Quel est le dernier film que vous venez de voir

Jung_e, film de science-fiction mettant en scène des robots, mais le projet du film, très similaire à Ex Machina, est pour moi manqué, je n'ai pas ressenti l'empathie que j'étais censé éprouver ; d'autant plus que l'apparence métallique n'aide pas s'attacher un être robotique.

, loin du monde affreux des hommes et de leur civilisation : comment va-t-elle faire sans batterie, sans source d'énergie ? Enfin, je ne peux imaginer qu'avec un tel niveau de technologie, on n'ait pas de puce de traçage intégrées aux robots.

il y a 12 minutes, Crève a dit :

Jung_e, film de science-fiction mettant en scène des robots, mais le projet du film, très similaire à Ex Machina, est pour moi manqué, je n'ai pas ressenti l'empathie que j'étais censé éprouver ; d'autant plus que l'apparence métallique n'aide pas s'attacher un être robotique. [….]
Enfin, je ne peux imaginer qu'avec un tel niveau de technologie, on n'ait pas de puce de traçage intégrées aux robots.

C’est sympa de dévoiler la fin d’un film pour ceux qui l’ont pas encore vu !

Ça te plairait si on faisait pareil ac les bouquins que tu sembles particulièrement affectionner ! 

il y a 1 minute, Elisa* a dit :

C’est sympa de dévoiler la fin d’un film pour ceux qui l’ont pas encore vu !

Ça te plairait si on faisait pareil ac les bouquins que tu sembles particulièrement affectionner ! 

je savais plus où étaient les balises Spoiler ; ça y est j'ai rectifié.

à l’instant, Crève a dit :

je savais plus où étaient les balises Spoiler ; ça y est j'ai rectifié.

Cool, merci ! 

Vu récemment : Life, origine inconnue, un alien-like, pâle copie de son ancêtre de Ridley Scott. Et The Wandering Earth, c'est mauvais, à tous les niveaux, sf scénar jeu d'acteur crédibilité scientifique rythme, voilà ce qui arrive quand on pense mettre tout le budget dans des belles images : ça fait pas tout.

il y a 9 minutes, Crève a dit :

Vu récemment : Life, origine inconnue, un alien-like, pâle copie de son ancêtre de Ridley Scott. Et The Wandering Earth, c'est mauvais, à tous les niveaux, sf scénar jeu d'acteur crédibilité scientifique rythme, voilà ce qui arrive quand on pense mettre tout le budget dans des belles images : ça fait pas tout.

j'avais commencé à le regarder, c'était tellement chiant que j'ai laissé tomber

La famille Asada

C’est l’histoire vraie du photographe Masashi Asada qui, d’abord auteur de portraits loufoques où il mettait en scène sa famille en costumes, s'est retrouvé à collecter et nettoyer des photos dans les décombres du tsunami de Tôhoku en 2011.

C'est un film dont je suis ressortie boostée. Je n'aime pas dire feel-good parce que la catégorie est souvent mièvre et il n'en est jamais question ici malgré de jolis moments d'émotions. La fin est...

Cette famille vaut le coup d'être vue

Le metteur en scène est remonté dans les souvenirs familiaux pour conter l'histoire de cette immigration du nord de l'Italie qui, à partir de la fin du XIXème siècle, se rendait de chantiers en chantiers, de part et d'autres des Alpes pour construire routes, tunnels ou barrages.

Ses grands parents se sont fixés définitivement en France, par choix, à l'arrivée de Mussolini.

Beaucoup de douceurs, de légèreté apparente, d'humour dans la voix de la grand-mère narratrice principale. Et la forme est splendide : l'animation en stop motion (image par image), les irruptions intempestives du metteurs en scène, le détournement d'objets donne un charme fou à ce film assez court.

Sur la plateforme Netflix, les algorithmes m'ont proposé un film sympa : Archive. De Gavin Rothery. 2020.

En 2038, un scientifique travaille dans une base éloignée, sur l'intelligence artificielle, et notamment la conception de robots. Il vit seul, entouré de ses deux premiers prototypes J1 et J2.
En parallèle, le film nous apprend qu'il a eu un accident de voiture, et que sa femme en est décédée.
Archive, la société pour laquelle il travaille, permet de stocker la personnalité des défunts, et d'interagir avec eux par écrans interposés, un service qui permet d'avoir 200 heures d'interaction avec le défunt.
A ce point, inutile de vous demander les motivations du scientifique, vous les avez devinées : il va vouloir faire revivre sa femme. Je vous apprends rien, je spoile rien, ça on le sait dès les débuts du film.

