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Tariq Ramadan va demander la nationalité française

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DroitDeRéponse

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Non c'est un frere musulman , ce qui n'a strictement rien à voir avec un salafiste quiétiste ou djihadiste .

El banah n'est ni Abdel wahhab ni choukri.

Non Tariq Ramadan n'est pas frère musulman d'ailleurs il le dit au début sur cette vidéo.

Gamal al-Banna : "Tariq Ramadan n’est pas Frère musulman"

Oumma

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 044 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Non Tariq Ramadan n'est pas frère musulman d'ailleurs il le dit au début sur cette vidéo.

Gamal al-Banna : "Tariq Ramadan n’est pas Frère musulman"

Oumma

Ah si il le dit alors . JMLP ou Dieudo aussi disent beaucoup de choses doit on les croire ?

Il est juste membre de l'union mondiale des savants musulmans presidee par al qaradawi frère musulman qui a du fuir l'Egypte pour le Qatar , lui même promoteur des idées des frères musulmans . Le meme Qatar qui lui a offert un poste au CILE et qui a cree et paye sa chaire à Oxford .

Le Qatar et les freres

http://www.lepoint.f...-1716008_24.php

On notera egalement qu'il est toujours présent à l'uoif , qui comme ramadan précise qu'ils ne sont pas FM mais sont reçus par Mohamed Morsi au Caire .

Morsi.jpg

Ahmed Jaballah ( cofondateur de l'UOIF et désormais au conseil théologique de l'Islam de France )

http://www.lepoint.f...-2012565_23.php

Islam : les Frères musulmans tiennent-ils l'UOIF ?

Mohamed Louizi, membre repenti, décrit dans son ouvrage "Pourquoi j'ai quitté les Frères musulmans" le plan stratégique de la confrérie.

http://www.lexpress....oif_486103.html

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La Mauritanie et quelques pays l'ont ils exclu pour ses paroles confidentielles ou bien parce qu'en tant que sherpa du qatar il représente à leurs yeux un FM ?

http://www.dakaractu...ns_a114513.html

Expulsion de Tariq Ramadan : La Mauritanie a t-elle peur de la contagion des Frères Musulmans ?

Tariq Ramadan a l'habitude de rappeler qu'il ne peut pas aller en Arabie Saoudite tout en basant son centre international pour la législation et l'Ethique (CILE) au Qatar, pays du Golfe où le Cheikh Qraradawi qui a produit une fatwa sur la licéité du suicide dans le jihad est politiquement très influent. Mais "il ne dit pas exactement les raisons d'une telle méfiance de l'Arabie Saoudite vis à vis de sa démarche", remarque un confrère de la presse émiratie.

Serait-il considéré comme le sherpa des Frères musulmans à l'égard desquels il a pourtant toujours affiché une distance parfois même critique ?

Cette expulsion de Mauritanie dont est victime le prédicateur et non moins professeur à Oxford, cache t-elle autre chose ?

Des observateurs ont noté que les Frères Musulmans, souvent soutenus par le Qatar où l'institution de T. Ramadan est basée, ont recruté dans les années 1980 parmi les familles ayant fui les campagnes et la première association qui se réclame des Frères Musulmans y est très active : la Jamaa Islamiyya.

Tariq Ramadan serait-il proche de cette mouvance, se demandent certains acteurs proches des milieux associatifs en Mauritanie.

Les craintes du gouvernement mauritaniens seraient d'autant plus justifiées si l'on sait qu'en août 2007, le courant des Frères musulmans s'est regroupé dans un parti politique autorisé, le rassemblement national pour la réforme et le développement (Tawaasul).

D'autres soutiennent que la méfiance des autorités mauritaniennes serait due aux connexions possibles, depuis l'Europe où vit le prédicateur, avec le leader de ce parti islamiste Jemil Mansour qui a longtemps séjourné en Belgique.

Il est vrai que Tawaasul a signé des accords avec de nombreux partis politiques depuis 2011 avec des liens dans le monde arabe et que les Frères musulmans apparaissent comme la deuxième force politique du pays.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 044 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Non Tariq Ramadan n'est pas frère musulman d'ailleurs il le dit au début sur cette vidéo.

Gamal al-Banna : "Tariq Ramadan n’est pas Frère musulman"

Oumma

Oumma :)

Quelques éléments sur l'appartenance de T.ramadan à la confrérie FM: préface de son bouquin, Leicester, sa these d'abord invalidée sur les FMs jugée apologétique, et sa chaire qui n'est pas tout à fait à Oxford :)

et sur ces petits arrangements sur les plateaux de TV :

@hdbecon vous l'avez lu , Mr sfeir dit il la vérité sur sa préface ?

