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Dissolution des mosquées radicales

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DroitDeRéponse

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 856 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Vous faites le lien sur une petite phrase, moi il m'en faudra plusieurs pour que je fasse un lien.

Je vous ai recopié le passage exact de Cyrulnik, j'ai l'article sous les yeux.

Vous me citez des Imams avec des propos aberrants, je vous demande qui ils ont formé; ce n'est pas la même chose.

Combien sont partis en Syrie grâce aux propos d'Imams intégristes?

C'est bien le sujet.

Je crois avoir compris que Samira pense qu'il n'avait pas besoin de cet Imam pour se radicaliser et devenir terroriste ....enfin c'est ce que je pense moi en tous les cas, excusez moi Samira si j'ai déformé vos propos.

Ces jeunes sont motivés par autre chose que la religion, d'ailleurs vous avez les chiffres sous les yeux, 20% de croyants seulement et de toutes les religions en plus, il doit rester 10% de musulmans.

Non vous dites tous expulsés .

Je vous donne des liens .

Peu importe qui ils ont formés ils n'ont rien à faire dans une mosquee .

Vous trouvez que leurs discours à sa place en France ?

C'est le sujet , étant l'auteur du topic je vois le lien avec le topic , valls et cazeneuve oubrou et chalgoumi aussi , pas vous ?

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Je crois avoir compris que Samira pense qu'il n'avait pas besoin de cet Imam pour se radicaliser et devenir terroriste ....enfin c'est ce que je pense moi en tous les cas, excusez moi Samira si j'ai déformé vos propos.

Oui, c'est plus ou moins cela, enfin pour ma part, je pense que c'est à travers les réseaux sociaux ou par des personnes qu'il a fréquenté qu'ils l'ont poussé à rejoindre Daech mais je ne pense pas que c'est par la Mosquée, d'ailleurs à ce propos, la réponse de l'imam :

Que pouvez-vous nous dire à propos de Kévin Chassin alias Abou Maryam Al-Faransi ?

Ce jeune parti en Syrie, je ne le connais pas, je ne l'ai jamais vu venir aux cours que je donne chaque semaine à la mosquée. Et je tiens à le redire : ces jeunes qui rejoignent Daech, ne sont pas formatés à la mosquée. Je dirais même qu'après mes prêches vigoureux qui condamnent sans ambiguïté le chaos semé par Daech et mon soutien à l'intervention française au Mali, ils ne reviennent plus dans nos murs.

Mais comment expliquez-vous que Mohamed et Abdelkader Merah, puis Chassin aient fréquenté votre mosquée ?

D'ores et déjà, disons-le, la porte est ouverte à tous, et il n'y a pas de carte d'adhérent pour venir prier. Quant aux raisons qui conduisent de nombreux jeunes à venir dans notre mosquée, elles sont très simples : c'est la seule de Toulouse qui est à la fois francophone et indépendante de tout consulat, avec celle de Portet-sur-Garonne (les autres mosquées étant affiliées à des organisations proches des pays d'origine des fidèles tels que le Maroc, l'Algérie ou encore la Turquie, NDLR). Cette absence de nationalité dominante dans notre mosquée n'est pas étrangère à la présence de nombreux jeunes convertis. Dans mon listing, j'ai un bon nombre de Julien et de Julie, ce qui ne choque personne ici. La majorité d'entre eux qu'ils soient convertis ou musulmans de naissance, ne parlent pas ou peu l'arabe.

Que faudrait-il faire pour empêcher ces départs ?

Faire déjà moins de pub à Daech et ensuite responsabiliser plus les parents. Je suis par ailleurs persuadé, même si cela ne fera pas plaisir à tout le monde que plus d'éducation religieuse permettrait certainement d'éviter nombre de départs. Lorsque l'on connaît bien sa religion, pas au travers de la télé et d'internet, mais avec des cours et des livres, on ne peut s'engager avec des mercenaires sans foi, ni loi.

LaDépêche

Vous n'avez lu qu'une partie , quid des discours de l'imam de sa mosquée et de merah .

N'est ce pas radicalisant ?

Je vais voir ce qu'il en est concernant cet imam de la mosquée mais que celle-ci soit radicale, cela ne change pas mon avis sur le fait que Kevin n'a pas du être converti et partir rejoindre Daech à cause des discours de cet imam. Il était catholique, on ne devient pas musulman en allant dans une mosquée, quand on y va, c'est qu'on est déjà converti à l'islam.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 856 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Oui, c'est plus ou moins cela, enfin pour ma part, je pense que c'est à travers les réseaux sociaux ou par des personnes qu'il a fréquenté qu'ils l'ont poussé à rejoindre Daech mais je ne pense pas que c'est par la Mosquée, d'ailleurs à ce propos, la réponse de l'imam :

Que pouvez-vous nous dire à propos de Kévin Chassin alias Abou Maryam Al-Faransi ?

Ce jeune parti en Syrie, je ne le connais pas, je ne l'ai jamais vu venir aux cours que je donne chaque semaine à la mosquée. Et je tiens à le redire : ces jeunes qui rejoignent Daech, ne sont pas formatés à la mosquée. Je dirais même qu'après mes prêches vigoureux qui condamnent sans ambiguïté le chaos semé par Daech et mon soutien à l'intervention française au Mali, ils ne reviennent plus dans nos murs.

Mais comment expliquez-vous que Mohamed et Abdelkader Merah, puis Chassin aient fréquenté votre mosquée ?

D'ores et déjà, disons-le, la porte est ouverte à tous, et il n'y a pas de carte d'adhérent pour venir prier. Quant aux raisons qui conduisent de nombreux jeunes à venir dans notre mosquée, elles sont très simples : c'est la seule de Toulouse qui est à la fois francophone et indépendante de tout consulat, avec celle de Portet-sur-Garonne (les autres mosquées étant affiliées à des organisations proches des pays d'origine des fidèles tels que le Maroc, l'Algérie ou encore la Turquie, NDLR). Cette absence de nationalité dominante dans notre mosquée n'est pas étrangère à la présence de nombreux jeunes convertis. Dans mon listing, j'ai un bon nombre de Julien et de Julie, ce qui ne choque personne ici. La majorité d'entre eux qu'ils soient convertis ou musulmans de naissance, ne parlent pas ou peu l'arabe.

Que faudrait-il faire pour empêcher ces départs ?

Faire déjà moins de pub à Daech et ensuite responsabiliser plus les parents. Je suis par ailleurs persuadé, même si cela ne fera pas plaisir à tout le monde que plus d'éducation religieuse permettrait certainement d'éviter nombre de départs. Lorsque l'on connaît bien sa religion, pas au travers de la télé et d'internet, mais avec des cours et des livres, on ne peut s'engager avec des mercenaires sans foi, ni loi.

LaDépêche

Les propos des prêches , sont anodins ?

Oui, c'est plus ou moins cela, enfin pour ma part, je pense que c'est à travers les réseaux sociaux ou par des personnes qu'il a fréquenté qu'ils l'ont poussé à rejoindre Daech mais je ne pense pas que c'est par la Mosquée, d'ailleurs à ce propos, la réponse de l'imam :

Que pouvez-vous nous dire à propos de Kévin Chassin alias Abou Maryam Al-Faransi ?

Ce jeune parti en Syrie, je ne le connais pas, je ne l'ai jamais vu venir aux cours que je donne chaque semaine à la mosquée. Et je tiens à le redire : ces jeunes qui rejoignent Daech, ne sont pas formatés à la mosquée. Je dirais même qu'après mes prêches vigoureux qui condamnent sans ambiguïté le chaos semé par Daech et mon soutien à l'intervention française au Mali, ils ne reviennent plus dans nos murs.

Mais comment expliquez-vous que Mohamed et Abdelkader Merah, puis Chassin aient fréquenté votre mosquée ?

D'ores et déjà, disons-le, la porte est ouverte à tous, et il n'y a pas de carte d'adhérent pour venir prier. Quant aux raisons qui conduisent de nombreux jeunes à venir dans notre mosquée, elles sont très simples : c'est la seule de Toulouse qui est à la fois francophone et indépendante de tout consulat, avec celle de Portet-sur-Garonne (les autres mosquées étant affiliées à des organisations proches des pays d'origine des fidèles tels que le Maroc, l'Algérie ou encore la Turquie, NDLR). Cette absence de nationalité dominante dans notre mosquée n'est pas étrangère à la présence de nombreux jeunes convertis. Dans mon listing, j'ai un bon nombre de Julien et de Julie, ce qui ne choque personne ici. La majorité d'entre eux qu'ils soient convertis ou musulmans de naissance, ne parlent pas ou peu l'arabe.

