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"Sans la musique la vie serait une erreur "

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Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

À vrai dire, je ne crois pas une seule seconde que la musique ait ce pouvoir qu'on lui prête, elle est selon moi la purification de la sonorité ambiante, un filtrage qui nous touche, au même titre que le dessin animé l'est vis à vis de l'animation de la réalité, ces altérations du monde réel magnifiées n'ont pas d'autre pouvoir que de nous " parler " au travers de l'essence même de notre sensibilité, autrement dit nous décryptons des émotions ou des sentiments à l'intérieur, qui nous plaisent ou nous déplaisent, mais on ne peut pas dire ou défendre l'idée qu'ils auraient une action directe sur notre humeur, mais plus vraisemblablement sur notre ressenti, notre interprétation du moment, comme on le serait pendant un repas agréable ou déplaisant, ceci n'est pas une condition impérieuse, ni même atténuée, de notre état d'esprit après l'acte d'audition, de visionnage ou d'ingurgitation, quand bien même on pourrait inventer la bouffo-thérapie... ( en ne se souciant que de l'effet/sensation en bouche pas de la qualité nutritionnelle ).

Si toutefois, il s'opère quand-même une réaction, il faudrait sans doute plus la rapprocher de l'effet placebo, qui stipule selon moi que plus on croit au pouvoir supposé d'une chose, plus celle-ci peut effectivement avoir une incidence sur nous, tout simplement parce qu'on ignore les possibilités/facultés/fonctionnements de notre propre psyché. Dit autrement, ce n'est pas tant l'objet de notre attention qui aurait un réel pouvoir, mais notre cerveau qui nous révélerait ses capacités inconnues de notre conscience/rationalité/sagacité.

Néanmoins, je n'exclus nullement un conditionnement profond couplé aux sonorité, comme ça peut l'être pour les odeurs en l'occurrence, mais dans ce cas, l'élément conditionnant n'est qu'un intermédiaire insipide au départ, acquérant les vertus d'un autre élément indirectement...

Franchement, je ne connais pas trop la discipline que l’on appelle « musicothérapie » (je vous laisse donc en débattre !). Ma préoccupation était surtout de répondre à l’idée que la musique puisse nuire. Ma réponse est donc que le mauvais usage n’enlève pas sa beauté à l’instrument.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Telle que je la comprend, la phrase de Nietzsche n'est pas tres flatteuse pour la vie, elle signifie en gros que l'existence n'a pas de sens intrinseque ( apres tout pour lui Dieu est mort ) et que seule la musique peut procurer un peu/beaucoup de joie.

Le fait est que la musique fait partie de la vie. Donc au contraire, Nietzsche complimente la vie. C'est très flatteur pour elle.

C'est un peu ce que je pense de l'art en général, pour moi il n'a qu'une importance secondaire, annexe, puisqu'il ne fait pas sens.

n'a pas de sens.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Le fait est que la musique fait partie de la vie. Donc au contraire, Nietzsche complimente la vie. C'est très flatteur pour elle.

n'a pas de sens.

Je suppose que c'est l'opinion de la plupart des gens, sans etre la mienne.

Sinon oui, n'a pas de sens est plus sensé.

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Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Je suppose que c'est l'opinion de la plupart des gens, sans etre la mienne.

Ce n'est pas une opinion: la musique fait bel et bien partie de la vie. En voici la preuve, sous forme d'une chanson remplie d'espoir:

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Petitpepin Membre 783 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Swan, j'avais en tête des musiciens qui citent cette phrase parce qu'elle fait écho à leur "exaltation" et parce que Nietzsche, ça claque quand même : ils ont cette "lecture" "facile et gobe tout". La tienne, je ne la connais pas mais elle semble plutôt critique au contraire. A une prochaine fois peut être.

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tison2feu Membre 3 115 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Ce n'est pas une opinion: la musique fait bel et bien partie de la vie. En voici la preuve, sous forme d'une chanson remplie d'espoir:

Merci pour cette découverte musicale. En écoutant cette composition, en la lisant comme un récit, je me suis retrouvé aux sources de la vie. A partir de la 3e minute, je tente de me retourner corps et âme vers la lumière pour sortir de la caverne collective de l'habitude. A force d'effort, je passe à l'air libre, je deviens supérieur à moi-même.

Un sage-musicien taoïste a écrit un texte prodigieux sur la musique. Le paragraphe (d) traduit à merveille les métamorphoses qui s'opèrent à partir de la 3e minute en question ("surgissement primitif", "sortant d'une obscurité silencieuse", "devenir fruit, pour finir en fleur"). Avec à la clé, les reproches prévisibles du sens commun à l'encontre de la quête musicale du Sage...

