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Pourquoi continuer à manger de la viande ?

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Savonarol

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il y a 16 minutes, Savonarol a dit :

Clairement.

C'est même un de mes principaux défauts, et ils sont nombreux...

 

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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il y a 14 minutes, hdbecon a dit :

Le respect étant une notion humaine, il ne s'applique qu'à l'humain. Prétendre l'appliquer à l'animal, que ce soit même dans une vocation la plus altruiste qui soit, est illusoire. Tu ne fais qu'éviter des souffrances à ton chat. Sont-elles inutiles, quand les blessures, la bagarre, les fugues sont consécutives à son comportement naturel..? Vouloir éradiquer la souffrance, c'est très bien, très altruiste. Empêcher l'animal de vivre selon sa nature, c'est très égoïste. C'est pour son bien, donc, c'est respectable. Je dis moi que ça se discute. C'est respectable humainement, altruiste humainement. Nous sommes d'accord. Mais pas envers l'animal... 

Précisément non, le respect est une notion humaine qui s'applique également à son environnement. Où as-tu vu que le respect était circonscrit à la seule humanité ? Le respect de l'environnement, c'est donc aussi de l'hypocrisie ? (si ça se trouve la nature aime être polluée) - Si l'humain intervient positivement sur son environnement, positivement sur les espèces animales, à partir de ce qu'il sait du positif (on a des dizaines de philosophes et autres penseurs à débattre du sujet depuis l'invention de l'écriture) : on appelle ça le respect. De ton point de vue, le respect animal ne peut pas exister tant que l'animal lui-même ne donne pas son opinion sur la nature de ce respect et la manière dont il voudrait qu'il lui soit appliqué. Mais l'animal n'étant pas capable d'exprimer son ressentir et son opinion sur la notion de respect, il serait donc impossible de lui appliquer cette même notion de respect. Conclusion : parler de respect envers l'animal serait impossible, et plus largement parler de respect pour tout ce qui ne concerne pas l'humanité ne le serait pas non plus.  Or c'est tout simplement un raisonnement erroné. Respecter, c'est juste avoir de la considération et de l'égard pour ce que l'on respecte. C'est une notion qui peut en effet différer d'une culture à l'autre, mais dans la notre infliger la souffrance entre en conflit avec cette notion de respect.  Dire "c'est respectable humainement" est une tautologie puisque le respect n'est qu'humain. (sans ne concerner que l'être humain)

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Il y a 3 heures, ping a dit :

@ hdbcon Tu serais pas contre la contraception et le preservatif toi dès fois? :smile2:

Allez cette fois je file, amusez vous bien.

On est plutôt pour, dès qu'on te lis...:p

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Il y a 2 heures, Savonarol a dit :

Précisément non, le respect est une notion humaine qui s'applique également à son environnement. Où as-tu vu que le respect était circonscrit à la seule humanité ?

Je dis que si le respect est une notion humaine, il doit s'appliquer selon les critères de notre humanité. L'animal étant considéré comme un être sensible, il doit être traité comme tel. Sinon, on ne le respecte pas, selon nos critères établis. Tu dis toi que c'est à nous de décider de la façon dont on doit le respecter. Je te réponds non. Nous ne sommes pas d'accord sur ce point. Selon nos critères humains du respect, un animal a tout autant le droit de vivre qu'un être humain. L'en empêcher, pour quelque raison que ce soit, bonne comme mauvaise, c'est porter atteinte à sa dignité d'être vivant, à son droit à l'existence. Je ne dis pas qu'il ne faut pas manquer de respect à l'animal quand c'est pour son bien, je dis qu'il faut avoir conscience du fait que quoi que l'on fasse, l'animal n'est pas respecté. Tu dis toi que parce que c'est pour son bien, on le respecte. Je dis que non. Il ne te viendrais pas à l'idée de tuer un homme vivant dans la misère pour éradiquer la misère. Pourtant, tu agirais positivement, tu supprimerais sa misère. C'est irrespectueux pour le misérable, dont la vie est toute aussi respectable qu'une autre. Pourtant, ce respect humain, tu ne l'appliques pas à l'animal, dont la vie est tout autant respectable...

