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The Adventure of the knight-Chapitre 2


Roaran

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Chapitre 2: Marsh Thunder

Quiconque se fait capturer par l'Horror se retrouve dans l'un des plus horribles lieux de toute la galaxie, la Main de Gorguedon...

-Cela allait bientôt faire une année. Une année qu'il s'était fait capturer et emprisonner à l'intérieur de cette effroyable épave. L'Horror, une terrible organisation esclavagiste, le tenait captif ne lui donnant que le strict minimum pour vivre. Ou plutôt survivre. Il n'en pouvait plus. Chaque jour lui était de plus en plus insupportable. Quelques mauvaises pensées lui traversaient même l'esprit ces temps-ci. Comment cela était-il possible ? Comment se faisait-il qu'il était encore en vie ? Voilà les questions qu'il se posait chaque heure passait sur ce vieux vaisseau Donjon Lictor.

- Chaque soir il était jeté dans un cachot exigu où il semblait difficile de placé ne serait-ce qu'un simple lit. Pourtant il partageait celui-ci avec deux de ses compagnons d'infortunes, deux compagnons ressemblant bien plus à des cadavres qu'à des êtres vivants même aux bords de la mort.

De simples tissus tendus, accrochés par de vieilles cordes usées et menaçant de céder à tout instant, faisaient office de couchettes pour les trois prisonniers. La disposition de ceux-ci n'arrangeait pas les choses. Ces tissus étaient placés les uns sur les autres et espacés d'une trentaine de centimètres environs obligeant ces pauvres captifs à dormir dans d'étranges positions pour éviter d'être écrasés par le voisin dormant au-dessus.

-Les quelques restes de la pièce étaient occupés par un trou, faisant office de sanitaire, d'où émanait une odeur à tuer un dragon Krayt et remplit d'un immonde liquide noirâtre. Pour couronner le tous, aucune ouverture ne permettait de distinguer le moindre rayon de lumière provenant du couloir centrale reliant les milliers de cellules si ce n'est une petite fente sur l'énorme porte d'acier permettant de « nourrir » ces misérables. Une maigre ration le matin et le soir pour trois. Voilà ce qui « suffisait » à les nourrir. Heureusement, si l'on put dire, il n'avait pas à partager ces rations ce jour-là, ses deux colocataires étant restés inconscients, sur leurs tissus respectifs, trop épuisés pour faire le moindre geste.

-Il fallait bien dire que cette semaine sur Ryloth, planète proche de Tatooine, était l'une des plus difficiles depuis le début de sa captivité, voir même la plus difficile. Décidément il ne s'était pas habitué durant son court mais suffisant séjour aux fortes températures et au soleil tapant le sol rocailleux et poussiéreux de cette étrange planète balayée continuellement par des vents de cinq cents kilomètres par heure. Les fameuses Terres Lumineuses lui avaient même laissé un souvenir : une magnifique peau écaillée devenue rouge et affreusement douloureuse. S'il avait été libre il aurait quitté Ryloth à la seconde où il l'aurait aperçu. Mais il en était autrement. Toutes notions de liberté lui semblaient bien loin à présent. Bien plus loin que sa planète natale, Bonadan, vieux monde pollué situé à des années lumières de ce Donjon Lictor.

-Tout semblait aller pour le pire. N'importe qui aurait perdu rapidement tout espoir de recouvrer sa liberté à l'intérieur de cette « galère stellaire ». Cela aurait même suffit à ébranler les nerfs de l'homme le plus solide et le plus déterminé de toute la galaxie. Mais il en fallait bien plus que cela pour décourager celui qu'on appelait « le réprouvé ». Avant que celui-ci ne se fasse capturer par l'Horror il eut possédé, et il possédait toujours, un caractère peu commun. Il était comparable à ses petits voyous des endroits mal famés de Coruscent.