(a) Pei-men Tch’eng interrogeait l’Empereur Jaune. « Vous entendant jouer la musique de Sien-tch’e au milieu de la nature sauvage, lui dit-il, j’ai d’abord été saisi d’effroi, puis je me suis senti défait, à la fin j’étais égaré, désemparé, incapable de me ressaisir. »

(b) « C’est ce que tu devais ressentir, répondit l’Empereur Jaune. Car, bien que jouant de manière toute humaine, j’ai [tout de suite] réglé mon jeu sur l’action du Ciel; j’ai [tout de suite] puisé dans l’énergie pure. [sous mes doigts] les saisons alternaient, les êtres naissaient [et mouraient], l’épanouissement entraînait le déclin et le déclin l’épanouissement le déploiement des formes amenait leur destruction et cette destruction leur redéploiement. J’alternais les timbres purs et impurs; les sons coulaient, s’étendaient; je réveillais les animaux hibernants comme le font le tonnerre et la foudre au printemps. J’achevais sans conclure, j’ouvrais sans ouverture, ma musique mourait et renaissait, tombait et reprenait son essor, constante seulement dans ses infinies métamorphoses et constamment imprévisible. Tu ne pouvais qu’être saisi d’effroi.

© « J’ai ensuite joué de l’équilibre du yin et du yang, de la splendeur combinée du soleil et de la lune. Mêlant les longues et les brèves, les douces et les fortes, j’ai unifié les métamorphoses, mais sans jamais me lier. S’il y avait vallée, je remplissais la vallée; s’il y avait ravin, je m’insinuais dans le ravin. Je ne laissais intervenir ni mes sens, ni mon esprit et me coulais ainsi dans les choses. Sous le charme de mes mélodies et de mes rythmes, les esprits se terraient dans l’obscurité et les astres suivaient leur cours au plus juste. Je m’arrêtais aux limites du fini, mais ma musique déroulait à l’infini ses effets. C’est en vain que tu cherchais à comprendre, que tu cherchais à voir, que tu cherchais à suivre. Tu étais là, confondu, sur une voie qui ne menait nulle part, tu gémissais sur un accoudoir de bois. Tu avais l’esprit limité par ce que tu cherchais à comprendre, la vue bornée par ce que tu cherchais à voir et tes efforts n’allaient pas au-delà de ce que tu poursuivais toi-même, de sorte que tu n’avais aucune chance de me rejoindre. Ton corps a cependant commencé à se dissoudre et tu t’es mis à épouser le mouvement. C’est pour cela que tu t’es senti défait.

(d) « Puis j’ai aboli toute inertie, j’ai laissé aller les rythmes. Il y eut comme un surgissement primitif, une polyphonie sans forme, un déploiement continu sortant d’une obscurité silencieuse. Cela se mouvait dans l’illimité tout en se maintenant dans un abîme ombreux. On eût dit la mort, on eût dit la vie. Cela semblait devenir fruit, puis finir en fleur – allant, coulant, s’épandant, se déplaçant en dehors de toute norme. Les esprits communs reprochent au Sage ce jeu qui les déroute. Car le Sage entre dans les mouvements de la nature et leur obéit tout entier. Il ne laisse pas son esprit s’égarer, ni ses sens s’échapper. Il ne dit pas un mot, mais dans son for intérieur il exulte. C’est cette joie qu’on appelle la « musique céleste ». Cheng-nong l’a chantée en ces termes : Inaudible, invisible, elle remplit Ciel et Terre, elle embrasse l’Univers.Tu as voulu m’écouter, mais ma musique ne t’a offert aucune prise et tu ne pouvais donc que te sentir perdu.

(e) « Par la musique, j’ai commencé par te jeter dans l’effroi, et tu t’es cru la victime de quelque maléfice. J’ai relâché mon jeu, et tu as commencé à perdre pied. J’ai joué l’égarement et tu as sombré dans l’abêtissement. Mais par cet abêtissement, tu as rejoint la Grande activité. C’est en se laissant porter qu’on entre dans la Grande activité. »

(Traduction du philosophe-sinologue Jean-François Billeter, dans Leçons sur le Tchouang-Tseu, pp. 123-126, ou encore dans L'art chinois de l'écriture, pp. 244-246).

PS : Désolé pour les problèmes de casse, mais je ne parviens pas à uniformiser le texte en employant les caractères d'imprimerie usuels du forum.