Il y a 2 heures, Savonarol a dit :

Le respect de l'environnement, c'est donc aussi de l'hypocrisie ? (si ça se trouve la nature aime être polluée)

Tout à fait. Nous avons développé nos sociétés dans l'irrespect le plus total de notre environnement. Combien de millions d'hectares de nature sacrifiés pour construire nos villes..? Combien de nature sacrifiée à notre confort technologique..?

On ne peut parler de respect de l'environnement. On parle d'être le moins irrespectueux possible...

Il y a 2 heures, Savonarol a dit :

- Si l'humain intervient positivement sur son environnement, positivement sur les espèces animales, à partir de ce qu'il sait du positif (on a des dizaines de philosophes et autres penseurs à débattre du sujet depuis l'invention de l'écriture) : on appelle ça le respect. De ton point de vue, le respect animal ne peut pas exister tant que l'animal lui-même ne donne pas son opinion sur la nature de ce respect et la manière dont il voudrait qu'il lui soit appliqué. Mais l'animal n'étant pas capable d'exprimer son ressentir et son opinion sur la notion de respect, il serait donc impossible de lui appliquer cette même notion de respect. Conclusion : parler de respect envers l'animal serait impossible, et plus largement parler de respect pour tout ce qui ne concerne pas l'humanité ne le serait pas non plus.  Or c'est tout simplement un raisonnement erroné. Respecter, c'est juste avoir de la considération et de l'égard pour ce que l'on respecte. C'est une notion qui peut en effet différer d'une culture à l'autre, mais dans la notre infliger la souffrance entre en conflit avec cette notion de respect.  Dire "c'est respectable humainement" est une tautologie puisque le respect n'est qu'humain. (sans ne concerner que l'être humain)

On parle donc bien non de respect, ais d'être le moins irrespectueux possible...

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Membre, Ne se refuse rien, 37ans Posté(e)
cricket Membre 3 815 messages
37ans‚ Ne se refuse rien,
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il y a 27 minutes, hdbecon a dit :

On parle donc bien non de respect, ais d'être le moins irrespectueux possible...

 On va jouer aux définitions : " Le respect est le sentiment de considération, d'égard, voire de vénération que l'on peut avoir envers un individu ou quelque chose. Il se manifeste par une attitude de déférence et le souci de ne pas porter atteinte à l'objet du respect, ni le heurter inutilement. "

Le respect ce n'est pas l'absence d'intervention ou d'influence envers l'objet. Pourquoi vouloir être le moins irrespectueux possible, si ce n'est justement par soucis de ne pas porter atteinte inutilement et donc de respect?

 

Modifié par cricket
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il y a une heure, cricket a dit :

 On va jouer aux définitions : " Le respect est le sentiment de considération, d'égard, voire de vénération que l'on peut avoir envers un individu ou quelque chose. Il se manifeste par une attitude de déférence et le souci de ne pas porter atteinte à l'objet du respect, ni le heurter inutilement. "

Le respect ce n'est pas l'absence d'intervention ou d'influence envers l'objet. Pourquoi vouloir être le moins irrespectueux possible, si ce n'est justement par soucis de ne pas porter atteinte inutilement et donc de respect?

 

Est-il utile, pour supprimer la souffrance animale, de supprimer l'animal..? Est-il utile d'aller jusqu'à empêcher l'animal de vivre pour qu'il ne souffre plus. La notion d'utilité est pertinente. Est-ce avoir de la considération pour l'animal que de l'empêcher de se reproduire, sous prétexte qu'il ne souffre plus. est-ce de la déférence, que d'empêcher un animal de se reproduire..? Est-on dans le cadre du souci de ne pas porter atteinte à l'objet du respect quand on l'empêche de se reproduire..?

