Onfray ne publiera pas son essai sur l'islam

Oui, je suis d'accord avec Onfray sur ce coup là, c'est évident.

Le marxisme et Action directe haïssaient l'Occident et ses valeurs "consuméristes"

Depuis 1979 il y a un grand satan et un petit satan

Oui; et? c'était la même époque, il y avait internet, ils proposaient des stages terroristes aux jeunes en "mal de vivre", en quête d'identité?

Excusez moi mon cher; que vous faut il pour confirmer? je pense bien que vous ne pouvez plus que me sortir cette excuse ridicule.

Regardez ce soir le doc sur France 2 sur Daech, je parie que vous entendrez ce que je dis; Daech s'est installé suite aux bombardements de l'Irak, puis la Lybie, la Syrie, sur le terreau de la désolation ......

Quels rapports les attentats de 86???? en 75, le radicalisme de qui? vous mélangez tout.

Je vous explique que les jihadistes de maintenant sont expliqués avec des analyses du contexte de maintenant ....

Et vous me dites que ça n'explique ceux de 75, ou 86????

Problème de logique vous disais je.

Les analyses que vous avez postées .

Vous ajoutez : analyses à confirmer .

Le problème de logique est chez vous :

1-La radicalité anti occidentale existe depuis la fin des années 70, et d'autres existaient avant sans générer dans une population plutôt ciblée une radicalisation aussi importante .

2-Cette radicalité s'exprime dans des pays n'ayant pas du tout les mêmes problèmes sociaux , scolaires , n'ayant même pas le même background culturel .

Mais ni une ni deux cette fois ci le fait social est avéré .... sans corrélation statistique . Des experts ont dit , circulez il n'y a rien à voir .

Et bien navré la Suède n'est définitivement pas la France , etc , donc si une conséquence à des causes multiples , traiter la cause (supposée ) locale , ne permet pas d'affirmer que les causes supposées présentes dans d'autre pays ne deviendront pas les nouvelles causes de la conséquence :D

J'en reste donc à une cristallisation et à des individus en perte de repères identitaires , moraux , etc ?

En constatant d'ailleurs que le fait social n'a pas d'âge , alors que la il en a un !

Les analyses que vous avez postées .

Vous ajoutez : analyses à confirmer .

Le problème de logique est chez vous :

1-La radicalité anti occidentale existe depuis la fin des années 70, et d'autres existaient avant sans générer dans une population plutôt ciblée une radicalisation aussi importante .

2-Cette radicalité s'exprime dans des pays n'ayant pas du tout les mêmes problèmes sociaux , scolaires , n'ayant même pas le même background culturel .

Mais ni une ni deux cette fois ci le fait social est avéré .... sans corrélation statistique . Des experts ont dit , circulez il n'y a rien à voir .

Et bien navré la Suède n'est définitivement pas la France , etc , donc si une conséquence à des causes multiples , traiter la cause (supposée ) locale , ne permet pas d'affirmer que les causes supposées présentes dans d'autre pays ne deviendront pas les nouvelles causes de la conséquence :D

J'en reste donc à une cristallisation et à des individus en perte de repères identitaires , moraux , etc ?

En constatant d'ailleurs que le fait social n'a pas d'âge , alors que la il en a un !

Oui, c'est moi qui ne suis pas logique, j'avais anticipé votre réponse stéréotypée.

Alors, il y avait une radicalité anti occident ....de qui? et quel rapport avec maintenant?

En fait, vous croyez que c'est moi qui dis...alors que je reprends les propos des spécialistes universitaires, première confusion.

Ensuite, vous savez mieux que les experts. pas mal ça aussi.

Ensuite vous tentez de me sortir une radicalité qui existait dans les années 80 (aucun lien ne l'établit par ailleurs) et qui servirait de contre argumentation car cette radicalité n'a pas formé de terroristes, c'est ça votre logique?

Donc c'est dingue oui. Alors, le taux de chômage des deux périodes?

Ensuite; le nombre de problèmes dans les quartiers, et s'il y en a, comment se sont ils exprimés en réaction? je me souviens des Minguettes, de vaulx en Velin dans les 90....non?

Vous mélangez tout, les périodes sont très différentes. Internet, chômage, 3e génération pas intégrée ......

Oui, c'est moi qui ne suis pas logique, j'avais anticipé votre réponse stéréotypée.

Alors, il y avait une radicalité anti occident ....de qui? et quel rapport avec maintenant?

En fait, vous croyez que c'est moi qui dis...alors que je reprends les propos des spécialistes universitaires, première confusion.

Ensuite, vous savez mieux que les experts. pas mal ça aussi.

