Aller au contenu

L'abduction existe-t-elle?


Invité Quasi-Modo

Messages recommandés

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Finalement je doute du caractère scientifique du documentaire, les commentaires me semblent trop subjectifs...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 70
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, nyctalope, 40ans Posté(e)
Criterium Membre 2 874 messages
40ans‚ nyctalope,
Posté(e)

Je n'avais pas encore entendu le terme d'abduction (à part les captures extra-terrestres) et la lecture de ce sujet m'a hanté ces derniers jours. Sans doute surtout parce que j'hésite entre deux façons de comprendre: à l'aide.

:)

(1) L'induction permet à partir d'exemples de proposer une généralité; la déduction à partir d'une généralité admise déduit des faits particuliers; l'abduction fait supposer des prémisses étendant le spectre d'une généralité?

De nombreuses sciences (biologie, génétique) se basent premièrement sur l'observation. De là l'on construit par induction des modèles nécessairement imparfaits. L'on teste ces modèles en testant des déductions observables, ce qui rend le modèle plus ou moins probablement vrai (en théorie un seul contre-exemple le prouve faux; en pratique et surtout dans des sciences où les phénomènes sont complexes et bruitifs cette approche plus bayésienne convient mieux). L'abduction permet d'imaginer un cadre plus large du modèle, lequel l'on pourra alors tester, et qui alors éventuellement agrandira la connaissance en tant que compréhension des phénomènes observés?

— Si c'est bien cela, l'on le qualifierait en langage courant d'intuition. Différence?

(2) Reprenant l'exemple de l'observation du fait surprenant C duquel l'on suppose A car C ainsi tomberait sous le sens. Comme il a été mentionné, les énoncés A sont potentiellement infinis, l'on peut donc théoriser tout et n'importe quoi; or tous les énoncés A ne se valent pas, en particulier parce que certains ne sont pas vérifiables/falsifiables (complot infini, dieux, matrix, etc.), et d'autres quoique vérifiables sont très diversement plausibles. — Que ce type de raisonnement existe, c'est évident, qu'il soit logique l'est moins de par cette subjectivité nécessaire?

Le comprendre comme cela l'interprète alors plus comme sophisme et génération de bruit que comme clé de connaissance?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Si je puis me permettre une autre piste de réflexion...

Sans regarder la définition des mots, donc avec un foulard sur les yeux ;-)

induire, déduire sont des verbes. Les verbes sont les mots qui servent les énoncés (mettre en mots) que ce soit des généralités produites à partir de faits (exemples concrets) où de faits vers des généralités -,quoique pour ce dernier, il arrive qu'un seul fait suffise à produire une généralité dans le cadre juridique par exemple mais ce n'est pas là où je veux en venir, je poursuis donc..

Induire et déduire sont des verbes. L'abduction est un nom de par sa fonction grammaticale, il n'est pas un verbe. Il ne peut donc pas élargir le cadre des énoncés. De plus ce mot signifie si j'ai bien compris "écarter" un élément d'un ensemble plus global. Donc l'abduction est un mot qui a été conçu pour figer une réalité où tenter de la figer par son nom.

Cela ne peut pas se rapprocher de l'intuitif puisque le domaine de l'intuitif est relatif à l'instinct. Un instinct n'a pas de nom, il appartient à une espèce.

rajout :

Je viens de vérifier pour "abduction",c'est un "substantif" et si je regarde "substantif", je trouve "adjectif".

Si je me penche sur le mot "substantif" je ne suis pas plus avancée, mais si en revanche je me souviens que l'adjectif qualifie le nom auquel il se rapporte, la substance de ma démonstration peut-t-elle être validée où considérée incohérente pour autant ? Ce qui est probable ce que l'abduction est un mouvement qui sépare, il est donc par nature incomplet. De là, il conviendrait de trouver un autre mot pour faire la synthèse de ce qui a été énoncé...l'analyse peut-être :)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Ola, je m'en vais quelques temps et constate en revenant que je suis passé à côté de nombre de réponses (quand j'imaginai mon sujet déjà tombé en désuétude dans les tréfonds du forum)!