@samira nous allons avoir de la matière pour poursuivre ce débat.

je vais chercher sa thèse en espérant la trouver sur academia.edu

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 044 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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http://mondafrique.c...-tariq-ramadan/

Et surtout, il adresse des chroniques dans les journaux, notamment dans Le Monde, pour réclamer « un moratoire sur l’application de la charia ». Il se présente comme « professeur de philosophie et d’islamologie à l’université de Fribourg ». Or, il n’est ni professeur, ni même assistant. Tariq Ramadan se contente de donner bénévolement chaque semaine un exposé d’une heure sur l’islam aux étudiants fribourgeois. Néanmoins, c’est cette carte de visite biaisée qui lui permet de se faire passer à l’étranger pour un universitaire. « Malgré un bagage intellectuel assez léger, Ramadan se prévaut aujourd’hui d’enseigner à Oxford. Il oublie simplement de préciser que sa chaire universitaire est financée intégralement par le Qatar », souligne Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité à la DGSE. Pour mémoire, en sortant son chéquier, l’un des fils de Kadhafi avait obtenu un doctorat d’une université britannique, ne se donnant même pas la peine de le rédiger lui-même.

....

Charles Genequand, spécialiste du monde arabe à l’université de Genève, n’a jamais été convaincu par le sérieux de Tariq Ramadan. Il lui a refusé sa thèse portant sur le réformisme islamique et Hassan Al-Banna. Les raisons ? Tariq Ramadan tentait de faire passer son grand-père pour un Gandhi musulman. « Non seulement, il refusait d’apporter des corrections à sa thèse, mais il harcelait les membres du jury pour l’obtenir au plus vite », se souvient Charles Genequand. Témoignage confirmé par Ali Merad, professeur émérite à l’Université de la Sorbonne Nouvelle Paris III et auteur de trois Que sais-je ? sur l’islam. Tariq Ramadan est allé jusqu’à le menacer d’une plainte universitaire s’il n’obtenait pas son doctorat. « J’ai été directeur de thèse pendant près de quarante ans en France, en Belgique, en Suisse. Je n’ai jamais vu un étudiant se conduire de la sorte », a témoigné Ali Merad (1). À cette époque, Tariq Ramadan décrochait lui-même son téléphone pour insulter et menacer tous ceux qui n’appréciaient pas à sa juste mesure son talent.

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Ceci est validé par un membre de son jury de thèse :)

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Aujourd’hui, il peut compter sur des dizaines de guetteurs sur la Toile. « Il suffit que j’écrive trois lignes sur Internet un peu critique vis-à-vis de Tariq Ramadan pour que je reçoive immédiatement une cinquantaine de messages plus que désagréables de la part de ses sbires », dénonce Ahmed Benani, politologue et anthropologue à l’université de Lausanne. « Tariq Ramadan n’est qu’une icône télévisuelle. Où sont ses travaux universitaires ? Aucun chercheur, qu’il s’agisse d’Olivier Roy, de Gilles Kepel, de Rachid Benzine, de feu Mohammed Arkoun ou d’Abdelwahab Meddeb ne l’a jamais pris au sérieux », lâche Ahmed Benani, qui a connu à Genève Saïd Ramadan, le père d’Hani et de Tariq Ramadan, disparu en 1995.

....

Les musulmans privés de parole

Même son de cloche de la part de Mohamed-Chérif Ferjani, islamologue et professeur à l’université Lyon-2. « Les insultes ? Je ne prends même plus le temps de les lire. En revanche, Tariq Ramadan n’ose pas m’affronter directement. J’ai dénoncé ses multiples mensonges dans mon livre Le politique et le religieux dans le champ islamique (2) ». Pour enjoliver l’image d’Hassan Al-Banna, Tariq Ramadan gomme systématiquement le caractère militaire et violent des Frères musulmans, en traduisant par exemple « jundî », non pas par « soldat », mais par « militant », et « katîba » par « cercle » au lieu de « brigade » ou « phalange ». Plus grave, il oublie de rappeler qu’Hassan Al-Banna prônait le califat « comme la seule forme possible de l’Etat islamique ». « Une bonne partie des attaques sur Internet sont pilotées par des professeurs d’université français. Ils demandent à leurs étudiants-chercheurs d’insulter tous ceux qui émettent des doutes sur les compétences de Tariq Ramadan », assure Mohamed-Chérif Ferjani.

