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Après le CDD et le CDI, place au contrat "flexible"?

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Kyoshiro02

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Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

C'est cela qui me gène le plus. C'est qu'on doit repenser le droit dans le contexte dans lequel il doit s'appliquer. Evidemment, s'il s'agit de repenser le monde, mes propos seraient différents :) .

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Membre, Posté(e)
Leste Membre 2 502 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Certains salariés.

D'autres pas du tout.

Et si, je reste plus que pessimiste, car comme tu l'illustre encore une fois, les entreprises ne fonctionnent pour la quasi-totalité avec pour seules perspectives leurs intérêts, et uniquement leurs intérêts. Ils ne s'intéressent aux intérêts des salariés uniquement si ces intérêts vont dans le sens des leurs, leur rapporte quelque chose (ou si ça leur est imposé par la loi).

Que l'on soit au moins d'accord sur cette réalité.

Ben oui la plupart des patrons ne vont pas s'intéresser à un salarié facilement remplaçable, mais ceci n'est pas une généralité, un patron peut très bien être ravi de sa femme de ménage et ne pas en vouloir une autre.

Un fléau annoncé depuis quelques années maintenant, tandis que pour des manageurs le fort turn-over est déjà une difficulté quotidienne, sans parler de la casse sociale.

Cette mesure forme une arnaque bien emballée dans des éléments de langage. Il s'agit de supprimer les CDD avec leurs STC et les indemnités de licenciement pour les CDI. Je crains néanmoins que, langue de bois ou non, le citoyen français n'ayant plus de pouvoir sera contraint d'avaler un nouveau chapeau.

Comment voulez-vous construire une vie en sachant que vous n'aurez que l'assurance d'un revenu à très court terme ? Les personnes concernées vont-elles alors se lancer dans des investissements quelconques ?

Vous êtes comme the Dalek, vous voyez le pire, vous voyez des complots là ou il y en a pas.

Ces décisions font suites aux propos de Valls qui après son échec aux départementales a dit qu'il allait accélérer les choses afin de libéraliser le travail.

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Je ne vois ni le pire, ni de complot, je vois mon expérience de terrain avec mes salariés.

Ces décisions sont bien antérieures à M. Valls, déjà dans les débats de la loi Sapin fin 2012- début 2013.

J'observe simplement que la plupart des décisions de dérégulation du code du travail sont loin d'avoir bien servi les citoyens.

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Ben oui la plupart des patrons ne vont pas s'intéresser à un salarié facilement remplaçable, mais ceci n'est pas une généralité, un patron peut très bien être ravi de sa femme de ménage et ne pas en vouloir une autre.

    Vous vivez dans un monde un peu trop "merveilleux"... Depuis quelques années, le groupe Casino, par exemple, résilie secteur par secteur tous ses contrats avec ses prestataires de service pour ne sélectionner que les moins chers et déréférencer les autres : la chaîne du froid, l'année dernière. Ces décisions sont prises par des services grands comptes et sur le terrain les directeurs de magasins n'ont aucun mot à dire. De fait, un patron peut être entièrement satisfait de sa femme de ménage, comme vous dites, mais cela n'empêchera nullement qu'elle se fera mettre dehors sans "ménagement" pour du moins bien mais du moins cher. Au 1er juin 2015, toutes les sociétés de nettoyage œuvrant pour les 250 Monoprix du groupe Casino seront résiliées pour mettre en place un tel scénario, pour maintenir ou faire progresser les taux de marge, c’est-à-dire : les dividendes des actionnaires.

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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
Posté(e)

ce mythe de l'employé protégé par ses compétences et ses bons résultats, quelle blague sordide, peu importe la taille de la structure d'ailleurs, les petites entreprise comme les grandes ne raisonnent plus qu'a court terme, les petits dans l'espoir de survivre, les gros dans le but d'engraisser toujours plus des actionnaires.

Mais au final, c'est nous les employés qui sommes les victimes de tout ça, nous qui nous retrouvons tenus en otages au nom du profit de gens qui n'en ont pas besoin.