-Les sourcils souvent froncés, les yeux bleus aciers, le regard sévère, la voix énergétique ni trop grave ni trop aigu, les cheveux bruns foncés rasés presque jusqu'au crâne, le nez concave dont l’extrémité légèrement proéminente était fendue tout comme le menton qui était de plus légèrement large, la mâchoire ni trop grosse ni trop étroite, les traits fins et les oreilles faiblement décollées caractérisaient le visage de ce jeune homme d'à peine vingt ans. Son caractère n'en était pas moins surprenant. On pouvait le comparer à un mauvais garçon, teigneux, se moquant des autres, violent, vulgaire... Mais il était bien plus que cela dès lors que l'on dépassait le stade de la simple rencontre, ce qui arrivait rarement. C'était un jeune homme généreux, même s'il ne le montrait pas, refusant qu'on le complimente ou qu'on le félicite, déterminé à aller au bout de ses objectifs quitte à y laisser sa vie et qui tenait plus que tout à son honneur. Bien qu'il avait cependant des excès de violence.

-Ce jeune homme était donc déterminé à sortir de ce vaisseau infernal malgré la fatigue, la fin, les nombreux dangers et le risque évident de passer l'arme à gauche au moindre soupçon de fuite de la part des gardes. Son désir de vivre libre dominait, même de peu, les pensées morbides qu'il nourrissait ces derniers jours. Et pour preuve depuis le premier jour, depuis la première nuit, depuis la première heure passée sur le Donjon Lictor, à la seconde où il se savait condamné esclave, il avait imaginé toutes les solutions possibles pour s'évader de ce pénitencier spatial. Les premiers mois étaient infructueux et le démoralisaient considérablement. Mais sans jamais éteindre cette lueur d'espoir, si tenace chez ce genre d'individu. Il persistait les mois suivant dépensant son peu d'énergie à trouver une solution à ce problème pour le moins épineux. Il persistait et durant ce jour fatidique il persistait encore.

-Oui, vous avez bien lu ce jour fatidique. Car ce prisonnier, pour le moins atypique, ignorait une chose. Ce jour là il serait frappé d'une idée qui changerait sa vie à jamais. Ce dit moment survint lorsqu'il fût assis sur sa couchette instable, face au trou béant, avalant son maigre met avec difficulté. A cet instant, il regardait sa peau souffrante et s'attarda sur l'aspect tout à fait horrible de ses pieds.

" -J'y crois pas. Cette maudite planète m'a littéralement détruit les pieds. À ce rythme là j' vais devoir m'enfuir en rampant. "

Il observa plus attentivement son pieds droit recouvert de lambeaux qu'il retirait un à un.

" Fait chier ! Ça se barre en couille cette merde ! "

-La douleur était atroce pour quiconque n'y était pas habitué. Les pieds étaient enflés et la peau avait fortement pellé telle des serpents en pleine mue. À vrai dire ces derniers ne ressemblaient plus trop à des pieds. Leur aspect commençait à l’inquiéter. Qu'allait-il donc lui arriver par la suite ? Sur quelle autre planète allait-il travailler d'arrache-pied ? Nul ne le savait dans cette cellule. Dans tous les cas ses membres inférieurs devenaient de plus en plus brûlant et irritées. Si au moins il pouvait, ce rafraîchir la peau. Si au moins il pouvait tremper ne serait ce qu'un orteil dans l'immensité océanique recouvrant Kamino , Aquaris ou encore Manaan. Il ferait n'importe quoi pour cela. Même le liquide noirâtre lui semblait rafraîchissant à cet instant.

" Je serai prêt à me baigner dans cette merde si elle avait l'air un peu moins dégueulasse... Mais ce trou doit être l'un des endroits les plus... "

-C'est alors qu'il se tue et fronça les sourcils. Il paraissait réfléchir. Que lui arrivait-il ? Son visage s'illumina lentement et fût au bout d'un court instant comme frappé d'un éclair Les yeux s’écarquillèrent, la bouche s’entrouvrit, les sourcils s'élevèrent. Il semblait avoir trouvé. Enfin. Son visage n'avait pas affiché une telle expression depuis bien longtemps et ceux bien avant son triste jour de capture.

" Enfin . J'attendais ce putain de jour depuis si longtemps. se disait-il. "

Il réagit comme si il était sûr et certain de l'avoir trouvé. D'avoir trouvé cette solution qui lui échappait depuis tout ce temps ; depuis son premier jour ici dans cette immonde, effroyable, abominable cellule, si l'on pouvait encore appeler cela ainsi.

-S'il pouvait crier de joie on aurait certainement entendu sa voie retentir à travers tout le vaisseau, dans chacune des cellules, dans chaque couloir de garde, voir même jusqu'au poste de pilotage. Le capitaine aurait hurlé de douleur, en sentant ses tympans se percer sous l'effet d'une voix si puissante. Mais bien loin de cela, il était préoccupé. L'on pouvait même dire inquiet.

