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Une dictée, du calcul et de la lecture tous les jours


lepequenot

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Invité Long Nao
Invités, Posté(e)
Invité Long Nao
Invité Long Nao Invités 0 message
Posté(e)

Et c'est bien ce qui nous tombe sur le nez à chaque évaluation PISA : Les élèves français ne savent faire ... que ce qu'ils ont déjà fait.

S'il faut inférer, inventer une démarche, faire preuve d'esprit critique ... ils sont plus mauvais que les autres.

Ca me paraît beaucoup plus compliqué que cela, puisque nos élèves sont manifestement doué pour résoudre des problèmes non scolaires ;)

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Membre, bisounourse radicalisée, 71ans Posté(e)
apis 32 Membre 8 233 messages
71ans‚ bisounourse radicalisée,
Posté(e)

Ca me paraît beaucoup plus compliqué que cela, puisque nos élèves sont manifestement doué pour résoudre des problèmes non scolaires ;)

Les articles que j'avais lus allaient effectivement dans le sens contraire. Par contre, je ne comprends pas pourquoi il est dit dans l'article que la résolution de problèmes n'est pas enseignée en mathématiques. Dans le primaire, elle occupe même une place importante.

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Membre, Posté(e)
Crapahute Membre 97 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

L'intention est bonne mais le problème tient plus dans l'approche des apprentissages: Les anciens instits le savent mais des fois chez les jeunes instits, on se rend compte qu'on ne leur a pas appris les étapes de développement de l'enfant, ou les fondements de la logique mathématique. une dictée, ça se prépare et ne doit contenir que des choses déjà apprises. La lecture tous les jours, c'est un fondamental, mais combien de parents prennent/ont le temps de le faire tous les jours et le calcul mental permet au moins d'accéder à la vitesse de traitement indispensable au collège.

Le problème c'est que maintenant beaucoup de parents se reposent sur l'école: c'est à elle d'apprendre aux enfants le lexique,le graphisme, la lecture, l'écriture, les maths, le respect, la citoyenneté... :snif:

Mais le soir quand les enfants rentrent, certains parents les colle devant la télé, un jeu vidéo et basta. Du coup ces enfants n'entraînent rien, n'exercent en rien leurs acquis de la journée. Sans compter qu'ils ont de plus en plus de déficits attentionnels avec cette société où tout doit aller vite. Faites le test: regarder les premiers épisodes de "chapeau melon et bottes de cuir" endormissement assuré meilleur somnifère ever :smile2: et oui même nous adultes sommes formatés à cette version speed de tous les médias, eux sont nés dedans :|

Revenir aux fondamentaux c'est mieux que rien reste à voir dans quelles conditions?

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Membre, Baby Forumeur, 31ans Posté(e)
Eventuellement Membre 3 422 messages
31ans‚ Baby Forumeur,
Posté(e)

Les articles que j'avais lus allaient effectivement dans le sens contraire. Par contre, je ne comprends pas pourquoi il est dit dans l'article que la résolution de problèmes n'est pas enseignée en mathématiques. Dans le primaire, elle occupe même une place importante.

Je viens de m'essayer aux exercices du Pisa pour mieux connaître la portée d'un tel examen.

Les exercices de maths sont basiques et requièrent le minimum du niveau collège (connaître le calcul littéral). Les exercices de prise d'initiative ne sont pas bien plus durs, et dans les deux cas, la seule difficulté se borne à comprendre l'énoncé.

J'en ai aussi profité pour observer les statistiques de réussite de tous les pays concernés pour chaque niveau (l'examen est à difficulté progressive). Voici ce que donnent mes observations sur le plan du taux de réussite à chaque niveau :

Niveau 1 :

La France se classe ici en 34è position, juste derrière l'Italie et à un point de moins de la moyenne (91% de réussite).

Niveau 2 :

La France se classe en 28è position, à un point au-dessus de la moyenne (78% de réussite)

Niveau 3 :

La France se classe en 25è position, à un point au-dessus de la moyenne (56% de réussite)

Niveau 4 :

La France se classe en 23è position, à un point au-dessus de la moyenne (32% de réussite)

Niveau 5 :

La France se classe en 22è position, au niveau de la moyenne (13% de réussite)

Niveau 6 :

La France se classe en 24è position, au niveau de la moyenne (3% de réussite)

Ce qui est triste, c'est qu'il n'y a que 3% de réussite pour la France (contre 31% pour la Chine) dans une question qui nécessite de savoir ce qu'est la vitesse moyenne sur un trajet donné.