Ensuite vous tentez de me sortir une radicalité qui existait dans les années 80 (aucun lien ne l'établit par ailleurs) et qui servirait de contre argumentation car cette radicalité n'a pas formé de terroristes, c'est ça votre logique?

Donc c'est dingue oui. Alors, le taux de chômage des deux périodes?

Ensuite; le nombre de problèmes dans les quartiers, et s'il y en a, comment se sont ils exprimés en réaction? je me souviens des Minguettes, de vaulx en Velin dans les 90....non?

Vous mélangez tout, les périodes sont très différentes. Internet, chômage, 3e génération pas intégrée ......

Je ne vous ai jamais dit vous , j'ai parlé d'expert , donc bien des universitaires .

Taux de chômage en Australie : 6%

Suède : 7.8%

Echec scolaire en Suède : http://www.oecd.org/fr/edu/scolaire/38692462.pdf

faible .

Je ne vous ai jamais dit vous , j'ai parlé d'expert , donc bien des universitaires .

Taux de chômage en Australie : 6%

Suède : 7.8%

Echec scolaire en Suède : http://www.oecd.org/fr/edu/scolaire/38692462.pdf

faible .

Bon....alors. la réussite scolaire, le taux de chômage; je ne vois pas comment vous pouvez en tirer que les Jihadistes de Suède ou d'Australie n'en font pas partie.

Je vous ai parlé de décrochage, qui conduit à.....décrochage; ça peut être l'école, le boulot et pour un jeune Arabe des quartiers, le modèle c'est souvent celui qui gagne en vendant du shit, avant celui qui réussit à l'école.

Je vais faire une recherche sur les profils des jihadistes suédois et australiens si vous voulez.

Ceci dit, je pense qu'on va trouver les mêmes profil, il y a des chômeurs, des gens plus dans la misère sociale dans tous les pays.

Tenez, apparemment, ils luttent en Suède en ciblant le social et l'école eux aussi;

http://www.huffingtonpost.fr/2015/09/18/radicalisation-jihadiste-manuel-valls-suede_n_8159330.html

Cet article aussi est intéressant;

Il y a plusieurs analyses d'experts et ça cible tous les pays.

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150122.AFP6189/jihadiste-un-profil-devenu-tres-divers.html

Certains sont attirés par l'action, d'autres cherchent des réponses simples à leurs questions, d'autres apprécient cette sous-culture ou cherchent à devenir membres d'une communauté", ajoute-t-il. "Mais il faut remarquer que certaines caractéristiques sont sur-représentées. Par exemple il apparaît que dans l'ensemble ils se situent sous la moyenne en matière socio-économique".

Bon....alors. la réussite scolaire, le taux de chômage; je ne vois pas comment vous pouvez en tirer que les Jihadistes de Suède ou d'Australie n'en font pas partie.

Je vous ai parlé de décrochage, qui conduit à.....décrochage; ça peut être l'école, le boulot et pour un jeune Arabe des quartiers, le modèle c'est souvent celui qui gagne en vendant du shit, avant celui qui réussit à l'école.

Je vais faire une recherche sur les profils des jihadistes suédois et australiens si vous voulez.

Ceci dit, je pense qu'on va trouver les mêmes profil, il y a des chômeurs, des gens plus dans la misère sociale dans tous les pays.

Tenez, apparemment, ils luttent en Suède en ciblant le social et l'école eux aussi;

http://www.huffingtonpost.fr/2015/09/18/radicalisation-jihadiste-manuel-valls-suede_n_8159330.html

Relisez moi je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas un lien , j'ai parle de cristallisation , mais de fait un pays avec beaucoup moins de décrocheur a proportionnellement autant de décrocherait ( la belgique 2 à 3 fois plus de djihadiste ... ) , la corrélation n'a donc rien d'évident .

Comme de toute façon il faut lutter contre le décrochage on le fait ( très mal en France nous en avons débattu ), mais au final ce n'est pas pour lutter contre le radicalisme ....

N'est ce pas un affichage ?

On lutte dans le social mais ce n'est pas non plus contre le radicalisme ..

D'ailleurs avec plus de décrocheur et un taux de chômage à 12% en 1993 nous n'avions pas d'émeute ou de poches significatives de radicalité .

Alors oui en poursuivant l'effort pour plus de justice , parce qu'il est nécessaire en soi, peut être diminuera t'on le radicalisme .

Mais les causes premières , ontologiques , sont l'individu lui même et le vecteur ( aujourd'hui l'islamisme )

Peut être faudrait il plus regarder du côté del'individu pour savoir mieux détecter la faille qui peut le faire basculer. Ce serait la un traitement spécifique du radicalisme .

