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Ces pays qu'on appelle -allégoriquement- les pays des Arabes


bena11

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est surtout un bon moyen de pouvoir distiller un message antisémite tout en se cachant derrière l'alibi poétique, l'alibi de l'art et de l'artiste.

Certains des poèmes cités (qui figurent parmi l'oeuvre tardive d'un Qabbani déclinant sur le plan intellectuel et se radicalisant sans cesse) ont en effet soulevés d'énormes polémiques et sont clairement antisémites, marqués qu'ils sont par la théorie du complot Juif international omniprésent et seul responsable du malheur des Arabes. Plusieurs intellectuels arabes ont d'ailleurs osé le dire et ont pris leurs distances avec cette posture haineuse et irresponsable, Adonis par exemple.

La haine et la bigoterie nationaliste n'ont jamais constitué de très bons sujets poétiques... simple opinion personnelle...

Quand il était plus jeune ou qu'il parlait des femmes, Qabbani écrivait bien mieux et semblait déjà plus inspiré.

:noel: Mahmoud Darwich Prince incontesté de la poésie arabe moderne, s'ajoute ce trait que peu de ses contemporains pourraient y prétendre: en Palestine ou dans le monde arabe, dans le monde arabe ou en Israël, en Orient comme en Occident :

Entre Rita et mes yeux...un fusil...

Rita et le Fusil, raconte l'histoire d'amour d'enfance de Mahmoud Darwich "le palestinien" et Rita "l'israelienne".

C’était à Jérusalem lors d’un festival, en ?

Et des enfants qui s’endormaient dans les bras de leurs parents ?

Bercés par la douceur de cette musique.

Dans laquelle se tenait un fusil ?

Rita

Entre Rita et mes yeux : un fusil

Et celui qui connaît Rita se prosterne

Adresse une prière

A la divinité qui rayonne dans ses yeux de miel

Moi, j’ai embrassé Rita

Quand elle était petite

Je me rappelle comment elle se colla contre moi

Et de sa plus belle tresse couvrit mon bras

Je me rappelle Rita

Ainsi qu’un moineau se rappelle son étang

Ah Rita

Entre nous, mille oiseaux mille images

D’innombrables rendez-vous

Criblés de balles.

Le nom de Rita prenait dans ma bouche un goût de fête

Dans mon sang le corps de Rita était célébration de noces

Deux ans durant, elle a dormi sur mon bras

Nous prêtâmes serment autour du plus beau calice

Et nous brulâmes

Dans le vin des lèvres

Et ressuscitâmes

Ah Rita

Qu’est-ce qui a pu éloigner mes yeux des tiens

Hormis le sommeil

Et les nuages de miel

Avant que ce fusil ne s’interpose entre nous

Il était une fois

Ô silence du crépuscule

Au matin, ma lune a émigré, loin

Dans les yeux couleur de miel

La ville

A balayé tous les aèdes, et Rita

Entre Rita et mes yeux, un fusil.

Mahmoud Darwich

"Rita", chanté et mis en musique par Marcel Khalifa

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:D Merci Louis/e,

« L'avenir de l'homme est la femme »,

Le Fou d'Elsa !

L'œuvre prend place dans la biographie de Louis Aragon, intellectuel engagé pour couvrir sa lecture de la période de décolonisation, marquée à la fin des années 1950 par la guerre d'Algérie, qui a suivi la Libération.

Le Fou d'Elsa reflète un immense engagement intellectuel de Louis Aragon pour s'approprier la culture et l'histoire du monde arabe et musulman et pour comprendre sa relation au monde chrétien et au monde moderne. Les poèmes de Louis Aragon dans Le Fou d'Elsa sont sertis dans une narration biographique et une analyse sociologique et historique relatant l'Andalousie dominée par les musulmans.

Le Fou d'Elsa comprend aussi une dimension théâtrale. Il met en scène, dans le contexte dramatique de la chute de Grenade, coïncidant avec la découverte de l'Amérique, la société andalouse, mêlant musulmans et juifs pétris de rationalisme. La chute de Grenade est un moment charnière de l'histoire moderne, celui de la montée politique de la chrétienté, portée par l'Inquisition, et le début de la dépression séculaire dans laquelle s'engageait le monde arabe et musulman, achevée par sa colonisation.

Aujourd'hui, Le Fou d'Elsa reste un poème d'une extraordinaire actualité. Il développe un système de valeurs propice à la coexistence respectueuse et mutuellement enrichissante des civilisations.

