Euthanasie a 20 ans parce que souffrant de depression

Voilà, tu comprends tout l'enjeu de la chose. Quand c'est quelqu'un d'autre qui décide pour toi... Il y a vraiment trop de chances qu'il se trompe !

Perso, je penses que ça peut se faire et doit être très contrôlé avec une réglementation très stricte là dessus pour éviter que des personnes fassent n'importe quoi...

Même très contrôlé tu sais, on n'est jamais l'autre. Demain j'ai un coup dur et je le réclame, ce suicide assisté. Je peux te dire qu'avec le passif on va sûrement me dire oui. Ce sera une énorme erreur. Moi seule sait que je peux rebondir. Je le sais. J'en ai juste marre à ce moment-là. Mais sur un dossier, des données techniques, personne ne va le voir. Pouf ! A pu d'January....

Même très contrôlé tu sais, on n'est jamais l'autre. Demain j'ai un coup dur et je le réclame, ce suicide assisté. Je peux te dire qu'avec le passif on va sûrement me dire oui. Ce sera une énorme erreur. Moi seule sait que je peux rebondir. Je le sais. J'en ai juste marre à ce moment-là. Mais sur un dossier, des données techniques, personne ne va le voir. Pouf ! A pu d'January....

Oui, mais si tu t'en sors, avant la procédure, tu peux demander à arrêter...

Mais...attend...je ne defends justement pas le fait que ca doit etre decider par quelqu'un d'autre ...je defends que ce soit la personne qui signe un truc ou elle decide pour elle meme et que on lui reconnaisse le droit de le faire....j'ai jamais dit que je voulait deleguer ca a quelqu'un d'autre que la personne pour elle meme...

je sais que mon francais est pas toujours tres clair hein...mais je sais que j'ai jamais sous entendu ca...

Donner aux personnes qui le demandent le droit d'avoir les ressources necessaires pour "partir" en douceur ...et pas avec les methodes auxquelles ils sont reduits actuellment...

Oui, mais si tu t'en sors, avant la procédure, tu peux demander à arrêter...

Il existe des coups durs qui vont te mettre parterre pour plusieurs mois, tout dépend si ça a touché "là où ça fait mal", comment l'autre pourra-t-il savoir ? :(

Mais...attend...je ne defends justement pas le fait que ca doit etre decider par quelqu'un d'autre ...je defends que ce soit la personne qui signe un truc ou elle decide pour elle meme et que on lui reconnaisse le droit de le faire....j'ai jamais dit que je voulait deleguer ca a quelqu'un d'autre que la personne pour elle meme...

Oui, j'avais compris :)

Il existe des coups durs qui vont te mettre parterre pour plusieurs mois, tout dépend si ça a touché "là où ça fait mal", comment l'autre pourra-t-il savoir ? :(

Avec un suivi complet...

Donner aux personnes qui le demandent le droit d'avoir les ressources necessaires pour "partir" en douceur ...et pas avec les methodes auxquelles ils sont reduits actuellment...

Pas pour des problèmes psychiques, c'est mon avis.

Je pense que oui parceque on a pas le droit de dire a quelqu'un ce qui doit penser concernant sa propre santé...

January: alors j'ai pas comprit ta reponse "Voilà, tu comprends tout l'enjeu de la chose. Quand c'est quelqu'un d'autre qui décide pour toi... Il y a vraiment trop de chances qu'il se trompe !"

Avec un suivi complet...

Impossible à moins de six mois minimum d'étude et pour une pathologie non complexe.

Regarde, nous tous, même toi, sans pathologie, lorsque quelque chose s'est mal passé, deux jours ça va pas, le troisième c'est mieux, le quatrième tout fout le camp. Comment savoir, à coup sûr ? Impossible... Nous sommes tous uniques, et nous avons une interaction avec tout ce qui nous entoure, tout le temps, nous sommes évolutifs à chaque minute, tous, chacun d'entre nous. Dès lors, comment affirmer à coup sûr sur des problèmes psychiques que telle personne doit voir son suicide assisté validé ? Aujourd'hui peut être, mais demain ?

Donc si je suis ton raisonnement ca veut dire que on ne doit jamais rien decider qui dure dans le temps car toute decision s'invalide a force d'interactions avec l'environnement...Donc ca s'applique a plein d'autres situations...CQFD...merci...

Je pense que oui parceque on a pas le droit de dire a quelqu'un ce qui doit penser concernant sa propre santé...