Que faudrait-il faire pour empêcher ces départs ?

Faire déjà moins de pub à Daech et ensuite responsabiliser plus les parents. Je suis par ailleurs persuadé, même si cela ne fera pas plaisir à tout le monde que plus d'éducation religieuse permettrait certainement d'éviter nombre de départs. Lorsque l'on connaît bien sa religion, pas au travers de la télé et d'internet, mais avec des cours et des livres, on ne peut s'engager avec des mercenaires sans foi, ni loi.

LaDépêche

Je vais voir ce qu'il en est concernant cet imam de la mosquée mais que celle-ci soit radicale, cela ne change pas mon avis sur le fait que Kevin n'a pas du être converti et partir rejoindre Daech à cause des discours de cet imam. Il était catholique, on ne devient pas musulman en allant dans une mosquée, quand on y va, c'est qu'on est déjà converti à l'islam.

Vous oubliez merah.

J'ai également posté le yt de l'imam d'alfortville .

Pas de lien avec recrutement ok mais fragilisation des esprits ? Vivre ensemble ?

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Les propos des prêches , sont anodins ?

J'ai répondu au dessus entre temps, sinon concernant les propos de certains imams, ils sont bien sûr nocifs et donc à soustraire mais je ne pense pas qu'on parte rejoindre Daech à cause de cela. Pour moi, c'est plus les réseaux sociaux ou certains salafistes qui vont faire leur propagande dans certains mosquées bien souvent à la sortie de la mosquée ou même dans d'autres endroits. Ce que je veux dire, on ne rejoins pas Daech parce qu'il y a plus ou moins des discours douteux dans une mosquée.

Pas de lien avec recrutement ok mais fragilisation des esprits ? Vivre ensemble ?

Oui voilà, c'est exactement cela, fragilisation des esprits et nocif pour le vivre ensemble.

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Invité chaouiya
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Invité chaouiya
Invité chaouiya Invités 0 message
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Il faut que tu arrêtes tes fantasmes (ou mensonge) !!!!

Les mosquées intégristes, cela n'existes pas ????

Tu te fous de la gueule de qui ????

Quand, en plein Paris, de jeunes musulmans, s'autoproclament "service d'ordre" et bloquent une rue à la circulation automobile, afin de "permettre la prière", ............... c'est pas de l'intégrisme, ça.......

Alors là, la question se pose !!!!

Qui prends-tu pour un c** en mentant aussi effrontément ?????

C'est toi et ton discours islamistes, qui m'écoueure à un point que les mots me manquent...

C'est toi qui est écoeurante d'hypocrisie.....

C'est à Paris, il y a très très peu de mosquées qui déborde, et c'est pour manque de place; et le problème est le manque de place, de plus ils avaient l'accord de la mairie et ensuite une solution a été trouvé.

Alors ne fais pas d'un micro événement tout un drame. Et ça n'a rien a avoir avec l'intégrisme ou je ne sais pas quoi.

Non il n'y a pas de mosquée extrémiste en France, tu sais si qq'un dit des propos illégaux, il est poursuivis tout simplement par la loi. On est dans un etat de droit.

Mosquee d'alfortville , la femme qui se parfume est une ...

4'16

https://www.youtube.com/watch?v=8x5MTlBEK5E

Présent au salon du val d'Oise en l'honneur de la femme musulmane .

Article sur mamadou daffe de la mosquée de merah et chassin :

http://www.marianne.net/cachez-ce-djihadisme-qu-ils-ne-sauraient-voir-100233848.html

La dépêche

Sur les raisons qui ont poussé Kévin à se convertir puis à verser dans l'islamisme radical, Brice s'interroge encore. Il met en cause la mosquée de Basso Cambo, à Toulouse, dit aussi qu'il a «toujours été faible d'esprit» et qu'il a toujours fait les trucs à fond».

http://www.marianne.net/cette-semaine-marianne-les-complices-islamisme-100233682.html

Dans une mosquée de Toulouse que fréquentait Mohamed Merah, Mamadou Daffé prêche, en français, qu'il n'y a pas de loi plus juste que de couper la main des voleurs et recommande à ses ouailles de ne pas se mêler aux mécréants.

@J-Moriarty faux problème ?

Chalgoumi selon moi à raison le problème persiste .

Oubrou n'a pas non plus tort .

Il n'y aucun problème, le te cite "Entre gêne et déni, les autorités se montrent démunies face à la rhétorique de l'imam..." les autorités ne sont gêner que du fait que la France soit un etat de droit et qu'elles ne peuvent pas créer de délits d'opinion pour faire taire un français.

Ici c'est un délit d'opinion et d'expression que tu à l'air de réclamé, et ça n'existe ps en France.

Les propos des prêches , sont anodins ?

Vous oubliez merah.

J'ai également posté le yt de l'imam d'alfortville .

Pas de lien avec recrutement ok mais fragilisation des esprits ? Vivre ensemble ?

Mais le type qui se dit imam d'une mosquée d'Alfortville, il me semble que les gens l'ont fait dégager , la mosquée à fait un communiqué pour dire qu'il avait été mis dehors en 2013 et qu'il est encore rageux.

http://www.desdomesetdesminarets.fr/2015/07/05/il-ny-a-pas-de-mosquee-radicale-en-france/

Les propos des prêches , sont anodins ?

Vous oubliez merah.

J'ai également posté le yt de l'imam d'alfortville .

Pas de lien avec recrutement ok mais fragilisation des esprits ? Vivre ensemble ?

Source Mosquée d'Alfortville

publication du 13 janvier 2015 sur facebook

Assalamou Aleycoum,

Suite à plusieurs appels et mails auprès des responsables de la mosquée d'Alfortville. Nous tenons à vous informer que l'imam Abdelali Mamoun n'officie plus au sein de la mosquée d'Alfortville contrairement à ce qui est rapporté dans différents médias, et cela depuis décembre 2013. Nous avons souhaité clarifier les choses par respect pour les 2 imams actuels de notre mosquée.

BarakAllahoufikoum

Assalam

C'est un menteur Abdelali Mamoun s'est fait virer de la mosquée de laquelle il prétend être imam depuis décembre 2013.

Il à la rage de s'être fait virer.

Non vous dites tous expulsés .

Je vous donne des liens .

Peu importe qui ils ont formés ils n'ont rien à faire dans une mosquee .

Vous trouvez que leurs discours à sa place en France ?

C'est le sujet , étant l'auteur du topic je vois le lien avec le topic , valls et cazeneuve oubrou et chalgoumi aussi , pas vous ?

chalghoumi est une injure pour la communauté musulmane, les medias mettent la honte aux musulmans en mettant ce type comme "porte parole" des musulmans alors que tout le monde se fou de lui et le déteste.

Les médias en mettant ce rigolo comme porte parole incite à la radicalisation, puisque c'est une moquerie et une injure de laisser parler ce mec au nom des musulmans.

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Membre, 76ans Posté(e)
Anatole1800 Membre 4 346 messages
Baby Forumeur‚ 76ans‚
Posté(e)

"...des Imams avec des propos aberrants, je vous demande qui ils ont formé"

Et qui a formé ceux-ci et d'où viennent-ils ?

Ce qui vous semble "radicale" ici en Europe est banal dans les pays musulmans en tous cas dans nombre d'entre eux !

Que voyons-nous aujourd'hui, des musulmans sunnites qui s'opposent à des musulmans chiites à moins que ce soit le contraire...

L'Arabie-saoudite comme l'Iran, pour nommer que ces deux pays là, ne sont-ils pas eux aussi islamistes intégristes ?

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 856 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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J'ai répondu au dessus entre temps, sinon concernant les propos de certains imams, ils sont bien sûr nocifs et donc à soustraire mais je ne pense pas qu'on parte rejoindre Daech à cause de cela. Pour moi, c'est plus les réseaux sociaux ou certains salafistes qui vont faire leur propagande dans certains mosquées bien souvent à la sortie de la mosquée ou même dans d'autres endroits. Ce que je veux dire, on ne rejoins pas Daech parce qu'il y a plus ou moins des discours douteux dans une mosquée.