C'est dans Le Fou d'Elsa que Louis Aragon mentionne, à deux reprises1, que « L'avenir de l'homme est la femme », qui deviendra une célèbre maxime et (après une inversion de l'ordre des mots) le titre de la chanson de Jean Ferrat La femme est l'avenir de l'homme.

:p

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Fou_d%27Elsa

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

av-185393.jpg

Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire

J'ai vu tous les soleils y venir se mirer

S'y jeter à mourir tous les désespérés

Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire

À l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé

Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent

L'été taille la nue au tablier des anges

Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés

Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur

Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit

Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie

Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure

Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée

Sept glaives ont percé le prisme des couleurs

Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs

L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé

Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche

Par où se reproduit le miracle des Rois

Lorsque le coeur battant ils virent tous les trois

Le manteau de Marie accroché dans la crèche

Une bouche suffit au mois de Mai des mots

Pour toutes les chansons et pour tous les hélas

Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres

Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux

L'enfant accaparé par les belles images

Écarquille les siens moins démesurément

Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens

On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages

Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où

Des insectes défont leurs amours violentes

Je suis pris au filet des étoiles filantes

Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août

J'ai retiré ce radium de la pechblende

Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu

Ô paradis cent fois retrouvé reperdu

Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes

Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa

Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent

Moi je voyais briller au-dessus de la mer

Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa

Louis Aragon

AFGHANE.jpg

L’Afghane aux yeux verts

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

t’excite pas ...elle ne ressemble pas du tout à ça ....:)

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

:D Laquelle des Deux ?

La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder. Victor Hugo

:p

Identité

Inscris « Je suis Arabe »,

Inscris !

Je suis Arabe

Le numéro de ma carte : cinquante mille

Nombre d’enfants : huit

Et le neuvième. . . arrivera après l’été !

Et te voilà furieux !

Inscris !

Je suis Arabe

Je travaille à la carrière avec mes compagnons de peine

Et j’ai huit bambins

Leur galette de pain

Les vêtements, leur cahier d’écolier

Je les tire des rochers. . .

Oh ! je n’irai pas quémander l’aumône à ta porte

Je ne me fais pas tout petit au porche de ton palais

Et te voilà furieux !

Inscris !

Je suis Arabe

Sans nom de famille – je suis mon prénom

« Patient infiniment » dans un pays où tous

Vivent sur les braises de la Colère

Mes racines. . .

Avant la naissance du temps elles prirent pied

Avant l’effusion de la durée

Avant le cyprès et l’olivier

. . .avant l’éclosion de l’herbe

Mon père. . . est d’une famille de laboureurs

N’a rien avec messieurs les notables

Mon grand-père était paysan – être

Sans valeur – ni ascendance.

Ma maison, une hutte de gardien

En troncs et en roseaux

Voilà qui je suis – cela te plaît-il ?

Sans nom de famille, je ne suis que mon prénom.

Inscris !

Je suis Arabe

Mes cheveux. . . couleur du charbon

Mes yeux. . . couleur de café

Signes particuliers :

Sur la tête un kefiyyé avec son cordon bien serré

Et ma paume est dure comme une pierre

. . .elle écorche celui qui la serre

La nourriture que je préfère c’est

L’huile d’olive et le thym

Mon adresse :

Je suis d’un village isolé. . .

Où les rues n’ont plus de noms

Et tous les hommes. . . à la carrière comme au champ

Aiment bien le communisme

Inscris !

Je suis Arabe

Et te voilà furieux !

Inscris

Que je suis Arabe

Que tu as rafflé les vignes de mes pères

Et la terre que je cultivais

Moi et mes enfants ensemble

Tu nous as tout pris hormis

Pour la survie de mes petits-fils

Les rochers que voici

Mais votre gouvernement va les saisir aussi

. . .à ce que l’on dit !

DONC

Inscris !

En tête du premier feuillet

Que je n’ai pas de haine pour les hommes

Que je n’assaille personne mais que

Si j’ai faim

Je mange la chair de mon Usurpateur

Gare ! Gare ! Gare

À ma fureur !

Mahmoud Darwich, Inscris « Je suis Arabe »

palestinian-camp-3a6f0.jpg

Un camp palestinien

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bon,

Le dernier poème de Mahmoud Darwich :

Le joueur de dés.

images%2B(1).jpg

Qui suis-je pour vous dire

Ce que je suis en train de vous dire ?