Modifié par tison2feu
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Invité
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Invité
Invité Invités 0 message
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Tison le philosophe poète !

Eh bien, ce topic aura au moins permis a quelques uns d'exprimer de trés belles choses, au dela de tomber d'accord, c'est ce qui est le plus important.

Et cela suffit a un esprit commun.

Je me dis que ceux qui s'abandonnent a la musique, qui la recherchent en toutes choses, sont des personnes qui pensent avoir trouver le sens de la vie, de leur vie en tout cas.

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Don Juan Matus Membre 147 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

Franchement, je ne connais pas trop la discipline que l’on appelle « musicothérapie » (je vous laisse donc en débattre !). Ma préoccupation était surtout de répondre à l’idée que la musique puisse nuire. Ma réponse est donc que le mauvais usage n’enlève pas sa beauté à l’instrument.

Ce qui nuit, c'est le bruit, qu'il prenne la forme de mots ou de sons, d'ailleurs les mots, ne sont-ils pas des sons. Lorsque la musique prétend être un moyen d'exprimer, elle ment. Car elle est un moyen d'imprimer.

Notre musique est morte, comme nous sommes incapable de faire la différence ente le vivant et le mort, nous lui prêtons notre attention sans savoir ce qu'elle nous vole. Les morts savent-ils faire autre chose que nous voler ?

Modifié par Don Juan Matus
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Invité
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Posté(e)

Ce qui nuit, c'est le bruit, qu'il prenne la forme de mots ou de sons, d'ailleurs les mots, ne sont-ils pas des sons. Lorsque la musique prétend être un moyen d'exprimer, elle ment. Car elle est un moyen d'imprimer.

Notre musique est morte, comme nous sommes incapable de faire la différence ente le vivant et le mort, nous lui prêtons notre attention sans savoir ce qu'elle nous vole. Les morts savent-ils faire autre chose que nous voler ?

On a surnommé Heraclite, l'obscure, mais tu le vaux bien sur ce point.

Ou alors c'est moi qui ait le cerveau embrumé.

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Don Juan Matus Membre 147 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

On a surnommé Heraclite, l'obscure, mais tu le vaux bien sur ce point.

Ou alors c'est moi qui ait le cerveau embrumé.

La lumière sort de l'obscurité la plus noire, le sais-tu ? Mais malheureusement, la lumière éblouit.

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Invité
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Invité
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Posté(e)

La lumière sort de l'obscurité la plus noire, le sais-tu ? Mais malheureusement, la lumière éblouit.

ça doit etre ça, je suis éblouis et je ne suis plus capable de voir quoique ce soit.

Mais l'obscurité la plus noire existe t'elle ?

Et si non, la lumiere n'a pas pour but d'éblouir mais d'éclairer.

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Don Juan Matus Membre 147 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

ça doit etre ça, je suis éblouis et je ne suis plus capable de voir quoique ce soit.

Mais l'obscurité la plus noire existe t'elle ?

Et si non, la lumiere n'a pas pour but d'éblouir mais d'éclairer.

Mais non, tu n'es pas ébloui, rassure-toi, tu n'as pas le cerveau embrumé et tu n'es pas le seul à penser que je suis obscur.

Ceci dit, je ne pense pas que la lumière ait un but.

Modifié par Don Juan Matus
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Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Ce qui nuit, c'est le bruit, qu'il prenne la forme de mots ou de sons

J'avais en tête comme exemples de musiques nuisibles les fanfares qui servaient par exemple à exalter les participants lors des défilés nazis, ou encore la musique-divertissement, lorsqu'elle devient un moyen de saturer le monde pour mieux en cacher les aspects difficiles à envisager.

La musique du deuxième exemple pourrait aisément être qualifiée de "bruit", mais c'est moins évident pour le premier exemple.

Modifié par Dompteur de mots
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Dompteur de mots Membre 1 842 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Merci pour cette découverte musicale. En écoutant cette composition, en la lisant comme un récit, je me suis retrouvé aux sources de la vie. A partir de la 3e minute, je tente de me retourner corps et âme vers la lumière pour sortir de la caverne collective de l'habitude. A force d'effort, je passe à l'air libre, je deviens supérieur à moi-même.

Héhéhé ! Bien heureux que ça t'ait plu Tison ! Et merci pour le très beau texte ainsi que ton interprétation, fort intéressante !

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Don Juan Matus Membre 147 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

J'avais en tête comme exemples de musiques nuisibles les fanfares qui servaient par exemple à exalter les participants lors des défilés nazis, ou encore la musique-divertissement, lorsqu'elle devient un moyen de saturer le monde pour mieux en cacher les aspects difficiles à envisager.

