Docu Infrarouge "Homo ou hétéro, un choix ?" : en France, parler de génétique reste tabou

Au bout d'un moment, quel est l'intérêt de savoir si c'est un choix ou non ?

Là en ce moment j'ai un bouquin ultra chaud d'un neurobiologiste, directeur de recherche du cnrs sur le feu... là je sais que je vais avoir des réponses... tu me proposes en échange de voir un documentaire où, de toute évidence, on va ENCORE finir par se dire "ah ben en fait on a rien appris de plus"... Voilà ce qu'on va faire... je vais finir mon bouquin, commencer un autre bouquin... lire un troisième bouquin... et quand on m'apportera la preuve que je ne vais pas perdre mon temps avec le ènième docu qui ne fait que dire ce qu'on sait déjà, je le regarderais...

Modulable ne veut pas dire conscient. Le cerveau reste une machine assez complexe. Mais exemple : si la première expérience sexuelle est homosexuelle, elle pourra avoir le caractère de référence pour les années à venir. Tout dépend comment est vécue cette relation (positivement ou non, rapport à la norme, etc.). En conséquence, on peut pas vraiment dire si c'est un réel choix ou non, puisque des facteurs sociaux, psychologiques et neurologiques entrent en jeu et façonnent l'orientation sexuelle d'une personne.

Ah merde, j'ai raté ma première expérience sexuelle... Tant pis... va pour les samedis au centre commercial...

Ah merde, j'ai raté ma première expérience sexuelle... Tant pis... va pour les samedis au centre commercial...

C'était un exemple volontairement simple. J'vais pas disserter des pages entières non plus pour faire une synthèse du rôle exact de la neuro, de la société et du psycho. Pas la peine d'être désagréable.

Et ça change pas le fond du problème : quand bien même on saurait ce qui détermine l'orientation sexuelle, qu'est-ce que ça change (question à l'attention de l'auteur du topic surtout) ?

Mais la dizaine de spécialistes présents dans le docu si. Regarde-le.

Qui ne présentent le sujet que sous leur angle de connaissance. Certaines questions (en fait de nombreuses questions) ne peuvent pas être monopolisées par une seule discipline uniquement. C'est un problème récurrent de la spécialisation scientifique en fait.

Pour avoir ce genre de certitude, c'est que tu es hétéro. J'ai une question pour toi, as tu choisi d'être hétéro ? as tu choisi d'avoir des relations avec une personne du sexe opposé ?

De fait j'ai choisi ma sexualité oui!!!

On parle de bisexualité mais la bisexualité n'est jamais égale y'a toujours une préférence

Et combien de foi j'entend je suis hetero curieux

On a des préférence mais c'est préférence sont en parti iné et en parti acquise

De plus comme toute préférence elle change selon nos expérience et notre vécu

Je pense que c'est important et surtout quand on est face a des jeunes de ne pas être dans l'absolu ça donne souvent des comportement extrême

Genre le mec qui t'explique qu'il est hetero et qu'il pourait jamais être homo

Réponse que je lui fais ba si ! Si tu tombe amoureux d'un mec tu deviendra homo

C'était un exemple volontairement simple. J'vais pas disserter des pages entières non plus pour faire une synthèse du rôle exact de la neuro, de la société et du psycho. Pas la peine d'être désagréable.

Et ça change pas le fond du problème : quand bien même on saurait ce qui détermine l'orientation sexuelle, qu'est-ce que ça change (question à l'attention de l'auteur du topic surtout) ?

Je pensais être plus marrant que désagréable... je trouvais amusant de retourner le truc des fachos qui veulent guérir les homosexuels afin de devenir soit même homo.

Après pour moi le fond du problème est la catégorisation des gens en fonction de leurs préférences sexuelles... C'est à dire que je vais rencontrer mon collègue au bureau pour la première fois... blond, blanc, yeux marron, 1.75m, silhouette grassouillette porte un costume bon marché et une trace de piercing au soucis gauche... mais je vais quand même avoir besoin de savoir s'il aime manger des queues de façon à le ranger dans une boite dans ma tête... Je comprends toujours pas l'idée...

Je pensais être plus marrant que désagréable... je trouvais amusant de retourner le truc des fachos qui veulent guérir les homosexuels afin de devenir soit même homo.