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C'est amusant c'est la raison pour laquelle sa thèse a d'abord été refusée selon un membre du jury de thèse :)

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MAIS QUE NOUS DIT BAKARY SAMBE ?

Face à des contradicteurs, Tariq Ramadan abandonne très vite son sourire de miel, pour éructer, la bouche tordue par la haine. Le docteur Bakary Sambe, enseignant-chercheur au centre d’étude des religions, UFR des civilisations, arts et communication, à l’université Gaston Berge, à Saint-Louis du Sénégal, en a fait la triste expérience. « Alors qu’en France, il se vante d’être pleinement européen. En Afrique, il désigne l’Occident comme l’origine de tous les maux des musulmans. Sur l’intervention française au Mali, il adopte exactement la même position que les Frères musulmans, le Tunisien Rachid Ghannouchi et l’Egyptien Mohamed Morsi », rappelle Bakary Sambe. Mais pour s’être opposé à Tariq Ramadan, l’universitaire sénégalais a été présenté comme « anti-arabe » et même « pro-israélien », dans des écrits adressés à des étudiants musulmans, jusqu’aux Etats-Unis. « J’ai été obligé d’écrire un article en anglais pour contrer tous les mensonges que Tariq Ramadan proférait à mon égard », dénonce le chercheur africain.

Qui est bakary sambe ?

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http://europeandemoc.../expert/bakary/

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Hmmmm ça ressemble a du double discours non ?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 044 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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CORRECTIF : c'est le doyen de l'université de Fribourg qui a refusé sa thèse .

Si une bonne âme trouve sa thèse, habituellement on trouve en deux clicks surtout avec academia , mais là c'est pas immédiat :(

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 044 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Puisque nous sommes dans les écrits universitaires

La France, au centre d’une communauté musulmane européenne à construireS. Ramadan est décédé en 199523 et ses fils ont repris le flambeau de la prédication en Europe. Le Centre islamique des Eaux-Vives est dirigé par Hani Ramadan dont le discours sur la lapidation de la femme est désormais connu. Plus subtilement, il déclare : « l’avantage de notre présence en Europe, c’est de pouvoir profiter des espaces de liberté des régimes démocratiques24. » Jeu subtil que son frère Tariq Ramadan pratique avec plus ou moins de bonheur. Les deux frères sont, chacun à leur tour, interdits de territoire français. Nonobstant, les frères Ramadan continuent le travail commencé par leur père, à savoir : augmenter leur influence sur les communautés musulmanes d’Europe et créer des relais d'influence dans les médias, les milieux universitaires et intellectuels en contrepartie d’un financement en provenance des riches monarchies du Golfe, Arabie Saoudite en tête. Le second objectif, de loin le plus ambitieux, est la construction d’une communauté musulmane européenne, dont la France serait le centre névralgique tant il est vrai qu’avec quatre millions de musulmans, elle est le premier pays musulman d’Europe.

L’UOIF ou la branche française des Frères musulmansLa structure de l’UOIF et le mode de son action : une fédération d’associations travaillant à une réislamisation par le bas, c’est à dire au plus près des individus, et englobant tous les aspect de la vie sociale, économique et politique des musulmans ; la qualité de son discours, à la fois politique et religieux ; enfin ses références idéologiques, ne laissent aucun doute sur l'inspiration Frères musulmans de l'UOIF. L’islamisme a pour matrice la confrérie égyptienne des Frères musulmans et l’idéologie qui le sous-tend est fournie par/se trouve intégralement dans le texte sacré du Coran et la tradition du Prophète Muhammad, la Sunna, ce que confirme H. Ramadan : « H. al-

Banna n’a fait qu’interpréter scrupuleusement le Coran. Toute sa doctrine est enracinée dans les sources de l’islam... 25». Les Frères, à la fois précurseurs et références, ou comme le fait remarquer Rached Ghannouchi, émir des islamistes tunisiens et ami de l’UOIF : « avec les Frères musulmans, qui restent la plus importante organisation islamique dans le monde arabe, il n’y a pas de rupture mais une évolution... 26». Cette évolution, elle est en marche aujourd’hui en France, dans le dernier pays du monde où elle aurait dû prendre racine en vertu des valeurs que ce pays incarne. Voilà qui laisse rêveur quant à l’habileté politique des épigones de H. al-Banna.

https://www.drmcc.org/IMG/pdf/41e653082a706.pdf

Xavier raufer : http://www.xavier-raufer.com/site/-Accueil-

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
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morfou a écrit:

"Non, personne n'encourage une jeune fille à avoir des relations sexuelles...et encore moins à l'avortement!