La musique du deuxième exemple pourrait aisément être qualifiée de "bruit", mais c'est moins évident pour le premier exemple.

Oui, le bruit peut être involontaire, sans désir à atteindre, mais il peut être aussi savamment orchestré. Ton exemple de la fanfare me convient bien, c'est pour moi, qui suis musicien, le cas de presque toute la musique que l'on produit, toutes construites sur les mêmes trames rythmiques et sur les mêmes clés mélodiques, toutes sur le même fondement fréquentiel d'une répétition admise par formation ou conditionnement, toutes pour produire le même effet, le même que celui du fluor ajouté à l'eau.

La musique écrite est pour moi, et restera, une musique incarcérée qui ne permet pas de réaliser la présence des barreaux.

Merci pour cette découverte musicale. En écoutant cette composition, en la lisant comme un récit, je me suis retrouvé aux sources de la vie. A partir de la 3e minute, je tente de me retourner corps et âme vers la lumière pour sortir de la caverne collective de l'habitude. A force d'effort, je passe à l'air libre, je deviens supérieur à moi-même.

Un sage-musicien taoïste a écrit un texte prodigieux sur la musique. Le paragraphe (d) traduit à merveille les métamorphoses qui s'opèrent à partir de la 3e minute en question ("surgissement primitif", "sortant d'une obscurité silencieuse", "devenir fruit, pour finir en fleur"). Avec à la clé, les reproches prévisibles du sens commun à l'encontre de la quête musicale du Sage...

(a) Pei-men Tch’eng interrogeait l’Empereur Jaune. « Vous entendant jouer la musique de Sien-tch’e au milieu de la nature sauvage, lui dit-il, j’ai d’abord été saisi d’effroi, puis je me suis senti défait, à la fin j’étais égaré, désemparé, incapable de me ressaisir. »

(b) « C’est ce que tu devais ressentir, répondit l’Empereur Jaune. Car, bien que jouant de manière toute humaine, j’ai [tout de suite] réglé mon jeu sur l’action du Ciel; j’ai [tout de suite] puisé dans l’énergie pure. [sous mes doigts] les saisons alternaient, les êtres naissaient [et mouraient], l’épanouissement entraînait le déclin et le déclin l’épanouissement le déploiement des formes amenait leur destruction et cette destruction leur redéploiement. J’alternais les timbres purs et impurs; les sons coulaient, s’étendaient; je réveillais les animaux hibernants comme le font le tonnerre et la foudre au printemps. J’achevais sans conclure, j’ouvrais sans ouverture, ma musique mourait et renaissait, tombait et reprenait son essor, constante seulement dans ses infinies métamorphoses et constamment imprévisible. Tu ne pouvais qu’être saisi d’effroi.

© « J’ai ensuite joué de l’équilibre du yin et du yang, de la splendeur combinée du soleil et de la lune. Mêlant les longues et les brèves, les douces et les fortes, j’ai unifié les métamorphoses, mais sans jamais me lier. S’il y avait vallée, je remplissais la vallée; s’il y avait ravin, je m’insinuais dans le ravin. Je ne laissais intervenir ni mes sens, ni mon esprit et me coulais ainsi dans les choses. Sous le charme de mes mélodies et de mes rythmes, les esprits se terraient dans l’obscurité et les astres suivaient leur cours au plus juste. Je m’arrêtais aux limites du fini, mais ma musique déroulait à l’infini ses effets. C’est en vain que tu cherchais à comprendre, que tu cherchais à voir, que tu cherchais à suivre. Tu étais là, confondu, sur une voie qui ne menait nulle part, tu gémissais sur un accoudoir de bois. Tu avais l’esprit limité par ce que tu cherchais à comprendre, la vue bornée par ce que tu cherchais à voir et tes efforts n’allaient pas au-delà de ce que tu poursuivais toi-même, de sorte que tu n’avais aucune chance de me rejoindre. Ton corps a cependant commencé à se dissoudre et tu t’es mis à épouser le mouvement. C’est pour cela que tu t’es senti défait.