Après pour moi le fond du problème est la catégorisation des gens en fonction de leurs préférences sexuelles... C'est à dire que je vais rencontrer mon collègue au bureau pour la première fois... blond, blanc, yeux marron, 1.75m, silhouette grassouillette porte un costume bon marché et une trace de piercing au soucis gauche... mais je vais quand même avoir besoin de savoir s'il aime manger des queues de façon à le ranger dans une boite dans ma tête... Je comprends toujours pas l'idée...

Le problème, c'est que j'en ai rien à taper fondamentalement de l'orientation sexuelle de mon prochain. Qu'il se marie, fasse sa noce, ait un gosse avec un autre mec (réciproque valable pour les femmes), etc. C'est pas mon problème, du moment que cela conduise à une certaine satisfaction de ce dernier et des autres.

Tout comme j'ai jamais songé un instant que c'était une perversion ou un bienfait absolu. Expliquer la mécanique ne veut pas dire prendre position sur la nature bonne ou non d'une chose. C'est pas le boulot d'un regard scientifique de la question.

Donc si tu as cru une seconde que j'étais un de ces mecs qui militent contre le mariage homo, qui veulent prouver l'origine homosexuelle pour mieux en dénoncer le caractère pathologique (que ce soit psychologique ou génétique), etc. C'est raté.

A moins que je me trompe, auquel cas... Mea culpa.

Au bout d'un moment, quel est l'intérêt de savoir si c'est un choix ou non ?

Parce que l'homosexualité est récupérée comme dogme politique par pas mal de personnes qui arc_boutent toute leur politique autour du fait que c'est "un choix" et qu'on est tous potentiellement gay. Ce serait une catastrophe pour eux que la science infirme leur position dogmatique.

Qui ne présentent le sujet que sous leur angle de connaissance. Certaines questions (en fait de nombreuses questions) ne peuvent pas être monopolisées par une seule discipline uniquement. C'est un problème récurrent de la spécialisation scientifique en fait.

Tu n'en sais rien puisque tu n'as pas regardé le docu. Fais un effort.

Au bout d'un moment, quel est l'intérêt de savoir si c'est un choix ou non ?

Je trouve cette phrase terrifiante en fait.

Le monsieur du docu dit le contraire. (et Alain Soral aussi )

Soral........................

Parce que l'homosexualité est récupérée comme dogme politique par pas mal de personnes qui arc_boutent toute leur politique autour du fait que c'est "un choix" et qu'on est tous potentiellement gay. Ce serait une catastrophe pour eux que la science infirme leur position dogmatique.

Tout comme la science infirmerait la position tout aussi dogmatique consistant à dire qu'être homosexuel serait une anomalie ou une pathologie.

Les déterminismes à l'oeuvre n'influent aucunement sur la question primordiale concernant la normalité de l'orientation sexuelle. Choisie ou déterminée, être homo n'est ni un problème, ni une vertu.

Je trouve cette phrase terrifiante en fait.

Tu es terrifié à l'idée de ne pas savoir qui suce des bites?!

Je trouve cette phrase terrifiante en fait.

L'intérêt ne serait que scientifique. Sa portée morale ou normative est loin d'être aussi pertinente en revanche : qu'on arrive à déterminer les causes de la chose avec une certaine précision (bien qu'imparfaite) ne justifie aucune approche morale quelconque.

Je ne crois pas, n'oublie pas que nous vivons dans une société où la science EST le dogme en vigueur et sur lequel on s'appuie pour justifier des changements de cette même société. Si demain la science en venait à considérer que l'homosexualité est une maladie mentale, tu imagines ce que ça donnerait dans la société civile, qu'une autorité de ce type en arrive à ce genre de conclusions?

Tu es terrifié à l'idée de ne pas savoir qui suce des bites?!

J'aime ces échanges avec toi où l'on va si au fond des choses. C'est enrichissant.

J'aime ces échanges avec toi où l'on va si au fond des choses. C'est enrichissant.

Tu te permettais de couper une phrase pour en tirer un avantage, tu te doutais bien que ça ne pouvait pas se passer aussi bien...

Tout comme la science infirmerait la position tout aussi dogmatique consistant à dire qu'être homosexuel serait une anomalie ou une pathologie.