Oui voilà, c'est exactement cela, fragilisation des esprits et nocif pour le vivre ensemble.

En ce cas n'est il pas légitime que l'on porte une attention particulière à cette idéologie ?

Je rappelle qu'il y a 2000 lieux de cultes musulmans en France et 90 jugées radicales pour éviter les amalgames imbéciles .

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Invité chaouiya
Invités, Posté(e)
Invité chaouiya
Invité chaouiya Invités 0 message
Posté(e)

En ce cas n'est il pas légitime que l'on porte une attention particulière à cette idéologie ?

Non l'idéologie la plus néfaste en France, c'est celle apparue dans la fin des années 1990, qu'on appel le national républicanisme (voir idéologie UMP, FN et d'une partie de la gauche). Rien n'a été plus nocif pour le vivre ensemble que la propagation de cette idéologie (banalisation du discours xenophobe, identité nationale etc.).

Mais ça reste légale.

Avoir des discours contraire au vivre ensemble n'est pas interdit, je te le répète, il n'existe pas de délit d'opinion. Chacun à le droit d'exprimer des propos déplaisants sans rien craindre.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 856 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Noyautage des mosquées par les radicaux :

http://www.bladi.inf...ncaises.397623/

Les salafistes, adeptes d'un islam rigoriste, multiplient les offensives pour déstabiliser les salles de prière modérées en France. Selon un dernier bilan du ministère de l'Intérieur, 89 lieux de culte sont déjà sous influence et 41 font l'objet d'entrisme.

Le spectre d'une véritable contagion radicale plane sur les mosquées de France. Aiguillonnés par une profonde abhorration de l'islam institutionnel volontiers qualifié comme la «religion des judéo-croisés» et vomissant les imams des mosquées qu'ils désignent comme des traîtres et des «impies» dès lors qu'ils prônent une pratique modérée de l'islam, des groupes salafistes ont lancé une vaste offensive souterraine pour tenter d'étendre leur emprise sur les lieux de culte les plus fragiles. Selon un dernier état des lieux, le nombre des mosquées et salles de prière passés aux mains des fondamentalistes a plus que doublé en quatre ans, passant de 44 à 89 entre 2010 et l'année dernière. Si ce bilan semble s'être stabilisé, du moins en apparence et de manière provisoire, les analystes ne cachent guère leur inquiétude.

En effet, selon des données des services de renseignements portés à la connaissance du Figaro, pas moins de 41 autres lieux de culte sont aujourd'hui déstabilisés par ce que les experts appellent les «attaques salafistes». De plus en plus virulents dans leur prosélytisme, ces religieux d'inspiration quiétiste ont mis sur pied une stratégie assez redoutable, en tout point analogue à celle du «coucou». En général assez jeunes, bien structurés et parfois conseillés par des avocats, ils installent d'abord une petite salle de prière ou créent une école ultra-orthodoxe juste à côté du lieu de culte ciblé, en général de taille modeste sachant que 72 % des 2 502 mosquées et salles de prière musulmanes, gérées en associations de type 1901, accueillent moins de 150 fidèles en moyenne. «Ensuite, ils laissent infuser leurs thèses radicales qui plaisent aux jeunes et alimentent de rumeurs sur la prétendue mauvaise administration du lieu de culte en exigeant la convocation d'une assemblée générale, décrypte un expert. Lorsque les imams en place, souvent de vieux chibanis ayant une gestion à l'ancienne, se trouvent dépassés, les salafistes exigent la convocation d'une assemblée générale avant de prendre le contrôle du bureau qui gère l'association cultuelle…»

Même si les salafistes se déclarent hostiles au djihad, les lieux de culte qu'ils noyautent représentent de véritables viviers, pour ne pas dire des «couveuses» pour les futurs combattants volontaires vers les zones de combat. «En effet, ils y prônent un retrait du monde et une rupture quasi totale avec les non-musulmans afin de se consacrer à la religion, rappelle un expert du bureau des cultes du ministère de l'Intérieur dans un compte rendu porté à la connaissance du Figaro. Cette vision exclusive considère toute soumission aux lois de la République, dans le cadre d'une convocation au commissariat ou au tribunal, comme illicite car revenant à cautionner un ordre impie.» Par ailleurs, son discours, qualifié de même source comme «victimaire et complotiste sur les événements touchant les musulmans en France et dans le monde», fait mouche auprès des esprits les plus faibles et des jeunes de banlieue en perte de repères. L'embrigadement de type sectaire est d'autant plus efficace qu'il cherche à codifier les comportements du quotidien pour trier ce qui est «licite», le «halal», de ce qui ne l'est pas, c'est-à-dire le «haram». «Les quiétistes offrent un cadre, des codes vestimentaires et alimentaires. Ils prônent un modèle de vie plus attrayant, confie un officier de renseignement. On y parle d'abord de lumière, de groupes d'amis pour ceux qui sont isolés, de maris et d'épouses pures pour celles et ceux désireux de fonder un foyer, puis arrivent les cours coraniques et la prise en main radicale.» Chantres du repli identitaire, les salafistes phagocytent les esprits au point d'inquiéter au sommet de l'État. Ainsi, Manuel Valls est monté le 9 février au créneau avec véhémence, appelant à «combattre le discours des Frères musulmans dans notre pays, combattre les groupes salafistes dans les quartiers». «Par la loi, par la police, par les services de renseignement, beaucoup de choses sont faites», a insisté le premier ministre, pour qui «une religion ne peut pas imposer son discours dans nos cités».

Affaibli par des querelles intestines et une présidence devenue à peine audible, le Conseil français du culte musulman ne semble plus en mesure de contrecarrer cette offensive des radicaux. Aussi, même si nombre d'imams des mosquées menacées sont encore rétifs à alerter les services spécialisés et à appeler l'État à la rescousse, certains responsables religieux plus avisés commencent à s'entourer de conseils extérieurs pour éloigner les velléités des «putschistes» fondamentalistes. Ils renforcent notamment leurs statuts associatifs en imposant des bulletins d'adhésion nominatifs et signés, des règles d'ancienneté pour devenir électeurs, des verrous pour les votes par procuration ou encore des clauses spécifiques en cas d'empêchement ou de décès d'un responsable. Ces garde-fous, bien que trop parcellaires encore, sont les seuls garants d'un islam modéré compatible avec les valeurs de la République.Les salafistes, adeptes d'un islam rigoriste, multiplient les offensives pour déstabiliser les salles de prière modérées en France. Selon un dernier bilan du ministère de l'Intérieur, 89 lieux de culte sont déjà sous influence et 41 font l'objet d'entrisme.

Le spectre d'une véritable contagion radicale plane sur les mosquées de France. Aiguillonnés par une profonde abhorration de l'islam institutionnel volontiers qualifié comme la «religion des judéo-croisés» et vomissant les imams des mosquées qu'ils désignent comme des traîtres et des «impies» dès lors qu'ils prônent une pratique modérée de l'islam, des groupes salafistes ont lancé une vaste offensive souterraine pour tenter d'étendre leur emprise sur les lieux de culte les plus fragiles. Selon un dernier état des lieux, le nombre des mosquées et salles de prière passés aux mains des fondamentalistes a plus que doublé en quatre ans, passant de 44 à 89 entre 2010 et l'année dernière. Si ce bilan semble s'être stabilisé, du moins en apparence et de manière provisoire, les analystes ne cachent guère leur inquiétude.