-Au même moment, les radars du vieux Donjon Lictor signalaient l'approche imminente d'un vaisseau inconnu. La surprise du capitaine Hrakien, espèce humanoïde aux traits quasi-humains habituellement pacifique, laissait deviné qu'il s'agissait d'une rencontre pour le moins inattendue. Personne, aucun membre de l'équipage, n'était au courant d'un quelconque rendez-vous. Au bout d'un certain temps, l'étrange vaisseau fût finalement en vue. Tout le monde à bord du Lictor s'approcha des rares hublots et vitres pour l’apercevoir. Celui-ci semblait être, de prime abord, l'un de ces anciens bombardier TIE chargé de servir l'Empire durant la Grande Guerre Civile Galactique. Mais en y regardant de plus près il s'avérait être un TIE/sh, bombardier impériale modifié pour faire office de navette de transport et reconnaissable par son absence de détecteur de ciblage sous l'engin.

-Ce dernier détail soulagea l'équipage, qui se croyait menacé par un chasseur pirate alors qu'il ne s'agissait en réalité que d'une simple navette sans armements. Étrangement ils n'attaquèrent pas ce dernier comme de nombreux vaisseaux criminels auraient pu le faire. Non. Ils le laissèrent s'approcher comme à leur habitude. En effet, l'Horror ne laissaient jamais passer une occasion de capturer un esclave potentiel. Et cette occasion là, était un cadeau du ciel. Le Donjon Lictor n'avait même pas besoin, dans un premier temps, d'utiliser ses rayons tracteurs le TIE/sh se dirigeait lui même dans la gueule du loup. Un sourire se dessina lentement sur le visage du Hrakien, heureux à l'idée de remplir une énième cellule.

" -Les gars, le petit déjeuner est servis ! lança-t-il d'une voix ternie par des années de criminalité. "

Les autres esclavagistes acquiescèrent par des rires semblant surgir tout droit des entrailles de l'enfer.

" On va l'aider un peu à trouver son chemin. Préparez vous à activer les rayons tracteurs ! reprit le capitaine. "

-Mais à l'instant même où il termina sa phrase, il annula son ordre d'un signe de la main. Par le plus grand des mystères le vaisseau inconnu s'approchait de son propre chef de la passerelle d'amarrage du bâtiment prison. Comme s'il le connaissait. Comme s'il voulait aller à sa rencontre. La situation devenait à nouveau inquiétante. Le silence s'installa se faisant de plus en plus pesant au fur et à mesure que le temps passait. Les visages se ternirent et la sueur ruissela.

" -C'est quoi ce merdier ! dit un Teltior, grande espèce humanoïde, rompant ainsi cet insupportable mutisme.

-J'sais pas Tilom... J'sais pas du tout. lui répondit le capitaine Hrakien aussi inquiet, voir plus, que le reste de l'équipage. "

-Le vaisseau s'approcha, s'approcha lentement, gardant tout son mystère jusqu'au bout. Qui pouvait bien piloter un tel engin ? Qui donc avait assez de culot, assez de cran, pour venir à la rencontre d'une organisation aussi cruelle et impitoyable que l'Horror ? Si vous aviez posé la question aux membres de l'équipage vous n'auriez probablement eu que des grognements pour réponse. Le TIE/sh s'approcha encore. Puis lentement, comme la sueur qui coulait de plus en plus sur les fronts, il se lia au Donjon Lictor par la passerelle d'amarrage. Les cœurs battirent. Les mains devinrent moites. Les pupilles se dilatèrent. La tension était au maximum. Et, comme pour augmenter l'angoisse, on entendit le son métallique produit par le lent contact, entre le mystérieux chasseur et le Lictor, se propageait à travers le blindage et les parois du pénitencier.

-Le son se propagea aussi effrayant qu'un cri dans la pénombre. Il se propagea puis se tut soudainement. Les esclavagistes se regardèrent, inquiets, comme s'ils n'osaient émettre aucun son de peur de se faire entendre par une bête féroce tapit dans les recoins prête à bondir.

" -Tous à la passerelle ! hurla de tous ses poumons le capitaine rompant ainsi un long silence. "

La troupe se rua vers le lieu indiqué brandissant au passages sabres et blasters.