C'est juste un délire musulman.."

ceci est caractéristique de la diffamation... elle oublie que chez les musulmans, une fille et quelque soit son âge se doit d'être "vierge" à son mariage... dois-je conclure que cette malveillance est le "juste délire" de l'individu morfou? :smile2: :smile2: :smile2:

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Membre, 75ans Posté(e)
Morfou Membre 63 671 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
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morfou a écrit:

"Non, personne n'encourage une jeune fille à avoir des relations sexuelles...et encore moins à l'avortement!

C'est juste un délire musulman.."

ceci est caractéristique de la diffamation... elle oublie que chez les musulmans, une fille et quelque soit son âge se doit d'être "vierge" à son mariage... dois-je conclure que cette malveillance est le "juste délire" de l'individu morfou? :smile2: :smile2: :smile2:

Je ne vois pas où vous voyez de la diffamation...

Sans compter que c'est en rapport avec le fait que "le voile musulman protègerait du fait sexuel" d'après ceux qui le préconise au collège....

Il est bien connu que pour certaine catégorie religieuse, l'Occident c'est l'indécence sexuelle et que cela commence à l'école...et que le voile dès la maternelle devrait être la règle!

Pourquoi croyez vous qu'un Contrexemple et un hdbecon participent à cette discussion?????

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 044 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Non Tariq Ramadan n'est pas frère musulman d'ailleurs il le dit au début sur cette vidéo.

Gamal al-Banna : "Tariq Ramadan n’est pas Frère musulman"

Oumma

Préface (Alain Gresh ) de "aux sources du renouveau musulman" http://max211.free.f...s-pr%E9face.htm

"Tariq Ramadan n'est pas seulement le petit-fils du fondateur des Frères musulmans , mais il en revendique hautement l'héritage doctrinal et spirituel "

whistling1.gif

Mr Ramadan n'a pas du relire la préface d'Alain gresh , l'un de ses principaux soutiens dans son procès contre Mr Sfeir ( qu'il a perdu ) , de son propre livre .

J'invite chacun à relire le credo des FMs, l'héritage doctrinal dont se revendique Mr Radan selon l'auteur de la préface d'un de ses livres .

@hdbecon, inutile de chercher dans votre bibli, j'ai trouvé la préface en question .

p de représentation qui en découle ».

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Il y est question du principe de neutralité du service public. Rien dans ce que vous me proposez n'est spécifique à l'EN . Et rien dans votre copcol ne dit "La spécificité du principe de neutralité de l'éducation nationale réside dans le statut spécifique de l'élève,"

"qui n'est par définition pas considéré comme apte à exercer son libre-arbitre, l'éducation nationale ayant pour but de lui fournir à terme les éléments le lui permettant..." Je suis d'accord avec ça , mais vous ne pouvez pas rattacher ceci au principe de neutralité qui est un principe d'égalité de traitement comme le rappelle votre lien .

Je cite :

=======

Le principe de neutralité s'impose aux autorités administratives et à leurs agents. Il implique pour ceux-ci de n'agir, dans le cadre de leurs fonctions, qu'en vertu de l'intérêt général, sans tenir compte de leurs opinions ou d'intérêts particuliers.Le service public de l'éducation doit répondre à l'intérêt général et aux missions qui lui sont dévolues en respectant le principe de neutralité dans toutes ses dimensions : neutralité politique, neutralité religieuse, neutralité commerciale.

=====================================================================

La vous mythonnez hdbecon :p

Vous me donnez le principe de neutralité du service public ni plus ni moins , et vous inventez une improbable spécifité que vous rattachez tout aussi improbablement au statut de l'élève.

Je note d'ailleurs de votre lien "Le principe de neutralité du service public est le corollaire du principe d'égalité devant la loi consacré par la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen."

Ce qui n'est ni plus ni moins que mon propos : le principe de neutralité est un principe d'égalité devant l'Etat . Donc vous voudrez bien m'expliquer par quel miracle je dois y voir ce que vous dites .

Je ne m'attends à aucun miracle.

Dans d'autres services publics, le principe de neutralité s'applique aux seuls employés de ce service, quand dans le cadre de l'école, le principe de neutralité s'applique tant aux employés qu'aux élèves pour ce qui est du signe ostentatoire religieux. Voilà pour moi ce qui justifie le statut spécifique de l'élève. Cette situation est propre à l'éducation nationale, de par sa fonction d'apprentissage et d'éducation citoyenne. C'est pourquoi j'écris que le principe de neutralité spécifique de l'éducation nationale découle du statut spécifique de l'élève...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 044 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Je ne m'attends à aucun miracle.