En effet, selon des données des services de renseignements portés à la connaissance du Figaro, pas moins de 41 autres lieux de culte sont aujourd'hui déstabilisés par ce que les experts appellent les «attaques salafistes». De plus en plus virulents dans leur prosélytisme, ces religieux d'inspiration quiétiste ont mis sur pied une stratégie assez redoutable, en tout point analogue à celle du «coucou». En général assez jeunes, bien structurés et parfois conseillés par des avocats, ils installent d'abord une petite salle de prière ou créent une école ultra-orthodoxe juste à côté du lieu de culte ciblé, en général de taille modeste sachant que 72 % des 2 502 mosquées et salles de prière musulmanes, gérées en associations de type 1901, accueillent moins de 150 fidèles en moyenne. «Ensuite, ils laissent infuser leurs thèses radicales qui plaisent aux jeunes et alimentent de rumeurs sur la prétendue mauvaise administration du lieu de culte en exigeant la convocation d'une assemblée générale, décrypte un expert. Lorsque les imams en place, souvent de vieux chibanis ayant une gestion à l'ancienne, se trouvent dépassés, les salafistes exigent la convocation d'une assemblée générale avant de prendre le contrôle du bureau qui gère l'association cultuelle…»

Même si les salafistes se déclarent hostiles au djihad, les lieux de culte qu'ils noyautent représentent de véritables viviers, pour ne pas dire des «couveuses» pour les futurs combattants volontaires vers les zones de combat. «En effet, ils y prônent un retrait du monde et une rupture quasi totale avec les non-musulmans afin de se consacrer à la religion, rappelle un expert du bureau des cultes du ministère de l'Intérieur dans un compte rendu porté à la connaissance du Figaro. Cette vision exclusive considère toute soumission aux lois de la République, dans le cadre d'une convocation au commissariat ou au tribunal, comme illicite car revenant à cautionner un ordre impie.» Par ailleurs, son discours, qualifié de même source comme «victimaire et complotiste sur les événements touchant les musulmans en France et dans le monde», fait mouche auprès des esprits les plus faibles et des jeunes de banlieue en perte de repères. L'embrigadement de type sectaire est d'autant plus efficace qu'il cherche à codifier les comportements du quotidien pour trier ce qui est «licite», le «halal», de ce qui ne l'est pas, c'est-à-dire le «haram». «Les quiétistes offrent un cadre, des codes vestimentaires et alimentaires. Ils prônent un modèle de vie plus attrayant, confie un officier de renseignement. On y parle d'abord de lumière, de groupes d'amis pour ceux qui sont isolés, de maris et d'épouses pures pour celles et ceux désireux de fonder un foyer, puis arrivent les cours coraniques et la prise en main radicale.» Chantres du repli identitaire, les salafistes phagocytent les esprits au point d'inquiéter au sommet de l'État. Ainsi, Manuel Valls est monté le 9 février au créneau avec véhémence, appelant à «combattre le discours des Frères musulmans dans notre pays, combattre les groupes salafistes dans les quartiers». «Par la loi, par la police, par les services de renseignement, beaucoup de choses sont faites», a insisté le premier ministre, pour qui «une religion ne peut pas imposer son discours dans nos cités».

Affaibli par des querelles intestines et une présidence devenue à peine audible, le Conseil français du culte musulman ne semble plus en mesure de contrecarrer cette offensive des radicaux. Aussi, même si nombre d'imams des mosquées menacées sont encore rétifs à alerter les services spécialisés et à appeler l'État à la rescousse, certains responsables religieux plus avisés commencent à s'entourer de conseils extérieurs pour éloigner les velléités des «putschistes» fondamentalistes. Ils renforcent notamment leurs statuts associatifs en imposant des bulletins d'adhésion nominatifs et signés, des règles d'ancienneté pour devenir électeurs, des verrous pour les votes par procuration ou encore des clauses spécifiques en cas d'empêchement ou de décès d'un responsable. Ces garde-fous, bien que trop parcellaires encore, sont les seuls garants d'un islam modéré compatible avec les valeurs de la République.

=================================================================================================

La réponse de l'imam d'Oullins :

http://www.20minutes...r-critique-imam

Il n’appréciait pas les prêches de l’imam de la mosquée qu’il fréquente. Et il ne s’est pas privé de le dire. Ni de perturber les moments de prière. Sauf que l’imam en question, qui officie à Oullins, n’a pas goûté à ces critiques.

Un fidèle de 52 ans, adepte du salafisme (fondamentalisme), a été condamné mercredi par le tribunal de police à une peine d’amende pour «violation du libre exercice du culte». Il devra s’acquitter de 1.000 euros (la peine étant de 1.500 euros dont 500 avec sursis) et verser des dommages et intérêts de 1.000 euros à l’association, et 800 euros au titre des frais de justice.

Une décision inédite s’agissant du culte musulman

Mathieu Allard, avocat de «l’association d’orientation islamique» qui gère la mosquée d’Oullins a estimé que la décision était «intéressante» et inédite s’agissant du culte musulman.

«Le tribunal a appliqué la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat qui protège l’exercice du culte. Il a considéré qu’il a troublé le libre exercice du culte. C’est à notre connaissance la première fois qu’un tribunal se prononce à ce titre sur le culte musulman», explique-t-il.

«Mon client estime n’avoir rien fait de mal, il ne se satisfait en aucune manière de cette décision et va faire appel bien évidemment», a répondu l’avocat du prévenu, Christophe Bruschi.

========================================================================

A suivre, et merci à cet imam , plus lucide que certains de nos concitoyens . Le deuxième article est une illustration de la tactique du coucou , un autre imam de Lyon a porté plainte .

On notera dans le 1er article les deux volets : doctrine religieuse radicale et aspect sectaire .

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J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
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C'est à Paris, il y a très très peu de mosquées qui déborde, et c'est pour manque de place; et le problème est le manque de place, de plus ils avaient l'accord de la mairie et ensuite une solution a été trouvé.

Alors ne fais pas d'un micro événement tout un drame. Et ça n'a rien a avoir avec l'intégrisme ou je ne sais pas quoi.

Non il n'y a pas de mosquée extrémiste en France, tu sais si qq'un dit des propos illégaux, il est poursuivis tout simplement par la loi. On est dans un etat de droit.

Il n'y aucun problème, le te cite "Entre gêne et déni, les autorités se montrent démunies face à la rhétorique de l'imam..." les autorités ne sont gêner que du fait que la France soit un etat de droit et qu'elles ne peuvent pas créer de délits d'opinion pour faire taire un français.

Ici c'est un délit d'opinion et d'expression que tu à l'air de réclamé, et ça n'existe ps en France.

Mais le type qui se dit imam d'une mosquée d'Alfortville, il me semble que les gens l'ont fait dégager , la mosquée à fait un communiqué pour dire qu'il avait été mis dehors en 2013 et qu'il est encore rageux.

http://www.desdomesetdesminarets.fr/2015/07/05/il-ny-a-pas-de-mosquee-radicale-en-france/

Source Mosquée d'Alfortville

publication du 13 janvier 2015 sur facebook

Assalamou Aleycoum,

Suite à plusieurs appels et mails auprès des responsables de la mosquée d'Alfortville. Nous tenons à vous informer que l'imam Abdelali Mamoun n'officie plus au sein de la mosquée d'Alfortville contrairement à ce qui est rapporté dans différents médias, et cela depuis décembre 2013. Nous avons souhaité clarifier les choses par respect pour les 2 imams actuels de notre mosquée.

BarakAllahoufikoum

Assalam

C'est un menteur Abdelali Mamoun s'est fait virer de la mosquée de laquelle il prétend être imam depuis décembre 2013.

Il à la rage de s'être fait virer.

chalghoumi est une injure pour la communauté musulmane, les medias mettent la honte aux musulmans en mettant ce type comme "porte parole" des musulmans alors que tout le monde se fou de lui et le déteste.

Les médias en mettant ce rigolo comme porte parole incite à la radicalisation, puisque c'est une moquerie et une injure de laisser parler ce mec au nom des musulmans.

Ce qui est dingue, c'est de rapporter les propos de ces abrutis, faussaires en plus!!!! bon sang, mais à quoi jouez vous DDR ???????

Modifié par J-Moriarty
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Invité chaouiya
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Invité chaouiya
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Non vous dites tous expulsés .

Je vous donne des liens .

Peu importe qui ils ont formés ils n'ont rien à faire dans une mosquee .

Vous trouvez que leurs discours à sa place en France ?

C'est le sujet , étant l'auteur du topic je vois le lien avec le topic , valls et cazeneuve oubrou et chalgoumi aussi , pas vous ?

Valls par son islamophobie facilite la radicalisation, il est contre les musulmans depuis bien longtemps, Oubrou par son comportement aussi, le vassal collabeur. C'est leurs politique et discours qui radicaliser les musulmans, dans le sens, ou ces gens là. Il reproduise un système ancien, ça nous rappel un peu les bureaux arabes dans l'Algérie français, ou les mosquées étaient tenues par la France, et les imams et prédicateurs étaient des perroquets du colons (d'ailleurs aucun résultats si ce n'est plus de révolte).