Ce qui frappe en premier lieu, c'est qu'on a franchi un pallier dans la représentation de l'intelligence artificielle : elle est douée d'empathie, ressemble tellement à l'humain, à ses imperfections, ses caprices, ses sautes d'humeur, sa jalousie, ses névroses. C'en est troublant. On n'est plus dans le robot froid et calculateur, qui répond mécaniquement, sans caractère, au service de l'humain, sans broncher. L'intelligence artificielle est ici dépeinte avec une psychologie ; le robot même le dit "je n'ai pas de blessures physiques, mais je ne vais pas bien".

Un mélange de Dick et d'Asimov, l'un pour les vivants qui parlent aux défunts, l'autre pour les robots. Et un peu d'Ex Machina.

Enfin, j'ai été surpris par la fin

mais vous me direz.

Donc, je recommande celui-ci (contrairement à Jung_e, vu aussi sur la même plateforme, mais moins bien mené).

Il y a 16 heures, Crève a dit :

Sur la plateforme Netflix, les algorithmes m'ont proposé un film sympa : Archive. De Gavin Rothery. 2020.

En 2038, un scientifique travaille dans une base éloignée, sur l'intelligence artificielle, et notamment la conception de robots. Il vit seul, entouré de ses deux premiers prototypes J1 et J2.
En parallèle, le film nous apprend qu'il a eu un accident de voiture, et que sa femme en est décédée.
Archive, la société pour laquelle il travaille, permet de stocker la personnalité des défunts, et d'interagir avec eux par écrans interposés, un service qui permet d'avoir 200 heures d'interaction avec le défunt.
A ce point, inutile de vous demander les motivations du scientifique, vous les avez devinées : il va vouloir faire revivre sa femme. Je vous apprends rien, je spoile rien, ça on le sait dès les débuts du film.

Ce qui frappe en premier lieu, c'est qu'on a franchi un pallier dans la représentation de l'intelligence artificielle : elle est douée d'empathie, ressemble tellement à l'humain, à ses imperfections, ses caprices, ses sautes d'humeur, sa jalousie, ses névroses. C'en est troublant. On n'est plus dans le robot froid et calculateur, qui répond mécaniquement, sans caractère, au service de l'humain, sans broncher. L'intelligence artificielle est ici dépeinte avec une psychologie ; le robot même le dit "je n'ai pas de blessures physiques, mais je ne vais pas bien".

Un mélange de Dick et d'Asimov, l'un pour les vivants qui parlent aux défunts, l'autre pour les robots. Et un peu d'Ex Machina.

Enfin, j'ai été surpris par la fin

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le twist final que je n'ai pas vu venir, malgré que je sois lecteur de Ubik

mais vous me direz.

Donc, je recommande celui-ci (contrairement à Jung_e, vu aussi sur la même plateforme, mais moins bien mené).

Je suis toujours en recherche de bons films de SF mais j'avoue tomber souvent sur des trucs pas ouf sur Netflix ou Prime. Donc, je note!

Film qui va m'être difficile à oublier.

Je passe vite sur les défauts : peut-être un peu trop long, un peu trop intello, des passages carrément abscons (le générique d'intro fait un brin peur...)

Mais il y a Cate Blanchett. Pas la peine d'ajouter d'adjectifs derrière, ils ont déjà tous été écrits. Qu'elle obtienne ou pas un Oscar en plus de  la flopée de récompenses déjà obtenus pour ce rôle, peu importe, elle a été Tar, comme Brando le Parrain ou Meryl Streep Karen Blixen : inoubliable.

Une mise en scène implacable qui dissèque les relations de pouvoir: celui détenu par cette cheffe d'orchestre de génie

Le pouvoir des média qui fait et défait des réputations très (trop?) rapidement.

Et la 5ème symphonie de Malher.

Je pense que c'est très bien de l'avoir fait, qui plus est sans aucun voyeurisme. Dans la même lignée que Bac Nord, réaliste et qui prend aux tripes. Jean Dujardin fait un 0 faute, marrant de le voir parler arabe, et super bien

Il y a 1 heure, Beebee a dit :

Je suis toujours en recherche de bons films de SF mais j'avoue tomber souvent sur des trucs pas ouf sur Netflix ou Prime. Donc, je note!

En effet, le fond du catalogue n'est pas transcendant, en sf. Ce que je peux recommander d'autre : La Plateforme, I am Mother, Upgrade, pour les films. Et Black Mirror, la série dont j'attends la prochaine mouture avec ferveur.

