Royaume Uni : En bonne santé, une britannique a choisi d'être euthanasiée en Suisse

Et disons que l'infirmière a fait comme ces artistes qui ne veulent pas faire l'année de trop et quittent la scène quand ils ont encore du talent.

Elle était infirmière ; elle a du connaître des cas de fin de vie difficiles, et il me semble que dans ce milieu professionnel on choisit relativement assez souvent ce type de "baisser de rideau".

Ce genre de commentaire montre ce qui entrave le droit à l'euthanasie: parce que notre société n'accepte pas la mort.

L'euthanasie n'est pas un "sale boulot". C'est permettre un choix de vie. C'est aimer la vie quand elle est belle, quand elle est légère. Pas quand elle ressemble à une voie sans issue(ou pire à Dunkerque).

Cette euthanasie si facile à pratiquer pour la médecine n'est applicable que dans peu de pays parce que la mort n'est toujours considérée que comme un drame à oublier, combattre, éradiquer. Mais la vie immortelle, ce serait le vrai enfer. Que nos sociétés acceptent la mort et la vie serait plus douce et légère pour nous tous.

ce n'est pas le suicide assisté que tu défends là ,mais la liberté d'euthanasier ....

on a vite fait avec un tel raisonnement de basculer vers les extrêmes ...

Je maintiens que c'est un sale boulot ,mais qu'il faut quelqu'un pour le faire ...

dans le cas cité , une infirmière a les mêmes moyens que la personne qui va lui filer une piqure ...on en d'ailleurs confirmation avec ces infirmières , anges de la mort qui se donnaient pour mission d'abréger les souffrances de leurs patients .... :gurp:

sur quel critère peut on se baser pour juger si quelqu'un doit vivre ou mourir ?

Elle fait ce qu'elle veut mais je ne vois pas pourquoi ce genre d'infos se retrouve dans un journal, bonjour le message...

La mort ,le décès,la perte ,le deuil font partie de la vie,il est normal dans nos sociétés ,même si ce n'est pas très joyeux d'en entendre parler ,January ,sur ce mini -endroit public qu'est le forum...

Sinon ,il y a sur Terre une autre attitude adoptée par les aborigènes et qui est très interessante à mettre en pratique d'un point de vue émotionnel car elle permet de faire son travail de deuil un peu plus rapidement ..;cette attitude est décrite dans le film Australia avec Nicole Kidman et le très sexy hugh Jackman ...

Les aborigènes érigent en interdit,en tabou ,l'évocation orale des morts .

PARCE QU'EN PARLER CHAGRINE LES VIVANTS ET CELA GÄCHE LEUR JOIE DE VIVRE ,DONC MOTUS !Je trouve cette attitude saine car il ne faut pas laisser les événements du passé venir gâcher le présent .

Il ne s’agit pas de juger qui doit mourir ou vivre , il s’agit de consentir ou non à une volonté prise en plein conscience .. le médecin y consent ou pas , il est libre ..

Que vous ne soyez pas d’accord libre à vous , personne ne vous oblige à l’euthanasie ou au suicide assisté mais accordez aux autres le droit de disposer de leur vie et de choisir leur mort . Il ne s’agit de votre volonté mais de la sienne , de la leur .

Quant à faire des morts un sujet tabou , chacun gère sa douleur et son chemin de deuil comme il peut mais , quant à moi , en parler , librement, m'aide infiniment .. je les ai aimé , je les aime toujours .

ce n'est pas le suicide assisté que tu défends là ,mais la liberté d'euthanasier ....

on a vite fait avec un tel raisonnement de basculer vers les extrêmes ...

Je maintiens que c'est un sale boulot ,mais qu'il faut quelqu'un pour le faire ...

dans le cas cité , une infirmière a les mêmes moyens que la personne qui va lui filer une piqure ...on en d'ailleurs confirmation avec ces infirmières , anges de la mort qui se donnaient pour mission d'abréger les souffrances de leurs patients .... :gurp:

sur quel critère peut on se baser pour juger si quelqu'un doit vivre ou mourir ?

Suicide assisté ou euthanasie je ne fais pas de distinction. L'immense majorité des humains n'a ni les moyens techniques ni le savoir pour se suicider en douceur.

L'infirmière avait peut-être le savoir mais pas les moyens techniques à disposition. Et cette particularité n'est qu'anecdotique : ce qui est nouveau et important est de pouvoir choisir une mort en douceur avant de souffrir atrocement et sans issue: dans ce genre de situation seule la personne peut choisir car elle est consciente.

Rajoutons qu'à tout moment elle peut annuler le processus : c'est mûrement réfléchi.

Pour finir la difficulté morale qu'envisage le corps médical à pratiquer l'euthanasie dans les pays où elle n'est pas légalisée ne vient que d'une mort restant taboue. Qu'elle soit enfin acceptée par la société et le corps médical aura moins de scrupule à répondre aux demandes d'une vie allégée.