" -Allons compagnons ! hurlèrent ils en cœur pour se donner plus de courage. "

Malgré les grandes distances qu'il fallait parcourir à travers le Donjon Lictor, l'équipage arriva assez rapidement à sa destination : la porte de la passerelle convergence de trois lugubres et miteux couloirs faiblement éclairés. À leur arrivée, la porte qui communiquait entre la passerelle et le bâtiment était solidement verrouillée signe que quelqu'un s’apprêtait à entrer.

-Personne n'osait prendre l'initiative d'ouvrir la porte à l'aide de la clé de déverrouillage. Personne sauf le capitaine Hrakien, qui hésitant au départ, s'avança timidement.

" -P...Préparez-vous à faire feu au moindre pépin...Ok ?! ordonna-t-il d'une voix qui se voulait, sans grands succès, autoritaire. "

Il tendit son bras, tenant la clé entre ses doigts perlés de sueur, en direction de la vieille serrure électronique. Et d'un geste lent il déverrouilla la porte. Celle-ci s'ouvrit rapidement provoquant alors un vacarme assourdissant. On aurait même cru entendre un coup de blaster partir.

" Aïe !!! gémit le capitaine se tenant le mollet avant de crier. Bande d'abrutis !.. Qui a fait ça ?! "

Finalement, le coup était vraiment partie.

" -Excusez-moi mon capitaine... répondit d'une voix faible l'un des esclavagistes. La porte m'a surpris. "

Le capitaine se releva difficilement sur sa jambe intacte et se tourna en direction du malheureux tireur.

" -Tu vas voir si j' vais t'excuser salop... grogna-t-il furieusement tout en empoignant un fouet neuronique qui était auparavant accroché à sa ceinture. J' vais t'apprendre à te tenir correctement ! "

-Il arma rapidement son bras au-dessus de sa tête pour assener un coup violent à l'esclavagiste lorsqu'il aperçut les visages surpris de ses « compagnons ». Ils affichaient tous, absolument tous une expression de surprise mêlée à de l'incompréhension. La troupe semblait regarder derrière lui, avec de grands yeux, une chose inhabituelle et surprenante. Le capitaine qui ne comprenait rien à de telles réactions commença à s'interroger sérieusement à la vue de ces visages pétrifiés. Qui avait-il derrière lui ? Était-ce dangereux ? Était-il en danger ? Pour en avoir le cœur net, il se retourna lentement, très lentement. L'angoisse augmentait. Ce mouvement lui semblait durer une éternité. Son souffle s'accéléra, son cœur battit à se rompre, il n'était plus perlé de sueur mais recouvert par celle-ci de la tête aux pieds. La tension était insupportable, l'atmosphère lourde.

-Lorsqu'il eut terminé cette interminable révolution son visage changea radicalement. Il n'était pas effrayé, mais étonné. Face à lui se trouvait un individu des plus étonnants. Un homme atteignant facilement le mètre quatre-vingts le fixait calmement droit dans les yeux comme s'il ne se rendait pas compte de la situation. Ni le capitaine ni l'équipage ne comprenaient ce qu'il faisait ici. Le visiteur même semblait perdu. Ils se regardèrent tous durant quelques secondes ne sachant que faire ni quoi dire. La situation devenait de plus en plus gênante jusqu'à que le capitaine, ayant repris confiance en lui, lança ironiquement à cet inconnu :

" Tu t'es perdu ? "

L'inconnu ne répondit pas et continua à fixer le capitaine.

" Tu veux peut-être qu'on t'aide ! "

Cette phrase apaisât l'atmosphère et provoqua d'abominables ricanements. Plus personne n'était inquiet désormais.

" C'est pas ton jour de chance à ce que je vois ! Ah ah ah... ! "

Le rire sinistre du capitaine faisait écho à travers les sombres couloirs, seul. Avant de s'éteindre à jamais. Le Hrakien s'étant tourné de nouveau vers son équipage observait dans l'incompréhension la plus totale les visages, non pas inquiets, mais pétrifiés de terreur de ses compagnons. Ce changement radical d'humeur l'inquiéta à nouveau et voulant éclaircir le mystère s'apprêta à se retourner une énième fois vers l'étrange homme. Ce qu'il ne fit jamais.