Qui suis-je ? Qui suis-je ?[/

:p

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Merci Bena !

:give_rose::coeur:

"La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur,

Un rond de danse et de douceur,

Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,

Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu

C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu."

Paul Eluard (in La courbe de tes yeux) :fleur:

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)
Merci Bena !

give_rose.gifheart.gif

"La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur,

Un rond de danse et de douceur,

Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,

Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu

C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu."

Paul Eluard (in La courbe de tes yeux) fleur.gif

violons-gifs-animes-381187.jpg

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

violons-gifs-animes-381187.jpg

:noel:

Mahmoud Darwich a fusionné la poésie de la politique et de la protestation avec le miracle de la vie et de l'amour.

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Membre, Posté(e)
bena11 Membre 3 087 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Majnun et Leila, les amants orientaux

Contrairement à " Roméo et Juliette" qui est l'œuvre de Shakespeare, Qays et Leïla est une vraie histoire et le couple mythique a existé.

On dit toujours qu'on est fou d'amour comme Qays.

Lui c'est Qays ou le fou de Leïla ( ou kis, Kiss, kays, Qais) Ben El Moulawah et elle, c'est Leïla ( Lila, Leyla, laïla ) El 'Amirya.

Ils ont vécu durant la khalifat de Marwan Ben El hakam ,vers l'an 65 de l'hégire et descendent d'une tribu montagnarde de la région de Aflaj dans le désert arabique.

Les deux cousins, Qays et Leïla, étaient gamins encore et leurs parents les laissaient jouer au "berger et la bergère", ils isolaient alors du troupeau de chèvres les tout-petits, encore âgés de quelques jours, et jouaient aux grands qui ont la charge de cette mini-horde. Et c'est ainsi que la secousse de l'amour les a emportés...)))

Il y a bien longtemps, le beau Qays, fils d'une illustre famille de Bédouins, tombe éperdument amoureux de sa cousine Laïla.

Le jeune homme est poète et ne peut s'empêcher de chanter son amour à tous les vents. Il exprime sans retenue son souhait d'épouser la belle Laïla.

Erreur ! Fatale erreur ! Chez les Bédouins, il est de tradition que ce soit les pères qui règlent les mariages. Le désir crié par Qays est une ombre sur leur autorité et ceux-ci refusent donc cette union.

Il se sert de ses poèmes comme d'une arme contre le pouvoir. La famille de Laïla obtient alors du calife la permission de tuer l'arrogant amoureux.

Le calife fait venir Laïla pour voir sa si grande beauté. Il découvre avec surprise qu'il s'agit d'une jeune femme plutôt maigre, au teint brûlé par le soleil.

Il décide alors de faire venir Qays et l'interroge :

"Pourquoi aimes-tu cette femme qui n'a rien d'extraordinaire ? Elle est moins belle que la moins belle de mes femmes".

Et Qays répond :

"C'est parce que vous n'avez pas mes yeux, je vois sa beauté, et mon amour pour elle est infini."

La famille de Qays demande Laïla en mariage contre cinquante chamelles. Mais

le père de Laïla refuse.

Qays perd la raison. Son père l'emmène à La Mecque pour qu'il retrouve ses

esprits, mais le jeune homme entend une voix qui

lui crie sans cesse le prénom de son amour. Son obsession est telle qu'on

l'appelle alors le majnoun (le fou) de Laïla.

Un jour que Majnoun est tranquillement chez lui, rêvant à son amour, un ami

vient le prévenir que Laïla est devant sa porte.

Le poète fou a pour seule réponse :

"Dis-lui de passer son chemin car Laïla m'empêcherait un instant de penser à l'amour de Laïla".

Quelque temps plus tard, Laïla se maria et quitta la région. Majnoun partit

vivre dans le désert avec les animaux sauvages.

Certains prétendirent l'avoir vu manger de l'herbe avec les gazelles.

Un jour, on découvrit son corps inanimé, protégeant un ultime poème dédié à son amour...

"Je rêve, je nous vois : deux gazelles paissant,

Sur des lieux écartés, les prairies de h' awdhân.

Je rêve, je nous vois au désert : deux colombes

Volant vers notre nid à l'heure où la nuit tombe.

Deux poissons dans les flots : je rêve et crois nous voir

Lorsque la grande mer nous berce avec le soir.