(d) « Puis j’ai aboli toute inertie, j’ai laissé aller les rythmes. Il y eut comme un surgissement primitif, une polyphonie sans forme, un déploiement continu sortant d’une obscurité silencieuse. Cela se mouvait dans l’illimité tout en se maintenant dans un abîme ombreux. On eût dit la mort, on eût dit la vie. Cela semblait devenir fruit, puis finir en fleur – allant, coulant, s’épandant, se déplaçant en dehors de toute norme. Les esprits communs reprochent au Sage ce jeu qui les déroute. Car le Sage entre dans les mouvements de la nature et leur obéit tout entier. Il ne laisse pas son esprit s’égarer, ni ses sens s’échapper. Il ne dit pas un mot, mais dans son for intérieur il exulte. C’est cette joie qu’on appelle la « musique céleste ». Cheng-nong l’a chantée en ces termes : Inaudible, invisible, elle remplit Ciel et Terre, elle embrasse l’Univers.Tu as voulu m’écouter, mais ma musique ne t’a offert aucune prise et tu ne pouvais donc que te sentir perdu.

(e) « Par la musique, j’ai commencé par te jeter dans l’effroi, et tu t’es cru la victime de quelque maléfice. J’ai relâché mon jeu, et tu as commencé à perdre pied. J’ai joué l’égarement et tu as sombré dans l’abêtissement. Mais par cet abêtissement, tu as rejoint la Grande activité. C’est en se laissant porter qu’on entre dans la Grande activité. »

(Traduction du philosophe-sinologue Jean-François Billeter, dans Leçons sur le Tchouang-Tseu, pp. 123-126, ou encore dans L'art chinois de l'écriture, pp. 244-246).

Je n'avais pas vu, mais j'agrée sur nombre de choses. Merci.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

La cohérence d'une analyse fine, passe par la connaissance la plus complète, la plus détaillée possible des recherches dans le domaine.

Je t'ai donnée les éléments qui démontre que le langage et la musique ne sont liés que superficiellement et tu places tes croyances personnelles plus crédibles que

certaines études scientifiques ?

Oui, à ce stade je ne peux être que d'accord avec toi, néanmoins j'attire ton attention sur l'usage inconsidéré du savoir " scientifique ", on n'oubliera pas par exemple que pendant des décennies on a cru, très sérieusement, au pouvoir de l'hypnose, avant qu'on en vienne sur le tard, à y reconnaitre plutôt un effet indirect, dû à des conditions psychologiques et contextuelles, il s'est donc avéré que l'hypnose elle-même n'existe pas, bien que des effets ait été produits, ils le sont pour d'autres raisons que celles qui étaient invoquées.

D'un autre coté, tu ne peux raisonnablement pas attendre de moi, que d'une part, je dise que ce qui caractérise le langage, entre autre, est sa musicalité, et donc leur indissociabilité naturelle, et contester que mécaniquement jouer sur l'un influe sur l'autre, par conditionnement profond, ce que j'ai toujours dit, et d'autre part, de me demander d'avoir des preuves, éventuellement, d'un non effet, d'une non corrélation, ce qui est anti-scientifique, puisque la science procède par mise en évidence de corrélation, puis de cause à effet, jamais de non mise en corrélation, ni de non cause à effet, je ne peux donc pas " prouver " ce qui n'existe pas ou n'a pas de causalité.

Et pour ce fameux cachet, quel est l'élément actif ?

Je vais tenter un autre exemple, si tu veux bien, avec la nourriture cette fois-ci.

Si le goût est à l'aliment ce que la musicalité est au langage, alors tu verras aisément, que ce n'est pas parce que l'on a élevé la gastronomie en art, que ce goût est indépendant du besoin de se nourrir, nous ne faisons qu'exploiter une faculté à d'autres fins, que celles premières, c'est à dire s'alimenter, nous pouvons donc facilement créer des associations entre goût et sensation de bienêtre ou de malêtre, par le bais de la nourriture, où des années plus tard, ne subsistera essentiellement plus que le lien entre perception gustative et souvenir plaisant ou déplaisant, mais ça ne veut pas dire que le goût aurait une réalité indépendante de l'acte de manger, c'est l'usage " impropre " que l'on en fait qui lui donne cette apparence, de même la musique qui n'est qu'une épuration, filtration, sublimation de la partie émotive de la voix, c'est à dire son enveloppe, n'a pas une vie indépendante d'elle, car il ne faut pas oublier que la voix est à la fois langage verbal et non verbal, une dimension littéraire et une dimension émotive, sensorielle, et la plus primaire et donc la plus profonde est celle qui nous renvoie à nos goût ou dégoûts, il se crée donc des liens très profonds entre cette enveloppe qui s'adresse à nos réactions primitives, alors que ceux liés à la rationalité, à la sémantique sont plus fragiles, fugaces, superficiels car produits par des instances plus élaborées/complexes, il ne faudrait donc pas restreindre la force de la voix, à sa seule composante lexicale, et oublier tout son environnement émissif, non verbal, pourtant intrinsèquement connectés.