Et le moyen le plus opportun reste de proposer des vecteurs positifs de radicalité aux jeunes , ils n'existent plus car tout est désacraliser ( au sens ethnologique )

J'explicite un peu plus , la lutte sociale permet elle d'éviter la consommation de coke ?

......................

. Et c’est quoi ces insinuations que je profite de la France, soit plus précis ? Et je n’ai aucune sœur au Yémen donc arrêtes de raconter n’importe quoi.

là tu fais l'âne pour avoir du son .... tu avais très bien compris ....

il n'y a rien de mal à profiter de la laïcité ..elle est ouverte à tous ,et même recommandée ... c'est elle qui permet par ses règles ,de vivre pour chacun sa religion ou sa non religion en toute simplicité....mais comme il s'agit d'un espace de liberté il s'agit pour tous de n'en profiter que dans la limite ou elle n'empiète pas sur la liberté du voisin ....Pour le confort des agnostiques ,des athées ,des croyants modérés ,les religieux fondamentalistes sont donc priés de se fondamentaliser dans leur espace sans emmerder le monde ....

le deuxième point c'est l'expression "sœurs en religion" et non pas soeurs "fratrie " .... que vois je ? on emploie fratrie pour un ensemble de sœurs !.. même M Larousse est misogyne ....

J'explicite un peu plus , la lutte sociale permet elle d'éviter la consommation de coke ?

Bien sûr que l'individu est le premier responsable, le nier serait une injure faite à tous ceux qui cherchent à s'en sortir.

Chercher une explication ne signifie pas déresponsabiliser.

La coke? dans quels milieux est elle consommée?

Bien sûr que l'individu est le premier responsable, le nier serait une injure faite à tous ceux qui cherchent à s'en sortir.

Chercher une explication ne signifie pas déresponsabiliser.

La coke? dans quels milieux est elle consommée?

Je vous pose la question .

Je vous pose la question .

Tous.

Tous.

Se détruire par la drogue n'a donc pas vraiment de racine sociale ?

Est ce à dire que l'on peut se foutre en l'air sciemment, sans cause sociale si ce n'est toutes ou n'importe laquelle ?

Se détruire par la drogue n'a donc pas vraiment de racine sociale ?

Est ce à dire que l'on peut se foutre en l'air sciemment, sans cause sociale si ce n'est toutes ou n'importe laquelle ?

Vous tirez une conclusion hâtive; toutes les CSP n'exclut en rien une cause sociale.

Pour en revenir à notre problème, je vous propose ce très bon article de Farhad Khosrokhavar;

J'affiche une partie, mais je vous conseille de tout lire.

Ne loupez pas non plus sur Fr 2, ça commence; Daech. On en reparle demain.

Bonne soirée.

Qui sont les « aspirants » jihadistes et pourquoi se radicalisent-ils ?

Farhad Khosrokhavar : Il existe une première catégorie faite de jeunes exclus qui ont intériorisé la haine de la société et se victimisent, les « désaffiliés ». Ils pensent ne pas avoir d’avenir dans le modèle dominant « travail, famille, insertion dans la société ». L’adhésion à l’islam radical est un moyen pour eux de sacraliser leur haine, de la légitimer et de justifier leur agressivité. Ils ont quelques caractéristiques communes : vie d’exclusion dans les banlieues, déviance, emprisonnement, récidive, adhésion à une version radicale de l’islam, voyage initiatique en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen ou en Syrie, et enfin la volonté de rupture avec la société au nom de la guerre sainte. C’est le profil des auteurs –exceptionnellement jeunes - des tueries aveugles du 13 novembre, mais aussi de tous les attentats jihadistes commis en France depuis le milieu des années 2000. Ce premier groupe de jeunes déclassés des cités ou des « poor inner cities » (quartiers populaires des centres villes) constitue désormais en quelque sorte une armée de réserve djihadiste en Europe.

Quel est l’autre profil des jeunes radicalisés?