Parce qu'au final il n'y a pas d'issue a ça, de plus en plus de gens possédant de moins en moins, le profit devenu une valeur supérieure a celle de la vie et de la dignité humaine

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Membre, Posté(e)
Leste Membre 2 502 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oh là là, les plaintifs, Dalek vous voyez que du noir dans votre vie, faites l'amour, au lieu de vous rongez les ongles.

C'est facile de critiquer les patrons quand soit même on est juste salarié...

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
Posté(e)

Chez un individu, le syndrome du larbin est un comportement pathologique visant à prendre systématiquement la défense des classes les plus favorisées au détriment de celles dont il est issu. Ce syndrome diminue les capacités d’analyse du larbin et se traduit par un blocage psychologique l’incitant à agir préférentiellement contre ses propres intérêts au profit de ceux qui l’exploitent.

http://blogs.mediapart.fr/blog/jolemanique/170414/syndrome-du-larbin

:o°

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

La richesse matérielle n'est pas toujours accompagnée de la richesse intellectuelle. De fait, vous éludez la plupart des contre-argumentations et exemples qui vous sont présentés.

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Membre, Posté(e)
Leste Membre 2 502 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je connais pas tellement de neuneus riches, on peut même prendre l'exemple de dinosaure.

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

J'aime mieux avoir réussi ma vie que de réussir dans la vie, ou d'être plutôt que d'avoir. En l’occurrence, jusqu'ici, ne pas sucer mes patrons en restant intègre m'a permis de vivre plutôt correctement. Nous verrons par la suite.

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Membre, Posté(e)
Leste Membre 2 502 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ben moi non plus j'ai jamais couché pour obtenir un poste professionnel.

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Membre, Posté(e)
Etrange Membre 2 065 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'aime mieux avoir réussi ma vie que de réussir dans la vie, ou d'être plutôt que d'avoir. En l’occurrence, jusqu'ici, ne pas sucer mes patrons en restant intègre m'a permis de vivre plutôt correctement. Nous verrons par la suite.

Moi aussi. Et je m'en porte encore très bien .

Une vie heureuse.

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
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Le CDI actuel est une chaine pour le salarié, sans pour autant être une couverture.

Joli retournement en passant, pas du tout énorme : c'est connu, les salariés en CDI se plaignent d'être enchaînés. En fait, le MEDEF veut plus de précarité en termes de CDI, mais c'est bien évidemment avant tout pour le bien des salariés en CDI.

L'intérêt d'une entreprise est l'intérêt d'un salarié: quand une entreprise va mal, ce sont ses salariés, les premiers à le payer.

Erreur de logique : lorsqu'une entreprise va mal, les salariés le payent. Mais ce n'est pas parce qu'une entreprise va bien que des salariés ne le paient pas non plus.

Donc il est faut de dire que l'intérêt d'une entreprise est l'intérêt des salariés : ils sont corrélés, mais absolument pas analogues suivant les cas. C'est bien pour cela qu'il existe un droit du travail, pour réguler les conflits d'intérêts.

Modifié par Pheldwyn
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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Je ne sais pas. Je ne reconnais pas nécessairement mon employeur. En général quand tu veux casser un CDI, c'est rarement sans motifs, après que les motifs avancés ne te conviennent pas, c'est une chose, mais estimer que le motif est absent en est une autre, et à mon avis, c'est assez rare.

Tu ne m'as peut être pas compris : je décrivais quel serait le contrat idéal pour une entreprise. Pouvoir casser un CDI sans justification, qu'il y en ait réellement ou pas.

Après quand le motif est une discrimination et ne répond pas à un calcul objectif, il convient bien entendu de préserver contre l'arbitraire d'un pouvoir, mais quand le motif est la stratégie économique, la nécessité de préserver l'avenir,

C'est là déjà que nous n'allons plus être d'accord. Licencier des postes pour délocaliser là où c'est moins cher, tu trouves cela souhaitable ?

Virer quelqu'un qui fait bien son taf simplement pour payer quelqu'un de sous-qualifié au même poste, tu trouves cela souhaitable ?

D'un point de vue de l'entreprise, tu vas sans doute me dire oui, si cela permet de dégager plus de bénéfices (la "stratégie économique").

Mais d'un point de vue plus global, non pas vu de l'entreprise, mais vu de la société, vu de l'état, vu des intérêts de la population ?

