Clinique psychiatrique

Oui effectivement, je suis censé y aller.

Le problème étant que la clinique a peur que je ne me rende pas aux ateliers, donc ils m'ont programmé qu'un atelier par semaine : le lundi.

D'ailleurs, ça commence demain avec l'art thérapie.

Alors 4 ateliers dans le mois c'est rien du tout !

De plus, les ateliers durent 2h30 donc ce n'est même pas une demie journée.

J'ai demandé à la clinique de me programmer au mois 2 ateliers par semaine (rajouter un atelier d'écriture) et ils n'ont pas voulu pour le moment.

Ils m'ont même dit, "si vous n'arrivez pas à être assidue, le mieux serait de vous soigner et régler vos problème, puis venir nous voir" :smile2:

Je leur ai dit que c'était ridicule ce qu'il étaient en train de me dire.

C'est pour quoi j'ai décidé d'aller en clinique environ une dizaine de jours.. Mais ce n'est pas sûr que cela fonctionne car je n'ai pas de mutuelle, (étant étudiante j'ai la cmu) et que je refuse d'être dans une chambre double avec un autre patient.

Les prochains jours vont être décisif, car je vais savoir si la clinique accepte le fait que je sois dans une chambre particulière (en autre, que mon état nécessite le fait d'être seule).

J'espère connaitre la réponse bientôt !

Si ma demande est refusée, je serais obligée de me contenter de la clinique de jour avec un atelier par semaine..

Mais sincèrement, colorier pendant 2h30, je doute que cela me soigne !

C'est le praticien qui te suit qui t'envoie là-bas ? Y exerce-t-il ?

C'est une clinique spécialisée dans certaines pathologies ou psychiatrie générale ?

Tu ne feras pas de coloriage pendant deux heures. Ce n'est pas comme ça que ça se passe, c'est bien plus pointu que ça quand les professionnels sont bien formés. Pourquoi ne saisis-tu pas cette opportunité, pourquoi n'essaies-tu pas comme ça dans un premier temps ?

Quant à l'hospitalisation complète, dix jours suffisent à peine pour la majorité des patients pour entrer en véritable introspection.

Je ne sais pas si tu te rends bien compte, mais les cliniques disposent de très peu de places en HDJ. C'est déjà une chance que tu puisses intégrer un atelier une fois par semaine. Tu continues à penser "pfff...ça ne servira à rien" ? Alors effectivement n'y va pas, parce-que ça ne servira à rien. Là où ça ne pourra être que bénéfique et je te le garantis sur facture si tant est que la structure est excellente, c'est lorsque tu penseras "Ouf, super j'ai une place ! Tous les lundis !".

Soit tu veux te cacher dix jours, soit tu commences à prendre les choses en main en renouant avec l'extérieur, tous les lundis. Puis ce sera plus souvent. Pour l'instant, prends ça comme une sorte de rééducation. Quand on vient d'avoir la jambe cassée, on ne fait pas une course de haies tout de suite, au début, on réapprend à marcher.

Évidemment je rejoins l'avis de January.

Et concernant le traitement, je ne suis pas médecin mais peut-être que commencer à leur faire confiance te serait salutaire. Tu ne peux pas exiger des soins tout en les rejetant

oh, j'ai été hospitalisé 7 fois en psychiatrie, au début de force, après avec le temps, de mon plein gré

je vous raconte surtout la première et la dernière:

la première fois, arrivé surplace, je ne comprenais pratiquement rien à ce qui m'arrivait, ni ce qui m'entourait, ni ce que je pensais

j'ai pris le téléphone du psychiatre, je voulais appeler la police; j'ai fais un salto de mon lit et une infirmière m'a dit le lendemain que j'avais saigné de l'arrière de la tête; j'avais un bloc note et j'essayais de rassembler moi-même une idée farfelue dans lequel tout le monde avait un signe astrologique qui le dominait dans sa vie; la dose de médicament et avec mes délires je ne pouvais presque pas me lever, j'étais tout le temps couché sur le lit, je me sentais comme un mort-vivant; j'avais demandé à un ami à mon père qu'on me prépare un gâteau au biscuit, que j'ai mangé et que j'ai beaucoup apprécié; chaque pensées était une torture; on m'avait aussi ramené du chocolat qui avait un peu de blanc dessus, je ne comprenais pas ce que c'était, cela me faisait très peur; je croyais aussi qu'une personne voulais me tuer dans l'enceinte de l'établissement; j'ai pu récupéré des compactes disques que j'ai écouté, c'était principalement Zazie et un chanteur noir américain décédé quelques temps avant; j'avais énormément du mal à déféquer, uriner, et même, à me branler.