Le respect, ce n'est effectivement pas l'absence d'intervention ou d'influence envers l'objet. C'est intervenir, influencer cet objet dans le respect, surtout quand on considère cet objet comme sensible, et donc dont la vie doit être respectée. C'est la souffrance animale qui pose problème, et non l'animal en lui-même, qui est innocent. Ce n'est pas respecter l'animal innocent que de l'éliminer pour éliminer la souffrance. Agir dans le cadre du respect, c'est intervenir, agir pour que l'animal vive dans des conditions décentes et meure sans souffrance. Et, je le répète, c'est agir le moins irrespectueusement possible, puisque nous contraignons l'animal, quand bien même c'est pour son bien être. Mais c'est plus respectueux que de l'empêcher de se reproduire...

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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Il y a 2 heures, hdbecon a dit :

Je dis que si le respect est une notion humaine, il doit s'appliquer selon les critères de notre humanité. L'animal étant considéré comme un être sensible, il doit être traité comme tel. Sinon, on ne le respecte pas, selon nos critères établis. Tu dis toi que c'est à nous de décider de la façon dont on doit le respecter. Je te réponds non. N

A qui d'autres alors  ? :|

Citation

Nous ne sommes pas d'accord sur ce point. Selon nos critères humains du respect, un animal a tout autant le droit de vivre qu'un être humain. L'en empêcher, pour quelque raison que ce soit, bonne comme mauvaise, c'est porter atteinte à sa dignité d'être vivant, à son droit à l'existence. Je ne dis pas qu'il ne faut pas manquer de respect à l'animal quand c'est pour son bien, je dis qu'il faut avoir conscience du fait que quoi que l'on fasse, l'animal n'est pas respecté. Tu dis toi que parce que c'est pour son bien, on le respecte.

 

Tu es contre l'IVG du coup ?

 

Citation

Je dis que non. Il ne te viendrais pas à l'idée de tuer un homme vivant dans la misère pour éradiquer la misère. Pourtant, tu agirais positivement, tu supprimerais sa misère. C'est irrespectueux pour le misérable, dont la vie est toute aussi respectable qu'une autre. Pourtant, ce respect humain, tu ne l'appliques pas à l'animal, dont la vie est tout autant respectable...

 

L'analogie est extrêmement douteuse, L'homme a son libre arbitre, l'animal non. Et stériliser un animal, c'est à dire actionner le contrôle de la reproduction de l' espèce ne doit être considéré comme un meurtre, au même titre que la pilule contraceptive, que par une poignée de mormons fanatiques.

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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il y a 53 minutes, hdbecon a dit :

Est-il utile, pour supprimer la souffrance animale, de supprimer l'animal..?

N'importe qui qui se pointe sur ce topic et lit ça se demande où tu veux en venir. Rappelons que le postultat sur lequel tu bases déjà la totalité de ton argumentaire ("les espèces d'élevages seraient vouées à l'extinction si on arrêtait de manger de la viande") est faux, mais que même s'il était vrai, de ton propre point de vue ce serait un respect du règne animal que de mettre fin à des lignées d'animaux spécialement créées pour la consommation humaine, c'est à dire en total contraire de cette sorte de respect que tu invoques : les animaux d'élevages n'existent que parce que l'homme l'a voulu et les as créé. Mettre fin à ces lignées uniquement créées pour notre consommation serait donc respectueux à tous les points de vue, y compris du tiens.

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il y a 18 minutes, Savonarol a dit :

A qui d'autre alors  ? :|

Ce que je veux exprimer, c'est que l'animal, en tant qu'être sensible, innocent de la souffrance qu'on lui inflige,a le droit à la vie et que cette vie doit être respectée. Ce n'est pas à toi ou moi de décider que l'animal doit être empêché de reproduction, dans le cadre de ce respect...

il y a 18 minutes, Savonarol a dit :

Tu es contre l'IVG du coup ?

Excellent exemple, et qui j'espère permettra de comprendre ce que je veux exprimer.