Quant à la nécessité de préserver l'avenir ... je n'y crois pas. Déjà, la "nécessité de préserver l'avenir" consiste dans bien des cas à faire des économies en ressources humaines dans le bas de la chaîne. Il s'agit rarement de faire des économies à plus haut niveau, de baisser le niveau de vie de la hiérarchie, ou même de restreindre les dividendes.

Et puis surtout, comme cela a été décrit, nombre de dirigeants voient à court terme. Ou ne rechigne pas à passer par la solution qui éjecte le plus de monde.

Car, encore une fois, l'intérêt premier d'un dirigeant n'est pas la préservation des emplois, mais simplement le gain.

dans un contexte de mondialisation où l'entreprise française doit rester compétitive face a des entreprises étrangères dont le droit social n'entraine pas de surcout de charge, cela se complique sévèrement pour l'entreprise française. Refuser cette réalité en déniant sa prise en compte par le maintien d'un système social construit or mondialisation handicape objectivement nos entreprises sur le marché mondial et interne

Mais jusqu'à quel niveau devons nous être compétitifs ?

Aujourd'hui, on fustige les cotisation sociales, alors que pour rappel, le coût horaire du salarié français et du "fabuleux" salarié allemands sont parfois très proches suivant les secteurs, et alors que le salarié français est en moyenne plus productif.

Mais bon, avec qui devons nous être en compétition ? Nos partenaires européens, pour être sûr de leur piquer des parts de marchés et que ce soit plutôt eux qui se retrouvent non-compétitifs ?

Ou alors avec l'Inde, la Chine, and Co ? Non, parce que là, avant d'être compétitif en termes de "cotisation", va falloir renoncer à manger de la viande toutes les semaines.

Bref, jusqu'où conviendrait-il d'abaisser notre "droit" : on prend le plus flexible partout, et on s'arrange pour faire plus précaire qu'ailleurs ?

et il ne faut pas s'y tromper, quand nos entreprises vont mal, ce sont les salariés qui paient.

J'ai plutôt l'impression que la route que nous empruntons ressemble plutôt à "les salariés vont de toutes façons payer, de plus en plus, mais bon, au moins, ce serait bien qu'ils s'arrangent pour que les entreprises aillent bien. Ca n'arrangera pas leurs affaires (car au final, une entreprise qui va mieux, c'est une entreprise qui tend à précariser ses salariés), mais ça renfloueras au moins ceux qui ont des billes dans les entreprises.

Et oui, la relation amoureuse me semble assez comparable à la relation entre le travail et le travailleur, sachant qu'on passe plus de temps éveillé avec son employeur qu'avec son conjoint durant environ 40 ans, il vaut mieux aimer son travail.

A la différence qu'il est davantage possible de vivre célibataire que de vivre sans boulot. Bref, on est davantage forcé à "se caser" en terme d'emploi, sans forcément éprouver le moindre sentiment d'enthousiasme pour son travail.

J'aurai aimé une réponse étayée, mais ce n'est pas grave.

Ah ben désolé, je n'ai pas la prose facile.

Puis surtout, j'ai tellement l'impression que nos avis divergent en amont, que tout ce qui en découle de part et d'autre sera sans doute cohérent pour chacun de nos points de vue, et que discuter de ces conséquences n'a que peu d'intérêt.

Les entreprises créent de la richesse, des biens et des services. Cette création est la rencontre d'un entrepreneur mue par son désir ontologique de création et ses faiseurs. Ces deux parties prenantes de l'entreprise vont elles mêmes contribuer à l'entreprise des autres en échangeant leur richesse, issue de leur travail, contre les créations d'autres entreprises.

Tu me répond davantage à "comment" plus qu'à "pourquoi".

Je joue sans doute sur les mots, mais ma question serait davantage : pourquoi et surtout pour qui les entreprises doivent-elles créer de la richesse ?

C'est là dessus que nos réponses vont sans doute diverger.

Tu vas peut-être me répondre que les entreprises doivent rapporter de la richesse à ceux qui ont entrepris et investis. Et que dans le cadre de leur gain de richesse, ils permettent aux citoyens du pays à gagner un salaire pour service rendu.