Dans d'autres services publics, le principe de neutralité s'applique aux seuls employés de ce service, quand dans le cadre de l'école, le principe de neutralité s'applique tant aux employés qu'aux élèves pour ce qui est du signe ostentatoire religieux. Voilà pour moi ce qui justifie le statut spécifique de l'élève. Cette situation est propre à l'éducation nationale, de par sa fonction d'apprentissage et d'éducation citoyenne. C'est pourquoi j'écris que le principe de neutralité spécifique de l'éducation nationale découle du statut spécifique de l'élève...

Mais ce n'est là que votre interprétation bien loin des textes .

Le principe de neutralité s'applique aux agents, et la loi 2004 prolongement du principe de laïcité ( c'est le titre de la loi ) s'applique aux élèves.

2 statuts : agents de la fonction publique, élève POUR deux principes juridiques : principe de neutralité, loi 2004 extension du principe de laïcité + RI

Libre à vous de vouloir mêler les deux , mais un simple examen des deux lois et des deux statuts permet de constater qu'il ne s'agit ni des mêmes statuts , ni des même principes .Le principe de neutralité spécifique de l'éducation nationale n'existe dans aucun texte . Nous sommes donc bien d'accord que nous échangeons sur un principe qui n'existe que dans votre esprit .

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 044 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Je ne m'attends à aucun miracle.

Dans d'autres le services publics, le principe de neutralité s'applique aux seuls employés de ce service,

Loi 1905 et statut de la fonction publique ( qui ne se limite pas au religieux mais aussi politique, idéologique, etc )

quand dans le cadre de l'école, le principe de neutralité la loi 2004 extension du principe de laïcité s'applique tant aux employés qu'aux élèves pour ce qui est du signe ostentatoire religieux.

Voilà pour moi ce qui justifie le statut spécifique de l'élève. Cette situation est propre à l'éducation nationale, de par sa fonction d'apprentissage et d'éducation citoyenne. C'est pourquoi j'écris que le principe de neutralité spécifique de l'éducation nationale la loi 2004 reposant sur le principe de laïcité découle du statut spécifique de l'élève...

Oui vous avez raison la loi 2004 reposant sur le principe de laïcité est propre à l'Education nationale car elle ne s'applique qu'aux élèves .Généralement c'est là qu'on les trouve .

Je ne m'attends à aucun miracle.

C'est vrai qu'en matière juridique il n'y en a pas , or un principe constitutionnel est juridique , vous faites donc bien .

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 044 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Puisque vous parliez de ces écrits, pensez vous que la préface d'Alain Gresh de son bouquin "aux sources du renouveau musulman" puisse inférer un questionnement quant à l'appartenance doctrinale de Mr Ramadan à la confrérie de son grand père ?

Par ailleurs vous disiez qu'il avait payé de son exclusion de pays musulmans ses propos , êtes vous sur que cette exclusion soit le fruit de ses propos et non celui de sa présupposée appartenance à la confrérie des FMs, du fait notamment de sa proximité avec le Qatar et des frères comme Al Qaradawi ? Pensez vous que Bakary Sambe va trop loin ? Auriez vous lu sa thèse dans un premier temps refusée sur les frères musulmans ?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 044 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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http://www.huffingto..._b_3940943.html

"Je suis diabolisé essentiellement en France (...) Toutefois, le pays dans lequel je représente le plus grand danger, qui a voulu me diaboliser le plus et que je dénonce, c'est la France. Ma respectabilité académique dans d'autres pays, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, est différente. En France, je n'interviens dans aucune université, j'ai été complètement satanisé au niveau des médias. Pourquoi? Parce que je représente le coeur de leur problème. Voici quelqu'un qui est la voix de l'ancien colonisé et qui parle leur français et qui leur parle à eux et qui, au nom de leurs valeurs, remet en cause leur politique. La deuxième raison, c'est qu'il y a aujourd'hui un vrai problème entre la France et la religion qui dépasse l'Islam et qui était là depuis un moment. Et le troisième problème est qu'à tous ceux qui veulent islamiser, culturaliser, ethniciser les problèmes sociaux, je leur dis : ça n'a rien à voir avec ça. Vos banlieues, ça n'a rien à voir avec l'Islam. Vos écoles, ça n'a rien à voir avec l'Islam. Vous êtes en train de faire de l'Islam la raison du problème quand la vraie raison est votre incurie politicienne. Voilà qui est gênant. Il vaut mieux me faire diable que de m'écouter, dire que j'ai un double discours."

