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Qu'est-ce qu'un peuple ?


contrexemple

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Membre, Posté(e)
Crapahute Membre 97 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Là je ne suis pas d'accord. Je parle de sentiment d'appartenance à un peuple et la guerre est un cas vraiment à part. Les jeunes sont de plus en plus à vouloir travailler ailleurs que dans leur pays et à s'intéresser à d'autres cultures et je ne parle pas de tourisme... mais bien sûr là je parle de ceux qui ont le choix,les réfugiés n'en n'ont aucun et je ne suis pas certaine qu'ils se ressentent comme citoyen du monde :snif:

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Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
Posté(e)

Une langue, des frontières.

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)

Pourquoi les jeunes parlent-ils moins d'identité nationale? parce qu'aujourd'hui ils sont citoyens du monde et non plus uniquement de leur patrie. La communication instantanée a cassé les frontières et il est possible qu'à terme l'identité en tant que peuple (nation) sera aussi plus floue. Que sera un peuple demain? un groupe partageant des idéaux, des idéologies, des valeurs communes, une langue peut-être encore mais rien n'est moins sûr, mais à quelle échelle?

Catéchisme officiel du parti.

On a inculqué aux jeunes qu'ils étaient citoyens du monde à l'école, aujourd'hui ils sont déboussolés et privés de repères, au chomage pour toujours tandis que les vieilles biques de Mai 68 continuent de tirer les marrons du feu.

L'identité nationale est d'ores et déjà plus floue, résultat : nous ne pouvons plus vivre ensemble.

Quand une vision du monde échoue à permettre aux gens de vivre, c'est qu'elle est erronée. Donc soit on tue tout le monde pour le principe d'avoir raison, soit on révise sa copie pour permettre aux gens de vivre.

Que sera un peuple demain : la même chose qu'aujourd'hui. Par contre en privant tout le monde d'appartenance on peut obtenir que chacun devienne l'esclave du marché.

C'est d'ailleurs bien pour ça qu'on les en prive, c'est le triomphe de la classe dominante sur les classes dominées, leur faire croire qu'ils sont plus forts en les isolant.

Tout le monde prétend être libre sans comprendre que la liberté a un prix. La liberté c'est assurer seul sa subsistance, sa sécurité et ne rendre de comptes à personne. La liberté que vous nous vendez c'est celle du passeport biométrique de facebook et de google, une liberté avec un abonnement SNCF et Ryan air, une CB gold et un GPS connecté.

Alors que la liberté c'est un cheval, une couverture et un fusil, et que cette vie là n'est pas pour tout le monde.

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Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

A vrai dire je suis entièrement d'accord avec ceci, je ne saisis pas ou vous m'apportez la contradiction.

Vous me prêtez de toute évidence des vues qui ne sont pas les miennes et que je n'ai pas exprimé.

Les Bretons disposent au contraire de l'immense majorité des français contemporains d'une identité collective, cette identité collective ils sont prêts à se battre pour elle mais aussi pour les intérêts d'ycelle, c'est à dire de ses membres. Sur le plan objectif et matériel par la seule vertu de cette appartenance.

C'est ça un peuple. C'est la question de l'auteur, à laquelle je m'efforce de répondre.

Mais personne n'a posé ces questions, mon propos n'a jamais relevé d'elles. L'état ou la civilisation sont autre chose que le peuple.

Quant à votre utilisation du terme "fascisme" elle démontre à quel point vous haïssez l'identité en tant que telle, sans vous poser la question de sa nature ni de son rôle, je ne peux que le déplorer.

La France d'aujourd'hui ressemble à une cocotte-minute dont le sifflet est bloqué de l'intérieur, c'est une politique qui est menée dans ce pays par les élites qui haïssent le peuple et veulent donc le priver d'identité afin qu'il n'ait pas la force d'agir collectivement pour garantir ses droits.

Comme de tous temps, les élites-traitres travaillent pour l'étranger contre la France et prévoient dans le cadre de programmes européens de donner tout l'or des réserves françaises à des banques allemandes ou anglaises réputées vertueuses en dollars numériques.

C'est le devoir des français de s'y opposer. Pour cela il s doivent redéfinir une identité collective en tant que peuple, ce qui en français se traduit par l'union et non la division.

L'identité nationale brésilienne repose sur le maillot de son équipe de football nationale pas sur une couleur de peau. Tenez vous le pour dit.

J'avais cru comprendre que vous contredisiez l'auteur du sujet qui déclarait qu'une sacralité pouvait suffire pour regrouper des éléments disparates et déboucher, sur plusieurs générations, sur la construction d'un Peuple. Je vous présente mes excuses si j'avais mal saisi le propos.

J'ajoute seulement que l'identité peut principalement viser la référence sacrée commune, indépendamment d'une définition même du groupe comme entité unique. C'est en cela que je distingue la notion de Volk relativement uniforme de celle de Nation française, mosaïque de terroirs et d'aires linguistiques variées. Les Chouans bretonnants voyaient dans le Roi de France le garant de l'ordre divin sur leur terre.