Farhad Khosrokhavar : Il existe en effet un second groupe totalement différent puisqu’il s’agit de jeunes des classes moyennes qui n’éprouvent pas de haine vis-à-vis de la société, vivent dans des quartiers bien balisés et n’ont pas de casier judiciaire. Ceux-là nourrissent une volonté de venir en aide à leurs frères en religion et sont animés d’un romantisme naïf. Leur engagement correspond à une sorte de mise à l’épreuve de soi, un rite de passage à la vie adulte pour post-adolescents, notamment chez les jeunes filles et les convertis. Ce second groupe n’a pas encore donné d’acteurs majeurs impliqués dans des tueries sur notre territoire.

https://lejournal.cnrs.fr/articles/face-a-la-radicalisation-leurope-doit-sunir-et-se-renforcer

là tu fais l'âne pour avoir du son .... tu avais très bien compris ....

il n'y a rien de mal à profiter de la laïcité ..elle est ouverte à tous ,et même recommandée ... c'est elle qui permet par ses règles ,de vivre pour chacun sa religion ou sa non religion en toute simplicité....mais comme il s'agit d'un espace de liberté il s'agit pour tous de n'en profiter que dans la limite ou elle n'empiète pas sur la liberté du voisin ....Pour le confort des agnostiques ,des athées ,des croyants modérés ,les religieux fondamentalistes sont donc priés de se fondamentaliser dans leur espace sans emmerder le monde ....

le deuxième point c'est l'expression "sœurs en religion" et non pas soeurs "fratrie " .... que vois je ? on emploie fratrie pour un ensemble de sœurs !.. même M Larousse est misogyne ....

Tu sais je me passerais de faire l’âne pour avoir du son surtout en ce qui te concerne parce que bon parler de mon profit sur la laïcité, je ne vois pas en quoi tu peux te permettre d’émettre un avis à ma place, si tu veux l’aborder donne ton opinion personnelle mais ne parle pas pour les autres surtout de la façon dont tu l’abordes.

Ce n’est pas parce que c’est un profit pour toi que tout le monde le vit de la même façon et qui te permet d’affirmer qu’en étant non croyante, je ne pourrais pas vivre aussi bien dans un pays religieux. Et il n’y a pas que les fondamentalistes religieux qui devraient rester dans leurs espaces privés mais tous fondamentalistes au lieu d’emmerder leur monde…

Et ce n’est pas la peine de préciser sur ce post pour sœurs en religion puisque toi-même l’avait déjà cité et non je n’ai pas de sœur dans le Yemen. En effet, il n’y a pas que Mr Larousse qui est misogyne…

« La théorie du complot est la plaque tournante de l’embrigadement des jeunes »

Depuis quelques mois, sont régulièrement cités des cas de jeunes en rupture, partis pour la Syrie, ou sur le point de prendre l’avion pour rejoindre les rangs de l’Etat islamique. Qui sont ces jeunes concernés par la propagande jihadiste ?

Avant, la propagande touchait surtout des jeunes garçons, fragiles d’un point de vue social ou familial, souvent avec des problèmes identitaires. Aujourd’hui, on assiste à une mutation du discours terroriste qui arrive à toucher des profils de jeunes très différents, pas forcément fragilisés. Au niveau national, les jeunes concernés sont à part égale des filles et des garçons ; 50% d’entre eux n’avaient aucun lien avec l’Islam. Dans les 200 familles suivies par le CPDSI, on trouve des enfants de médecins, de hauts fonctionnaires, qui font des études, comme ces jeunes femmes en deuxième année de médecine ou de sciences-po.

Comment les recruteurs procèdent-ils ?

Depuis un an, ils ont affiné leurs techniques d’embrigadement. Cet embrigadement ne se déclare pas religieux d’emblée et ne passe pas par les mosquées. Désormais, ceux qui recrutent en France sont Français, parlent en français, surfent sur les débats français. Par exemple, ils s’emparent du cas des mères voilées interdites d’accompagnement scolaire pour démontrer qu’il y a un complot contre les musulmans. Al-Nosra francophone a développé un discours très efficace sur les jeunes qui a été repris par l’Etat islamique.

S’il n’y a pas de discours religieux, sur quels thèmes s’appuie cet embrigadement ?

On propose au jeune un choix d’identification. Par exemple, on lui fait croire qu’il a une mission humanitaire, comme sauver les enfants gazés par Bachar El Assad. On lui fait miroiter le fait d’aller faire la bataille contre les soldats de Bachar El Assad. Ou on lui propose de mettre fin aux injustices dans le monde. Les jeunes trouvent tout cela sur internet, où ils ont l’impression de choisir librement.

Dans une 2e étape, les recruteurs utilisent les techniques des dérives sectaires. On coupe les jeunes des interlocuteurs qui les socialisent. On les manipule avec les théories du complot en les persuadant que des sociétés secrètes veulent garder le pouvoir pour elles seules. Si bien que les jeunes perdent confiance dans les adultes, la médecine, la politique, les médias, l’industrie alimentaire… Le monde réel leur fait peur et ils le rejettent. Il y a dépersonnalisation des jeunes. Les garçons changent de nom, les filles effacent leurs contours physiques et se ressemblent toutes.

Quand l’islam arrive-t-il dans le discours ?