Ils continuent de se comporter ainsi avec les musulmans. D'avoir ce paternalisme et cet esprit d'ingérence. La privation , enfin la captation de la représentativité des musulmans par des personnes choisis par les politiques comme Oubrou est un vrai problème. Les gens se sente stigmatiser et insulter dans leur foi. Ca donne l'impression de ne pas avoir de droits comme les autres, et une impression de deux poids deux mesures.

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J-Moriarty Membre 3 640 messages
Baby Forumeur‚
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Noyautage des mosquées par les radicaux :

http://www.bladi.inf...ncaises.397623/

Les salafistes, adeptes d'un islam rigoriste, multiplient les offensives pour déstabiliser les salles de prière modérées en France. Selon un dernier bilan du ministère de l'Intérieur, 89 lieux de culte sont déjà sous influence et 41 font l'objet d'entrisme.

Le spectre d'une véritable contagion radicale plane sur les mosquées de France. Aiguillonnés par une profonde abhorration de l'islam institutionnel volontiers qualifié comme la «religion des judéo-croisés» et vomissant les imams des mosquées qu'ils désignent comme des traîtres et des «impies» dès lors qu'ils prônent une pratique modérée de l'islam, des groupes salafistes ont lancé une vaste offensive souterraine pour tenter d'étendre leur emprise sur les lieux de culte les plus fragiles. Selon un dernier état des lieux, le nombre des mosquées et salles de prière passés aux mains des fondamentalistes a plus que doublé en quatre ans, passant de 44 à 89 entre 2010 et l'année dernière. Si ce bilan semble s'être stabilisé, du moins en apparence et de manière provisoire, les analystes ne cachent guère leur inquiétude.

En effet, selon des données des services de renseignements portés à la connaissance du Figaro, pas moins de 41 autres lieux de culte sont aujourd'hui déstabilisés par ce que les experts appellent les «attaques salafistes». De plus en plus virulents dans leur prosélytisme, ces religieux d'inspiration quiétiste ont mis sur pied une stratégie assez redoutable, en tout point analogue à celle du «coucou». En général assez jeunes, bien structurés et parfois conseillés par des avocats, ils installent d'abord une petite salle de prière ou créent une école ultra-orthodoxe juste à côté du lieu de culte ciblé, en général de taille modeste sachant que 72 % des 2 502 mosquées et salles de prière musulmanes, gérées en associations de type 1901, accueillent moins de 150 fidèles en moyenne. «Ensuite, ils laissent infuser leurs thèses radicales qui plaisent aux jeunes et alimentent de rumeurs sur la prétendue mauvaise administration du lieu de culte en exigeant la convocation d'une assemblée générale, décrypte un expert. Lorsque les imams en place, souvent de vieux chibanis ayant une gestion à l'ancienne, se trouvent dépassés, les salafistes exigent la convocation d'une assemblée générale avant de prendre le contrôle du bureau qui gère l'association cultuelle…»

Même si les salafistes se déclarent hostiles au djihad, les lieux de culte qu'ils noyautent représentent de véritables viviers, pour ne pas dire des «couveuses» pour les futurs combattants volontaires vers les zones de combat. «En effet, ils y prônent un retrait du monde et une rupture quasi totale avec les non-musulmans afin de se consacrer à la religion, rappelle un expert du bureau des cultes du ministère de l'Intérieur dans un compte rendu porté à la connaissance du Figaro. Cette vision exclusive considère toute soumission aux lois de la République, dans le cadre d'une convocation au commissariat ou au tribunal, comme illicite car revenant à cautionner un ordre impie.» Par ailleurs, son discours, qualifié de même source comme «victimaire et complotiste sur les événements touchant les musulmans en France et dans le monde», fait mouche auprès des esprits les plus faibles et des jeunes de banlieue en perte de repères. L'embrigadement de type sectaire est d'autant plus efficace qu'il cherche à codifier les comportements du quotidien pour trier ce qui est «licite», le «halal», de ce qui ne l'est pas, c'est-à-dire le «haram». «Les quiétistes offrent un cadre, des codes vestimentaires et alimentaires. Ils prônent un modèle de vie plus attrayant, confie un officier de renseignement. On y parle d'abord de lumière, de groupes d'amis pour ceux qui sont isolés, de maris et d'épouses pures pour celles et ceux désireux de fonder un foyer, puis arrivent les cours coraniques et la prise en main radicale.» Chantres du repli identitaire, les salafistes phagocytent les esprits au point d'inquiéter au sommet de l'État. Ainsi, Manuel Valls est monté le 9 février au créneau avec véhémence, appelant à «combattre le discours des Frères musulmans dans notre pays, combattre les groupes salafistes dans les quartiers». «Par la loi, par la police, par les services de renseignement, beaucoup de choses sont faites», a insisté le premier ministre, pour qui «une religion ne peut pas imposer son discours dans nos cités».

Affaibli par des querelles intestines et une présidence devenue à peine audible, le Conseil français du culte musulman ne semble plus en mesure de contrecarrer cette offensive des radicaux. Aussi, même si nombre d'imams des mosquées menacées sont encore rétifs à alerter les services spécialisés et à appeler l'État à la rescousse, certains responsables religieux plus avisés commencent à s'entourer de conseils extérieurs pour éloigner les velléités des «putschistes» fondamentalistes. Ils renforcent notamment leurs statuts associatifs en imposant des bulletins d'adhésion nominatifs et signés, des règles d'ancienneté pour devenir électeurs, des verrous pour les votes par procuration ou encore des clauses spécifiques en cas d'empêchement ou de décès d'un responsable. Ces garde-fous, bien que trop parcellaires encore, sont les seuls garants d'un islam modéré compatible avec les valeurs de la République.Les salafistes, adeptes d'un islam rigoriste, multiplient les offensives pour déstabiliser les salles de prière modérées en France. Selon un dernier bilan du ministère de l'Intérieur, 89 lieux de culte sont déjà sous influence et 41 font l'objet d'entrisme.

Le spectre d'une véritable contagion radicale plane sur les mosquées de France. Aiguillonnés par une profonde abhorration de l'islam institutionnel volontiers qualifié comme la «religion des judéo-croisés» et vomissant les imams des mosquées qu'ils désignent comme des traîtres et des «impies» dès lors qu'ils prônent une pratique modérée de l'islam, des groupes salafistes ont lancé une vaste offensive souterraine pour tenter d'étendre leur emprise sur les lieux de culte les plus fragiles. Selon un dernier état des lieux, le nombre des mosquées et salles de prière passés aux mains des fondamentalistes a plus que doublé en quatre ans, passant de 44 à 89 entre 2010 et l'année dernière. Si ce bilan semble s'être stabilisé, du moins en apparence et de manière provisoire, les analystes ne cachent guère leur inquiétude.

En effet, selon des données des services de renseignements portés à la connaissance du Figaro, pas moins de 41 autres lieux de culte sont aujourd'hui déstabilisés par ce que les experts appellent les «attaques salafistes». De plus en plus virulents dans leur prosélytisme, ces religieux d'inspiration quiétiste ont mis sur pied une stratégie assez redoutable, en tout point analogue à celle du «coucou». En général assez jeunes, bien structurés et parfois conseillés par des avocats, ils installent d'abord une petite salle de prière ou créent une école ultra-orthodoxe juste à côté du lieu de culte ciblé, en général de taille modeste sachant que 72 % des 2 502 mosquées et salles de prière musulmanes, gérées en associations de type 1901, accueillent moins de 150 fidèles en moyenne. «Ensuite, ils laissent infuser leurs thèses radicales qui plaisent aux jeunes et alimentent de rumeurs sur la prétendue mauvaise administration du lieu de culte en exigeant la convocation d'une assemblée générale, décrypte un expert. Lorsque les imams en place, souvent de vieux chibanis ayant une gestion à l'ancienne, se trouvent dépassés, les salafistes exigent la convocation d'une assemblée générale avant de prendre le contrôle du bureau qui gère l'association cultuelle…»