Ma vision n'est pas celle-ci : déjà, je trouves que cette manière de voir les choses (que je te prête peut-être à tort) opère un habile renversement des rôles, l'employeur étant celui qui donne lorsqu'en fait c'est plutôt l'inverse, l'employeur qui tire ses profits du travail de ses salariés.

Mais surtout, je pars plutôt du principe que l'activité a pour but de donner l'occasion à chacun de participer à celle-ci pour disposer d'un revenu. Bref, que l'Etat se doit de garantir un droit à l'emploi, et que c'est dans ce cadre que les entreprises ont un rôle, un intérêt.

En d'autres termes, le but premier d'une entreprise ne devrait pas être tant de dégager des bénéfices en soit que de créer et d'assurer des emplois.

Bref, on est au point où le fait de "favoriser les entreprises" passe par nuire aux salariés.

Avec la croyance qu'à terme cela va servir globalement à l'ensemble des salariés. Et si je vois bien les nuisances que l'on cherche à permettre, je reste très sceptique face aux prétendues retombées : je pense au contraire que toute flexibilité offrira sans doute des gains pour certaines entreprises, mais que ces gains ne profiteront pas forcément à l'emploi (permettant au contraire de généraliser davantage le recours à des contrats de plus en plus précaires).

Bref, cela permettra d'employer globalement autant de monde que maintenant : peut-être que des CDI seront créés à la marge, certes. Mais surtout, on se retrouvera avec autant de chômeurs, mais surtout des employés en poste globalement plus en danger qu'actuellement.

Et puis, encore une fois, raisonner sur une éventuelle "flexibilité" selon laquelle on se retrouvait dans un modèle miracle où l'on retrouverait un nouvel emploi aussi rapidement que l'on en perdrait un, c'est aussi nier tout le reste des contraintes qui pose à chaque citoyen.

Quid du logement, si pas de travail stable ? Quid de l'organisation, de la scolarité des enfants, etc ... si l'on est amené à devoir changer fréquemment de postes, d'horaires voire, pourquoi pas, de ville ou de région.

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Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Joli retournement en passant, pas du tout énorme : c'est connu, les salariés en CDI se plaignent d'être enchaînés. En fait, le MEDEF veut plus de précarité en termes de CDI, mais c'est bien évidemment avant tout pour le bien des salariés en CDI.

En fait, je ne suis pas d'accord avec toi, nombre de salariés souhaiteraient ne plus l'être et pouvoir se défaire de leur salariat. L'expression de se souhait se traduit de différentes manières: demandes de rupture conventionnelle, absentéisme, démotivation, baisse de productivité.

Erreur de logique : lorsqu'une entreprise va mal, les salariés le payent. Mais ce n'est pas parce qu'une entreprise va bien que des salariés ne le paient pas non plus.

Qu'entends-tu par "ce que paie les salariés" quand une entreprise va bien?

Donc il est faut de dire que l'intérêt d'une entreprise est l'intérêt des salariés : ils sont corrélés, mais absolument pas analogues suivant les cas. C'est bien pour cela qu'il existe un droit du travail, pour réguler les conflits d'intérêts.

Le droit du travail actuel ne régule plus les conflits d'intérêt; il protège l'intérêt du salarié, d'où les demandes d'ajustement de celui-ci.

Une entreprise dont l'intérêt n'est plus préservé, périclite, c'est inéluctable, et une entreprise qui se délité, c'est un PSE à coup sur. Je ne vois pas ou est l'intérêt du salarié et de l'entreprise.

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

    L'intérêt du travailleur ne me semble pas le moins du monde résider dans cette langue de bois, comme l'emploi de "PSE" Plan de Sauvegarde de l'Emploi pour dire licenciement collectif.

En fait, je ne suis pas d'accord avec toi, nombre de salariés souhaiteraient ne plus l'être et pouvoir se défaire de leur salariat. L'expression de se souhait se traduit de différentes manières: demandes de rupture conventionnelle, absentéisme, démotivation, baisse de productivité.

    C'est d'un cynisme... Dans toute ma carrière de manager, je n'ai jamais vu ce souhait, sinon pour la rupture conventionnelle, qui est déjà bien suffisante. Le reste demeure le fait de bien d'autres problèmes, le plus souvent familiaux ou de santé.