En dépit de cela, ce que je disais finalement, c’est que le "réel" est plus que la représentation que nous en avons et plus que le simple compte rendu de notre perception sensoriel. Mais il serait finalement tout aussi acceptable de dire que c’est la représentation qui fait le "réel". Tu vois le topo !?

La façon dont je comprends notre perception de la réalité est proche des travaux d’Husserl et Merleau-ponty, sur la phénoménologie, où comment une visée intentionnelle en vient à constituer ses objets. Je me sens également solidaire de l’approche quantique qui redonne, entre autres, une place à l’observateur. Contrairement à ce que nous pourrions croire, la démarche scientifique ne révèle pas la mécanique de l’univers mais la construit à partir d’éléments qu’elle à elle-même conçus et hérités. Je ne suis pas en train de dire que la galaxie sort du chapeau d’un scientifique, seulement ce qu’il en voit au travers de sa pensée.

Sans connaître Husserl ou Merleau-Ponty (sauf de loin dans un ou deux bouquins et quelques articles), je t'avoue une réticence à accorder mon approbation lorsque tu affirmes que le réel est nécessairement plus que la représentation que nous en avons.

En effet, si nous pouvons supposer que nos représentations visent une certaine forme de vérité, alors approuver ce propos reviendrait à affirmer que la vérité (qui est la visée de nos systèmes de représentations) serait une portion de réalité. Or, le fait est que chaque phénomène naturel (phénomène réel) qui puisse être étudié par les sciences possède diverses théorisations possibles et efficaces!

Nos représentations, notamment inductives, sont basées sur l'habitude de nos expériences quotidiennes. Le soleil s'est levé hier, et il se lèvera demain, et aussi après-demain, etc...

Peut-être que je me trompe, mais il me paraît nécessaire de penser que la réalité est une portion de vérité (visée idéale de nos représentations), puisque tout phénomène réel constatable est déductible de différentes théories incompatibles entre elles (ou peut-être le sera-t-il à l'avenir!), ces dernières mettant au jour un certain nombre de redondances constatables, et explicables dans les termes de la théorie (qui fait appel à des objets ou entités "invisibles", ou inobservables, comme les forces de Newton, l'énergie potentielle/cinétique, ou des principes de conservation divers, etc...).

En bref, l'objet serait une partie du concept et non l'inverse.

Apparemment, tous les objets physiques classés par catégories sont en nombre supérieur à l’unité dans chaque catégorie.

Donc les planètes abritant de la vie intelligente, comme la notre, sont en nombre supérieur à 1.

Donc la vie intelligente extra-terrestre est bien une réalité…

Donc question naïve de l’inculte que je suis :

Alors pourquoi nos savants cherchent-ils la preuve qu’il y a de la vie ailleurs dans l’Univers alors que cette preuve c’est nous-mêmes et tout ce qui vit sur notre Planète ?

1) Jamais je n'ai affirmé que l'induction était un raisonnement fiable, seulement que c'était une forme de raisonnement hasardeux et facilement réfutable par le contre-exemple.

2) Le fait pour une catégorie de contenir plus d'un objet est une condition préalable, à priori, nécessaire, à l'existence de la catégorie elle-même (ou à la possibilité de sa conceptualisation), sans quoi la généralisation typologique et catégorielle serait absurde et incohérente.

3) La catégorie des "objets physiques classés par catégorie" est donc totalement absurde, puisque tout objet est contenu dans une catégorie ou un concept.

4) Le fait d'être en nombre supérieur à 1 est une propriété essentielle du concept de catégorie, pas une propriété essentielle des objets que la catégorie désigne.