Il convient d'analyser cette nouvelle déclaration qui est, une fois de plus, révélatrice de l'avantage de tirer parti d'une position de victime, sans contradicteur aucun, et, surtout, sans avoir à discuter du fond du différend qui peut l'opposer parfois à l'université française et, à ce propos, aux réserves exprimées à son sujet par de nombreux chercheurs et collègues. Passons sur l'accusation habituelle de double discours qui est accolée à son nom. Elle n'est pas ici de prime importance.

Si Tariq Ramadan n'intervient dans aucune université de l'hexagone, ou, rarement en tout cas, c'est en raison de paramètres tout à fait objectifs et vérifiables au premier chef auprès des services administratifs de l'université de Genève ou de journalistes sérieux, à l'instar de Ian Hamel du Point (1). Le citoyen de Genève, pensionnaire d'une chaire qatarie à Oxford, a assurément moins un profil classique d'universitaire, producteur de textes originaux, sourcés et critiques, que de tribun et de prédicateur excellant dans la capacité d'haranguer les foules. Ses lieux privilégiés d'intervention demeurent incontestablement les espaces communautaires (mosquées et associations religieuses) au sein desquels il prêche la bonne parole à des fidèles déjà plus ou moins convaincus.

Néanmoins, il a obtenu, poussivement, un doctorat en islamologie avec des résultats et une mention insuffisants qui ne lui permettront jamais, en toute hypothèse, d'être reconnu par ses paires, autrement dit par les membres du Conseil National des Universités (CNU) par exemple, et ce dans quelque discipline que ce soit des sciences humaines et sociales, si tant est qu'il ait un jour prétendu décrocher un poste au sein de l'université française.

Enfin, Tariq Ramadan a réalisé une thèse doctorale moins scientifiquement critique que trivialement apologétique sur les réformistes musulmans auxquels il a intégré abusivement son grand-père Hassan al-Banna, fondateur des Frères musulmans en Égypte en 1928. Au cours de ce travail, dans lequel il restitue et commente en partie les textes de ce dernier, le prédicateur trompe le lecteur par des traductions de l'arabe au français au mieux saugrenues, au pire fallacieuses : le vocable jundi, qui désigne habituellement le soldat, est traduit par « militant », katîba, qui signifie ordinairement « phalange », est traduit par « cercle de réflexion », etc. C'est à un lifting idéologique de l'islamisme auquel il se livre depuis des années, sans crainte d'être mis à nu par les arabisants qui connaissent la genèse de l'islam politique et la construction de son idéologie. Un intellectuel, ou quelqu'un qui aspire à l'être ou à le devenir, a un impérieux devoir devant ses interlocuteurs : l'honnêteté indissociable de la clarté.

Enfin, un universitaire est une personne qui publie des articles, en quantité variable certes, mais dans des revues scientifiques nationales et internationales reconnues par la communauté des chercheurs. Or, à notre connaissance, hormis la signature de T. Ramadan dans un numéro de la revue Pouvoirs, n°104, consacré à Islam et démocratie, aucune trace du prédicateur dans d'autres numéros de ce type de revue à la réputation académique solidement établie. En tant que tel, la figure du religieux ne nous intéresse que très peu, c'est le symptome qu'il représente : l'incapacité d'une partie des musulmans de France à s'autonomiser par rapport à des figures tutélaires qui, à défaut de les libérer, monopolisent leur parole à des fins propres, qu'elles soient symboliques ou matérielles.

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Un article factuel , pourquoi Mr Ramadan devrait il être reçu plus que cela dans les universités françaises ( ce dont il se plaint ) ?

Rien dans son parcours universitaire ne semble le justifier .

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Je n'ai toujours pas vu votre définition de l'intime c'est toujours pénible de débattre quand on en sait pas précisément quelle est sa terminologie . L'intime est le caché, l'ostensible ne peut donc relever de l'intime . Mais passons

J'ai écrit ma définition de l'intime à maintes reprises dans mes réponses. Je comprend qu'il soit pénible d'avoir des problèmes de vue ou de compréhension.

Quand on vous demande de reléguer l'ostensible dans la sphère privée, il ne perd pas sa qualité ostentatoire. Seulement il n'existe alors que dans votre sphère privée, il vous est intime. Il est toujours l'ostensible, mais intimement.

Ca passe pour cette fois...

Le distributeur de préservatif n'est pas dans le cadre scolaire , il est dans l'enceinte de l'école tout comme il est dans l"enceinte de la mairie , à ce titre il est utilisé dans un cas comme dans l'autre par l'usager du service public qui l'utilisera quand bon lui semble en tant qu'individu et non d'usager. Par ailleurs c'est bien l'usager du service public qui se rend dans le planning familial dans les locaux parfois de la mairie .

