Châtiments corporels

D'accord.

Et puisqu'une baffe ne représente pas une méthode efficace, interdisons quiconque d'y avoir recours à tout jamais.

Alors légiférons sans attendre et constatons l'avancée sociale.

J'aurais tellement aimé que durant mon enfance, une telle interdiction existe. Ça m'aurait épargné bien des problèmes par la suite...

Mais Bart tout le monde fait des erreurs,le tout s'est de s'en vouloir et de pas trouver ça normal de faire des efforts sur soi,tout ce qu'on peut pour ne pas agir sous le coup

de la colère c'est tout!

Ah non ! Une fois que la fessée sera interdite, plus aucun parent n'aura le droit de faire d'erreur.

J'aurais tellement aimé que durant mon enfance, une telle interdiction existe. Ça m'aurait épargné bien des problèmes par la suite...

Sans curiosité malsaine, j'aimerais que tu nous en dise un peu plus

Oué, t'as raison.

Et puis interdis-leur les dessins animés comportant des scènes violentes aussi, et les jeux de bagarre dans les cours de récré, et les consoles aussi, et les pistolets en plastique, et surtout enfermons-les dans l'ignorance de la réalité.

Ainsi, ils seront prêts à affronter le monde quand ils quitteront le domicile parental.

J'ai posé une question sérieuse.

Et moi, j'ai donné une réponse ironique.

Donc tu n'as pas de réponse sérieuse. Bah, c'est pas grave.

Sans curiosité malsaine, j'aimerais que tu nous en dise un peu plus

Non, désolé.

Remarque Bart quand un homme tape sa femme ne serais qu'une fois ben si la femme part c'est légitime,alors on se retient pour son enfant comme on se retient pour sa femme quand on est très très énervés.

Pour être tout à fait franc, je pense que vous avez un problème :

Votre phobbie de la violence vous pousse à croire qu'il suffit de vouloir l'éviter pour la supprimer alors que c'est une erreur.

La réalité est toute autre : la vie est violente. La violence est inévitable. On peut tous la contrôler, mais on ne peut l'éradiquer. Donc si on ne peut pas l'éradiquer, on ne peut pas l'interdire.

Si on commence par interdire la fessée, on s'attaquera ensuite à la violence verbale (que certains comme vous voudront interdire aussi), puis viendra le tour de la violence psychologique.

Et quand on aura fait passer des lois pour interdire tout ça, vous pensez que nos enfants seront mieux protégés ?

Je suis persuadé du contraire.

Là, je suis d'accord avec toi.

Plutôt que de chercher à interdire, il serait plus efficace de promouvoir les avantages et les techniques d'une éducation non violente et coopérative.

Ca se fait, un peu, pour résoudre des situations très conflictuelles.

Ne penses-tu pas Bart sylvain, qu'en cessant de lever la main sur les enfants on ôterait du même coup quelques racines de la violence dans la société ?

bon OK, je répond ... mais ça commence un peu à m'ennuyer ...

Depuis des pages, j'essaie d'expliquer que la violence est intrinsèque à l'Homme, qu'il est illusoire de vouloir la supprimer, que la seule possibilité, c'est de la contrôler.

Par conséquent, je n'adhère évidemment pas à ta pensée :

Vouloir diminuer la violence faite aux enfants, c'est ce qu'il faut faire, c'est ce pour quoi la société doit agir.

Vouloir supprimer toute violence et l'interdire, c'est une vue de l'esprit, irréaliste et qui, à mon avis, aurait des effets néfastes.

La surprotection a des effets négatifs à long terme.

Les parents qui veulent absolument s'interdire d'utiliser la fessée peuvent le faire. Mais il y a aussi ceux (qui sont aussi responsables que les premiers et qui détestent tout autant la violence) qui n'envisagent pas de s'interdire ce que leur instinct et leur éducation leur autorise.

C'est sûrement très con comme exemple, mais mon grand-père a eu 7 enfants, ils ont tous eu droit à leurs paires de baffes (voire bien plus) quand ils les méritaient, car à l'époque de mon grand-père qui travaillait dans les champs, on avait pas de temps à perdre avec les états d'âmes des mioches. Et pourtant, ils les a tous aimés ses 7 enfants.

Aujourd'hui mon grand-père est mort. Ses 7 enfants sont toujours vivants, ils sont dispersés aux 4 coins de la France. Je n'ai jamais vu aucun d'entre eux faire preuve de la moindre violence (sauf évidemment les quelques claques distribuées aux enfants qui le méritaient). Et je peux t'affirmer que ces 7 enfants sont devenus des gens bien, respectueux et respectés, avec de vraies valeurs.

Et quand je vous lis, je me dis que s'il avait été entouré de gens comme vous, mon grand-père, on l'aurait fouttu en taule. Et je trouve ça tellement con ...

Ca peut dependre de l'âge. A partir d'un certain age, l'enfant doit être capable de comprendre sa betise sans forcément recevoir de coup, par la discussion ou la punition. Il n'y a aucun interet a frapper un ado par exemple, il ne comprendra pas son erreur comme ça. Après pour un enfant plus jeune, tout dépend de la force, une grosse gifle et une fessée c'est pas la même chose.:smile2:

Il n'y a surtout aucun intérêt à frapper un ado, parce qu'il ne va pas tarder à être aussi, voire plus costaud que moi et pourrait bien avoir l'idée saugrenue de me frapper aussi du coup !

Moi, ma maman était institutrice.

On pouvait lui lâcher trente monstricules,

cinq minutes après, la paix régnait dans la classe.

Ma maman avait des secrets.

D'abord, il faut occuper les enfants à quelque chose de constructif.

- Attirer leur attention d'abord.

- Puis, leur proposer une occupation captivante.

Je devrais faire comme cela avec vous tous,

car vous manquez d'une occupation captivante.

Avec moi, ma maman avait son missile exocet.

Elle me regardait droit dans les yeux, et puis elle me disait:

"Tu ne crois pas, que dans le fond de petit coeur, ce que tu fais est mal?"

Imparable.

Il n'y avait qu'à baisser les yeux, et se plier -non pas à sa volonté-

mais à ce qu'un homme civilisé a à faire.

Elle ne me demandait que cela, au fond, rien de plus.

Andrée PHILIPÄRT, institutrice phroebelienne diplomée.

Que ton séjour au paradis soie délicieux.

Je n'y mérite qu'une niche pour les chiens.

Moi, ma maman était institutrice.

On pouvait lui lâcher trente monstricules,

cinq minutes après, la paix régnait dans la classe.

Ma maman avait des secrets.

D'abord, il faut occuper les enfants à quelque chose de constructif.

- Attirer leur attention d'abord.

- Puis, leur proposer une occupation captivante.

Je devrais faire comme cela avec vous tous,

car vous manquez d'une occupation captivante.

Avec moi, ma maman avait son missile exocet.

Elle me regardait droit dans les yeux, et puis elle me disait:

"Tu ne crois pas, que dans le fond de petit coeur, ce que tu fais est mal?"

Imparable.

Il n'y avait qu'à baisser les yeux, et se plier -non pas à sa volonté-

mais à ce qu'un homme civilisé a à faire.

Elle ne me demandait que cela, au fond, rien de plus.

Andrée PHILIPÄRT, institutrice phroebelienne diplomée.

Que ton séjour au paradis soie délicieux.

Je n'y mérite qu'une niche pour les chiens.

Très beau...

Les temps ont changé... et les secrets de ta maman sont toujours valables !

Un adulte à la fois ferme et bienveillant, et de quoi exercer son intelligence pour la développer, c'est toujours ce dont un enfant a besoin...