Je ne sais pas comment tu tricotes tes phrases...il me faudrait reprendre tous les termes ce qui serait trop long, d'autant qu'il semble que nous ayons une vision très éloignée l'un de l'autre. Mais peut-être que je me trompe....

L'intérêt du sujet s'orientant vers se qui se dit de quantique en nous me semble une piste intéressante pour dénouer les "noeuds" là où ils se trouvent.

Concernant la souffrance, je crois qu'elle fait partie de la vie mais que notre fonctionnement, c'est à dire notre façon de penser nous rajoute des souffrances inutiles.

Je voulais seulement en venir à l'idée que, sans l'existence d'une réalité extérieure et indépendante de notre volonté, qu'elle soit accessible ou non (noumène ou phénomène), il serait difficile d'expliquer nos déceptions, nos ressentiments, nos obstacles, nos sentiments de surprise, de colère, de tristesse, etc...

Je reviens tout à l'heure pour les autres réponses ... :sleep:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)

Je n'avais pas encore entendu le terme d'abduction (à part les captures extra-terrestres) et la lecture de ce sujet m'a hanté ces derniers jours. Sans doute surtout parce que j'hésite entre deux façons de comprendre: à l'aide.

:)

(1) L'induction permet à partir d'exemples de proposer une généralité; la déduction à partir d'une généralité admise déduit des faits particuliers; l'abduction fait supposer des prémisses étendant le spectre d'une généralité?

De nombreuses sciences (biologie, génétique) se basent premièrement sur l'observation. De là l'on construit par induction des modèles nécessairement imparfaits. L'on teste ces modèles en testant des déductions observables, ce qui rend le modèle plus ou moins probablement vrai (en théorie un seul contre-exemple le prouve faux; en pratique et surtout dans des sciences où les phénomènes sont complexes et bruitifs cette approche plus bayésienne convient mieux). L'abduction permet d'imaginer un cadre plus large du modèle, lequel l'on pourra alors tester, et qui alors éventuellement agrandira la connaissance en tant que compréhension des phénomènes observés?

— Si c'est bien cela, l'on le qualifierait en langage courant d'intuition. Différence?

(2) Reprenant l'exemple de l'observation du fait surprenant C duquel l'on suppose A car C ainsi tomberait sous le sens. Comme il a été mentionné, les énoncés A sont potentiellement infinis, l'on peut donc théoriser tout et n'importe quoi; or tous les énoncés A ne se valent pas, en particulier parce que certains ne sont pas vérifiables/falsifiables (complot infini, dieux, matrix, etc.), et d'autres quoique vérifiables sont très diversement plausibles. — Que ce type de raisonnement existe, c'est évident, qu'il soit logique l'est moins de par cette subjectivité nécessaire?

Le comprendre comme cela l'interprète alors plus comme sophisme et génération de bruit que comme clé de connaissance?

Je pense que la différence principale entre l'induction et l'abduction réside dans le fait que l'abduction implique une dimension spéculative, tandis que l'induction serait uniquement la tentative de fixer certains caractères ou certains évènements comment permanents plutôt que transitoires ou accidentels.

Comme dirait Peirce, contrairement à l'induction, l'abduction "suppose quelque chose d’une espèce différente de ce que nous avons directement observé, et fréquemment quelque chose qu’il nous serait impossible d’observer directement".

En constatant tout comme je le fais la nécessité de penser une réalité extérieure indépendante de notre volonté, je pense qu'il aurait simplement ajouté : "Que pouvons-nous faire de mieux pour connaître cette réalité et fixer les croyances?" tant l'abduction est le processus principal de formation des croyances chez les humains. Il reste évidemment à continuer de valider l'exigence de réfutabilité, ce qui permet d'évincer les hypothèses à la Matrix, Dieux ou démons...