A Marvejol vous pourrez vous y rendre dans la maison des services publics

http://www.planning-...271?prehome=off

Ce n'est pas l'individu qui s'y rend mais bien l'usager .

Le distributeur de préservatifs dans l'enceinte de l'école est nécessairement dans le cadre scolaire, puisqu'il s'adresse à l'élève, et non à l'usager. A moins d'admettre la multiplicité des statuts de l'adolescent dans le cadre scolaire, et dans ce cas l'inanité de la loi:

« Art. L. 141-5-1. - Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.

Le statut juridique dans le cadre scolaire est bien celui d'élève, comme inscrit dans la loi. c'est donc bien l'élève qui s'y rend, et non l'usager...

Par ailleurs je vous ai donné la définition Larousse de l'ingérence. Je vous ai prouvé qu'il ne pouvait s'agir d'une ingérence, à moins que vous n'ayez une autre définition à nous proposer, agréée par l'académie ou juridique , vous ne m'avez toujours pas démontré en quoi un distributeur de préservatif était une ingérence dans la vie d'un adolescent . Ce point est central dans votre démonstration, vous pourrez en aligner 10 pages que vous nous devez une preuve de ce postulat .

Je vous remet une seconde fois la définition

http://www.larousse....%C3%A9rer/43067

S'introduire indûment dans quelque chose, intervenir sans invitation :

Le statut de l'adolescent dans le cadre scolaire étant celui d'élève comme inscrit dans la loi, un distributeur de préservatif est donc bel et bien une ingérence dans la vie de l'élève, puisqu'à usage de l'individu hors du cadre scolaire. Il y a donc bien ingérence de l'école dans la vie privée de l'élève par le biais de sa sexualité.

Deux lignes suffisent, inutile de noyer ses arguments dans des posts interminables-en un mot- ...

Ce principe de neutralité ( mon lien sur le topic Arambourou, ou même Mr Baubérot ) ne s'applique pas à l'élève, il s'applique aux agents du service public . Je m'étonne que cela vous ait échappé .

Le principe de neutralité s'applique à l'élève dans le cadre de la loi de 2004. C'est ce qui fait d'élève un statut spécifique, les autres usagers d'autres services publics n'y étant pas soumis...

Votre donc coordonnait deux assertions sans lien ,relisez vous .

Relisez-moi,plutôt...

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Pourquoi croyez vous qu'un Contrexemple et un hdbecon participent à cette discussion?????

Pour le grand plaisir de vous lire, sûrement...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 044 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

J'ai écrit ma définition de l'intime à maintes reprises dans mes réponses. Je comprend qu'il soit pénible d'avoir des problèmes de vue ou de compréhension.

Quand on vous demande de reléguer l'ostensible dans la sphère privée, il ne perd pas sa qualité ostentatoire. Seulement il n'existe alors que dans votre sphère privée, il vous est intime. Il est toujours l'ostensible, mais intimement.

Je sais je suis long à la comprenette, je n'arrive pas à me défaire de la définition faisant de l'intime ostensatoire ou ostensible un oxymore. Je vais tâcher d'entendre par intime ranger dans un cartable . Puis-je considérer que la sphère privée en milieu scolaire pour un élève est son cartable et ce qui n'est pas ostensible ?

Ca passe pour cette fois...

Vous êtes trop bon, cela vous perdra .

Le distributeur de préservatifs dans l'enceinte de l'école est nécessairement dans le cadre scolaire, puisqu'il s'adresse à l'élève, et non à l'usager. A moins d'admettre la multiplicité des statuts de l'adolescent dans le cadre scolaire, et dans ce cas l'inanité de la loi:

« Art. L. 141-5-1. - Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.

Le statut juridique dans le cadre scolaire est bien celui d'élève, comme inscrit dans la loi. c'est donc bien l'élève qui s'y rend, et non l'usager...

Mais votre article de loi relève de la loi 2004 reposant sur le principe de laïcité comme l'indique la dite loi et ne concerne que l'élève .

Le principe de neutralité lui découle de 1905 et s'applique à l'Etat, pas de différence entre une mairie et une école de ce point de vue là.

Juridiquement vu de la loi 1905 et du principe de neutralité l'élève est un usager du service public , tout comme le péquin qui va à la mairie. La différence entre nos deux situations relève du statut juridique différent pour nos deux usagers . L'élève est soumis à la loi 2004 pas l'usager de la mairie, mais la loi 2004 n'indique rien sur les distributeurs de préservatifs .

