'absence d'écho pour reprendre ma précédente intervention, alors même que celui qui témoigne tente de faire du bruit, si je puis l'exprimer ainsi, car nous partons du principe que le témoin cherche à témoigner quand l'occasion se présente, ce n'est donc pas lui qui est silencieux, sauf si on le fait taire par un ordre extérieur comme tu l'as signalé. Il y a donc deux freins différents, celui qui empêche l'expression, et l'autre qui a autant de répercussion, fait autant réagir, que l'arbre qui tombe au beau milieu d'une forêt vierge, i.e.: une sorte d'indifférence/négligence.

Je ne suis pas aussi pessimiste que toi sur cette partie, car au-delà des mots et leur juxtaposition, leur sens littéral, on peut sentir, deviner ce qui se trame derrière tel propos, surtout si des affects sont en jeu, d'autant plus si il y a un dialogue, et si tel n'est pas le cas, la longueur du texte à défaut d'une locution pénétrante permettra d'en tirer quelque chose de moins superficiel.

Je pense que parfois cela va au-delà d'une considération d'étouffement, d'absence de cri, comme dit au-dessus, la personne peut s'exprimer mais ne pas être entendue, et d'autre part, de ne toucher que quelques individus, n'est pas toujours satisfaisant, il y une " ambition " plus grande, comme ceux qui ont atrocement souffert, et veulent proportionnellement que le monde le sache, comme ceux qui reviennent d'une guerre traumatisante, les victimes de la science médicale ou de l'industrie par ex. pharmaceutique, ou encore un père bafoué/détruit par une justice sexiste, etc...

La question se pose de savoir si le philosophe, toujours enclin à prendre du recul face à l'événement et à l'actualité, n'est pas condamné à une certaine surdité lorsqu'il s'agit d'entendre les témoignages émanant des quatre coins de la planète.

Comment les philosophes ont-ils régis devant les premiers témoignages patents de l'existence de camps de concentration en Allemagne, ou des camps du Goulag en URSS ?

Je ne peux certes pas témoigner au nom de tous les philosophes, je parlerais alors en mon nom, je ne dirais pas que je suis sourd aux cris de souffrance, de désespoir ou de révolte, je les entends, tout comme ceux qui ne peuvent pas le manifester, je constate effectivement des différences de traitement, de vie, de qualité de vie quotidienne, des malheurs, de la terreur, des atrocités, de la barbarie où que mes yeux ou mon esprit se posent, et ça me fait mal, ça me révulse, je ne cherche pas à ignorer tous ces maux, mais je pense qu'il est dangereux de se focaliser dessus pour ma propre santé mentale, j'en suis donc conscient, mais n'ayant que peu de pouvoir à enrayer ces profonds malaises, je suis contraint de m'isoler des sources informationnelles, sinon ma vie entière ne serait pas suffisante pour ne serait-ce qu'écouter toutes les absurdités perpétrées ici et là, la vie n'est pas tendre, les sociétés censées nous protéger de la Nature envisagée comme hostile, font bien pires il me semble, mais comme je constate parallèlement que je ne suis pas responsable des actes des autres, je ne me sens pas coupable de leurs dérapages, même si cela m'écoeure au plus haut point, je cherche à méditer sur d'autres sujets et pas exclusivement sur ceux nauséabonds/immondes/intolérables, tout simplement pour ne pas sombrer dans un spirale vicieuse, une situation d'échec ou une crise existentielle, où les solutions ne sont pas de mon ressort bien que j'en ressente des effets indirects.

Si comme moi, ils n'ont pas une très grande estime de nos congénères, ils n'auront pas été surpris de l'extrême habileté à innover dans l'ignominie, et comme je le faisais remarquer tantôt à Dompteur-de-mots, l'Histoire n'est essentiellement qu'une succession de sauvageries humaines, dont on n'a pas de quoi être fier pour ma part, le génie humain d'inventivité, de progrès n'a d'égal que sa noirceur, sa bestialité débridée, plus on excelle dans le premier, plus on performe dans l'autre réciproquement, ainsi va la dualité paradoxale du genre humain, et j'ai bien peur que nous n'ayons pas tout vu, tout explorer dans les recherches abyssales de la bêtise, je ne doute pas que l'Homme sera capable de se dépasser, une fois de plus, à l'avenir, pour le plus grand malheur de certains, certaines ou autres... !

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Si tu élimines l'anecdote, [...] c'est l'expérience elle-même qui disparait.
Non Argument fallacieux de l'homme de paille...

Je n'élimines pas l'anecdote, je la remet à ça place !

Et ça place, ce n'est pas celle d'une preuve, dans un débat d'idées.

Ni plus, ni moins :wink:

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 871 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Non Argument fallacieux de l'homme de paille...

Je n'élimines pas l'anecdote, je la remet à ça place !

Et ça place, ce n'est pas celle d'une preuve, dans un débat d'idées.

Ni plus, ni moins :wink:

Alors on est d'accord !

(Il faudrait pouvoir regrouper LES anecdotes en statistiques pour faire preuve ! (Multiplication des points de vues.)

Toute seule elle reste une illustration. Et les débats d'idées en auraient souvent bien besoin.

Et il faudrait trouver un moyen pour débusquer les" fausses anecdotes" comme les "faux témoignages".

Mais c'est presque une discipline intérieure pour chacun.

Tout nous aveugle. L'idée comme le témoignage.

(Flûte me v'là en pleine philosophie de comptoir !!!)

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