Le lien qu'entretient la musique avec l'essence qui lui donne ses apparents pouvoirs, est sa connexion avec la modularité de la voix humaine.

D'une, le"pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué" de ma part ,c'est justement moi qui voulais te faire comprendre que tu fais compliquer ce qui peut être simpliflier ;

et de deux, j'ai la réaction identique quand je te lis, un dédale d'explications sans fin, qui veulent tout dire mais qui ne disent au final pas grand chose;

après c'est sur qu'en disant à peu près tout et voir son contraire, avec plein d'adverbes etc...

on tombe forcément sur quelque chose si on cherche bien ...

mais il manque l'essentiel, la cohérence

à ce propos, tu n'as pas donné d'explication et la définition de "mélodie sous-tendue"

à savoir si c'est de la musique ou pas

J'ai dit à plusieurs reprises que la musicalité était interdépendante de la voix humaine, entre autre, mais que cette dernière ne s'y limitait pas, car dans le cadre de l'amusie par exemple, les gens peuvent très bien comprendre ce que les autres disent, le sens ne leur fait pas défaut, même sans la partie mélodique de la parole, j'avais même envisagé une cure basée sur la seule pertinence de l'agencement/ordonnancement phrasique, en mettant de coté la mélodie du langage, comme on pourrait mettre la périodicité de la marche de coté le temps d'une rééducation, en ne gardant que l'ordre d'enchainement des mouvements, cette dernière pouvant s'acquérir ultérieurement, une fois la fonctionnalité retrouvée, même disgracieuse.

N'oublions pas que la musique est un révélateur d'une forme de beauté que nous percevons, on peut fort bien vivre sans, mais lorsque ces sentiments sont procurés, ils sont ancrés profondément, d'où leur emploie pour faire appel à des choses apparemment oubliées, comme on pourrait le faire avec les odeurs avantageusement, chez des personnes atteintes d'Alzheimer.

Maintenant, j'en reviens aux explications données par les scientifiques, et je ne sais pas si tu l'as remarqué, mais lorsqu'ils donnent le pourquoi de tel phénomène, en réalité ils fournissent un comment ça marche, en s'appuyant sur d'autres principes, auxquels on demandera inexorablement, le pourquoi c'est ainsi, et là encore, ils expliqueront pa un nouveau comment cela procède, et ainsi de suite. Dans notre exemple, pour notre sensibilité musicale, on va répondre que cela vient d'une activité cérébrale localisée, puis si on creuse, on s'entendra dire, que c'est l'activité d'un groupe particuliers de neurones, avec tels messagers chimiques, des neurotransmetteurs, et si on cherche encore, on nous répondra que ce sont les gènes qui régulent tout ce manège, mais en réalité, on a troqué une question par une autre, et ainsi de suite, jusqu'à ce que l'on se perde en conjectures.

Or je ne procède pas du tout comme ça, au même titre que lorsque ma fille inquiète me demande une chose, et que je lui réponde au final que je l'aime, elle ne ressent pas le besoin, ni la nécessité d'aller au-delà, puisque ça correspond à ses attentes, à son but intime, en clair les explications s'auto-suffisent, les décortiquer davantage, ne lui apporterait strictement rien de plus. De même, lorsque j'avance l'idée que notre sensibilité musicale provient de notre affection innée pour la voix humaine, je donne une explication causale qui s'auto-suffit, je ne ressens pas le besoin d'avoir d'autres explications plus profondes, puisque encore une fois, c'est un constat, nous sommes des animaux éminemment sociaux, nos vies sont tournées vers nos semblables et réciproquement, visuellement, auditivement, tactilement, olfactivement et plus accessoirement gustativement, le tout supporté par notre mémoire, qui sans elle tout ceci ne serait pas possible.

Je rappelle que dès la naissance, avant toute convention arbitraire, un bébé est capable de reconnaitre un visage humain d'autre chose, que ce même visage soit à l'endroit ou pas, il n'y a aucune raison, qu'il n'en aille pas identiquement pour les voix, avec lesquelles il a pu se familiariser pendant sa gestation intra-utérine de longs mois, accompagnées de toutes les rythmicités du corps de sa mère, l'enfant est déjà conditionné à ces sons rythmés, en étant aussi le réceptacle des décharges biochimiques de sa génitrice en fonctions de l'intensité sonore, de la fréquence, des différents accouplements de sons, etc... de même que l'agitation mécanique de sa mère porteuse... bref il a déjà amplement associé sons et plaisir ou déplaisir, et comme nous sommes des êtres vivants de communication, l'enfant à naitre baigne dans une mer de voix dont il a tout loisir d'être influencé durablement, bien plus que ses dispositions génétiques.