Ma théorie, c'est que les asiatiques sont globalement plus entraînés que nous, et qu'une portion plus large de leur population est apte à répondre aux questions qui demandent une connaissance générale de leur domaine (qu'ils fassent partie de la crème ou de la plèbe). Pour les niveaux les plus difficiles, la France est tirée vers le haut par ses meilleurs éléments (ceux qui savent raisonner malgré la nouveauté de la situation) qui constituent une part légèrement plus large de la population que dans d'autres pays. Si la Chine, Hong-Kong, la Corée et le Japon gardent la tête, c'est parce qu'ils sont sur-entraînés par rapport aux français.

Mais l'enseignement à la française exhibe encore des traces de ce qu'elle était auparavant, c'est-à-dire que nous privilégions encore un tout petit peu la prise d'initiative par rapport à la quantité d'exercices absorbés. Sur un examen comme le Pisa, cependant, l'éducation made in France montre ses limites car seule une part restreinte de la population s'en sort alors que le reste est laissé en retrait.

Notre mentalité anciennement élitiste arbore des relents de pessimisme : Ceux qui ne peuvent pas suivre le rythme se sentent livrés à eux-même, développent un dégoût envers l'austérité des maths et font preuve d'un blocage psychologique devant la difficulté. Ils n'essaient même pas de trouver un moyen pour la contourner. Le Français, fidèle à sa réputation, se rend lorsqu'il rencontre un obstacle.

D'où cela provient-il ? De notre laxisme, très certainement. Les Asiatiques du Sud-Est continental sont reconnus pour leur intransigeance et leur extrême sévérité en ce qui concerne les études. Ils peuvent imposer à leurs jeunes, et ce dès le berceau, de devenir les meilleurs quitte à les faire imploser sous la pression et le stress. Mais nous devons reconnaître que leurs méthodes paient sur le plan des études scientifiques, et qu'ils forment un très grand nombre de bons éléments dans ce domaine en particulier.

Est-ce pour autant utile ? Il faut se rendre compte que leur usine de production de cervelles est vaine. Parmi ces bons éléments qui sortent du cursus universitaire, peu d'entre eux sont des génies (en proportion, il y en a autant qu'en Occident). Autant de potentiels gâchés par une éducation qui se veut le reflet des fantasmes parentaux.

De plus, la croissance du nombre de diplômés accompagne avec elle un élargissement brutal du marché de l'emploi, jusqu'à le saturer. En Indonésie par exemple, le secteur du génie civil est plein, ce qui oblige une grande part des nouveaux diplômés à s'expatrier pour trouver du boulot. L'on pourrait penser que ce brain drain est profitable au pays dans un plus ou moins long terme, mais il s'agit sur le court terme d'un investissement perdu sachant que peu de ces expats cherchent à regagner le pays ou à rapatrier de l'argent.

Alors que faire ? Nous aurions intérêt à devenir un peu plus exigeants vis à vis de nos élèves, mais à uniformiser cette exigence sur le territoire ainsi que parmi les différentes couches sociales de la population. C'est une tâche très difficile, puisqu'il faut apporter le bon remaniement dans chaque tranche de niveau. Surtout, il faudrait reformater le Français moyen qui est à la fois peu enclin à l'effort, prompt à manifester son mécontentement et assez grognon en plus de cela.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 921 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

J'suis à peine plus âgé que toi, et il me semble aussi que c'était comme ça "de mon temps".

En effet, ils savent tous écrire Coca-Cola et TF1.

La directive semble s'axer sur l’interdiction de travaux écrits, pas oraux (donc récitations, apprendre les tables, apprendre sa leçon, etc.).

Ce n'est pas aussi adhérant que ce que tu sembles croire.

Voilà des inepties sur lesquelles le gouvernement devrait travailler en les faisant disparaître des textes de lois .

il faudrait limiter les devoirs écrits ,certes,non les interdire .Faire un exercice de maths et de français n'a jamais tué personne en primaire ,ou copier les mots de la dictée cinq fois , ou chercher la définition de quelques mots ...OU rédiger un court exposé .

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