    Ce nouveau contrat ne servirait que mon intérêt, moi, employeur, qui vais pouvoir faire pression sur ma masse salariale pour augmenter mes marges sans trop d'effort avec des salariés jetables à tout moment dès que j'aurai décrété que leur mission est terminée. Le fait d'avoir une masse salariale en CDI qui doit être reclassée en cas de perte de clients ou contrats, m'oblige à avoir une action commerciale plutôt qu'à attendre les chèques en fin de mois de contrats déjà signés. C'est donc aussi un stimulent pour mon entreprise.

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Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Hoo Pheldwyn! J'avais pris tout ton post et avait étayé toute ma réponse et j'ai fais une mauvaise manip et fermée la page!! :snif: j'ai la flemme de tout recommencer sans irrespect pour toi.

Je reprends donc mais en résumant même si au final, au regard de tes propos, c'est sans intérêt.

Je souscris avec toi que le chemin actuel ne mène certainement pas en pays de Cocagne. Toutefois, il me semble inéluctable de rendre plus flex le droit du travail qui a coup de jurisprudences extrêmes amènent à des non sens en termes économiques mais aussi moral en plaçant le salarié comme entité indéboulonnable et ce même en cas de péril économique de la société qui l'emploie. Le cout d'un PSE est faramineux.

Concernant le projet de société, sur le plan moral, bien sur que je suis d'accord avec toi, qui ne le serais pas?, mais il faut tout de même y réfléchir avec lucidité: pour y parvenir, il faudrait que tout le monde soit d'accord, et comme on est 6 milliards, c'est je crois infaisable.

Quant à ta question de savoir jusqu'où il conviendrait d'abaisser le droit? je n'en sais rien. C'est toute la question où mettre le curseur?

Sur le rapport au gain, bien sur que le dirigeant est dans le gain, c'est aussi pour cela que le challenge de son DRH est de maintenir la compétence au meilleur prix d'où son intérêt de préserver l'emploi qui lui est nécessaire à l'optimisation de son gain.

Pour ma part, c'est mon employeur qui me donne du travail, c'est moi qui suis venu à lui pour lui vendre ma compétence, qu'il a souhaité acheté. sans lui je n'en ai pas de salaire. Mais libre à tout un chacun de créer sa propre entreprise, avec ses propres règles et d'instaurer une répartition de richesses équitables. It's up to you :bo:

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Membre, Posté(e)
Elais Membre 807 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
'est d'un cynisme... Dans toute ma carrière de manager, je n'ai jamais vu ce souhait, sinon pour la rupture conventionnelle, qui est déjà bien suffisante. Le reste demeure le fait de bien d'autres problèmes, le plus souvent familiaux ou de santé.

Bon si Magus n'a jamais vu ce souhait dans toute sa carrière de manager, alors c'est que cela n'existe pas.

Et c'est ainsi que l'on s'élève vers les étoiles.

nouveau contrat ne servirait que mon intérêt, moi, employeur, qui vais pouvoir faire pression sur ma masse salariale pour augmenter mes marges sans trop d'effort avec des salariés jetables à tout moment dès que j'aurai décrété que leur mission est terminée. Le fait d'avoir une masse salariale en CDI qui doit être reclassée en cas de perte de clients ou contrats, m'oblige à avoir une action commerciale plutôt qu'à attendre les chèques en fin de mois de contrats déjà signés. C'est donc aussi un stimulent pour mon entreprise.

C'est aussi vrai et c'est d'ailleurs le premier sursaut, toutefois, il est parfois insuffisant. De toutes façons, faut pas se leurrer, mais ce n'est pas a Magus le manageur de carrière que je vais apprendre cela: mais quand une entreprise n'est qu'en attente du fruit de ses acquis, sa longévité dans le tissu économique est compromise. De plus, faire le choix de licencier n'est pas sans conséquence, il impose de faire l'impasse sur un nombre de prestations, sources elles-même de CA. Donc, faut pas s'y tromper, avant de prendre une telle décision, celle-ci est consciencieusement pesée. ceci est d'autant plus vrai en PME.

C'est toute la limite de l'exercice.

Modifié par Elais
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