Il me semble pourtant percevoir des conclusions sans conditions, mais sans arguments aussi.

Comme dit plus haut, j'ai ce sentiment de sous-explications à tiroirs tiré d'idées non réfutées, qui tournent en boucle, et

qui me convainc encore moins

Je peux l'entendre.

Mais encore une fois, des explications qui ne font pas sens, ne sont que de peu d'aide, ou même de valeur.

Il ne suffit pas de dire que les masses sont attirées par la Terre, pour être rassasié intellectuellement, et encore moins sortir des explications toujours plus complexes et tordues, appréhendables par quelques personnes pour nous satisfaire convenablement.

Je vais donc le dire différemment, je préfère mes explications qui donnent du sens aux phénomènes observés, que de me contenter de descriptions de phénomènes où l'on se perd dans des emboitements sans fin, même si cela revêt un caractère scientifique, car d'une part, traduire un pourquoi en comment n'est tout bonnement pas satisfaisant, mais d'autre part que les scientifiques sont loin d'être à l'abri de préjugés ou d'erreurs même involontaires, et ce pendant des décennies, comme ce fût le cas par exemple sur la culture des pré-incas en Amazonie, ou une poignée de chercheurs acharnés ont montré que la jungle amazonienne était loin d'être vierge/originelle comme supposé jusqu'à présent, mais grandement modifiée par la main de l'homme et que cette région a été l'oeuvre aussi d'une richesse culturelle. Bref, ce que l'on pense à un instant T, peut être revu et corrigé bien longtemps après, alors que dire d'une branche tout juste naissante, qui pour certains n'est même pas une science à part entière.

De plus, on peut lire sur wiki ( musicothérapie ):

La question surgit par période : la musicothérapie aide-t-elle la personne ? Et si oui en quoi ?

  • en raison des caractéristiques de l'œuvre utilisée ou des caractéristiques sonores de cette œuvre (au niveau rythme, mélodie, harmonie)
  • ou bien, la musique se limite-t-elle à être le vecteur et/ou le prétexte de la communication verbale ou non entre thérapeute et sujet ?

De là, deux courants principaux théoriques, l'un plus proche de la psychosonique, l'autre mieux compris dans l'esprit de l'art-thérapie.

Nous pouvons rajouter un troisième courant (en réponse à la première question ) qui donne une définition autre de la musicothérapie : elle permet l'ouverture de « canaux de communication » à travers des moyens corporo-sonoro-musicaux. Cette conception ne laisse que peu de place à l'utilisation de la musique à des fins thérapeutiques liées à un prétendu pouvoir intrinsèque de la musique. Elle est basée sur la conception d'un sujet en relation avec son environnement, le but étant d'améliorer la qualité du contact avec cet environnement.

de même wiki ( Bernard Auriol )

Le terme psychosonique a été créé en 1991 par Bernard Auriol pour désigner la discipline qui cherche à évaluer et décrire les effets du son sur l'être vivant (spécialement humain) ainsi que les éléments subjectifs manifestés par l'expression sonore, en particulier la voix.

Il convient de distinguer la psychosonique de la psychoacoustique qui se situe davantage du côté de la psychophysique que d'une approche psychodynamique. Le terme psychosonique a été repris par un grand nombre d'auteurs.[réf. nécessaire]

La psychoacoustique se préoccupe des conditions acoustiques et neuro-psycho-physiologiques de l'audition, alors que la psychosonique tente d'étendre le point de vue aux éléments symboliques, psychodynamiques, inconscients et subjectifs du processus d'écoute. La psychosonique est donc très proche quoique d'une acception plus large que la musicothérapie.

ou encore wiki ( psychoacoustique ):

La phonétique auditive pratique des investigations psychoacoustiques par définition : le langage est le support des associations symboliques et la base de la psychologie, et le son est son moyen de transmission.

L'acoustique musicale allie la mécanique des vibrations et l'acoustique, quand il s'agit de comprendre le fonctionnement des instruments, à la psychoacoustique, lorsqu'on caractérise la réaction humaine à leurs sons.

Ces deux disciplines sont à l'origine des études psychoacoustiques, dès le XVIIIe siècle, et en sont des champs d'application. Elles s'intéressent au son comme porteur d'information et à la psychologie du point de vue de l'activité symbolique.