Je suis effectivement contre l'IVG, et pour le droit à l'avortement. Il y a une nuance, et elle est énorme pour moi. Je suis contre le fait d'empêcher un être innocent de naître. Mais je suis pour le droit de chacun à y avoir recours, et à avorter, parce que je sais que les convictions, si belles soient-elles, ne suffisent pas devant la réalité. Je sais que l'avortement est un mal nécessaire. Mais c'est un mal. Ainsi du fait d'empêcher la reproduction animale. c'est un mal nécessaire. Y faire intervenir la notion de respect pour l'animal est pour moi une malhonnêteté intellectuelle destinée à se donner bonne conscience...

il y a 18 minutes, Savonarol a dit :

L'analogie est extrêmement douteuse, L'homme a son libre arbitre, l'animal non. Et stériliser un animal, c'est à dire actionner le contrôle de la reproduction de l' espèce ne doit être considéré comme un meurtre, au même titre que la pilule contraceptive, que par une poignée de mormons fanatiques.

Le libre-arbitre humain est toujours en question. "Le moi n'est pas maitre en sa propre maison", nous dit Freud, "je est un autre", nous dit poétiquement Rimbaud. Actionner le contrôle de la reproduction de l'espèce animale est justement un meurtre quand celui-ci n'a justement pas son libre-arbitre, et que sa survie dépend de sa reproduction. La femme peut choisir ou non de prendre une pilule contraceptive, donc de se reproduire. C'est ton analogie qui est dès lors extrêmement douteuse : l'animal n'a pas le choix, quand l'humain, lui, l'a...

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il y a 38 minutes, Savonarol a dit :

N'importe qui qui se pointe sur ce topic et lit ça se demande où tu veux en venir.

Je veux en venir au fait qu'empêcher la reproduction de l'animal est un mal nécessaire, et non un respect pour lui...

il y a 38 minutes, Savonarol a dit :

Rappelons que le postultat sur lequel tu bases déjà la totalité de ton argumentaire ("les espèces d'élevages seraient vouées à l'extinction si on arrêtait de manger de la viande") est faux

Si on empêche l'animal de se reproduire, fatalement, il disparaîtra...

il y a 38 minutes, Savonarol a dit :

mais que même s'il était vrai, de ton propre point de vue ce serait un respect du règne animal que de mettre fin à des lignées d'animaux spécialement créées pour la consommation humaine, c'est à dire en total contraire de cette sorte de respect que tu invoques : les animaux d'élevages n'existent que parce que l'homme l'a voulu et les as créé. Mettre fin à ces lignées uniquement créées pour notre consommation serait donc respectueux à tous les points de vue, y compris du tien.

Que nenni. L'homme a créé un animal uniquement pour le manger, donc l'éradiquer serait respectueux puisqu'on ne le ferait plus vivre pour le consommer.

"C'est un peu court, jeune homme,

On pouvait dire ...oh Dieu...bien des choses en somme

Par exemple : l'animal n'est pas responsable du fait qu'on l' aie créé pour notre consommation, et ce n'est pas à lui de payer les pots cassés. Si je décide de ne plus consommer de viande, il faudra bien que ces animaux soient stérilisés, pour que leur extinction se passe en douceur et sans souffrance. Mais par respect pour lui et pour moi-même, j'assume ma faute et je ne pousse pas le cynisme jusqu'à prétendre que c'est pour le bien et par respect de l'animal que j'agis. J'assume le paradoxe qui consiste à faire disparaître une race animale innocente que j'ai créée uniquement pour ma consommation. C'est un mal. Un mal nécessaire, d'accord, mais un mal. Parler de respect animal est indécent, pour l'animal comme pour nous. Agissons, assumons, sans nous cacher derrière notre bonne conscience cachée derrière un supposé respect de l'animal...

                                      

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Membre, Ne se refuse rien, 37ans Posté(e)
cricket Membre 3 815 messages
37ans‚ Ne se refuse rien,
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Bon j'edit mon post, j'ai tapé un peu à coté de ton argumentation, pas vu ton dernier message.