Dans une troisième étape seulement. A ce stade, le jeune est persuadé que seule une confrontation avec le monde peut le sauver, et on arrive ainsi à l’islam, seul capable de sauver l’humanité. Le jeune est persuadé qu’il a pour mission de régénérer le monde. Mais il doit le dissimuler, car on lui dit que si les autres le savent, ils seront jaloux et essaieront de le faire douter.

Comment les jeunes entrent-ils en contact avec les recruteurs ?

98% du discours terroriste passe par internet, sur Youtube, Facebook, les réseaux sociaux, sans contact physique, en recourant aux images des jeux vidéos, en empruntant des codes familiers aux jeunes dans le monde virtuel pour les faire basculer dans le monde réel. Le premier contact physique a parfois lieu seulement dans la voiture en direction de la Syrie. Il arrive qu’une jeune fille reçoive 50 textos entre 3 heures et 5 heures du matin, où on l’appelle « ma perle d’amour adorée », comme si elle faisait partie d’une grande famille” Il y a constitution d’une tribu numérique. Les terroristes maîtrisent parfaitement les réseaux sociaux. Il y a parfois passage par une mosquée, avec une sorte de conversion. Ce qui complique les choses, car les intervenants sociaux croient alors à une conversion religieuse.

Courrier des Maires

Oui bon c'est une secte. Rien de très surprenant au final.

Que se passe-t-il avec les jeunes ainsi repérés ?

D. B. Nous menons, avec le CPDSI, un travail de première expérimentation de désembrigadement. On remet les jeunes touchés dans leur filiation, leur milieu amical. Leur contour identitaire est reconstitué.

Depuis septembre, nous avons eu dix expériences de désendoctrinement avec huit succès. Les deux derniers sont encore à un stade d’interrogation. Qui dit vrai ? Nous, l’Etat islamique ? Ne sont-ils pas victime d’un complot ?

La théorie du complot est la plaque tournante de l’embrigadement. Il est très compliqué d’en parler car les radicaux nous lisent et réagissent tout de suite en changeant leur discours.

Ça se saurait si il était possible de forcer les gens à sortir de force de leur secte.

En général les gens qui sortent de leur secte le font d'eux même quand ils comprennent que c'est n'importe quoi.

Vous tirez une conclusion hâtive; toutes les CSP n'exclut en rien une cause sociale.

Pour en revenir à notre problème, je vous propose ce très bon article de Farhad Khosrokhavar;

J'affiche une partie, mais je vous conseille de tout lire.

Ne loupez pas non plus sur Fr 2, ça commence; Daech. On en reparle demain.

Bonne soirée.

Qui sont les « aspirants » jihadistes et pourquoi se radicalisent-ils ?

Farhad Khosrokhavar : Il existe une première catégorie faite de jeunes exclus qui ont intériorisé la haine de la société et se victimisent, les « désaffiliés ». Ils pensent ne pas avoir d’avenir dans le modèle dominant « travail, famille, insertion dans la société ». L’adhésion à l’islam radical est un moyen pour eux de sacraliser leur haine, de la légitimer et de justifier leur agressivité. Ils ont quelques caractéristiques communes : vie d’exclusion dans les banlieues, déviance, emprisonnement, récidive, adhésion à une version radicale de l’islam, voyage initiatique en Afghanistan, au Pakistan, au Yémen ou en Syrie, et enfin la volonté de rupture avec la société au nom de la guerre sainte. C’est le profil des auteurs –exceptionnellement jeunes - des tueries aveugles du 13 novembre, mais aussi de tous les attentats jihadistes commis en France depuis le milieu des années 2000. Ce premier groupe de jeunes déclassés des cités ou des « poor inner cities » (quartiers populaires des centres villes) constitue désormais en quelque sorte une armée de réserve djihadiste en Europe.

Sauf que si la conséquence est la même ( phrase en gras ), doit on considérer que le jeune exclu est majoritairement d'une origine commune : Kouachi , Merah , Essrid, Abdelslam , kelkal etc ...

L'exclusion frappe t'elle majoritairement une seule population par ailleurs minoritaire ?

Pourquoi l'aspect insertion dans le modèle dominant aurait une importance en Europe , mais ne serait plus pertinent dans les pays arabo-musulman où l'insertion dans le modèle dominant n'est plus supposé être ségrégatif ?

Quel est l’autre profil des jeunes radicalisés?