Dans le cadre de la méthode scientifique (hypothético-déductive), aucune nouvelle théorie ne peut être proposée comme alternative crédible si elle ne permet pas au moins une nouvelle prédiction que ne permettait pas de faire la première théorie, ou si elle ne permet pas de générer des observations qui permettent de découvrir quelle était la mauvaise théorie.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Gerinimo Membre 825 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Animateur : "qu'est-ce que vous appellez "la maladie de la raison" ?

Edgard Morin : "3 par exemple vous allez dans la rue et vous vous dites c'est un espion qui me regarde

J'aime bien Edgar , par moments , petits moments , tous petits moments , et de moins en moins et depuis pas mal de temps pour tout dire......

Car quand il parle , il doit pas entendre ce qu'il dit .

Ou l'art de nous faire prendre des vessies pour des lanternes .

Pour étayer sa démonstration , et bien sur démontrer qu'il a raison , parlant ce qu'il appelle " la maladie de la raison " il est prèt à tout , et n'hésite pas à prendre comme exemple le cas d'un type atteint de paranoÏa aigue !

Il voit des espions partout son mec ! :smile2:

Partant d'un tel postulat , à savoir qu'on est entouré de fous , effectivement sa démonstration sur ce qu'il baptise la maladie de la raison devient limpide et gagne à tous les coups !

Mais c'est probablement plus sa raison à lui qui est malade .

C'est Kant et sa critique de la raison pure doivent se retourner dans sa tombe

Quant à la théorie des corbeaux , IDEM . on part d'une affirmation fausse , et je dirais prétentieuse en plus :

" Tous les corbeaux sont noirs "

Et partant , quand l'énoncé est faux , et bien tous les résultats qui en découlent le sont également .

Puis un type qui , au sujet de Charlie apporte un OUI ...... MAIS , je sais tout de suite à qui j'ai affaire ...

Edgar Morin , Pape François mème combat !!! :bad:

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Je voulais seulement en venir à l'idée que, sans l'existence d'une réalité extérieure et indépendante de notre volonté, qu'elle soit accessible ou non (noumène ou phénomène), il serait difficile d'expliquer nos déceptions, nos ressentiments, nos obstacles, nos sentiments de surprise, de colère, de tristesse, etc...

Hello Quasi-modo,

Je te remercie pour cette tentative de clarification et pourtant je ne suis pas certaine de bien saisir la teneur de ton message. Il me semble qu'il y a une contradiction entre "indépendante de notre volonté" et "qu'elle soit accessible ou non"...ce que l'on ne peut contrôler, comment pourrait-il être "touché", saisi, rendu compréhensible, "accessible" donc réalisable par la conscience de ce possible ? Et puis ce mot "noumème" dont je découvre l'existence m'obligeant à consulter le dictionnaire...ce que j'ai fait.

S'il m'apparaît une fois encore que l'usage de certains mots ne facilite pas la compréhension de la définition du mot, que la "raison" et la "connaissance" soient traduites de manière différentes selon Platon et Kant et qu'un accord sur la valeur du mot "sensible" aurait pu être redéfini puisqu'il fait l'objet de leurs apparentes contradictions, enfin, d'après ma lecture personnelle bien entendu. Et Il me semble que cet accord se trouve chez Hersel, d'après ce qui j'en lis dans la définition proposée du Wikitionnaire qui se rapproche le plus de mon point de vue, c'est à dire de l'idée que je me fais de la sensibilité mais pas seulement l'idée.

"Noumène chez Husserl

Dans la perspective de Husserl, le noumène n'est effleurable qu'aux confins de l'intelligence, lorsque l'agitation des mots et des concepts cesse, lorsque l'intelligence à l'état pur n'est qu'intuition silencieuse, ou lorsque les mots ne sont plus des mots et alors toute tentative d’accéder au monde nouménal relève davantage de la poésie et de l’art."

"Le noumène est la réalité intemporelle, indéfinissable; telle qu'elle est, on peut au mieux la percevoir, sans jamais pouvoir la décrire avec des mots ou la cerner à l'aide de concepts."