January: alors j'ai pas comprit ta reponse "Voilà, tu comprends tout l'enjeu de la chose. Quand c'est quelqu'un d'autre qui décide pour toi... Il y a vraiment trop de chances qu'il se trompe !"

Ma position est que je suis contre le suicide assisté pour des problèmes psychiques, voilà, c'est simple..

Impossible à moins de six mois minimum d'étude et pour une pathologie non complexe.

Regarde, nous tous, même toi, sans pathologie, lorsque quelque chose s'est mal passé, deux jours ça va pas, le troisième c'est mieux, le quatrième tout fout le camp. Comment savoir, à coup sûr ? Impossible... Nous sommes tous uniques, et nous avons une interaction avec tout ce qui nous entoure, tout le temps, nous sommes évolutifs à chaque minute, tous, chacun d'entre nous. Dès lors, comment affirmer à coup sûr sur des problèmes psychiques que telle personne doit voir son suicide assisté validé ? Aujourd'hui peut être, mais demain ?

Je suis d'accord avec toi, mais il y a des traumatismes qui restent à vie et à certain stade de la dépression, on arrive à un point de rupture où la sortie est inexistante, sans compter qu'on ne sort jamais totalement d'une dépression comme je l'ai expliqué plus haut avec le bras et y sombrer une 2ème fois voir une 3ème fois, c'est un cercle infernal qui ne s'arrête jamais et continuer cet acharnement est bien pire que d'y laisser sa vie...

Donc si je suis ton raisonnement ca veut dire que on ne doit jamais rien decider qui dure dans le temps car toute decision s'invalide a force d'interactions avec l'environnement...

Restons dans le sujet. Beaucoup d'entre nous ont voulu mourir après un coup dur. Et nous sommes toujours là. Pourtant, la douleur insurmontable qui a été ressentie à des moments proches de l'évènement, nous aurait conduit à demander une piqûre. Alors ?

Alors ceux qui reitere leur demande devraient la voir accepter parceque elle dure dans le temps et ne fluctue pas avec les interactions de l'environnement...

Je suis d'accord avec toi, mais il y a des traumatismes qui restent à vie et à certain stade de la dépression, on arrive à un point de rupture où la sortie est inexistante, sans compter qu'on ne sort jamais totalement d'une dépression comme je l'ai expliqué plus haut avec le bras et y sombrer une 2ème fois voir une 3ème fois, c'est un cercle infernal qui ne s'arrête jamais et continuer cet acharnement est bien pire que d'y laisser sa vie...

Je n'aurais probablement pas cet avis si je n'avais jamais vu personne s'en sortir, malgré des vies franchement pas en forme de porte bonheur, assorties de problèmes physiques même parfois. Mais voilà : ça existe, je l'ai vu. Et ces personnes (oh il n'y a pas beaucoup d'élus ça je l'avoue, je parle de cas aussi lourd que le sujet dont il est question dans le topic) ont voulu mourir un jour. Elles ont même essayé de se suicider. Et puis aujourd'hui, elles sont là. Et ça va, elles vivent comme une autre partie de leur vie, elles ont réussi ça.

Alors ces personnes-là, je ne peux pas imaginer, supporter, que si elles avaient demandé le suicide assisté à l'époque où tout foutait le camp, on aurait accédé à leur demande... Je ne peux pas.

Toi, tu parles d'institutions, moi je parle d'humains qui souffrent, qui souvent ne savent plus ou ils en sont;

C'est beau la théorie, mais quand on se confronte au quotidien?

Les arrières pensées etc......

Qu'est-ce que tu racontes ? Tu dis on les pique le matin, je te reponds qu'il y a des delais, voila tout !

,??

Alors ceux qui reitere leur demande devraient la voir accepter parceque elle dure dans le temps et ne fluctue pas avec les interactions de l'environnement...

Non je reste vraiment sur mes positions. Pas de suicide assisté pour problèmes psychiques. Pas moyen, nous sommes bien trop évolutifs pour ça. J'en ai constaté des choses, et depuis des années je ne sais pas combien de personnes en difficulté j'ai rencontré, ce que je sais c'est que lorsqu'on pensait que tout était mort et bien il s'est passé quelque chose pour certaines de ces personnes, et aujourd'hui elles vivent bien, contre toute attente !