Vous mélangez statut juridique s'appliquant à l'Etat et statut s'appliquant à l'élève .

Le statut de l'adolescent dans le cadre scolaire étant celui d'élève comme inscrit dans la loi, un distributeur de préservatif est donc bel et bien une ingérence dans la vie de l'élève, puisqu'à usage de l'individu hors du cadre scolaire. Il y a donc bien ingérence de l'école dans la vie privée de l'élève par le biais de sa sexualité.

Deux lignes suffisent, inutile de noyer ses arguments dans des posts interminables-en un mot- ...

Non je suis navré prenez la peine de relire ce qu'est une ingérence . Par ailleurs vous confondez toujours statut juridique de l'élève découlant de la loi 2004 reposant sur le principe de laïcité et principe de neutralité s'appliquant à l'état et donc à l'EN . Vous avez vos deux lignes depuis un moment , mais j'ai bien compris qu'il me faudra admettre tout comme pour l'intime, qu'ingérence ne veut pas dire tout à fait ingérence .

Relisez-moi,plutôt...

Sur ce donc, je l'ai fait 3 fois, car je suis très long à la comprenette. Je le suis plus que je ne le pensais , pour moi votre "donc" coordonne deux propositions non coordonnées .

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 044 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Rappel pour @hdbecon

La qualité d’usager du service public n’implique par en elle-même, aucune limitation à la liberté de d’opinion et de croyance, ni à la possibilité de les exprimer. Si un devoir de stricte neutralité s’impose à l’agent des services publics, qui incarne un service qui doit lui-même être neutre, les usagers ont, a priori, le droit d’exprimer leurs convictions religieuses.

Des restrictions à la liberté des usagers des services publics de manifester leur conviction peuvent toutefois être envisagées. Elles résultent alors soit de textes particuliers soit de considérations liées à l’ordre public ou au bon fonctionnement du service public.

L’exemple le plus significatif est l’article L. 141-15-1 du code de l’éducation, créé par la loi du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics qui interdit aux élèves de ces établissements, usagers du service, le port de signes ou tenues qui manifestent ostensiblement une appartenance religieuse (ex : voile, kippa, grande croix) ou ceux dont le port manifeste ostensiblement une appartenance religieuse en raison du comportement de l'élève.

Le Conseil d’État avait admis, préalablement à l’intervention du législateur, le principe d’un encadrement de la liberté religieuse des élèves sous réserve qu’il ne conduise pas à une interdiction générale et absolue de porter des signes distinctifs qui serait contraire à la liberté d’expression des élèves (CE, 2 novembre 1992, Kherouaa, n°130394).

Depuis l’adoption de cette loi, le Conseil d’État a notamment confirmé la sanction prise à l’encontre d’une jeune femme qui avait systématiquement refusé de retirer un bandana et ainsi donné à ce dernier le caractère d’un signe manifestant de manière ostensible son appartenance religieuse (CE, 5 décembre 2007, M. et Mme G., n°295671). Il a également jugé que le « keshi » sikh, bien qu’il soit d’une dimension plus modeste que le turban traditionnel et de couleur sombre, ne peut être qualifié de signe discret et que, par suite, le seul port de ce signe manifeste ostensiblement l'appartenance à la religion sikhe de celui qui le porte (CE, 5 décembre 2007, M. S., n°285394).

La CEDH a confirmé la conformité à la CESDH de mesures d’expulsion d’un établissement scolaire intervenues en application de la loi de 2004 (CEDH, 4 décembre 2009, affaires Dogru et Kervanci c. France).

================================================

L'élève est donc bien un usager ayant un statut particulier du fait de la loi 2004 reposant sur le principe de laïcité.

Ce n'est pas l'EN qui a un principe de neutralité particulier, c'est l'élève qui est un usager avec un statut particulier .

Je l'ai déjà largement démontré mais bon c'est une pierre de plus à mon argumentation .

"qui interdit aux élèves de ces établissements, usagers du service,"

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Membre, 71ans Posté(e)
jacky29 Membre 40 501 messages
Maitre des forums‚ 71ans‚
Posté(e)

Je ne vois pas où vous voyez de la diffamation...

pour ceci:

"C'est juste un délire musulman.."

tu ne vois jamais là où se situe le message diffamatoire, morfou, pourquoi? surtout que la religion chrétienne a elle-aussi, préconisé la virginité pour la femme... "en mariage seulement", morfou, mais effectivement, tu n'es pas catholique ni-même chrétienne... :D :D !!!

Modifié par jacky29
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