Bien sûr, l'on pourrait discuter de la valeur des mots et expressions tels que :"confins", "monde noumènal" (selon kant et platon ?). De même pour l'art et la poésie qui sont directement relatives à notre sensibilité,

mais laquelle ? Et bien la notre bien sûr !

Alors peut-être que je peux entendre dans tes mots, Quasi-modo, que notre sensibilité c'est à dire ce qui nous traduit le réel de ce que l'on vit qui nous contrarie et parfois nous fait souffrir se situe dans l'idée que l'on se fait de cette réalité "extérieure et indépendante de notre volonté" et que c'est aussi par se moyen (la sensibilité) que nous pouvons nous la rendre "accessible" et ainsi peut-être la comprendre en la dépassant (traverser l'épreuve). Mais si tu dis que "l'existence de la réalité et indépendante de notre volonté" et par là que nous ne sommes pas responsables de ce qui nous affect et que nous préférons donc penser que nous n'y pouvons rien, et bien je ne serais pas d'accord avec toi.

@ Gérinimo,

Je reviendrai te répondre à un autre moment, je dois déconnecter.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

et que c'est aussi par se moyen (la sensibilité) que nous pouvons nous la rendre "accessible"

Je reviens préciser ceci :

C'est aussi par ce moyen, la sensibilité à "l'existence d'une réalité extérieure et indépendante de notre volonté" que nous pouvons nous la rendre "accessible", en traversant l'épreuve.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

J'aime bien Edgar , par moments , petits moments , tous petits moments , et de moins en moins et depuis pas mal de temps pour tout dire......

Car quand il parle , il doit pas entendre ce qu'il dit .

Ou l'art de nous faire prendre des vessies pour des lanternes .

Pour étayer sa démonstration , et bien sur démontrer qu'il a raison , parlant ce qu'il appelle " la maladie de la raison " il est prèt à tout , et n'hésite pas à prendre comme exemple le cas d'un type atteint de paranoÏa aigue !

Il voit des espions partout son mec ! :smile2:

Partant d'un tel postulat , à savoir qu'on est entouré de fous , effectivement sa démonstration sur ce qu'il baptise la maladie de la raison devient limpide et gagne à tous les coups !

Mais c'est probablement plus sa raison à lui qui est malade .

Il est parti d'un exemple concret pour illustrer comment la "raison logique" déduit des raisonnements faux par surcroit de subjectivité. Il illustre parfaitement par cet exemple du regard que l'on porte sur autrui se déroulant dans notre petite tête qui se fait des idées sur tout, un processus qui se déroule dans tous les cerveaux. C'est donc bien d'un fonctionnement naturel du cerveau qui est mis en scène. La paranoïa comme la schizophrénie ne concerne pas qu'une catégorie de gens et il est facile de le constater, de le voir à l'oeuvre en observant son propre fonctionnement. Pour cela il suffit d'exprimer ses idées et voir les contradictions qui se trouvent bien malgré nous dans presque tous nos propos.

De là, il est curieux de reprocher aux autres, donc à Edgar Morin ce que tu pratiques toi même. En l'accusant de paranoïa aigüe, peut-être peux-tu lire en toi ton propre regard sur un phénomène de "petit format" agissant dans ton cerveau et que tu pourras constater à plus grand échelle; car ce phénomène qui pousse la raison logique dans le syllogisme "logique" est très répandu. C'est d'ailleurs l'objet de ce sujet. Et je te remercie de le mettre ainsi en évidence par ta réaction. Il n'y a pas d'autres moyens de le voir à moins d' être à l'écoute où témoin des bavardages qui se déroulent dans nos têtes, qu'on l'exprime ou pas. Ce considérer "fou" soi-même par cet excès de la raison, est déjà une démarche saine.