Enfin, en quoi le terme fascisme fait-il état de la moindre haine ? La notion de fascisme romantique est une notion historique parfaitement objective et répondant aux aspirations nationalistes que connut l'Europe entre 1848 et 1945 (plus tard pour la péninsule ibérique). Le fascisme romantique est une philosophie politique qui, à mon avis, a débouché sur une impasse et a conduit à la dislocation territoriale par absence d'élément sacré fédérateur. Une idéologie de la Nation ne remplace pas l'appartenance aux dieux de la Cité. Elle ne peut que lui être conjointe et même subordonnée. Un Mussolini ou même un Horthy ont fait l'impasse sur la dimension charismatique d'onction religieuse : ils n'étaient pas des Auguste.

Alors que la liberté c'est un cheval, une couverture et un fusil, et que cette vie là n'est pas pour tout le monde.

D'autant plus que cette "liberté" a pour condition préalable l'existence de sédentaires qu'on peut piller à loisir. C'est la logique touareg, razziant les cultivateurs sahéliens.

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Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)

J'avais cru comprendre que vous contredisiez l'auteur du sujet qui déclarait qu'une sacralité pouvait suffire pour regrouper des éléments disparates et déboucher, sur plusieurs générations, sur la construction d'un Peuple. Je vous présente mes excuses si j'avais mal saisi le propos.

Mon propos est de dire que le facteur fédérateur se nomme "identité" et non "sacralité". Il n'existe pas un peuple "orthodoxe" "catholique" ou "musulman", mais des peuples partageant ces cultes parmi d'autres facteurs d'identité.

Les peuples sont façonnés par la terre qui les abrite. Bien souvent plus les conditions sont difficiles, plus c'est manifeste. Cependant on peut voir l'exemple de la facilité et de la richesse américaine comme "contrexemple" aboutissant à une obésité consubstantielle de l'américanité. L'obésité n'a pas de couleur elle n'est pas génétique mais elle est un symbole d'appartenance aux USA, constitutif d'une identité.

J'ajoute seulement que l'identité peut principalement viser la référence sacrée commune, indépendamment d'une définition même du groupe comme entité unique. C'est en cela que je distingue la notion de Volk relativement uniforme de celle de Nation française, mosaïque de terroirs et d'aires linguistiques variées. Les Chouans bretonnants voyaient dans le Roi de France le garant de l'ordre divin sur leur terre.

Vous postulez l'identité comme un facteur pleinement conscient, éventuellement un choix individuel or il me semble qu'il s'agit de quelque chose de plus profond. Dans ma ville de naissance et d'appartenance les gens sont indisciplinés, ça a beau être une grande ville les gens traversent la rue n'importe ou sans tenir compte de la circulation, et les voitures s'arrêtent de bonne grâce. C'est culturel, pour moi et mes compatriotes la normalité ressemble à ça. Et pourtant c'est uns singularité qui fait que je ne serais jamais un allemand ou un hollandais.

Ca tient à une certaine indépendance maritime par opposition à la rigueur continentale je suppose. En somme je crois au pouvoir de l'environnement sur les gens.

Enfin, en quoi le terme fascisme fait-il état de la moindre haine ? La notion de fascisme romantique est une notion historique parfaitement objective et répondant aux aspirations nationalistes que connut l'Europe entre 1848 et 1945 (plus tard pour la péninsule ibérique). Le fascisme romantique est une philosophie politique qui, à mon avis, a débouché sur une impasse et a conduit à la dislocation territoriale par absence d'élément sacré fédérateur. Une idéologie de la Nation ne remplace pas l'appartenance aux dieux de la Cité. Elle ne peut que lui être conjointe et même subordonnée. Un Mussolini ou même un Horthy ont fait l'impasse sur la dimension charismatique d'onction religieuse : ils n'étaient pas des Auguste.

Personne n'utilise le terme de fasciste dans une acception autres que "salaud, ordure, assassin, diable", ce qui aboutit à ma conclusion qu'il s'agissait du cas présent. Si ce n'était pas votre but je m'excuse pour ma mauvaise compréhension de vos intentions.

Le fascisme est comme le communisme, le capitalisme et autres doctrines matérialistes. Or le matérialisme échoue à satisfaire les aspirations des corps dotés d'une âme.

Cependant nous pouvons sans doute participer d'un même peuple sans être unis dans chacune de nos pensées et aspirations. Après tout s'il y a bien un peuple athée sur terre c'est celui de France.

Ma conviction est que la France est terre de contraste et d'équilibre, et que son peuple doit être à son image. Sauf que bien entendu nous n'avons plus d'équilibre puisque nous essayons d'être des anglais mais en moins bien.

D'autant plus que cette "liberté" a pour condition préalable l'existence de sédentaires qu'on peut piller à loisir. C'est la logique touareg, razziant les cultivateurs sahéliens.

Je voyais plus ça dans un style autonome, trappeur du Canada, cow-boy du Far West, nomade de la Toundra. Un "peuple libre" est un contre-sens, la liberté est individuelle et a pour définition de ne pas se soumettre aux règles de la vie en commun. Soit soit nous sommes libres, soit nous formons une société et en acceptons les contraintes.

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