L'écoute de l'autre

Dans un champs, elle aurait été bleuet, pas par sa beauté, mais par son côté éphémère

Dans un livre d’image, elle aurait été fantôme. A peine si on la voit…

Dans un tableau, elle aurait été couleur. Pastel, dilué.

Dans la vie, papillon. Légère et insouciante.

Dans pupilles, elle aurait été absente. Par pour une quelconque teinte, mais juste un éclat en moins.

Aujourd’hui, papillon posé sur un bleuet dans un tableau dans la main d’un fantôme.

Aujourd’hui, tu pleures, son rire, sa légèreté, son insouciance. Aujourd’hui, la tête entre tes mains tu pleures. Aujourd’hui, tu te demandes pourquoi elle s’est éclipsée silencieusement. Arrête Jean….

Mais hier…Hier Jean ?

Hier, sa bouche souriait encore. Son rire était son remède.Hier, lorsque tu la serrais dans tes bras, elle roucoulait. Hier, de toutes sespeines, de tous ses doutes, elle se relevait. Elle t’apparaissait solide commela chaîne des Alpes. Hier encore, elle acceptait tout en souriant comme elleluttait contre le vent.

Hier…hier…est si loin.

Mais dans ses yeux, n’as-tu rien lu ?

Dans ses silences, n’as-tu rien entendu ?

Dans ses rires, n’as-tu pas entendu ses peurs ?

Dans ses frissons, n’as tu jamais compris son terrible secret ?

Dans ses nuits, ses rêves, ses projets, ses caprices, ses rires, son mutisme, n’as-tu jamais entendu ce qu’elle refusait de te dire ?

Elle ne t’a rien dit, Jean. Elle ne voulait rien de dire Jean, pour éviter tes larmes, les excuses, les regrets, l’absence de réponse.Elle ne t’a rien dit Jean pour ne pas lire dans tes yeux ta souffrance. Pas ta pitié Jean. Elle ne voulait ni effusion, ni illusion et surtout pas ta tristesse. Pas plus, pas moins d’amour, Jean. Plus de combat inutile. Trop dur.Trop dur pour elle, Jean.

Elle s’est éteinte au soleil couchant. Elle t’a quitté Jean dans un murmure assourdissant. Ne pleure pas, elle ne voulait pas de ce chagrin, et surtout pas de larme. Elle souhaitait juste entendre rire. Ecoute la a présent, écoute ce rire. Ce rire qui résonne dans ta mémoire, ce rire qui fait chaud dans tes tripes. Jean, s’il te plaît ne pleure plus.

Elle ne t’a rien demandé, Elle ne t’a rien pris, n’a rien exigé. A juste réclamé du rire pour ce temps Jean. Elle a voulu ensevelir son secret dans ses éclats de vie. Elle a su fermer son corps où s’écrivait sa douleur. Juste pour te préserver. Elle croyait en tes rêves, partageait tes joies. Elle prenait ta main pour la serrait, taisait ses désirs, étouffait ses envies. Elle recevait le temps que tu lui offrais comme une cascade de bien être,de baume à son mal. Elle te donnait tout, elle prenait tout…

Jean, ne pleures plus, elle est partie….

Hier, aujourd’hui, demain, Jean elle veut que tu gardes en mémoire juste des larmes…de fou rire.

Bonjour petite mainea,

J'admire cette capacité chez vous de faire de la prose qui s'apparente à de la poésie.

Pour la prose, je crois avoir la capacité d'en faire, par contre pour ce qui est de la poésie, j'ai bien conscience que ma tournure d'esprit est un gros handicap. Bref, la poésie, je ne sais pas faire!

bonjour,

juste question pratique. J'ai fait un copier coller et cela a fait que des mots se sont attachés les uns aux autres comment je fais pour corriger

Appuyer sur le bouton en bas à droite "'modifier" puis mettre le curseur entre les lettres pour faire un espace avec la barre du même nom. C'est une méthode.

merci beaucoup !!!!

Le titre?Jean qui pleure ou jean qui rit?

Coucou,

Je constate que vous avez un style hors du commun. J’ose espérer que ce n’est pas la première fois que vous écrivez ce genre de texte. En tout cas, j’ai hâte de pouvoir lire les autres. Au fait, parlez-moi des auteurs qui vous inspirent à présenter les mots de la sorte.