Personnellement, je trouve les interventions d'Egard Morin instructive et pertinente, il est quand même le père des antagonismes complémentaires ! De plus je suis admirative car il résume en quelques mots ce que je pense :

"on croyait au progrès comme une loi de l'histoire, on croyait que la raison allait triompher, on sait aujourd'hui qu'il y a les maladies de la raison ...elle devient trop abstraite on ne voit plus réel "

Non seulement il résume parfaitement cette raison qui, en repoussant les limites du réel repousse les limites de la raison par l'abstraction conduisant à des raisonnement absurdes. Poussée à l'extrême, cette faculté du raisonnement devient "rationalisation", c'est à dire qu' elle se retrouve coupée, décalée du réel ce qui ne lui permet plus de traduire le monde de manière adéquate. Mais au contraire, installe par défaut de fausses certitudes.

Puis un type qui , au sujet de Charlie apporte un OUI ...... MAIS , je sais tout de suite à qui j'ai affaire ...

Le oui...mais, ne dit pas "oui" pour autant. C'est une subtilité du langage qui à défaut de servir les mêmes, permet de "dialoguer" sans heurter l'opinion générale. S'il y a bien un progrès de la raison qui serait raisonnable, se serait d'apprendre à "dialoguer" mais, il me semble que nous en sommes encore loin. Cela suppose que l'on accepte d'être contredit et de le voir positivement, ce qui rendrait au débat, ces valeurs et à la raison tout son sens logique à savoir trouver des solutions pour améliorer nos conditions de vie en société. Et ces conditions, c'est l'amélioration des comportements entre les gens, non ?

Mais, il y a un mais, cela suppose de considérer individuellement ce "progrés", c'est à dire ne pas attendre qu'il vienne de l'extérieur. Ne pas attendre que la société prenne en charge ce progrès. Il doit venir de l'individu lui-même par l'exemple.

Si je dis des bêtises, hein, n'hésites pas à me le faire savoir ;)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Lasko Membre 117 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
(...)mais il me paraît nécessaire de penser que la réalité est une portion de vérité (visée idéale de nos représentations), puisque tout phénomène réel constatable est déductible de différentes théories incompatibles entre elles (ou peut-être le sera-t-il à l'avenir!), ces dernières mettant au jour un certain nombre de redondances constatables, et explicables dans les termes de la théorie (qui fait appel à des objets ou entités "invisibles", ou inobservables, comme les forces de Newton, l'énergie potentielle/cinétique, ou des principes de conservation divers, etc...).

En bref, l'objet serait une partie du concept et non l'inverse.

Pour nous, le terme réalité désigne une sorte de milieu extérieur pourvu d'une existence objective susceptible d'être convertie en objet connaissable. La science se construit par dissection analytique, en nommant(intellect) elle transforme le "réel" en objets distincts fait sur mesure pour l'homme rationnel, puis, les relient par une théorie de type mécaniste. Jeu d'assemblage que peuvent se disputer plusieurs théories. Je dirais finalement qu'il s'agit d'une construction linguistique (langage de mot et/ou de chiffre) du réel.

La relation sujet-objet, sans quoi tout cela serait impossible, est la première scission qu’opérè la pensée sur la "réalité". La visée est probablement plus de servir les intérêts de l'homme que d'approcher la "vérité". Ce n'est que mon opinion.

Le monde tel que nous le connaissons est une représentation. Je dis bien, tel que nous le connaissons. C'est important.

Au-delà de nos représentations, le monde est "sensation". Pour le mental, cette "sensation" relève de l'inconnu. Elle ne peut non plus prétendre à contenir la totalité du monde (limites physiologiques).

Au-delà de cette sensation, le monde est inconnaissable. C'est terrible!

D'où le fait de dire que le réel est plus que...

Voilà, pour renvoyer encore un peu la baballe.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Voilà, pour renvoyer encore un peu la baballe.

Je l'ai, la baballe, vais quand même pas la mettre dans ma poche !