-Il entendit un mystérieux bruit s'amplifier petit à petit juste derrière. Celui-ci lui était quelque peu familier. Il voulut regarder mais la dernière chose qu'il pût voir fût une étincelante lumière orangée lui disloquant instantanément le ventre. Seul les membres de l'équipage observèrent la suite :un corps se désintégrant et disparaissant en fumée comme si celui-ci n'avait jamais existé.

-La scène était terrifiante et horrible à voir. Si vous y auriez assisté il est fort probable que vous ne l'oublieriez jamais. Le tir était si puissant qu'il tua sur le coup toutes les personnes qui se trouvaient sur sa trajectoire. En tout, il dût bien faire trois morts et deux blessés. Les corps gisaient sur le sol inertes. Tous l'équipage regardait ceux-ci, affichant des expressions allant de la rage à la tristesse. Quelques uns aidèrent les deux blessés. Puis les regards se tournèrent rapidement vers le tireur. Qui était-il vraiment ?

-C'était un homme de grande taille à l'allure tout à fait ordinaire. Rien n'indiquait, mis à part le Disrupteur Tenloss toujours pointé vers l'équipage, qu'il était dangereux ou à surveiller de près. Ces cheveux châtain plaqués en arrière révélaient une petite calvitie visible sur le haut de son front légèrement fuyant. Il était reconnaissable par son nez à moitié droit, à moitié en bec d'oiseau et par ses pommettes quelques peu visibles. Ses sourcils fins mais prononcés soulignaient un regard qui inspirait la joie. Pourtant, à cet instant les esclavagistes étaient tous sauf joyeux. Les yeux noirs étaient de plus entourés par des pattes d'oies preuves qu'il avait de l'expérience. La mâchoire, bien proportionnée, était parfaitement rasée. Aucun poil ne dépassait. Deux pattes bien taillées caractérisaient ce visage si naturel.

-Ces vêtements contrastaient avec cet ordinaire peu commun. Il était vêtu d'une veste non fermée de couleur bleu nuit recouvrant une chemise d'une blancheur, non pas éclatante, mais légèrement rougeâtre. En y regardant de plus près, le reste de l'équipage compris très vite qu'il ne s'agissait pas de la couleur d'origine de cette chemise. Celle-ci était rentrée dans un pantalon des plus soignés. D'un noir profond il ne présentait aucune plissure et était maintenu à la taille par une ceinture de cuir également noir remarquable par sa boucle argenté. Pour finir, une magnifique paire de chaussure d'un ébène luisant complétait cette incroyable tenue.

-Beaucoup de questions autour de cet individu occupaient les esprits des esclavagistes. Ceux-ci brûlaient d'impatience. Ils voulaient élucider les nombreux mystères entourant cet homme et venger la mort de leurs compagnons, particulièrement celle de leur capitaine. C'est alors que le second en chef le dénommé Tilom s’avança et interrogea l'inconnu :

" -Pourquoi vous en êtes vous prit à notre capitaine ?

-Ah, il s'agit..., pardon, il s'agissait de votre capitaine? J'en suis navré. Abruti. répondit-il d'une manière naturelle."

Ce dernier mot provoqua la rage du Teltior.

" -Répond à ma question ou je te tranche en deux sur le champs !!!

-Oh, votre question. Et bien si je l'ai tué c'est tous simplement parce qu'il ne m'a pas dit bonjour. Il faut avouer que c'est très impolie. Sombre crétin. "

-Sans était trop. Peu importe les questions, il fallait en finir. La vengeance et la rage était trop forte. Tilom sortit son blaster et le pointa rapidement sur celui qui était désormais son pire ennemi. Mais aussi rapidement qu'il lui fallut pour tirer, l'étrange homme frappa le blaster de sa jambe droite le désarmant ainsi. La rapidité d’exécution de ce mouvement était à couper le souffle. Les membres de l'Horror en restèrent bouche bée.

" -Calme toi mon grand. reprit calmement l'inconnu. Ne soit pas surpris par la tournure de mes phrases. C'est dans mes habitudes. Bâtard. "

Tilom faillit repartir de plus belle mais il retint sa colère sentant rapidement qu'il ne faisait pas le poids.

" -Qui êtes-vous et que venez-vous faire ici ? interrogea-t-il à nouveau. "

Un sourire se dessina sur le visage de l'étrange homme.