Quand j'ai parlé de conscience, j'ai voulu dire conscience première, bien avant l' humain et d'une quelconque vie en société .

c'est la conscience primaire qui s'est trouvée en interaction avec son milieu .

Ces interactions auraient provoqué des émotions, ce qui aurait fait émerger la conscience .

Regarde bien, quels types d'animaux ont une conscience, du moins ceux à qui on leur en prête une actuellement, ce n'est pas tout le règne du vivant.

Le regard de l'autre, qui oblige à se regarder et donc à agir en conséquence, est à mon sens, l'origine de la conscience, sinon l'inconscient est suffisamment performant pour le reste pour une vie de solitaire.

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Petitpepin Membre 783 messages
Baby Forumeur‚
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"Le lien qu'entretient la musique avec l'essence qui lui donne ses apparents pouvoirs, est sa connexion avec la modularité de la voix humaine." Où sont le conditionnel et la réserve dans cette affirmation ?

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Eveil Membre 2 825 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour à tous, merci swam pour ce sujet soulevé.

Cette citation est inscrite sur un des murs de mon logement, laissé par l'ancien locataire... je me suis longtemps intérrogée sur le fait de la laisser ou de l'enlever.

J'ai opté d'y accoller une image celle d'une oeuvre de Jean Duffulet et poursuis ma réflexion sur ce sujet.

thumb_medium.jpg

Modifié par Eveil
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Invité
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Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour à tous, merci swam pour ce sujet soulevé.

Cette citation est inscrite sur un des murs de mon logement, laissé par l'ancien locataire... je me suis longtemps intérrogée sur le fait de la laisser ou de l'enlever.

J'ai opté d'y accoller une image celle d'une oeuvre de Jean Duffulet et poursuis ma réflexion sur ce sujet.

thumb_medium.jpg

De rien, il n'y a pas de quoi.

d'ailleurs ce n'est pas moi qui fait les plus grosses contributions a ce sujet, loin s'en faut !

Ce que j'ai envie de rajouter, et qui ne plaira pas a beaucoup de monde, c'est que pour moi la sensibilité n'est pas dans le raffinement esthétique, la vérité est ailleurs.

Bien sur il y a des gens extraordinaires qui sont des passionnés d'art, mais parmi les passionnés d'art on peut aussi trouver les pires salauds, l'histoire l'a montré.

C'est pourquoi je vois dans cette citation Nietzschéenne davantage de pessimisme que d'optimisme a propos de la vie.

La musique, ou l'art en general pour d'autres, comme un refuge face a l'absurdité du monde.

C'etait je crois la these de Schopenhauer.

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tison2feu Membre 3 115 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

De rien, il n'y a pas de quoi.

d'ailleurs ce n'est pas moi qui fait les plus grosses contributions a ce sujet, loin s'en faut !

Ce que j'ai envie de rajouter, et qui ne plaira pas a beaucoup de monde, c'est que pour moi la sensibilité n'est pas dans le raffinement esthétique, la vérité est ailleurs.

Bien sur il y a des gens extraordinaires qui sont des passionnés d'art, mais parmi les passionnés d'art on peut aussi trouver les pires salauds, l'histoire l'a montré.

C'est pourquoi je vois dans cette citation Nietzschéenne davantage de pessimisme que d'optimisme a propos de la vie.

La musique, ou l'art en general pour d'autres, comme un refuge face a l'absurdité du monde.

C'etait je crois la these de Schopenhauer.

J'y vais aussi de mon petit rajout, cher Swam, parce que je sais que tu n'y verras aucun inconvénient. Je dirais même plus, un rajout plutôt fantaisiste, mais il est parfois utile de se laisser aller sur un forum généraliste (ce que je ne ferais pas sur un forum spécialisé). Pour moi, au final, la sensibilité esthétique serait le sens exacerbé du beau/laid, à savoir une force que nous avons en nous mais qui ne demande qu'à être développée/cultivée, au même titre que le sens du bon/mauvais ou encore le sens du juste/injuste. Cet ensemble de forces constituent la virtu latine ou l'arête grecque (qui a donné le français "aristocratie"). Et j'en viens à me demander si cette conception de la virtu n'est pas à l'origine du concept de conatus spinozien (qui lui aussi est effort), de volonté schopenhauerienne, de volonté de puissance nietzschéenne (il y a ça qui veut en moi), voire de libido freudienne, ou même d'élan vital bergsonien. En m'excusant pour cet instant de folie.

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