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Campus du secondaire


Invité Simplicius

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Elaïs ayant formulé, sur un autre sujet, cette idée particulièrement intéressante, je rebondis sur sa proposition d'en faire un sujet spécifique. Je vais tenter d'en exposer les principaux points qui en découlent. Elle nous dira si elle en voit d'autres, et à chacun d'enrichir la réflexion.

Le constat part du fait que les adolescents, durant la période qui va de leurs 11 à 18 ans, n'acquièrent pas tous les mêmes chances pour préparer leur vie future. Si les enseignants tentent souvent de faire de leur mieux, le système actuel n'offre pas toujours les résultats escomptés.

L'idée de "campus du secondaire" a pour ambition de palier plusieurs problèmes et, par l'organisation qu'elle propose, d'offrir aux élèves de réelles clefs de la réussite.

Cette idée part de l'observation que l'organisation en campus, c'est à dire en établissement qui soit un véritable lieu de vie, où les inscrits trouvent tout à portée de main et qui leur permet de s'ouvrir au monde par la richesse de ses installations, participe de l'excellence du Supérieur aux USA. Et, s'il serait pertinent de l'appliquer au Supérieur français, il pourrait être encore plus judicieux de la prévoir pour l'enseignement secondaire, dès l'entrée en 6e.

Ces campus seraient donc des établissements d'enseignement, situés à l'extérieur des centre-ville qui, à l'instar des Universités, regrouperaient entre 10 000 et 15 000 élèves. Constitués en centres autonomes et financièrement dotés grâce à la mutualisation des moyens que permettrait leur substitution aux actuels petits collèges, ils offriraient l'ensemble des infrastructure, type salles de musique, installations sportives, théâtre etc..., qui accompagneraient une éducation qui aurait à cœur de proposer à chacun de développer les différentes capacités qu'il possède en son for intérieur.

Fondés sur la transversalité des connaissances, ils prépareraient les jeunes esprits à acquérir la souplesse intellectuelle qui les feraient plus tard se mouvoir comme des poissons dans l'eau au sein du monde particulièrement évolutif de notre Modernité.

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Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
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Oui cela reprend en condensé l'ensemble des différentes interventions.

Suites aux apports de Jacky et Badboy, il est entendu que les matières dites techniques y sont également déployées avec les mêmes moyens et un positionnement d'importance identique.

Ce type d'organisation a en effet le mérite de recentrer l'élève et le parent sur l'importance de l'éducation, il gomme les inégalités issues de la carte scolaire et du milieu familial, et permet à chacun d'être en contact avec les différents savoirs.

La mutualisation des moyens est un levier économique de taille à l'heure des restrictions budgétaires et de la recherche d'optimisations budgétaires.

Reste toutefois la question du financement: badboy développe l'idée d'une ressource exclusivement privée, type gestion en centre de profit. POur ma part et part principe, une gestion privée me parait délicate en matière d'éducation, toutefois, il est évident qu'en maintenant le système actuel, je choisis également le privé: mes deux enfants sont dans le privé et ce pour les raisons qu'à déjà développées Badboy. Pourtant dans l'absolu, cela ne me parait ni cohérent, ni " normal".

Je crois que l'éducation doit rester aux mains de l'état, mais encore faut-il que ce dernier propose une éducation nationale digne de ce nom, d'où nos derniers échanges avec plusieurs participants concernés et inspirés.

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Je suis d'accord sur l'aspect public.

Plutôt que de concurrence commerciale, il s'agirait de rivalité dans l'émulation entre campus.

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'moiselle jeanne Membre 4 675 messages
Forumeur Débutant‚
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Ces campus seraient donc des établissements d'enseignement, situés à l'extérieur des centre-ville qui, à l'instar des Universités, regrouperaient entre 10 000 et 15 000 élèves. Constitués en centres autonomes et financièrement dotés grâce à la mutualisation des moyens que permettrait leur substitution aux actuels petits collèges, ils offriraient l'ensemble des infrastructure, type salles de musique, installations sportives, théâtre etc..., qui accompagneraient une éducation qui aurait à cœur de proposer à chacun de développer les différentes capacités qu'il possède en son for intérieur.

Pas exactement : il faudrait y rajouter des (énormes) internats...

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Dont le coût pourrait être partiellement couvert par l'économie d'échelle que permettrait la concentration des bâtiments. Entretenir des collèges isolés est plus dispendieux que réunir.

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'moiselle jeanne Membre 4 675 messages
Forumeur Débutant‚
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Vraiment TRES partiellement.. Loger et nourrir qq milliers d'élèves.. plus encadrer et gérer fin de journées et soirées.. en infrastructures, matériel et personnel, c'est pas une paille !

Je doute fort aussi que la majorité des familles souhaitent que leurs enfants dès 11 ans soient voués à l'internat jusqu'à leur majorité. (sans même parler du coût.)

On a construit plus de collèges exactement pour cette raison : la proximité du foyer de l'établissement. Et aussi si possible d'avoir des structures à taille humaine.. pour l'optimisation de l'encadrement et du suivi pédagogique, du relationnel ; y compris dans l'équipe pédagogique mais également avec les familles.

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Le problème est que la démultiplication des collèges, en faisant exploser les coûts d'entretien, a conduit à opérer des choix, qui sont notamment passés par une raréfaction des disciplines optionnelles enseignées. Ces différences entre établissements, passant notamment par l'enseignement ou pas du latin-grec ou de langues soit-disant rares mais fondamentales dans le monde économique comme l'allemand, le russe ou le chinois, ont fait qu'il y a hiérarchie entre établissements. Ce qui entraîne des fuites des élèves des milieux aisés, soit carrément vers le privé, soit vers les quelques établissements publics qui maintiennent cette pluralité.

Conséquence ? Un allongement des trajets scolaires, ce qui épuise un peu plus les élèves.

Loin de favoriser le relationnel, la situation actuelle ne fait qu'aggraver les différences de classes.

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Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Vraiment TRES partiellement.. Loger et nourrir qq milliers d'élèves.. plus encadrer et gérer fin de journées et soirées.. en infrastructures, matériel et personnel, c'est pas une paille !

Je doute fort aussi que la majorité des familles souhaitent que leurs enfants dès 11 ans soient voués à l'internat jusqu'à leur majorité. (sans même parler du coût.)

On a construit plus de collèges exactement pour cette raison : la proximité du foyer de l'établissement. Et aussi si possible d'avoir des structures à taille humaine.. pour l'optimisation de l'encadrement et du suivi pédagogique, du relationnel ; y compris dans l'équipe pédagogique mais également avec les familles.

Mais au final, le système actuel ne répond pas au besoin.

De plus, en fonction de la situation individuelle, avoir le foyer proche de l'établissement revient à maintenir l'enfant dans un environnement totalement identique, ce sont les copains du quartier qu'on retrouve au collège, et quand le quartier de naissance, c'est la grande borne, le val fourré ou les tarterets, alors la carte scolaire réduit leurs chances déjà minces, à peau de chagrin. Cela revient à un véritable parcours du combattant pour ces enfants, qui en dépit de leur courage et de leurs capacités resteront en retard au mieux, ou décrocheront au plus normal et conforme à l'actuel.

La question de la taille reste par contre à échanger: comment structurer la structure pour qu'en dépit de sa dimension, celle-ci conserve le périmètre humain et la proximité nécessaire aux ambitions qu'elle affiche?

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