Je rêve, je nous vois : ma vie, ta vie, ensemble !

Je vois, je rêve, et la mort même nous rassemble

Sur le lit du tombeau, côte à côte couchés.

Retraite loin du monde, ô tombe bien cachée !

Nous y verrons, ressuscités, la vie nouvelle,

L'univers réuni, la rencontre éternelle."

:bad:

455px-Story_of_Mejnun_-_in_wilderness.jpg

Qais errant dans la nature

Qays et Leïla

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Membre, 59ans Posté(e)
essayeur Membre 3 422 messages
Baby Forumeur‚ 59ans‚
Posté(e)

Malheureusement la poésie et ce sentimentalisme lyrique, n'aideront pas le monde arabe...

Le monde arabe ne s'aidera qu'en rompant avec sa vision subjective du monde, en cessant de regarder le passé, en acceptant ses défauts et faiblesses... mais bon ça mériterait un roman, un développement bien long et je n'ai pas le temps.

Au passage je constate que cet auteur que je ne connaissais pas, en profite pour traiter les juifs de barbares, avec les mongoles et les américains... une poésie politique donc

Incidemment, il faudrait que les musulmans cessent de tous s'identifier aux palestiniens, c'est grotesque... est-ce-que tu vois les français prendre un comportement de passionaria pour l'Ukraine ou toute autre nation dominée par des chrétiens ? Non tu ne le verras pas, on ne se met pas en danger personnellement pour les autres, parce que nous SAVONS que la vie est par nature injuste, qu'on ne peut pas tout contrôler, et nous l'avons accepté,... nous avons accepté l'injustice comme une donnée récurrente. Là aussi je pourrais développer, mais c'est dans une perspective presque bouddhiste, de préservation de soi...

Le souci principal des musulmans : cette idéalisation, ce besoin d'absolu, qui ne correspond pas au réel, et devient une souffrance... Après on peut penser que vous choisissez consciemment, ce que je nommerais une position masochiste... ce parti-pris pour les palestiniens, comme si vous ressentiez leur souffrance dans votre chair alors que vous ne les connaissez même pas, est une posture masochiste et c'est aussi, pour nous européens, un numéro théâtral proche du Grand Guignol...

Pour finir sur une touche moins critique : bien sûr nous savons, que le "monde arabe", comme tu dis, a sa poésie, sa beauté sa culture et ses raisons d'être aimé.... j'ai vu un reportage récemment sur Samarcande, une ville d'une beauté extraordinaire, qu'on doit aux musulmans. Les gens y portaient des costumes incroyables on se croirait dans Aladin... l'idée d'un monde arabe unifié, est sans doute un mythe, il ne l'a jamais été, il est pluriel... à l'heure actuelle il ne montre que le pire de lui-même, mais le vent tournera sans doute et je le souhaite.

Les splendeurs de Samarcande, reportage France 2

http://www.francetvinfo.fr/decouverte/ouzbekistan-a-la-decouverte-de-samarcande_1027667.html

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

euh! ..la meilleure façon d'insulter un perse c'est de lui dire qu'il est arabe ....

être musulman n'est pas forcément être arabe

"mais la période la plus notable de développement de Samarkand a été la période timouride, du XIVe au XVe siècle, lorsqu’elle a été la capitale du puissant Etat timouride.

...L' art timouride regroupe les créations artistiques produites sous la dynastie du même nom, qui régna sur un empire s'étendant de la Perse orientale à l'Irak"

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ode à la mère palestinienne

(...)

""Tu nous as appris la tolérance, toi la tolérante.

Tu nous as appris la patience, toi la patiente.

Tu nous as appris le combat, toi la combattante.

Tu nous as appris la paix, toi la pacifiste.

Tu nous as appris l’amour, toi la tendre.

Tu nous as appris la résistance, toi la résistante.

Tu nous as appris l’espoir, toi l’optimiste.

Tu offres à la Palestine des héros, toi l’héroïne.

Tu nous as appris le courage, toi la courageuse.

Tu nous as éloigné de la haine, toi la bien aimante

Tu nous as appris à respecter l’autre, toi l’humaniste

Tu nous as appris à oublier nos malheurs, toi la souffrante

Tu nous as appris l’affection, toi l’endeuillée

Tu nous as appris la dignité, toi la femme digne

Tu nous as appris la Palestine, toi la Palestinienne""

(...)

Ziad Medoukh

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