 

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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Il y a 4 heures, hdbecon a dit :

Ce que je veux exprimer, c'est que l'animal, en tant qu'être sensible, innocent de la souffrance qu'on lui inflige,a le droit à la vie et que cette vie doit être respectée. Ce n'est pas à toi ou moi de décider que l'animal doit être empêché de reproduction, dans le cadre de ce respect...

C'est déjà fait, l'animal d'élevage est une création humaine, à ce titre il est tributaire de la volonté de l'homme pour se nourrir. S'occuper de lui au mieux et jusqu'au bout me semble être la moindre des choses.
 

Citation


Excellent exemple, et qui j'espère permettra de comprendre ce que je veux exprimer.

Je suis effectivement contre l'IVG, et pour le droit à l'avortement. Il y a une nuance, et elle est énorme pour moi. Je suis contre le fait d'empêcher un être innocent de naître. Mais je suis pour le droit de chacun à y avoir recours, et à avorter, parce que je sais que les convictions, si belles soient-elles, ne suffisent pas devant la réalité. Je sais que l'avortement est un mal nécessaire. Mais c'est un mal. Ainsi du fait d'empêcher la reproduction animale. c'est un mal nécessaire. Y faire intervenir la notion de respect pour l'animal est pour moi une malhonnêteté intellectuelle destinée à se donner bonne conscience...

 

 

Oh dis-donc ça s'appelle avoir le cul entre deux chaises ça ^^

Citation

Le libre-arbitre humain est toujours en question. "Le moi n'est pas maitre en sa propre maison", nous dit Freud, "je est un autre", nous dit poétiquement Rimbaud. Actionner le contrôle de la reproduction de l'espèce animale est justement un meurtre quand celui-ci n'a justement pas son libre-arbitre, et que sa survie dépend de sa reproduction. La femme peut choisir ou non de prendre une pilule contraceptive, donc de se reproduire. C'est ton analogie qui est dès lors extrêmement douteuse : l'animal n'a pas le choix, quand l'humain, lui, l'a...

L'animal n'a pas la notion du choix, ce qui est différent. Et pour pousser ton raisonnement par l'absurde jusqu'au bout, la femme qui prend la pilule ne demande pas l'avis de son potentiel enfant à ne pas naître. Est-ce là le respecter que de choisir à sa place, tout comme l'humain choisit à la place de l'animal ?

Mais une question me taraude : au vu de ton raisonnement, comment vois-tu la notion de respect appliquée à l'animal ?  Est-ce seulement possible ?

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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Il y a 4 heures, hdbecon a dit :

Je veux en venir au fait qu'empêcher la reproduction de l'animal est un mal nécessaire, et non un respect pour lui...

 

 

Pourquoi un mal ? Puisqu'encore une fois, les notions de bien et de mal sont également humaines, et que du point de vue humain, la régulation des espèces animales se fait souvent à leur avantage ? Et pourquoi la régulation d'une espèce d'élèvage, c'est à dire totalement tributaire de l'humanité, serait-elle un mal puisque cette espèce et son devenir sont sous notre responsabilité, et que cette même espèce n'existe que par nous l'avons créé ? N'avons nous pas bien au contraire la responsabilité de nous en occuper au mieux de ses intérêts ?

Citation

Si on empêche l'animal de se reproduire, fatalement, il disparaîtra...

 

Seulement si on l'empêche totalement, mais l'existence des espèces d'élevages sont autant aberrations dans le cycle naturel de la vie, tu en es bien conscient.

Citation

 

Que nenni. L'homme a créé un animal uniquement pour le manger, donc l'éradiquer serait respectueux puisqu'on ne le ferait plus vivre pour le consommer.