Même si les salafistes se déclarent hostiles au djihad, les lieux de culte qu'ils noyautent représentent de véritables viviers, pour ne pas dire des «couveuses» pour les futurs combattants volontaires vers les zones de combat. «En effet, ils y prônent un retrait du monde et une rupture quasi totale avec les non-musulmans afin de se consacrer à la religion, rappelle un expert du bureau des cultes du ministère de l'Intérieur dans un compte rendu porté à la connaissance du Figaro. Cette vision exclusive considère toute soumission aux lois de la République, dans le cadre d'une convocation au commissariat ou au tribunal, comme illicite car revenant à cautionner un ordre impie.» Par ailleurs, son discours, qualifié de même source comme «victimaire et complotiste sur les événements touchant les musulmans en France et dans le monde», fait mouche auprès des esprits les plus faibles et des jeunes de banlieue en perte de repères. L'embrigadement de type sectaire est d'autant plus efficace qu'il cherche à codifier les comportements du quotidien pour trier ce qui est «licite», le «halal», de ce qui ne l'est pas, c'est-à-dire le «haram». «Les quiétistes offrent un cadre, des codes vestimentaires et alimentaires. Ils prônent un modèle de vie plus attrayant, confie un officier de renseignement. On y parle d'abord de lumière, de groupes d'amis pour ceux qui sont isolés, de maris et d'épouses pures pour celles et ceux désireux de fonder un foyer, puis arrivent les cours coraniques et la prise en main radicale.» Chantres du repli identitaire, les salafistes phagocytent les esprits au point d'inquiéter au sommet de l'État. Ainsi, Manuel Valls est monté le 9 février au créneau avec véhémence, appelant à «combattre le discours des Frères musulmans dans notre pays, combattre les groupes salafistes dans les quartiers». «Par la loi, par la police, par les services de renseignement, beaucoup de choses sont faites», a insisté le premier ministre, pour qui «une religion ne peut pas imposer son discours dans nos cités».

Affaibli par des querelles intestines et une présidence devenue à peine audible, le Conseil français du culte musulman ne semble plus en mesure de contrecarrer cette offensive des radicaux. Aussi, même si nombre d'imams des mosquées menacées sont encore rétifs à alerter les services spécialisés et à appeler l'État à la rescousse, certains responsables religieux plus avisés commencent à s'entourer de conseils extérieurs pour éloigner les velléités des «putschistes» fondamentalistes. Ils renforcent notamment leurs statuts associatifs en imposant des bulletins d'adhésion nominatifs et signés, des règles d'ancienneté pour devenir électeurs, des verrous pour les votes par procuration ou encore des clauses spécifiques en cas d'empêchement ou de décès d'un responsable. Ces garde-fous, bien que trop parcellaires encore, sont les seuls garants d'un islam modéré compatible avec les valeurs de la République.

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La réponse de l'imam d'Oullins :

http://www.20minutes...r-critique-imam

Il n’appréciait pas les prêches de l’imam de la mosquée qu’il fréquente. Et il ne s’est pas privé de le dire. Ni de perturber les moments de prière. Sauf que l’imam en question, qui officie à Oullins, n’a pas goûté à ces critiques.

Un fidèle de 52 ans, adepte du salafisme (fondamentalisme), a été condamné mercredi par le tribunal de police à une peine d’amende pour «violation du libre exercice du culte». Il devra s’acquitter de 1.000 euros (la peine étant de 1.500 euros dont 500 avec sursis) et verser des dommages et intérêts de 1.000 euros à l’association, et 800 euros au titre des frais de justice.

Une décision inédite s’agissant du culte musulman

Mathieu Allard, avocat de «l’association d’orientation islamique» qui gère la mosquée d’Oullins a estimé que la décision était «intéressante» et inédite s’agissant du culte musulman.

«Le tribunal a appliqué la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat qui protège l’exercice du culte. Il a considéré qu’il a troublé le libre exercice du culte. C’est à notre connaissance la première fois qu’un tribunal se prononce à ce titre sur le culte musulman», explique-t-il.

«Mon client estime n’avoir rien fait de mal, il ne se satisfait en aucune manière de cette décision et va faire appel bien évidemment», a répondu l’avocat du prévenu, Christophe Bruschi.

========================================================================

A suivre, et merci à cet imam , plus lucide que certains de nos concitoyens . Le deuxième article est une illustration de la tactique du coucou , un autre imam de Lyon a porté plainte .

On notera dans le 1er article les deux volets : doctrine religieuse radicale et aspect sectaire .

Vous faites les fonds de poubelles là, que cherchez vous?

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Invité chaouiya
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Noyautage des mosquées par les radicaux :

http://www.bladi.inf...ncaises.397623/

Les salafistes, adeptes d'un islam rigoriste, multiplient les offensives pour déstabiliser les salles de prière modérées en France. Selon un dernier bilan du ministère de l'Intérieur, 89 lieux de culte sont déjà sous influence et 41 font l'objet d'entrisme.

Le spectre d'une véritable contagion radicale plane sur les mosquées de France. Aiguillonnés par une profonde abhorration de l'islam institutionnel volontiers qualifié comme la «religion des judéo-croisés» et vomissant les imams des mosquées qu'ils désignent comme des traîtres et des «impies» dès lors qu'ils prônent une pratique modérée de l'islam, des groupes salafistes ont lancé une vaste offensive souterraine pour tenter d'étendre leur emprise sur les lieux de culte les plus fragiles. Selon un dernier état des lieux, le nombre des mosquées et salles de prière passés aux mains des fondamentalistes a plus que doublé en quatre ans, passant de 44 à 89 entre 2010 et l'année dernière. Si ce bilan semble s'être stabilisé, du moins en apparence et de manière provisoire, les analystes ne cachent guère leur inquiétude.

En effet, selon des données des services de renseignements portés à la connaissance du Figaro, pas moins de 41 autres lieux de culte sont aujourd'hui déstabilisés par ce que les experts appellent les «attaques salafistes». De plus en plus virulents dans leur prosélytisme, ces religieux d'inspiration quiétiste ont mis sur pied une stratégie assez redoutable, en tout point analogue à celle du «coucou». En général assez jeunes, bien structurés et parfois conseillés par des avocats, ils installent d'abord une petite salle de prière ou créent une école ultra-orthodoxe juste à côté du lieu de culte ciblé, en général de taille modeste sachant que 72 % des 2 502 mosquées et salles de prière musulmanes, gérées en associations de type 1901, accueillent moins de 150 fidèles en moyenne. «Ensuite, ils laissent infuser leurs thèses radicales qui plaisent aux jeunes et alimentent de rumeurs sur la prétendue mauvaise administration du lieu de culte en exigeant la convocation d'une assemblée générale, décrypte un expert. Lorsque les imams en place, souvent de vieux chibanis ayant une gestion à l'ancienne, se trouvent dépassés, les salafistes exigent la convocation d'une assemblée générale avant de prendre le contrôle du bureau qui gère l'association cultuelle…»

Même si les salafistes se déclarent hostiles au djihad, les lieux de culte qu'ils noyautent représentent de véritables viviers, pour ne pas dire des «couveuses» pour les futurs combattants volontaires vers les zones de combat. «En effet, ils y prônent un retrait du monde et une rupture quasi totale avec les non-musulmans afin de se consacrer à la religion, rappelle un expert du bureau des cultes du ministère de l'Intérieur dans un compte rendu porté à la connaissance du Figaro. Cette vision exclusive considère toute soumission aux lois de la République, dans le cadre d'une convocation au commissariat ou au tribunal, comme illicite car revenant à cautionner un ordre impie.» Par ailleurs, son discours, qualifié de même source comme «victimaire et complotiste sur les événements touchant les musulmans en France et dans le monde», fait mouche auprès des esprits les plus faibles et des jeunes de banlieue en perte de repères. L'embrigadement de type sectaire est d'autant plus efficace qu'il cherche à codifier les comportements du quotidien pour trier ce qui est «licite», le «halal», de ce qui ne l'est pas, c'est-à-dire le «haram». «Les quiétistes offrent un cadre, des codes vestimentaires et alimentaires. Ils prônent un modèle de vie plus attrayant, confie un officier de renseignement. On y parle d'abord de lumière, de groupes d'amis pour ceux qui sont isolés, de maris et d'épouses pures pour celles et ceux désireux de fonder un foyer, puis arrivent les cours coraniques et la prise en main radicale.» Chantres du repli identitaire, les salafistes phagocytent les esprits au point d'inquiéter au sommet de l'État. Ainsi, Manuel Valls est monté le 9 février au créneau avec véhémence, appelant à «combattre le discours des Frères musulmans dans notre pays, combattre les groupes salafistes dans les quartiers». «Par la loi, par la police, par les services de renseignement, beaucoup de choses sont faites», a insisté le premier ministre, pour qui «une religion ne peut pas imposer son discours dans nos cités».