Il y a 2 heures, Crève a dit :

En effet, le fond du catalogue n'est pas transcendant, en sf. Ce que je peux recommander d'autre : La Plateforme, I am Mother, Upgrade, pour les films. Et Black Mirror, la série dont j'attends la prochaine mouture avec ferveur.

Black Mirror, c'est fait. Parfois dans la douleur. Je me souviens d'un cochon qui n'en attendait pas tant

Visiblement nous n'aimons pas les mêmes films, en même temps je suis pas très doué pour donner envie, encore un film français  mais celui vraiment  je vous le recommande chaudement, c'est romantique, c'est douloureux, c''est très juste, c'est subliment interprété.

Le pitch;

Shauna, 70 ans, libre et indépendante, a mis sa vie amoureuse de côté. Elle est cependant troublée par la présence de Pierre, cet homme de 45 ans qu’elle avait tout juste croisé, des années plus tôt. Et contre toute attente, Pierre ne voit pas en elle “une femme d’un certain âge”, mais une femme, désirable, qu’il n’a pas peur d’aimer. A ceci près que Pierre est marié et père de famille.

Ah oui j'ai vu aussi "Champagne" un casting XXL pour une daube sans précédent. 

Très impressionnée par la façon dont Klapisch filme les corps,  bien aimé les  rôles tenus par Marion Barbeau parfaitement crédible en comédienne et Muriel Robin sobre comme il faut. Visuellement très beau mais pas un scénario d'une originalité folle je trouve.

"Elise, 26 ans est une grande danseuse classique. Elle se blesse pendant un spectacle et apprend qu’elle ne pourra plus danser. Dès lors sa vie va être bouleversée, Elise va devoir apprendre à se réparer… Entre Paris et la Bretagne, au gré des rencontres et des expériences, des déceptions et des espoirs, Elise va se rapprocher d’une compagnie de danse contemporaine. Cette nouvelle façon de danser va lui permettre de retrouver un nouvel élan et aussi une nouvelle façon de vivre."

Le 20/02/2023 à 18:04, Paul hochon a dit :

Visiblement nous n'aimons pas les mêmes films, en même temps je suis pas très doué pour donner envie, encore un film français  mais celui vraiment  je vous le recommande chaudement, c'est romantique, c'est douloureux, c''est très juste, c'est subliment interprété.

Que tu dis! J'avais hésité à aller le voir au ciné et puis il n'est pas resté très longtemps. Un "Sur la route de Madison" à la française me va très bien aussi (entre un film de SF et un drame coréen ).

Le 24/02/2023 à 19:45, Beebee a dit :

Que tu dis! J'avais hésité à aller le voir au ciné et puis il n'est pas resté très longtemps. Un "Sur la route de Madison" à la française me va très bien aussi (entre un film de SF et un drame coréen ).

Je t'invite à le voir il est en ce moment sur canal, je pense que sur une plateforme streaming tu peux aussi le visionner. La semaine prochaine j'irai voir Tar si il est encore en salle. 

Cette semaine j'ai vu La nuit du 12 

Primé aux Césars.

Je trouve que c'est filmé comme un téléfilm mais l'histoire et les personnages emportent tout, pas facile d'en parler sans spolier. Finalement c'est assez choc notamment sur la nature humaine et les hommes. 

Le pitch;

 À la PJ chaque enquêteur tombe un jour ou l’autre sur un crime qu’il n’arrive pas à résoudre et qui le hante. Pour Yohan c’est le meurtre de Clara. Les interrogatoires se succèdent, les suspects ne manquent pas, et les doutes de Yohan ne cessent de grandir. Une seule chose est certaine, le crime a eu lieu la nuit du 12.

Il y a 11 heures, Paul hochon a dit :

Cette semaine j'ai vu La nuit du 12 

Primé aux Césars.

Je trouve que c'est filmé comme un téléfilm mais l'histoire et les personnages emportent tout, pas facile d'en parler sans spolier. Finalement c'est assez choc notamment sur la nature humaine et les hommes. 

Ce film m'avait scotchée au cinéma.

filmé comme un téléfilm... tu es dur. L'image n'est pas belle et léchée, c'est vrai. Mais il y a une vraie mise en scène, un parti pris de Dominic Moll de filmer en temps réel pour donner plus de véracité à son propos. Je ne sais pas si tu as remarqué l'absence de musique (à part les séquences où le flic va passer ses nerfs sur la piste de vélo).

On est à l'opposé de Tar qui bénéficie d'une lumière sublime, d'un montage millimétré et d'une musique envoutante. Si tu arrives à voir les deux assez proche, vu le sujet (la nature humaine certes, mais pas que les hommes) la comparaison peut être intéressante.

"La nuit du 12" et "The Fabelmans".