pour la dernière fois, c'est moi qui ai choisit d'y aller, c'était globalement l'hôtel, je pouvais faire des sortis assez facilement, je ne faisais que plaisanter avec l'équipe médical et la plupart des patients; ma dose de médicament avais fortement baissée; je n'avais eu aucun visite, je ne sentais presque pas le besoin.

Je reviens tout à l'heure pour répondre à vos messages !

Là, ça ne va pas du tout.. C'est juste horrible

Va y mais essais de voir si tu peux les visiter avant, de parler avec les gens là bas, de regarder comment c'est, te renseigner sur la vie là bas, et comment tu le sens.

Sache aussi la première fois tu aura un choc, des sensations étranges car même si t'es pas en prison, tu es coupée du monde (même si tu peux normalement sortir), faut que tu y aille et reste quelques semaines pour te couper un peu de tout et faire un break.

Je reviens tout à l'heure pour répondre à vos messages !

Là, ça ne va pas du tout.. C'est juste horrible

tu dois vaincre tes contradictions ( ici ne pas vouloir y aller et en même temps en ressentir le besoin) et prendre tes responsabilités, va y pour deux à trois semaines pour faire un break.

Va y mais essais de voir si tu peux les visiter avant, de parler avec les gens là bas, de regarder comment c'est, te renseigner sur la vie là bas, et comment tu le sens.

Sache aussi la première fois tu aura un choc, des sensations étranges car même si t'es pas en prison, tu es coupée du monde (même si tu peux normalement sortir), faut que tu y aille et reste quelques semaines pour te couper un peu de tout et faire un break.

tu dois vaincre tes contradictions ( ici ne pas vouloir y aller et en même temps en ressentir le besoin) et prendre tes responsabilités, va y pour deux à trois semaines pour faire un break.

Je connais très bien cette clinique, mon frère y en a fait plusieurs séjours. Donc j'allais le voir là bas quand j'étais adolescente.

Si j'ai la possibilité d'y entrer, j'irais 10 jours seulement pour faire une pause.

Mais pas plus, car j'ai mes animaux à m'occuper.

C'est le praticien qui te suit qui t'envoie là-bas ? Y exerce-t-il ?

C'est une clinique spécialisée dans certaines pathologies ou psychiatrie générale ?

Tu ne feras pas de coloriage pendant deux heures. Ce n'est pas comme ça que ça se passe, c'est bien plus pointu que ça quand les professionnels sont bien formés. Pourquoi ne saisis-tu pas cette opportunité, pourquoi n'essaies-tu pas comme ça dans un premier temps ?

Quant à l'hospitalisation complète, dix jours suffisent à peine pour la majorité des patients pour entrer en véritable introspection.

Je ne sais pas si tu te rends bien compte, mais les cliniques disposent de très peu de places en HDJ. C'est déjà une chance que tu puisses intégrer un atelier une fois par semaine. Tu continues à penser "pfff...ça ne servira à rien" ? Alors effectivement n'y va pas, parce-que ça ne servira à rien. Là où ça ne pourra être que bénéfique et je te le garantis sur facture si tant est que la structure est excellente, c'est lorsque tu penseras "Ouf, super j'ai une place ! Tous les lundis !".

Soit tu veux te cacher dix jours, soit tu commences à prendre les choses en main en renouant avec l'extérieur, tous les lundis. Puis ce sera plus souvent. Pour l'instant, prends ça comme une sorte de rééducation. Quand on vient d'avoir la jambe cassée, on ne fait pas une course de haies tout de suite, au début, on réapprend à marcher.

Non, ce n'est pas le praticien qui me suit qui m'envois mais il me l'avait déjà proposé. J'avais refusé jusqu'à présent !

Maintenant, je suis décidé à y aller quelque jours.