Affaibli par des querelles intestines et une présidence devenue à peine audible, le Conseil français du culte musulman ne semble plus en mesure de contrecarrer cette offensive des radicaux. Aussi, même si nombre d'imams des mosquées menacées sont encore rétifs à alerter les services spécialisés et à appeler l'État à la rescousse, certains responsables religieux plus avisés commencent à s'entourer de conseils extérieurs pour éloigner les velléités des «putschistes» fondamentalistes. Ils renforcent notamment leurs statuts associatifs en imposant des bulletins d'adhésion nominatifs et signés, des règles d'ancienneté pour devenir électeurs, des verrous pour les votes par procuration ou encore des clauses spécifiques en cas d'empêchement ou de décès d'un responsable. Ces garde-fous, bien que trop parcellaires encore, sont les seuls garants d'un islam modéré compatible avec les valeurs de la République.Les salafistes, adeptes d'un islam rigoriste, multiplient les offensives pour déstabiliser les salles de prière modérées en France. Selon un dernier bilan du ministère de l'Intérieur, 89 lieux de culte sont déjà sous influence et 41 font l'objet d'entrisme.

Le spectre d'une véritable contagion radicale plane sur les mosquées de France. Aiguillonnés par une profonde abhorration de l'islam institutionnel volontiers qualifié comme la «religion des judéo-croisés» et vomissant les imams des mosquées qu'ils désignent comme des traîtres et des «impies» dès lors qu'ils prônent une pratique modérée de l'islam, des groupes salafistes ont lancé une vaste offensive souterraine pour tenter d'étendre leur emprise sur les lieux de culte les plus fragiles. Selon un dernier état des lieux, le nombre des mosquées et salles de prière passés aux mains des fondamentalistes a plus que doublé en quatre ans, passant de 44 à 89 entre 2010 et l'année dernière. Si ce bilan semble s'être stabilisé, du moins en apparence et de manière provisoire, les analystes ne cachent guère leur inquiétude.

En effet, selon des données des services de renseignements portés à la connaissance du Figaro, pas moins de 41 autres lieux de culte sont aujourd'hui déstabilisés par ce que les experts appellent les «attaques salafistes». De plus en plus virulents dans leur prosélytisme, ces religieux d'inspiration quiétiste ont mis sur pied une stratégie assez redoutable, en tout point analogue à celle du «coucou». En général assez jeunes, bien structurés et parfois conseillés par des avocats, ils installent d'abord une petite salle de prière ou créent une école ultra-orthodoxe juste à côté du lieu de culte ciblé, en général de taille modeste sachant que 72 % des 2 502 mosquées et salles de prière musulmanes, gérées en associations de type 1901, accueillent moins de 150 fidèles en moyenne. «Ensuite, ils laissent infuser leurs thèses radicales qui plaisent aux jeunes et alimentent de rumeurs sur la prétendue mauvaise administration du lieu de culte en exigeant la convocation d'une assemblée générale, décrypte un expert. Lorsque les imams en place, souvent de vieux chibanis ayant une gestion à l'ancienne, se trouvent dépassés, les salafistes exigent la convocation d'une assemblée générale avant de prendre le contrôle du bureau qui gère l'association cultuelle…»

Même si les salafistes se déclarent hostiles au djihad, les lieux de culte qu'ils noyautent représentent de véritables viviers, pour ne pas dire des «couveuses» pour les futurs combattants volontaires vers les zones de combat. «En effet, ils y prônent un retrait du monde et une rupture quasi totale avec les non-musulmans afin de se consacrer à la religion, rappelle un expert du bureau des cultes du ministère de l'Intérieur dans un compte rendu porté à la connaissance du Figaro. Cette vision exclusive considère toute soumission aux lois de la République, dans le cadre d'une convocation au commissariat ou au tribunal, comme illicite car revenant à cautionner un ordre impie.» Par ailleurs, son discours, qualifié de même source comme «victimaire et complotiste sur les événements touchant les musulmans en France et dans le monde», fait mouche auprès des esprits les plus faibles et des jeunes de banlieue en perte de repères. L'embrigadement de type sectaire est d'autant plus efficace qu'il cherche à codifier les comportements du quotidien pour trier ce qui est «licite», le «halal», de ce qui ne l'est pas, c'est-à-dire le «haram». «Les quiétistes offrent un cadre, des codes vestimentaires et alimentaires. Ils prônent un modèle de vie plus attrayant, confie un officier de renseignement. On y parle d'abord de lumière, de groupes d'amis pour ceux qui sont isolés, de maris et d'épouses pures pour celles et ceux désireux de fonder un foyer, puis arrivent les cours coraniques et la prise en main radicale.» Chantres du repli identitaire, les salafistes phagocytent les esprits au point d'inquiéter au sommet de l'État. Ainsi, Manuel Valls est monté le 9 février au créneau avec véhémence, appelant à «combattre le discours des Frères musulmans dans notre pays, combattre les groupes salafistes dans les quartiers». «Par la loi, par la police, par les services de renseignement, beaucoup de choses sont faites», a insisté le premier ministre, pour qui «une religion ne peut pas imposer son discours dans nos cités».

Affaibli par des querelles intestines et une présidence devenue à peine audible, le Conseil français du culte musulman ne semble plus en mesure de contrecarrer cette offensive des radicaux. Aussi, même si nombre d'imams des mosquées menacées sont encore rétifs à alerter les services spécialisés et à appeler l'État à la rescousse, certains responsables religieux plus avisés commencent à s'entourer de conseils extérieurs pour éloigner les velléités des «putschistes» fondamentalistes. Ils renforcent notamment leurs statuts associatifs en imposant des bulletins d'adhésion nominatifs et signés, des règles d'ancienneté pour devenir électeurs, des verrous pour les votes par procuration ou encore des clauses spécifiques en cas d'empêchement ou de décès d'un responsable. Ces garde-fous, bien que trop parcellaires encore, sont les seuls garants d'un islam modéré compatible avec les valeurs de la République.

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La réponse de l'imam d'Oullins :

http://www.20minutes...r-critique-imam

Il n’appréciait pas les prêches de l’imam de la mosquée qu’il fréquente. Et il ne s’est pas privé de le dire. Ni de perturber les moments de prière. Sauf que l’imam en question, qui officie à Oullins, n’a pas goûté à ces critiques.

Un fidèle de 52 ans, adepte du salafisme (fondamentalisme), a été condamné mercredi par le tribunal de police à une peine d’amende pour «violation du libre exercice du culte». Il devra s’acquitter de 1.000 euros (la peine étant de 1.500 euros dont 500 avec sursis) et verser des dommages et intérêts de 1.000 euros à l’association, et 800 euros au titre des frais de justice.

Une décision inédite s’agissant du culte musulman

Mathieu Allard, avocat de «l’association d’orientation islamique» qui gère la mosquée d’Oullins a estimé que la décision était «intéressante» et inédite s’agissant du culte musulman.

«Le tribunal a appliqué la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat qui protège l’exercice du culte. Il a considéré qu’il a troublé le libre exercice du culte. C’est à notre connaissance la première fois qu’un tribunal se prononce à ce titre sur le culte musulman», explique-t-il.

«Mon client estime n’avoir rien fait de mal, il ne se satisfait en aucune manière de cette décision et va faire appel bien évidemment», a répondu l’avocat du prévenu, Christophe Bruschi.

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A suivre, et merci à cet imam , plus lucide que certains de nos concitoyens . Le deuxième article est une illustration de la tactique du coucou , un autre imam de Lyon a porté plainte .

On notera dans le 1er article les deux volets : doctrine religieuse radicale et aspect sectaire .

Les hommes politiques et les médias doivent revoir leur fondamentaux, la France est un etat de droit, qui est plus est, l'état est laique.

Que des doctrines leur déplaise, ce n'est pas un problème tant qu'aucune loi n'est bafoué. Et rien n'oblige les gens à être républicain ou pas. Les personnes et les associations en France doivent simplement respecter la loi et l'ordre constitutionnel. Rien d'autre. Ne pas être républicain relève de l'opinion, ce n'est pas un délit. Les autorités n'ont rien à dire.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 856 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Non l'idéologie la plus néfaste en France, c'est celle apparue dans la fin des années 1990, qu'on appel le national républicanisme (voir idéologie UMP, FN et d'une partie de la gauche). Rien n'a été plus nocif pour le vivre ensemble que la propagation de cette idéologie (banalisation du discours xenophobe, identité nationale etc.).