" -Mon nom est, du moins il me semble, Edmond Telekor. répondit-il. Je suis venu chercher le prisonnier C-953, une saleté d'énergumène. Salop.

-Le prisonnier C-953 ?, s'interrogea l'esclavagiste. Hmm...Ragro C-953 ! "

Un vieille abyssin s'avança alors et prononça quelques mots incompréhensible. On aurait dit du huttese. Il pointa l'un des trois couloirs de son vieux doigt crochu.

" Si c'est ce que vous voulez, suivez-nous, prenez ce satané prisonnier et allez vous en. poursuivit Tilom en ayant bien conscience qu'il ne pouvait rien faire face à un tel individu. Vous avez causé assez de dégâts dans les parages.

-Je vous remercie de votre collaboration. Connard. "

-Le groupe se dirigea vers la cellule E-3606, la cellule indiquée par l'abyssin et renfermant l'insignifiant prisonnier C-953. Tout au long du déplacement, la troupe regardait d'un œil méfiant et vengeur le dénommé Edmond Telekor. Celui-ci en revanche ne prêtait aucune attention à ces individus. Son regard malicieux fixait le bout du couloir, déterminé à atteindre son objectif. Le chemin était bien plus long que celui menant de la passerelle au poste de pilotage. Les Donjon Lictor était réputé pour leur taille gigantesque. Et celui-ci était considérablement grand. La taille de la Main de Gorguedon, nom donné au Donjon Lictor de l'Horror, intimidait et inspirait la crainte à travers toute la galaxie. Et il y avait de quoi avoir peur. Quiconque observait de ses propres yeux ce lugubre vaisseau était certain de terminer à l'intérieur. Personne n'osait donc s'y approcher. Si ce n'est ce Edmond Telekor. Après plusieurs mètres, voir kilomètres de couloir le groupe déboucha dans une grande salle de teinte jaune, toute en longueur, rempli de gardes. Cette salle possédait deux niveaux. Les cellules du premier niveau étaient disposées en deux rangées de chaque côté de la salle. La disposition au second niveau était identique à ceci prêt que l'on ne pouvait accéder à celui-ci que part deux passerelle, visible depuis le premier niveau, et longeant les cellules. Chose remarquable la température de la salle était extrêmement chaude

-Arrivé en ce lieu, le vieille abyssin prononça une nouvelle fois quelques mots, hutteses de toute évidence. Le second en chef, Tilom, acquiesça d'un signe de la tête avant de prendre la parole :

" -C'est la dix-neuvième cellule sur la droite. Suivez moi. "

Ils s'avancèrent tous vers la dite cellule d'un pas lent. À hauteur de la porte d'acier jaunie verrouillant le cachot, Tilom ordonna d'un geste de la main l'ouverture de celle-ci. Une nouvelle fois ce fût l'abyssin qui réagit. Il siffla. Un anooba, bête immonde et velue originaire de Tatooine, approcha alors de la troupe avec un énorme trousseau de clé dans la gueule. L'abyssin se pencha et prit rapidement celui-ci. Il l'examina longuement avant de trouver la bonne clé qu'il s'empressa d'insérer dans la serrure.

-La vieille porte d'acier s'ouvrit lentement dans un grincement insupportable. À son ouverture complète le second en chef ordonna une énième fois de sortir le prisonnier C-953. L'un des esclavagistes entra alors dans la cellule pour en ressortir aussitôt.

" Comment ça ?! rétorqua Tilom. Tu ne sais pas chercher laisse moi faire. "

Il entra à son tour dans la cellule.

" Qu'est ce que ça veut dire ?! reprit-il indigné "

Il sortit de la cellule et hurla à pleins poumons :

" Fermez toutes les issus, vérifiez chaque recoin de ce vaisseau ! Le prisonnier C-953 s'est échappé ! "

À cet ordre tous le monde s'activa. Seul Edmond Telekor n'était pas agité. Il resta en face de la cellule, la main droite dans une poche, l'autre tenant son arme. Son regard fixait à présent le trou béant à l'intérieur du cachot. Un sourire malicieux se dessina sur son visage. Puis il prononça ces quelques mots à lui-même :

" -Décidément tu tiendra jamais en place...Marsh Thunder. "

A suivre...

L' univers et les personnages de cette oeuvre sont la propriété de son créateur. Ils sont uniquement utilisés à des fins de divertissement.

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