"C'est un peu court, jeune homme,

On pouvait dire ...oh Dieu...bien des choses en somme

Par exemple : l'animal n'est pas responsable du fait qu'on l' aie créé pour notre consommation, et ce n'est pas à lui de payer les pots cassés. Si je décide de ne plus consommer de viande, il faudra bien que ces animaux soient stérilisés, pour que leur extinction se passe en douceur et sans souffrance. Mais par respect pour lui et pour moi-même, j'assume ma faute et je ne pousse pas le cynisme jusqu'à prétendre que c'est pour le bien et par respect de l'animal que j'agis.

 

Payer les pots cassés ? Drôle de manière de considérer la fin d'un asservissement de plusieurs milliers d'années. N'oublions pas tout de même que si tu décides de ne plus manger de viande, c'est précisément parce que tu ne conçois pas de consommer ce que tu respectes. Que tu le veuilles ou non, la notion de respect n'est pas hypocrite dans la démarche d'un partisan de la cause animale, elle est centrale et motive son action, quelque soit la manière dont tu aimes à manipuler le concept ;)

 

Citation

J'assume le paradoxe qui consiste à faire disparaître une race animale innocente que j'ai créée uniquement pour ma consommation. C'est un mal. Un mal nécessaire, d'accord, mais un mal. Parler de respect animal est indécent, pour l'animal comme pour nous. Agissons, assumons, sans nous cacher derrière notre bonne conscience cachée derrière un supposé respect de l'animal...

Par rapport à quoi est-ce un mal ? Je ne vois pas en quoi la disparition progressive d'une espèce créée uniquement pour son asservissement serait plus un mal que l'anéantissement de la condition d'un esclave après son affranchissement.

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Invité fx.
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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Il y a 12 heures, fx. a dit :

"La pire des aliénations est de se soumettre à la nature" (maladroitement cité, j'y reviendrai)
Puis deux lignes plus loin:
"La nature n'a pas d'intention, ni bonnes ni mauvaises à notre égard, nous sommes libres"

1) Brillante démonstration de paradoxe. La notion de liberté étant contraire à celle d'asservissement, cette dame se prend les pieds dans le tapis de sa propre argumentation.
2) Il faudra qu'on m'explique où est la grandeur , "l'espace d'élévation et de liberté" (2eme paradoxe) dans le fait de permettre à des animaux de ne vivre que pour finir tués et consommés. (là on invitera hdbecon a nous donner son point de vue sur la notion de grandeur ^^ )

En clair, tout le propos de cette dame est de nous expliquer que la liberté est une aliénation, ce qui en dialectique s'appelle un non-sens.

Ensuite, cette dame me semble malhonnête puisqu'elle tronque les citations qu'elle utilise pour défendre son bifteck (sans mauvais jeu de mot) lorsqu'elle cite François Dagognet  "Ainsi que l'écrit Dagognet, la pire des aliénations est de se soumettre à la nature"
Or la citation exacte de Dagognet est la suivante : "Plier l'homme à la nature est la pire des aliénations" (source), 1/ cela ne concerne pas l'animal, 2/ L'élévation de l'humanité qui, en refusant de se plier à la nature, a créé une civilisation humaine moderne et unique, des arts, de la philosophie, des sciens, etc etc ainsi la capacité à remettre en question ce que lui dicte ses instincts est précisément ce que je réponds à tous ceux qui m'expliquent qu'il faudrait manger de la viande parce que nous serions omnivores, et donc obligés (par notre nature biologique) d'en consommer.

En creusant un peu, il semblerait que je ne sois pas le seul à remarquer les nombreuses incohérences du raisonnement maladroit de cette dame. http://asso-sentience.net/jocelyne-porcher-une-manipulatrice

 

Modifié par Savonarol
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Invité fx.
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lol, tu as 20 pages de retard.