Une dizaine de jours devraient me suffire à me reposer, et peut être modifier mon traitement.

Oui je me rends compte que j'ai de la chance d'avoir de la place en clinique de jour, mais un atelier par semaine n'est pas suffisant pour me donner des objectifs.

J'ai déjà été admise l'année dernière et j'avais 3 ateliers par semaine, mais en ce qui concerne l'art thérapie je t'assure, on colorie pendant 2 heures 30 !

Je le dis parce que je l'ai vécu.

Dans tout les cas, si une hospitalisation est possible, j'irais une dizaine de jours, puis je poursuivrais la clinique de jour.

Si malheureusement, l'hospitalisation ne peut se faire dans une chambre individuelle, je serais obligé de faire le deuil en quelque sorte, et je me contenterais d'un atelier par semaine, car je sais que je n'aurais pas d'autres choix.

Mais d'abord, je veux tout tenter pour réussir à rentrer en clinique à temps plein.

J'avoue ne pas savoir si c'est une bonne solution.. Peut être que je me sentirais mieux chez moi, mais je ne le saurais qu'en essayant !

Mais qui peut te laisser ainsi dans autant de doute et de flou dans ta vie !?

Tu es suivie, tu as des traitements, et malgré cela, vous n'avez pas d'objectif, ni de carnet de route ?

Mais qui peut te laisser ainsi dans autant de doute et de flou dans ta vie !?

Tu es suivie, tu as des traitements, et malgré cela, vous n'avez pas d'objectif, ni de carnet de route ?

Je n'ai pas très bien compris ta deuxième phrase pep psy désolée

Car oui, j'ai des objectifs, mais c'est dur pour moi de les réaliser.. Car pour moi, mon objectif c'est avoir ma vie d'étudiante : aller à la fac, aller à mes cours de danse, de chant et au conservatoire, faire mes courses.. etc

Avoir une vie bien remplie, des journées où je suis occupée.

Mais je n'arrive à rien du tout !

Peut être que j'irais mieux quand je serais installée chez moi

Plus désorientée ça va être compliqué.. Peut être que l'hospitalisation s'impose, oui. Au passage : c'est à toi que tu dois penser, pas à tes animaux. Au moins le temps de ton hospitalisation, fais toi ce cadeau.

Je n'ai pas très bien compris ta deuxième phrase pep psy désolée

Car oui, j'ai des objectifs, mais c'est dur pour moi de les réaliser.. Car pour moi, mon objectif c'est avoir ma vie d'étudiante : aller à la fac, aller à mes cours de danse, de chant et au conservatoire, faire mes courses.. etc

Avoir une vie bien remplie, des journées où je suis occupée.

Mais je n'arrive à rien du tout !

Peut être que j'irais mieux quand je serais installée chez moi

Quand tu es entre les mains d'un professionnel, il doit jauger de ton état, de ta situation et de tes besoins... Lorsque l'on prescrit à des patients des médicaments lourds et forts, il y a des conséquences dans sa vie de tous les jours, donc, parfois, nécessiter une assistance à domicile, des arrêts de travail, etc...

Donc, on doit créer une feuille de route entre le praticien et son patient pour définir ce qu'il lui faut comme traitement, ce que ça touche dans la vie du patient et le temps que l'on va s'accorder pour passer à la prochaine étape, le but étant que le patient retrouve une vie normale !

Là, je constate que tu as un praticien, mais c'est tout, vous ne discutez de rien, il ne te conseille en rien, il n'a rien défini pour toi...

En plus, visiblement, ta famille est plus un poid qu'autre chose, tu as des animaux, donc des responsabilités envers eux, qui accentue encore un peu plus les obligations que tu as, donc la pression sur les épaules, même si, en même temps, tes animaux t'apportent du bien-être...

Il faut que quelqu'un puisse faire un bilan concret de ta situation personnelle et voir concrétement, ce que l'on peut t'apporter comme solution, établir une feuille de route, avec différentes étapes à atteindre, etc...

Il te faut un ENCADREMENT !

Pep psy, Lily n'est pas prête. Elle "résiste".

D'une part il y a une désorientation trop accrue, et d'autre part, la relation à ses pensées est défectueuse, et souffrante.