Farhad Khosrokhavar : Il existe en effet un second groupe totalement différent puisqu’il s’agit de jeunes des classes moyennes qui n’éprouvent pas de haine vis-à-vis de la société, vivent dans des quartiers bien balisés et n’ont pas de casier judiciaire. Ceux-là nourrissent une volonté de venir en aide à leurs frères en religion et sont animés d’un romantisme naïf. Leur engagement correspond à une sorte de mise à l’épreuve de soi, un rite de passage à la vie adulte pour post-adolescents, notamment chez les jeunes filles et les convertis. Ce second groupe n’a pas encore donné d’acteurs majeurs impliqués dans des tueries sur notre territoire.

https://lejournal.cn...et-se-renforcer

Donc les romantiques vont aider leurs frères en religion à Raqqa ?

Ils ne savent pas que les maîtres de raqqa décapitent , et se servent des femmes comme de sac ?

Réedit suite au post de @samira123 à moins bien sûr que les jeunes ne croient pas un mot de ce qu'on leur raconte, persuadés que tout cela n'est que de la propagande occidentale du type daesh n'a rien à voir avec l'islamisme , tout ce que l'on dit sur eux est faux etc ...

« La théorie du complot est la plaque tournante de l’embrigadement des jeunes »

Depuis quelques mois, sont régulièrement cités des cas de jeunes en rupture, partis pour la Syrie, ou sur le point de prendre l’avion pour rejoindre les rangs de l’Etat islamique. Qui sont ces jeunes concernés par la propagande jihadiste ?

Avant, la propagande touchait surtout des jeunes garçons, fragiles d’un point de vue social ou familial, souvent avec des problèmes identitaires. Aujourd’hui, on assiste à une mutation du discours terroriste qui arrive à toucher des profils de jeunes très différents, pas forcément fragilisés. Au niveau national, les jeunes concernés sont à part égale des filles et des garçons ; 50% d’entre eux n’avaient aucun lien avec l’Islam. Dans les 200 familles suivies par le CPDSI, on trouve des enfants de médecins, de hauts fonctionnaires, qui font des études, comme ces jeunes femmes en deuxième année de médecine ou de sciences-po.

Comment les recruteurs procèdent-ils ?

Depuis un an, ils ont affiné leurs techniques d’embrigadement. Cet embrigadement ne se déclare pas religieux d’emblée et ne passe pas par les mosquées. Désormais, ceux qui recrutent en France sont Français, parlent en français, surfent sur les débats français. Par exemple, ils s’emparent du cas des mères voilées interdites d’accompagnement scolaire pour démontrer qu’il y a un complot contre les musulmans. Al-Nosra francophone a développé un discours très efficace sur les jeunes qui a été repris par l’Etat islamique.

S’il n’y a pas de discours religieux, sur quels thèmes s’appuie cet embrigadement ?

On propose au jeune un choix d’identification. Par exemple, on lui fait croire qu’il a une mission humanitaire, comme sauver les enfants gazés par Bachar El Assad. On lui fait miroiter le fait d’aller faire la bataille contre les soldats de Bachar El Assad. Ou on lui propose de mettre fin aux injustices dans le monde. Les jeunes trouvent tout cela sur internet, où ils ont l’impression de choisir librement.

Dans une 2e étape, les recruteurs utilisent les techniques des dérives sectaires. On coupe les jeunes des interlocuteurs qui les socialisent. On les manipule avec les théories du complot en les persuadant que des sociétés secrètes veulent garder le pouvoir pour elles seules. Si bien que les jeunes perdent confiance dans les adultes, la médecine, la politique, les médias, l’industrie alimentaire… Le monde réel leur fait peur et ils le rejettent. Il y a dépersonnalisation des jeunes. Les garçons changent de nom, les filles effacent leurs contours physiques et se ressemblent toutes.

Quand l’islam arrive-t-il dans le discours ?

Dans une troisième étape seulement. A ce stade, le jeune est persuadé que seule une confrontation avec le monde peut le sauver, et on arrive ainsi à l’islam, seul capable de sauver l’humanité. Le jeune est persuadé qu’il a pour mission de régénérer le monde. Mais il doit le dissimuler, car on lui dit que si les autres le savent, ils seront jaloux et essaieront de le faire douter.

Comment les jeunes entrent-ils en contact avec les recruteurs ?

98% du discours terroriste passe par internet, sur Youtube, Facebook, les réseaux sociaux, sans contact physique, en recourant aux images des jeux vidéos, en empruntant des codes familiers aux jeunes dans le monde virtuel pour les faire basculer dans le monde réel. Le premier contact physique a parfois lieu seulement dans la voiture en direction de la Syrie. Il arrive qu’une jeune fille reçoive 50 textos entre 3 heures et 5 heures du matin, où on l’appelle « ma perle d’amour adorée », comme si elle faisait partie d’une grande famille” Il y a constitution d’une tribu numérique. Les terroristes maîtrisent parfaitement les réseaux sociaux. Il y a parfois passage par une mosquée, avec une sorte de conversion. Ce qui complique les choses, car les intervenants sociaux croient alors à une conversion religieuse.