 

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Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
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Posté(e)

Mais ce n'est pas tout. Outre l'agro-industrie, les éleveurs doivent aussi lutter contre les auto-proclamés défenseurs des animaux, qui revendiquent une agriculture sans élevage. Pourquoi ? Parce que ces derniers considèrent que les éleveurs exploitent leurs animaux -et cela depuis les débuts de la domestication- et que, par souci de justice et de morale, il faudrait les libérer sans plus tarder (et sans rembourser la dette que nous avons à leur égard d'ailleurs). Haro sur le baudet est aussi la clameur que poussent certains environnementalistes au nom de la planète et, confondant élevage et productions animales, accusent l'élevage d'être responsable de l'effet de serre, de la pollution des eaux, de la réduction de la biodiversité. N'en jetez plus!

Par un opportun concours de circonstances, cette revendication d'agriculture sans élevage coïncide avec le développement de produits industriels bio-tech alternatifs aux produits animaux. Multinationales et fonds d'investissement se sont avisés -tout comme leurs prédécesseurs au 18e et 19e siècle- que la production agricole était plus rentable entre leurs mains qu'entre celles des paysans. Ainsi que l'affirme Joshua Tetrick, directeur de Hampton Creek Food, start-up soutenue par la fondation Bill Gates: "Le monde de l'alimentation ne fonctionne plus. Il n'est pas durable, il est malsain et dangereux. (...) Nous voulons créer un nouveau modèle qui rendrait le précédent obsolète ."

Rendre l'élevage obsolète. Voilà à quoi s'affairent les start-up alimentaires et les prétendus défenseurs des animaux, prosélytes de l'alimentation vegan. Plutôt que des poulets élevés en libre parcours par un éleveur passionné par ses volatiles, achetez du chicken-free chicken à Hampton Creek food; plutôt que du fromage au lait cru acheté sur le marché à un paysan de votre région, achetez du Lygomme ACD Optimum, breveté par Cargill; plutôt que du cochon gascon élevé par un éleveur admiratif de ses cochons et qui tient absolument à vous les faire rencontrer, achetez bientôt du muscle de cochon in vitro -presque bio.

La charge destructrice des multinationales, alliée à la puissance publique et à la consternante naïveté des "défenseurs" des animaux, sonne comme un hallali. Les éleveurs et leurs animaux ne peuvent résister seuls. La relation aux animaux domestiques qu'ils défendent, c'est notre vie tout entière avec les animaux. Après l'exclusion de la vache, viendra celle de votre chien, remplacé par un robot supposé tout aussi capable d'exprimer des émotions et de ressentir les vôtres. Après l'exclusion de la vache et du chien, viendra la nôtre. Et cette exclusion-là est également déjà bien avancée.

 

http://www.huffingtonpost.fr/jocelyne-porcher/eleveurs-animaux-delevage_b_5062481.html

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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il y a 8 minutes, fx. a dit :

lol, tu as 20 pages de retard.

 

J'ai pas que ça à faire de lire des bouquins entier sur un forum :/

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)
il y a 4 minutes, fx. a dit :

Mais ce n'est pas tout. Outre l'agro-industrie, les éleveurs doivent aussi lutter contre les auto-proclamés défenseurs des animaux, qui revendiquent une agriculture sans élevage. Pourquoi ? Parce que ces derniers considèrent que les éleveurs exploitent leurs animaux -et cela depuis les débuts de la domestication- et que, par souci de justice et de morale, il faudrait les libérer sans plus tarder (et sans rembourser la dette que nous avons à leur égard d'ailleurs). Haro sur le baudet est aussi la clameur que poussent certains environnementalistes au nom de la planète et, confondant élevage et productions animales, accusent l'élevage d'être responsable de l'effet de serre, de la pollution des eaux, de la réduction de la biodiversité. N'en jetez plus!

Par un opportun concours de circonstances, cette revendication d'agriculture sans élevage coïncide avec le développement de produits industriels bio-tech alternatifs aux produits animaux. Multinationales et fonds d'investissement se sont avisés -tout comme leurs prédécesseurs au 18e et 19e siècle- que la production agricole était plus rentable entre leurs mains qu'entre celles des paysans. Ainsi que l'affirme Joshua Tetrick, directeur de Hampton Creek Food, start-up soutenue par la fondation Bill Gates: "Le monde de l'alimentation ne fonctionne plus. Il n'est pas durable, il est malsain et dangereux. (...) Nous voulons créer un nouveau modèle qui rendrait le précédent obsolète ."

Rendre l'élevage obsolète. Voilà à quoi s'affairent les start-up alimentaires et les prétendus défenseurs des animaux, prosélytes de l'alimentation vegan. Plutôt que des poulets élevés en libre parcours par un éleveur passionné par ses volatiles, achetez du chicken-free chicken à Hampton Creek food; plutôt que du fromage au lait cru acheté sur le marché à un paysan de votre région, achetez du Lygomme ACD Optimum, breveté par Cargill; plutôt que du cochon gascon élevé par un éleveur admiratif de ses cochons et qui tient absolument à vous les faire rencontrer, achetez bientôt du muscle de cochon in vitro -presque bio.

La charge destructrice des multinationales, alliée à la puissance publique et à la consternante naïveté des "défenseurs" des animaux, sonne comme un hallali. Les éleveurs et leurs animaux ne peuvent résister seuls. La relation aux animaux domestiques qu'ils défendent, c'est notre vie tout entière avec les animaux. Après l'exclusion de la vache, viendra celle de votre chien, remplacé par un robot supposé tout aussi capable d'exprimer des émotions et de ressentir les vôtres. Après l'exclusion de la vache et du chien, viendra la nôtre. Et cette exclusion-là est également déjà bien avancée.

 

http://www.huffingtonpost.fr/jocelyne-porcher/eleveurs-animaux-delevage_b_5062481.html

J'ai n'ai aucune part ni action ni obligation dans aucun business vegan. Se servir du fait que des petits-malins s'engouffrent fatalement dans la brèche du business qu'ouvre une consommation non-carnée, (comme ils le font dans absolument tout par ailleurs) pour justifier que l'on se détourne de la cause animale est une démonstration supplémentaire de la malhonnêteté de cette dame.

On voit de toute façon son clair parti prit avec des phrases comme " plutôt que du cochon gascon élevé par un éleveur admiratif de ses cochons et qui tient absolument à vous les faire rencontrer, achetez bientôt du muscle de cochon in vitro -presque bio."

Autre recours dialectique  malhonnête : le choix caricatural. "Tu préfères un gentil éleveur, amoureux de ses animaux, qui les masse, leur taille des pipes et les emmène en cure thermale.... ou un horrible et diabolique commerçant végan pour qui la cause animale n'est qu'un prétexte à faire grossir son chiffre d'affaire (et qui viole probablement des enfants ? "

Comme si l'alternative à ne plus manger de viande était d'en créer une artificielle, en laboratoire (c'est ne pas comprendre le principe du végétarisme). Cette dame n'est vraiment pas sérieuse.

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il y a 19 minutes, Savonarol a dit :

1) Brillante démonstration de paradoxe. La notion de liberté étant contraire à celle d'asservissement, cette dame se prend les pieds dans le tapis de sa propre argumentation.
2) Il faudra qu'on m'explique où est la grandeur , "l'espace d'élévation et de liberté" (2eme paradoxe) dans le fait de permettre à des animaux de ne vivre que pour finir tués et consommés. (là on invitera hdbecon a nous donner son point de vue sur la notion de grandeur ^^ )

En quoi y a t il paradoxe puisque là où tu ne vois qu'esclavage, elle voit une mise en commun de l'activité qui ne se limite pas à la stricte consommation. Bref, tu réduis très largement son propos à ta propre vision. Que serait ces animaux dans la nature sinon des proies ?

Quant à la grandeur elle est expliqué dans ce même passage que tu n'as lu qu'en diagonale.

il y a 14 minutes, Savonarol a dit :

J'ai pas que ça à faire de lire des bouquins entier sur un forum :/

20 pages dans le topic, ping nous a déjà servi la tentative des végé de salir sa parole .

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