Et encore, je ne te parle pas du fait de la modification de la pensée sous la souffrance, c'est aussi à prendre en compte, elle modifie bien des choses et tu veux imaginer la décision tout à fait sensée, raisonnée ? Pas d'accord. Et la médication ? Là... En souffrance + sous traitement, peut-on imaginer que la personne émet un avis absolument sain ? Pas sûr, non ?

Je n'aurais probablement pas cet avis si je n'avais jamais vu personne s'en sortir, malgré des vies franchement pas en forme de porte bonheur, assorties de problèmes physiques même parfois. Mais voilà : ça existe, je l'ai vu. Et ces personnes (oh il n'y a pas beaucoup d'élus ça je l'avoue, je parle de cas aussi lourd que le sujet dont il est question dans le topic) ont voulu mourir un jour. Elles ont même essayé de se suicider. Et puis aujourd'hui, elles sont là. Et ça va, elles vivent comme une autre partie de leur vie, elles ont réussi ça.

Alors ces personnes-là, je ne peux pas imaginer, supporter, que si elles avaient demandé le suicide assisté à l'époque où tout foutait le camp, on aurait accédé à leur demande... Je ne peux pas.

J'en sais quelque chose, je suis déjà tombé en dépression plusieurs années et m'en suis sorti tout seul (j'avais entre 11 et 16 ans environ :s )... Je n'ai jamais eu le courage de me suicider, mais il m'est toujours resté cette souffrance et ce passé avec moi... Je n'ai pas d'autre choix que de vivre avec... Et aujourd'hui, je sais que je peux sombrer (et je manque de le faire) vu que j'ai passé le début de l'année en sautant des journées de repas et en me nourrissant 1 fois par jour avec une vie décalée (les 1ères semaines, je dormais à 2h du matin pour me réveiller à 14h et ensuite, je suis passé de me coucher à 8h du matin et me lever vers 20h) et maintenant que j'ai une activité, j'ai toujours du mal à m'habituer à cette vie...

january je comprend ton point de vue..mais voila on a pas tous les memes exemples et pour ces exemples la ...je trouve que leur donner un autre moyen que celui qu'ils ont opté aurait ete moins traumatisant pour tout le monde...

Il y a des gens qui ont une vie normale on pourrait pas croire qu' ils ont des choses cachées en eux et qui chaque jour se posent dans l'intimité de leur âme la question de continuer ou pas...

Quand a etre evolutifs....je ne crois pas que ca puisse s'appliquer a tout le monde...parceque certaines personne se posent deux questions fondamentales depuis leur plus petite enfance...donc evolutif oui partiellement...mais pas entierement pas pour des choses ancrees au fond de soi....

J'en sais quelque chose, je suis déjà tombé en dépression plusieurs années et m'en suis sorti tout seul (j'avais entre 11 et 16 ans environ :s )... Je n'ai jamais eu le courage de me suicider, mais il m'est toujours resté cette souffrance et ce passé avec moi... Je n'ai pas d'autre choix que de vivre avec... Et aujourd'hui, je sais que je peux sombrer (et je manque de le faire) vu que j'ai passé le début de l'année en sautant des journées de repas et en me nourrissant 1 fois par jour avec une vie décalée (les 1ères semaines, je dormais à 2h du matin pour me réveiller à 14h et ensuite, je suis passé de me coucher à 8h du matin et me lever vers 20h) et maintenant que j'ai une activité, j'ai toujours du mal à m'habituer à cette vie...

Il reste quelque chose à faire non ? Comme je le disais plus haut, le/les facteurs déterminants....? Tu ne te sentirais pas aujourd'hui d'aller consulter un professionnel pour "boucler la boucle", essayer de sortir du malaise ? Peut être que tu ne peux pas t'habituer, peut être qu'il y a d'autres pistes à utiliser... Il faudrait éviter d'attendre d'aller mal pour aller mieux. C'est un peu le souci que nous avons tous ça... Tenir..

Il reste quelque chose à faire non ? Comme je le disais plus haut, le/les facteurs déterminants....? Tu ne te sentirais pas aujourd'hui d'aller consulter un professionnel pour "boucler la boucle", essayer de sortir du malaise ? Peut être que tu ne peux pas t'habituer, peut être qu'il y a d'autres pistes à utiliser... Il faudrait éviter d'attendre d'aller mal pour aller mieux.

Je sais pas s'il reste quelque chose à faire, mais je reste là pour certaines personnes et pour éviter de leur faire subir ma perte...Si je serais seul, je sais ce que je ferais