Courrier des Maires

C'est une très bonne façon d'expliquer que les jeunes ne croient pas en fait à ce qui leur est dit sur Daesh .

C'est une peu la raison pour laquelle je me bats contre ces thèses , que l'on retrouve à foison sur tous les forums et où au final les plus jeunes ( j'ai du recadrer mon fils ) ressortent avec un discours Daesh n'existe pas vraiment , c'est de la propagande américaine :(

Merci je n'avais pas vu ce lien pourtant évident .

Du coup ne faudrait il pas lutter contre le complotisme ?

De fait j'admets que des jeunes ( ceux qui n'ont pas la haine ) puissent se retrouver embrigadés sans savoir . Le cheminement logique me paraît satisfaisant et cohérent ( ce qui n'empêche pas à mon avis certains de dire qu'ils ne savaient pas par pur déni ) .

Merci !

Oui bon c'est une secte. Rien de très surprenant au final.

Que se passe-t-il avec les jeunes ainsi repérés ?

D. B. Nous menons, avec le CPDSI, un travail de première expérimentation de désembrigadement. On remet les jeunes touchés dans leur filiation, leur milieu amical. Leur contour identitaire est reconstitué.

Depuis septembre, nous avons eu dix expériences de désendoctrinement avec huit succès. Les deux derniers sont encore à un stade d’interrogation. Qui dit vrai ? Nous, l’Etat islamique ? Ne sont-ils pas victime d’un complot ?

La théorie du complot est la plaque tournante de l’embrigadement. Il est très compliqué d’en parler car les radicaux nous lisent et réagissent tout de suite en changeant leur discours.

Ça se saurait si il était possible de forcer les gens à sortir de force de leur secte.

En général les gens qui sortent de leur secte le font d'eux même quand ils comprennent que c'est n'importe quoi.

Bonjour ,

Sauf que la secte est bien aidée , l'idée que nous vivons dans un monde où tout n'est que mensonge est largement diffusée .

Regardez le WTC , ce n'est pas al qaeda c'est la CIA , il y a les méchants occidentaux et les islamistes injustement accusés , il n'y a qu'à se balader sur ce forum où d'autres ....

J'ai du passer trois plombent à déconditionner mon ainé . Pourtant il n'avait pas croisé la secte .

Vous tirez une conclusion hâtive; toutes les CSP n'exclut en rien une cause sociale.

La conclusion n'est pas hâtive .

La conclusion c'est que cela relève du mal être multiforme, qu'il peut y avoir des causes sociales ou pas , mais qu'au final ce n'est pas grâce à la réforme des collèges ou en embellissant la cité que vous ferez reculer la coke .

« La théorie du complot est la plaque tournante de l’embrigadement des jeunes »

Depuis quelques mois, sont régulièrement cités des cas de jeunes en rupture, partis pour la Syrie, ou sur le point de prendre l’avion pour rejoindre les rangs de l’Etat islamique. Qui sont ces jeunes concernés par la propagande jihadiste ?

Avant, la propagande touchait surtout des jeunes garçons, fragiles d’un point de vue social ou familial, souvent avec des problèmes identitaires. Aujourd’hui, on assiste à une mutation du discours terroriste qui arrive à toucher des profils de jeunes très différents, pas forcément fragilisés. Au niveau national, les jeunes concernés sont à part égale des filles et des garçons ; 50% d’entre eux n’avaient aucun lien avec l’Islam. Dans les 200 familles suivies par le CPDSI, on trouve des enfants de médecins, de hauts fonctionnaires, qui font des études, comme ces jeunes femmes en deuxième année de médecine ou de sciences-po.

Comment les recruteurs procèdent-ils ?

Depuis un an, ils ont affiné leurs techniques d’embrigadement. Cet embrigadement ne se déclare pas religieux d’emblée et ne passe pas par les mosquées. Désormais, ceux qui recrutent en France sont Français, parlent en français, surfent sur les débats français. Par exemple, ils s’emparent du cas des mères voilées interdites d’accompagnement scolaire pour démontrer qu’il y a un complot contre les musulmans. Al-Nosra francophone a développé un discours très efficace sur les jeunes qui a été repris par l’Etat islamique.

S’il n’y a pas de discours religieux, sur quels thèmes s’appuie cet embrigadement ?