Mais ça reste légale.

Avoir des discours contraire au vivre ensemble n'est pas interdit, je te le répète, il n'existe pas de délit d'opinion. Chacun à le droit d'exprimer des propos déplaisants sans rien craindre.

Le thème c'est la dissolution des mosquées radicales . Je parle donc de l'idéologie que ses mosquées portent .

Allez sur les topics concernant le sujet que vous mentionnez , et vous constaterez que je ne les oublie pas .

Quant aux propos déplaisants ils tombent parfois ( pas pour les quiétistes ) sous le coup de la loi , ne vous déplaise .

Par ailleurs il n'y a pas de délit d'opinion , mais tout comme je dénonce des idéologies politiques qui me paraissent dangereuses , je ne vois pas pourquoi il serait interdit de dénoncer d'autres idéologies que je juge encore plus dangereuse .

L'idéologie salafiste même quietiste est une coupure du monde qui de fait facilite les embrigadements sectaires ( j'ai mis un lien sur bladi ), et au final est pain béni pour l'idéologie encore plus merdique du takfirisme .

Nous sommes en République , il n'y a pas de délit d'opinion , je donne le mien .

Valls par son islamophobie facilite la radicalisation, il est contre les musulmans depuis bien longtemps, Oubrou par son comportement aussi, le vassal collabeur. C'est leurs politique et discours qui radicaliser les musulmans, dans le sens, ou ces gens là. Il reproduise un système ancien, ça nous rappel un peu les bureaux arabes dans l'Algérie français, ou les mosquées étaient tenues par la France, et les imams et prédicateurs étaient des perroquets du colons (d'ailleurs aucun résultats si ce n'est plus de révolte).

Ils continuent de se comporter ainsi avec les musulmans. D'avoir ce paternalisme et cet esprit d'ingérence. La privation , enfin la captation de la représentativité des musulmans par des personnes choisis par les politiques comme Oubrou est un vrai problème. Les gens se sente stigmatiser et insulter dans leur foi. Ca donne l'impression de ne pas avoir de droits comme les autres, et une impression de deux poids deux mesures.

Le recteur de la mosquée de Bordeaux est donc un vassal collaborateur ?

Il est donc porteur au sens de Moriarty du faux islam ?

@J-Moriarty votre avis ?

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Invité chaouiya
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Invité chaouiya
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Le thème c'est la dissolution des mosquées radicales . Je parle donc de l'idéologie que ses mosquées portent .

Allez sur les topics concernant le sujet que vous mentionnez , et vous constaterez que je ne les oublie pas .

Quant aux propos déplaisants ils tombent parfois ( pas pour les quiétistes ) sous le coup de la loi , ne vous déplaise .

Par ailleurs il n'y a pas de délit d'opinion , mais tout comme je dénonce des idéologies politiques qui me paraissent dangereuses , je ne vois pas pourquoi il serait interdit de dénoncer d'autres idéologies que je juge encore plus dangereuse .

L'idéologie salafiste même quietiste est une coupure du monde qui de fait facilite les embrigadements sectaires ( j'ai mis un lien sur bladi ), et au final est pain béni pour l'idéologie encore plus merdique du takfirisme .

Nous sommes en République , il n'y a pas de délit d'opinion , je donne le mien .

Oui, mais là n'est pas la question. Et je parle par rapport aussi au contenu de tes articles, dans lequelle les autorités cherchent elles à contourner le droit et s'ingérer alors qu'il n'y a pas de raisons.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 856 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Oui, mais là n'est pas la question. Et je parle par rapport aussi au contenu de tes articles, dans lequelle les autorités cherchent elles à contourner le droit et s'ingérer alors qu'il n'y a pas de raisons.

Pas de raisons , ce sera ensuite aux citoyens d'en décider. Si c'est une secte et si un lien est fait avec un trouble à l'ordre public , il est possible de réagir .

Vous faites les fonds de poubelles là, que cherchez vous?

En quoi est ce un fond de poubelle SVP ?

L'imam d'Oullins s'est trompé , tout comme oubrou selon chaouiya est un vassal collaborauteur ?

Les hommes politiques et les médias doivent revoir leur fondamentaux, la France est un etat de droit, qui est plus est, l'état est laique.

Que des doctrines leur déplaise, ce n'est pas un problème tant qu'aucune loi n'est bafoué. Et rien n'oblige les gens à être républicain ou pas. Les personnes et les associations en France doivent simplement respecter la loi et l'ordre constitutionnel. Rien d'autre. Ne pas être républicain relève de l'opinion, ce n'est pas un délit. Les autorités n'ont rien à dire.

En l'occurrence l'imam d'Oullins a porté plainte , et son détracteur condamné , qqchose d'illégal ?

Sa plainte illustre la théorie du coucou du premier article , le sezcond prouve qu'avec une réaction des fidèles et des assoces , la radicalisation des mosquées peut être évitée , bonne chose selon moi .

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Invité chaouiya
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Pas de raisons , ce sera ensuite aux citoyens d'en décider. Si c'est une secte et si un lien est fait avec un trouble à l'ordre public , il est possible de réagir .

En quoi est ce un fond de poubelle SVP ?

L'imam d'Oullins s'est trompé , tout comme oubrou selon chaouiya est un vassal collaborauteur ?

Non car on est dans un etat de droit, les aurotités ne peuvent pas porter atteinte à certain principe de droit (liberté d'opinion, d'expression etc.) même si les gens le souhaiterais.

à la mosquée d'Oullins, si il y avait des problèmes , la loi s'applique c'est tout.

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Invité s
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Invité s
Invité s Invités 0 message
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Ils continuent de se comporter ainsi avec les musulmans. D'avoir ce paternalisme et cet esprit d'ingérence. La privation , enfin la captation de la représentativité des musulmans par des personnes choisis par les politiques comme Oubrou est un vrai problème. Les gens se sente stigmatiser et insulter dans leur foi. Ca donne l'impression de ne pas avoir de droits comme les autres, et une impression de deux poids deux mesures.

Pourquoi Oubrou est un vrai problème, je l'ai écouté dans une émission et je l'ai trouvé plutôt bien par contre, je te donne raison pour Chalgoumi, ils auraient pu choisir un autre imam. Que les musulmans se sentent stigmatiser, c'est en effet le cas mais si chacun se considère comme victime, les choses n'avanceront pas, il y a un réel problème actuellement en France et tous doivent se centrer sur cela non tout prendre comme négatif ce qui peut être mis en place.

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Invité chaouiya
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Invité chaouiya
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Pas de raisons , ce sera ensuite aux citoyens d'en décider. Si c'est une secte et si un lien est fait avec un trouble à l'ordre public , il est possible de réagir .

En quoi est ce un fond de poubelle SVP ?

L'imam d'Oullins s'est trompé , tout comme oubrou selon chaouiya est un vassal collaborauteur ?

En l'occurrence l'imam a porté plainte , et son détracteur condamné , qqchose d'illégal ?

condamné sur une base légal, pour des faits de violence (perturbation du culte) pour chahu

prend en compte les mosquées et leur diversité, si c'est des vieux, des jeunes, mixte, une grande, une petite etc. les mosquées normale, celle ne relevant d'aucun consulat sont gérer par des associations loi 1901 ou 1905 créer par les association locale tout simplement.

On ne peut pas faire de putsh si l'association est légitime et bien enracinée.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 856 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Non car on est dans un etat de droit, les aurotités ne peuvent pas porter atteinte à certain principe de droit (liberté d'opinion, d'expression etc.) même si les gens le souhaiterais.

à la mosquée d'Oullins, si il y avait des problèmes , la loi s'applique c'est tout.

A oullins elle s'est appliquée .

Surveiller un lieu de radicalité n'est pas illégal , être vigilant est légal .

La Tunisie est un état de droit , ils font de même , des mosquées ferment .

L'église de scientologie a été condamnée les assoces religieuses peuvent aussi l'être .

Ce doit être fait dans un cadre légal nous sommes d'accord.

Pour Oubrou n'est ce pas de la diffamation ?

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