Les déterminismes à l'oeuvre n'influent aucunement sur la question primordiale concernant la normalité de l'orientation sexuelle. Choisie ou déterminée, être homo n'est ni un problème, ni une vertu.

Oui c'est ce que je dis, c'est la même chose, sauf que la science morale de l'homme, c'est la psychiatrie et que c'est donc une science très subjective qui varie en fonction de la couleur du pouvoir. Ca n'est pas une science froide, genre les maths, où 2+2 font toujours 4.

Tu te permettais de couper une phrase pour en tirer un avantage, tu te doutais bien que ça ne pouvait pas se passer aussi bien...

Lâche ton épée ombre !

Je ne crois pas, n'oublie pas que nous vivons dans une société où la science EST le dogme en vigueur et sur lequel on s'appuie pour justifier des changements de cette même société. Si demain la science en venait à considérer que l'homosexualité est une maladie mentale, tu imagines ce que ça donnerait dans la société civile, qu'une autorité de ce type en arrive à ce genre de conclusions?

Imagine que la science prouve l’inexistence de dieu ou que la surpopulation mondiale soit le fruit d'une nouvelle maladie mentale qui est l'hétérosexualité débridée!!!

J’espère que mon film ne sera pas récupéré, ( Trop tard...)

mais qu'il apaisera les esprits de certains qui ont défilé dans les manifestations contre le mariage pour tous et de ceux qui pensent que l’homosexualité est une perversion. Mon but est bien de faire accepter l’idée qu’être homosexuel n’est pas un choix ou une déviance.

J’aurais pu poser la question dans l’autre sens : d’où vient l’hétérosexualité ? Et le résultat aurait été le même, objectif et implacable : c’est une variation de l’orientation sexuelle, point.

J’aurais pu poser la question dans l’autre sens : d’où vient l’hétérosexualité ? Et le résultat aurait été le même, objectif et implacable : c’est une variation de l’orientation sexuelle, point.

Lâche ton épée ombre !

C'était pas lui qui vivait avec un homme très discret dans une ass-ienda ?

Je ne crois pas, n'oublie pas que nous vivons dans une société où la science EST le dogme en vigueur et sur lequel on s'appuie pour justifier des changements de cette même société. Si demain la science en venait à considérer que l'homosexualité est une maladie mentale, tu imagines ce que ça donnerait dans la société civile, qu'une autorité de ce type en arrive à ce genre de conclusions?

Le problème, c'est que justement, la considération morale de l'homosexualité repose difficilement sur l'approche scientifique. La multitude des éléments disponibles grâce à une pluralité de disciplines montre qu'en fait, l'homosexualité fut tantôt norme dominante ou équivalente à l'hétérosexualité, comme elle fut l'objet de sérieuses répressions, etc. Tout comme sa cause génétique éventuelle ne signifie aucunement qu'elle est pathologique, tout comme les différences cérébrales n'apportent pas de réponses très utiles à cela.

Dans les faits, la science ne peut définitivement pas répondre à cette question. Et c'est pas son job, même si la science prend une place bien plus importante dans nos vies qu'avant.

Oui c'est ce que je dis, c'est la même chose, sauf que la science morale de l'homme, c'est la psychiatrie et que c'est donc une science très subjective qui varie en fonction de la couleur du pouvoir. Ca n'est pas une science froide, genre les maths, où 2+2 font toujours 4.

Attention : la psychiatrie évolue vers un abandon des positions ethnocentriques qui lui collent à la peau, notamment grâce à l'apport de l'anthropologie et de la sociologie sur les notions de normes. Il y a encore beaucoup de chemin à faire certes, mais tout de même...

Le gros problème aujourd'hui est de mélanger sexualité, vie de couple, famille et parentalité.

De toute façon toutes les études essayant de relier un comportement ou une orientation sexuelle à la génétique sont à considérer avec beaucoup de prudence. (le gène de: l'homosexualité, de la violence, la compassion ) etc.....

psychisme et génétique sont difficile pour ne pas dire impossible à lier. ( Les trisomiques sont sympas en général, c'est vrai, mais c'est pas du à l'activation ou l'inactivation d'une séquence génétique particulière)