On propose au jeune un choix d’identification. Par exemple, on lui fait croire qu’il a une mission humanitaire, comme sauver les enfants gazés par Bachar El Assad. On lui fait miroiter le fait d’aller faire la bataille contre les soldats de Bachar El Assad. Ou on lui propose de mettre fin aux injustices dans le monde. Les jeunes trouvent tout cela sur internet, où ils ont l’impression de choisir librement.

Dans une 2e étape, les recruteurs utilisent les techniques des dérives sectaires. On coupe les jeunes des interlocuteurs qui les socialisent. On les manipule avec les théories du complot en les persuadant que des sociétés secrètes veulent garder le pouvoir pour elles seules. Si bien que les jeunes perdent confiance dans les adultes, la médecine, la politique, les médias, l’industrie alimentaire… Le monde réel leur fait peur et ils le rejettent. Il y a dépersonnalisation des jeunes. Les garçons changent de nom, les filles effacent leurs contours physiques et se ressemblent toutes.

Quand l’islam arrive-t-il dans le discours ?

Dans une troisième étape seulement. A ce stade, le jeune est persuadé que seule une confrontation avec le monde peut le sauver, et on arrive ainsi à l’islam, seul capable de sauver l’humanité. Le jeune est persuadé qu’il a pour mission de régénérer le monde. Mais il doit le dissimuler, car on lui dit que si les autres le savent, ils seront jaloux et essaieront de le faire douter.

Comment les jeunes entrent-ils en contact avec les recruteurs ?

98% du discours terroriste passe par internet, sur Youtube, Facebook, les réseaux sociaux, sans contact physique, en recourant aux images des jeux vidéos, en empruntant des codes familiers aux jeunes dans le monde virtuel pour les faire basculer dans le monde réel. Le premier contact physique a parfois lieu seulement dans la voiture en direction de la Syrie. Il arrive qu’une jeune fille reçoive 50 textos entre 3 heures et 5 heures du matin, où on l’appelle « ma perle d’amour adorée », comme si elle faisait partie d’une grande famille” Il y a constitution d’une tribu numérique. Les terroristes maîtrisent parfaitement les réseaux sociaux. Il y a parfois passage par une mosquée, avec une sorte de conversion. Ce qui complique les choses, car les intervenants sociaux croient alors à une conversion religieuse.

Courrier des Maires

Bonjour Samira;

Les maires commencent à avoir des données qui permettent de tirer des bilans importants; ils confirment les thèses de recherches développées par Farhad Khosrokhavar, l'importance du net, la dérive sectaire, l'embrigadement, j'ai lu hier que 40% des jeunes embrigadées étaient des jeunes femmes, la perspective humanitaire pour les moins en échec, l'injustice de la loi de 1905...Ca complète le profil de ceux qui sont dans le premier cercle décrit par Khosrokhavar, qui ont construit une haine de la société, seuls ceux ci deviennent terroristes d'ailleurs...

La conclusion n'est pas hâtive .

La conclusion c'est que cela relève du mal être multiforme, qu'il peut y avoir des causes sociales ou pas , mais qu'au final ce n'est pas grâce à la réforme des collèges ou en embellissant la cité que vous ferez reculer la coke .

Conclusion hâtive oui, et raisonnement faux qui plus est. Je vous montre qu'il n'y a aucun rapport avec les CSP et la conso de coke. Vous me parlez de réforme des clgs ou des cités....

Problème de logique?

Conclusion hâtive oui, et raisonnement faux qui plus est. Je vous montre qu'il n'y a aucun rapport avec les CSP et la conso de coke. Vous me parlez de réforme des clgs ou des cités....

Problème de logique?

http://www.stop-cann...fluence-sociale

JUSTEMENT il n'y a pas de lien avec les CSP ce n'est donc pas une question de riche pas riche etc , on peut se détruire et le social n'y peut rien .

La conso de coke n'est pas lié au milieu social , la perte de repères , la destruction de soi , n'est dans ce cas pas lié au milieu social . Si vous ne voyez pas le lien avec notre discussion entre radicalité et milieu social , tant pis , je tentais une analogie pour vous faire sortir du truc : il est en radicalité en conflit avec la société ou avec lui-même => cause sociale , je vais travailler le décrochage scolaire etc ...

Or dans vos liens je n'ai as plus vu le lien que je ne l'ai vu avec la coke .

Pour le deuxième cas de votre dernier lien , grâce à Samira je vois un enchainement logique , mais pas de lien avec le social , j'y vois la parole publique et de référents sans arrêt mise en cause , créant un terreau favorable pour faire prendre des vessies pour des lanternes à des jeunes .

Le topic sur les complotistes plus sain d'esprit que les autres en est un exemple .