L'hospitalisation peut être une solution pour apaiser la désorientation. Ce sera déjà bien.

Qui a proposé l'HDJ ou l'hospi si ce n'est le praticien ? Lily le dit plus haut elle avait refusé. La première chose à faire, c'est de lui faire accepter sans conditions de se soigner et d'aller mieux, tout en restant actrice dans la thérapeutique bien sûr. Sans ça, aucun planning ne pourra seulement commencer à être écrit.

L'entente entre le patient et le praticien est primordiale, une relation de confiance doit s'établir, ce qui ne semble pas trop avoir été le cas avec ses différents praticiens...

Faut commencer par ça... Peut-être, sans prendre mal ce "mot", mais un "tuteur" ou appelé également "Coach", serait une très bonne chose !

Tu sais peut être des choses que je ne sais pas, mais multiplier les praticiens, à un moment donné il faut se poser des questions. Bref, c'est un droit, quand ça ne passe pas ça ne passe pas, et on peut changer de spécialiste. Et prendre un coach en plus, tout est permis.

Par contre regarde pas le délai de prise de conscience là mmmh ? Parce-que plus tu "infantiliseras" un patient, plus tu le porteras, moins les déclics se feront vite.

C'est avant tout une histoire de coûts, de disponibilité de ces "spécialistes", le temps qui passe, etc...

Lily est apparemment très touchée par le temps qui passe si vite et dont elle ne peut pas faire grand chose, un peu comme-ci elle voulait partir quelque part de bien, mais en ratant le train à chaque fois !

Donc, il lui faudrait quelqu'un de sérieux pour lui organiser ce voyage et d'en détailler les étapes !

Organiser et détailler, aucun spécialiste qui se respecte ne fera ça tu sais.. C'est plutôt inversement que ça se passe. Un patient te demande ton avis sur ceci ou cela, tu lui réponds à l'instant T.

Trouve toi un keum

Organiser et détailler, aucun spécialiste qui se respecte ne fera ça tu sais.. C'est plutôt inversement que ça se passe. Un patient te demande ton avis sur ceci ou cela, tu lui réponds à l'instant T.

Il se trouve que je connais justement une jeune fille qui va sur ses 27 ans et qui est suivie depuis des années par une coach, qui lui permet de clarifier la situation, avoir des objectifs, etc...

Elle était perdue, elles ont cherchés ensemble des solutions, des directions, des pistes, elle a commencé un apprentissage et elle va arriver à son terme ce mois !

Je trouve cela super, parce que quand on ne voit que des portes fermées, on perd sa motivation, on tombe dans la dépression, plus rien ne va et on se retrouve entourré de crétins qui n'ont que "Faut te motiver" à la bouche, comme-ci la personne était juste une incapable !

Là, on se retire de ce cercle et on discute en prive, simplement, on met les choses à plat et là s'établi une relation de confiance, une ouverture mentale, de la motivation et de l'énergie et ça repart !

Voilà ce que j'imagine pour Lily !

Un des très gros problèmes de notre société, c'est d'avoir droit à une oreille attentive et pour cela il faut oser communiquer, ce qui fait peur à énormément de monde !

Ca peut suffire pour certains cas bien sûr et là c'est idéal. Et puis parfois, tout dépend la pathologie derrière, ça ne suffit pas. Il y a beaucoup de tenants et d'aboutissants à certains états. Et si le conseilleur (qui n'est jamais le payeur ne l'oublions pas) ne maîtrise pas de façon professionnelle ces relations de cause à effet, il peut aussi faire plus de mal que de bien.

Si tu vois cela pour Lily, tu nies un peu sa pathologie, non ? Comment vois-tu ça ?

C'est aussi complex qu'une rencontre amoureuse, il faut, forcément, qu'elle trouve LA bonne personne !

Quand tu parles de certaines choses, tu fais référence, si je m'en souviens bien, à son amour pour un homme plus âgé qui était son professeur de quelque chose, n'était-ce pas de musique ?

C'est clair que pour elle, rencontrer quelqu'un qui prendra le temps de s'occuper d'elle, peut créer, en elle, des sentiments, c'est certain !

Je ne la connais pas assez pour imaginer réellement ce qu'elle vit :blush: