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Après le CDD et le CDI, place au contrat "flexible"?

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Kyoshiro02

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Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

ce mythe de l'employé protégé par ses compétences et ses bons résultats, quelle blague sordide, peu importe la taille de la structure d'ailleurs, les petites entreprise comme les grandes ne raisonnent plus qu'a court terme, les petits dans l'espoir de survivre, les gros dans le but d'engraisser toujours plus des actionnaires.

Je suis d'accord avec l'intégralité du propos.

Mais au final, c'est nous les employés qui sommes les victimes de tout ça, nous qui nous retrouvons tenus en otages au nom du profit de gens qui n'en ont pas besoin.

Libre à celui qui le souhaite de créer sa propre entreprise.

Parce qu'au final il n'y a pas d'issue a ça, de plus en plus de gens possédant de moins en moins, le profit devenu une valeur supérieure a celle de la vie et de la dignité humaine

C'est vrai aussi, Le pire c'est que je me dis que les plus grands patrons du monde on assez d'argent pour fermer leurs entreprises sans nécessiter de les revendre et faire vivre leur engeance un bon paquet de décennie sans travailler. Je me demande quel serait dès lors l'état du monde. *

- PLus de pétrole

- Plus d'industrie pharmaceutique

- Plus d'industrie agro alimentaire

- Plus de moyens de communication

- Plus de moyens de transports

- plus d'électricité

- plus de banquiers

- plus d'eau

Je me demande en combien de temps, ils seraient remplacés par ceux la mêmes qui les critiquaient et m'interroge sur la forme que prendrait leur remplacement? :hu:

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Bon si Magus n'a jamais vu ce souhait dans toute sa carrière de manager, alors c'est que cela n'existe pas.

Et c'est ainsi que l'on s'élève vers les étoiles.

Le sarcasme n'enlève rien au péremptoire de ton propos.

C'est aussi vrai et c'est d'ailleurs le premier sursaut, toutefois, il est parfois insuffisant. De toutes façons, faut pas se leurrer, mais ce n'est pas a Magus le manageur de carrière que je vais apprendre cela: mais quand une entreprise n'est qu'en attente du fruit de ses acquis, sa longévité dans le tissu économique est compromise. De plus, faire le choix de licencier n'est pas sans conséquence, il impose de faire l'impasse sur un nombre de prestations, sources elles-même de CA. Donc, faut pas s'y tromper, avant de prendre une telle décision, celle-ci est consciencieusement pesée. ceci est d'autant plus vrai en PME.

C'est toute la limite de l'exercice.

    Sauf que le travailleur, qui n'est, sauf quelques rares exceptions, pas une boîte de petits pois se considérant "à vendre", a payé par sa force de travail des droits acquis par des cotisations et parmi eux, ceux d'une assurance chômage en cas de, tenez vous bien, rupture de contrat comme le licenciement justement. Ce sont les cotisations de l'employé - 2,4% du salaire brut - et les cotisations "patronales" (4%) sises sur cette force de travail puisque déduites de ce qui ne figure jamais sur les fiches de paie : le salaire super-brut, la réelle valeur ajoutée du travailleur.

    Le but premier du contrat de mission, comme tu l'as toi-même souligné, est de gratter au salarié ces cotisations tirées de sa force de travail pour les mettre à la valorisation du capital de l'employeur. On est dans la prédation la plus complète.

    C'est-à-dire que pour la même charge de travail, on vous propose d'être mis dehors à tout moment sans les droits pour lesquels vous vous êtes privés, vivant sur votre net, chaque mois travaillés...

Génial, un vrai bonheur.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

En fait, je ne suis pas d'accord avec toi, nombre de salariés souhaiteraient ne plus l'être et pouvoir se défaire de leur salariat. L'expression de se souhait se traduit de différentes manières: demandes de rupture conventionnelle, absentéisme, démotivation, baisse de productivité.

Alors là c'est moi qui ait du mal à te suivre.

Tu nous explique que le CDI handicape les salariés s'ils veulent cesser leur activité pour l'entreprise : mais en général, quelles sont les raisons invoquées ?

Le départ pour une autre entreprise, la création de sa propre activité, un projet personnel ? Et bien comme l'employeur se doit d'assumer un licenciement, un salarié se doit d'assumer une démission s'il change d'entreprise. Et sinon, tu évoques la rupture conventionnelle, mais elle peut en effet être une solution.

Les autres cas de volonté de rupture ont été évoqués par Magus.

Qu'entends-tu par "ce que paie les salariés" quand une entreprise va bien?

Ben par exemple une collègue qui vient d'apprendre qu'elle se faisait lourder de son poste administratif (pour motif économique), alors même qu'elle était consciencieuse, faisait son taf, en CDI depuis 2 ans, ne coûtait pas un bras à l'entreprise, que l'entreprise réalise des bénéfices en croissance, n'a aucune difficulté financière et que tout le monde s'interroge sur comment le boulot va être fait en son absence.

Alors l'explication, elle est à la fois purement par volonté de gratter toujours plus (en fait son boulot va être dispatché vers les commerciaux, la compta, qui vont encore se retrouver sous une charge supplémentaire sur laquelle ils ne sont pas experts et pour laquelle ils ne percevront pas de supplément salarial, et qui va surtout parasiter leur tâche première), et aussi par pur orgueil, car elle a avait mis des limites sur de nouvelles demandes de tâches, déjà débordée, et n'ayant pas accepté de rester "bénévolement" du coup un peu plus tard tous les soirs.

Le droit du travail actuel ne régule plus les conflits d'intérêt; il protège l'intérêt du salarié, d'où les demandes d'ajustement de celui-ci.

En toute bonne foi, il est faux de dire qu'il ne protège QUE les intérêts du salarié.

Il protège certainement davantage le salarié que l'entreprise, ça, on peut l'admettre, mais c'est au final tout à fait naturel, l'une des parties étant bien plus exposée que l'autre.

Une entreprise dont l'intérêt n'est plus préservé, périclite, c'est inéluctable,

Le plus embêtant, lorsque l'on prête attention à ce discours ambiant, est que l'on a l'impression que les contraintes du CDI, et plus généralement le coût ou les contraintes salariales, seraient les premières problèmes posés aux entreprises.

Mais au final, si une entreprise n'est plus capable d'assumer son personnel, c'est que ses intérêts ont déjà été malmenés, qu'elle périclite davantage à cause d'autres phénomènes : manque flagrant de commande, d'investissement, de support des banques, etc ...

Encore une fois, dans cette démarche, on considère la masse salariale comme un sous-matière première : en effet, si une entreprise a besoin de matière première pour sa production, il ne lui viendrait pas à l'idée de fustiger le coût ou les contraintes de cette matière première, pensant qu'elle ne peut fonctionner qu'en compressant le coût de cette matière première. Arriver à une telle logique, c'est admettre la non viabilité de l'entreprise. Ca ne choque pourtant pas d'avoir le même raisonnement face aux salariés.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Hoo Pheldwyn! J'avais pris tout ton post et avait étayé toute ma réponse et j'ai fais une mauvaise manip et fermée la page!! :snif: j'ai la flemme de tout recommencer sans irrespect pour toi.

Là dessus, je compatis : ça m'est déjà arrivé pas mal de fois (et voir s'évaporer un pavé de 15 minutes, c'est ... un poil irritant ^^)

Toutefois, il me semble inéluctable de rendre plus flex le droit du travail qui a coup de jurisprudences extrêmes amènent à des non sens en termes économiques mais aussi moral en plaçant le salarié comme entité indéboulonnable et ce même en cas de péril économique de la société qui l'emploie. Le cout d'un PSE est faramineux.

Pour aller au fond de mon idée, je serais d'accord avec cela :

- si on pouvait fournir une véritable sécurité aux employés, une véritable aide au retour à l'emploi, voire même une collaboration plus poussée des entreprises au reclassement

- si les employés avaient leur mot à dire dans la stratégie des entreprises. Que cette flexibilité soit avant tout permise lorsqu'il s'agit réellement d'assurer la survie de l'entreprise, qu'il ne s'agisse pas d'un moyen apprécié des actionnaires pour dégager davantage de dividendes.

Concernant le projet de société, sur le plan moral, bien sur que je suis d'accord avec toi, qui ne le serais pas?,

Oh, ben tout un tas de personnes. Des tas en fait.

Demande à Leste par exemple.

mais il faut tout de même y réfléchir avec lucidité: pour y parvenir, il faudrait que tout le monde soit d'accord, et comme on est 6 milliards, c'est je crois infaisable.

Ben en même temps, on vit dans un système qui ne fait pas l'unanimité : il nous est tout de même imposé.

Mais, au delà, en gros tu remets en cause la raison même de la politique ou de la démocratie : celle de penser, de décider la société.

Tu penses que nos sociétés et leurs systèmes sont immuables ?

Quant à ta question de savoir jusqu'où il conviendrait d'abaisser le droit? je n'en sais rien. C'est toute la question où mettre le curseur?

C"est pourtant primordial. Savoir si ce que l'on gagne vaut ce que l'on laisse. Ou tout simplement, se demander s'il ne s'agit pas d'un pari de dupe, perdu d'avance.

Si l'on reprend une valeur fondamentale du libéralisme économique, on entre dans un système de la concurrence dans l'abaissement des curseurs, la compétition pour savoir qui produit le plus et le moins cher.

Et, comme c'est aussi une règle du libéralisme économique, là où il y aura des vainqueurs .... il y aura des perdants.

Au final, c'est un jeu qui ne vaut pas le coup, qui n'est pas à la hauteur des enjeux.

Pour ma part, c'est mon employeur qui me donne du travail, c'est moi qui suis venu à lui pour lui vendre ma compétence, qu'il a souhaité acheté. sans lui je n'en ai pas de salaire.

Et lui, de son côté, n'avait pas besoin de tes compétences. Il a juste créer le poste pour tes beaux yeux ?

Tu ne lui es d'aucune utilité, et tu ne participes pas du tout au fonctionnement de la société et donc indirectement à la création de richesse ??

Pourquoi n'avoir qu'une vision unilatérale ?

Une fois en fonctionnement, l'entreprise tient à la somme des talents (et ne dépend pas d'un unique talent en particulier), dont elle assure par ailleurs le niveau de vie.

On est dans un modèle collaboratif sur le principe, sauf que l'un des talents décide d'une part unilatéralement de la stratégie, a la main mise sur l'ensemble, et a donc d'autre part l'avenir de chacun entre ses mains. Alors qu'il est tout autant interdépendant des autres.

Mais libre à tout un chacun de créer sa propre entreprise, avec ses propres règles et d'instaurer une répartition de richesses équitables. It's up to you :bo:

Tu penses réellement qu'une société d'une somme d'auto-entrepreneur serait vivable ?? laugh.gif

Chaque technicien ou ouvrier serait sa propre SAS. J'ai de gros doutes sur l'efficacité ou l'intérêt même d'une telle organisation.

En termes de productivité, ce serait un désastre.

Mais au delà de cette remarque, je débat de l'organisation du travail face à l'intérêt général de la société, et tu me réponds par ce qui pourrait être mon ambition personnelle et mon cas particulier.

C'est un peu comme si l'on débattait d'un texte de loi ou d'une réforme d'état, et que comme réponse tu m'invitais à créer mes propres lois et à n'en faire qu'a ma tête.

Modifié par Pheldwyn
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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
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bon, vu l'incroyable cynisme et l'irrespect total présent, autant arrêter les demi mesures et reprendre les bonnes vieilles recettes du régime stalinien, on instaure le délit de chômage et on fout toute personne sans emploi aux travaux forcés, non rémunérés bien entendu

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
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C'est un peu l'idée de Laurent Wauquiez, lorsqu'il parlait d'imposer des heures de travail à ceux qui reçoivent le RSA.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)

Le problème est que les objectifs et impacts sont différents entre les PME, les grands groupes et... les citoyens. La réforme n'est pas rentable de la même façon selon le point de vue.

Il y a clairement une tentative de report du coût de l'instabilité salariale sur les citoyens qui vont devoir s'adapter à du travail fondamentalement précaire et changeant dans une société inadaptée (prêts longs, critères sélectifs, etc...). D'autre part, cette adaptabilité permanente a un prix matériel et moral. Il vaut mieux être diplômé, avoir quelques ressources, du caractère, pas trop d'enfants à charge,... L'idéal libéral serait ce qu'on appelle les "McJob", même pour des gens qualifiés...

C'est un peu rapide de parler d'assistanat tout le temps ou de simplement dire "vous n'avez qu'à entreprendre". On essaye de faire passer les gens pour des sortes de larves bêlantes, infantiles et dépendantes afin de les culpabiliser... et de faire passer ce report de coût pour une incitation à la prise en main responsable, un devoir de sacrifice adulte et mature pour la compétitivité de la France (selon le mode dérégulatoire qui fait loi dans le monde). Hum...

On peut imaginer que le coût va être partiellement pris en charge par les aides sociales, la Sécu, ce qui fait de tout ce baratin sur l'assistanat une mascarade hypocrite...

On peut envisager un gain pour les cadres du tertiaire mais une fragilisation des travailleurs peu diplômées, une fragilisation des travailleurs modestes. Il ne faut vraiment pas grand chose aujourd'hui pour être déclassé. En même temps, il faut bien lutter économiquement. Les salariés de PME savent d'ailleurs se montrer solidaires du destin de l'entreprise. Le lien est moins fort avec des salariés jetables dans des firmes géantes. La création d'un flux tendu de masse salariale semble pertinente dans certaines secteurs mais pas pour d'autres. Elle devrait, selon moi, répondre à des seuils sous peine de finir avec un pays d'intérimaires permanents et stressés.

Ce qui se gagne quelque part se paye toujours ailleurs. Qu'est-ce que nous sommes prêts à sacrifier ? Pourquoi les idées de réformes salariales vont toujours plus vite que la mise au pas fiscale de toutes ces entreprises légalement fraudeuses ?

La réforme des contrats de travail, c'est la réforme de toute une société. On n'est pas juste dans un choix pragmatique et simple visant le profit, on est dans un bras de fer entre un idéal économique antisocial et des acquis sociaux freinant la rentabilité. Vers le culte d'un transhumanisme de la rentabilité ?

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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
Posté(e)

la seule chose a retenir c'est qu'on l'aura de toutes façons dans l'os, l'objectif qui me semble évident c'est la suppression pure et simple de tout avantage social a long terme, le but étant de permettre a une petite frange de la population de bénéficier de tout grâce qu sacrifice obligatoire du reste des gens

les trente glorieuses c'est fini a jamais, désormais et jusqu'a la fin de notre espèce, c'est le règne des nantis

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

*cherche les grandes gueules de la CNT à la lanterne*

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Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais au final, si une entreprise n'est plus capable d'assumer son personnel, c'est que ses intérêts ont déjà été malmenés, qu'elle périclite davantage à cause d'autres phénomènes : manque flagrant de commande, d'investissement, de support des banques, etc ...

Complétement d'accord, le manque de commande ayant plusieurs explications parfois, même souvent cumulatives; parmi celles-ci la problématique de l'univers concurrentiel déséquilibré: c'est un peu comme ci le monde jouait ensemble au Monopoly, mais avec des règles du jeu différentes et notamment sur la question sociale.

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Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pour aller au fond de mon idée, je serais d'accord avec cela :

- si on pouvait fournir une véritable sécurité aux employés, une véritable aide au retour à l'emploi, voire même une collaboration plus poussée des entreprises au reclassement

- si les employés avaient leur mot à dire dans la stratégie des entreprises. Que cette flexibilité soit avant tout permise lorsqu'il s'agit réellement d'assurer la survie de l'entreprise, qu'il ne s'agisse pas d'un moyen apprécié des actionnaires pour dégager davantage de dividendes.

Le reclassement est déjà relativement poussé, on en est même à l'outplacement.

Je crois qu'il convient de distinguer un autre problème: les règles sont globalement les mêmes indifféremment de type d'entreprise auxquelles elles doivent s'appliquer, car il est clair que l'impact d'une règle est différent selon que l'on soit une entreprise du CAC40 ou une PME. La flexibilité selon que l'on soit dans l'une ou l'autre des catégorie n'a effectivement pas le même but.

Ben en même temps, on vit dans un système qui ne fait pas l'unanimité : il nous est tout de même imposé.

Mais, au delà, en gros tu remets en cause la raison même de la politique ou de la démocratie : celle de penser, de décider la société.

Tu penses que nos sociétés et leurs systèmes sont immuables ?

Je pense surtout que nos sociétés sont bien loin de s'uniformiser, et qu'avant de faire cesser le travail des enfants en Chine, Inde ou afrique, quelques décennies vont se passer.

Et lui, de son côté, n'avait pas besoin de tes compétences. Il a juste créer le poste pour tes beaux yeux ?

Bien sur qu'il a eu besoin de compétences que je detennais, mais que d'autres aussi détiennent, sans doute pour moins chères, d'autres pour plus cher. Mais le jour où, celui-ci n'a plus besoin de ses compétences, quand bien même j'ai toujours besoin de travail, je ne vois pas pourquoi le système lui imposerait de me garder. Si je n'ai pas besoin de pommes, le maraicher ne peut m'imposer de lui en acheter.

Pourquoi n'avoir qu'une vision unilatérale ?

Et oui, Pourquoi?

Une fois en fonctionnement, l'entreprise tient à la somme des talents (et ne dépend pas d'un unique talent en particulier), dont elle assure par ailleurs le niveau de vie.

On est dans un modèle collaboratif sur le principe, sauf que l'un des talents décide d'une part unilatéralement de la stratégie, a la main mise sur l'ensemble, et a donc d'autre part l'avenir de chacun entre ses mains. Alors qu'il est tout autant interdépendant des autres.

En général, celui qui a la main mise est celui qui à créer l'ensemble ou est son préposé.

Tu penses réellement qu'une société d'une somme d'auto-entrepreneur serait vivable ?? laugh.gif

Chaque technicien ou ouvrier serait sa propre SAS. J'ai de gros doutes sur l'efficacité ou l'intérêt même d'une telle organisation.

En termes de productivité, ce serait un désastre.

Cela a commencé comme cela, et effectivement, les auto entrepreneurs ont compris très vite l'intéret du regroupement. Mais des entreprises naissent chaque jours et meurent chaques jours, celles qui survivent, sont le fait de son dirigeant qui sait recruter, sait manager, sait prospectiver, sait lester judicieusement.

Et encore une fois, libre à chacun d'entre nous d'entreprendre ou pas.

Mais au delà de cette remarque, je débat de l'organisation du travail face à l'intérêt général de la société, et tu me réponds par ce qui pourrait être mon ambition personnelle et mon cas particulier

C'est un peu comme si l'on débattait d'un texte de loi ou d'une réforme d'état, et que comme réponse tu m'invitais à créer mes propres lois et à n'en faire qu'a ma tête.

Mais dans ce débat tu proposes tes propres lois au regard de ta manière de concevoir l'organisation du travail, tout comme moi, et je te propose surtout, plus que de te répondre, de fonder ta propre entreprise, pour laquelle je serai ravie de te vendre mes services.:bo:

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Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est un peu rapide de parler d'assistanat tout le temps ou de simplement dire "vous n'avez qu'à entreprendre".

Il est vrai qu'il est plus simple de dire "vous n'avez qu'à entreprendre" que d'entreprendre. Et il est plus simple d'ergoter sur le droit du travail que de travailler avec. Mais ce qui est vraiment le plus simple, c'est d'écouter les entrepreneurs parler de l'entreprise.

Les gens ne sont pas que des larves infantiles et dépendantes, mais il y sont aussi cela.

On peut imaginer que le coût va être partiellement pris en charge par les aides sociales, la Sécu,

Oui, on peut tout imaginer, mais à un moment donné, il faut faire.

Ceci dit ton propos est une illusion.

D'une part, la sécurité sociale n'a pas vocation à prendre en charge les chômeurs et d'autre part, vu l'état de ses finances, elle ne les prendraient pas longtemps en charge quand on voit qu'elle prend déjà de moins en moins en charge les malades et que le moment viendra, et ce, très rapidement, où elle ne les prendra qu'à la marge pour ne plus les prendre du tout quand elle aura mis les clés sous la porte: une entreprise qui aurait les comptes de la SS aurait déjà mis les clés sous la porte.

La réforme des contrats de travail, c'est la réforme de toute une société. On n'est pas juste dans un choix pragmatique et simple visant le profit, on est dans un bras de fer entre un idéal économique antisocial et des acquis sociaux freinant la rentabilité. Vers le culte d'un transhumanisme de la rentabilité ?

Ce n'est pas un bras de fer; c'est effectivement la réforme d'une société confrontée à d'autres sociétés, confrontée au monde auquel elle doit s'adapter pour sa survie.

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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
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s'adapter pour sa survie, non mais franchement ...

C'est gonflant a la longue ces donneurs de leçons, s'adapter a des règles qui ne favorisent qu'une toute petite élite c'est quoi ? de la soumission, rien d'autre

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Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Leçon n° 12 808:

S'adapter à des règles qui favoriseraient tout le monde serait également de la soumission.

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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
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non, ce serait agr dans l'intérêt de tous donc son propre intérêt, pas la peine de m'emmerder avec tes leçons, on est pas dans tes écoles

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Invité 1107tang
Invités, Posté(e)
Invité 1107tang
Invité 1107tang Invités 0 message
Posté(e)

FILOCHE l'affirme, le chômage est voulu

Modifié par 1107tang
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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
Posté(e)

mais les objectifs du très haut patronat sont claires depuis très longtemps, exploiter ceux qui ne sont pas de leur cercle, pour ces ultra riches le monde c'est eux, le reste n'est rien d'autre que des biens a leur disposition, peu importe qu'il s'agisse de ressources, de technologies ou d'êtres vivants

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