Voilà des propos qui mettent en évidence la logique et limites de ma version "linguistique" précédente. Ces verbes d'actions devraient non pas réduire le cadre des énoncés à des mots "outils" dont le nom nous échappe mais bien créer le réel par cette dimension créative. Le problème qui se pose, c'est de ne pas créer n'importe quoi...

Mais, je ne suis pas mécontente pour autant de ma démonstration, même si j'admets son aspect fantaisiste dans l'identification de cette étape du raisonnement : l"abduction", ce terme barbare auquel je lui préfère le mot "analyse". C'est tellement plus simple de le dire comme ça - cela ne change pas la méthode et l'on sait de quel type d'action il s'agit.

Je suis d'accord, la linguistique en tant que "mécanique d'assemblage" tel que tu le précises ne peut rendre compte de tout ce qui se passe sur la langue du scientifique. C'est là qu'intervient peut-être la dialectique...Ce qui permet sans doute de rendre plus accessible, plus simple la complexité dans le domaine des sciences comme dans les autres domaines.

Considérant la nécessité d'une forme supposée du dialogue par le débat dans ses vertus, la dialectique permet d'articuler les langues entre elles. Cette langue c'est la raison poussée à son maximum synthétique, c'est l'efficacité de la raison.

Mais par "dialogue" j'entends aussi autre chose qui s'apparente à la "conversation", dans un jeu de questions et de réponses sans tension, c'est à dire sans chercher à convaincre. En laissant la possibilité à l'interlocuteur la mise en mot d'un phénomène, puis se rendre compte que le vocabulaire est bien trop limitatif pour le dire. C'est dans cet état de communication que l'intelligence sensible peut se vivre. Les mots sont des étiquettes dont le contenu se trouve le plus souvent à l'opposé de ce qui est affiché. C'est bien là le problème avec les mots.

Le oui...mais, ne dit pas "oui" pour autant. C'est une subtilité du langage qui à défaut de servir les mêmes, permet de "dialoguer" sans heurter l'opinion générale.

J'ai dit "subtilité" ? C'est une erreur, c'est d'ambigüité du langage dont je voulais parler.

Bien que le monde reste inconnaissable comme tu le dis, je ne pense pas que cela soit terrible. L'on ne peut percer les mystères du vivant et de mon point de vue, c'est bien qu'il en soit ainsi. Donc, oui, le réel est plus que...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Lasko Membre 117 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui, c'est bien qu'il en soit ainsi.

J'imagine, Lion2, que tu connais le travail de David Bohm (et ces entrevues avec Krishnamurti) ?

Au cas où: dial

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Avant de te répondre, je vais lire ton document... Merci pour le lien :)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

@ Quasi-Modo

J'ai une approche toute particulière de cette notion d'abduction, à vrai dire il est possible que ce que j'entende par là ne soit pas à proprement parler ce concept.

- L'induction, permet essentiellement de partir d'un grand nombre d'observations convergentes, régulières, répétitives, pour conclure a priori, que les choses continueront ainsi ad vitam eternam. Il y a bien sûr en procédant de la sorte des limitations, la première est celle du nombre important d'expériences, la seconde c'est qu'elle peut renvoyer à une contradiction, le cas du tas de sable est patent: je pars d'un tas de sable et j'enlève un grain, c'est toujours un tas de sable, je réitère encore l'opération, c'est toujours un tas de sable, ainsi de suite, par induction, je pourrais en conclure qu'il en sera toujours ainsi, mais nous savons tous instinctivement que ce ne sera pas le cas.

- La déduction, quant à elle s'utilise exclusivement dans un cadre formel, théorisé, principalement avec l'aide de l'outil mathématique, y compris la logique, c'est à dire que tant que ce cadre n'existe pas, nous ne pouvons pas utiliser la déduction, elle ne sert donc qu'à titre de démonstration d'une particularité dans une structure plus générale, ce qui signifie que si l'environnement théorique est absent, nous ne pouvons pas l'utiliser, et surtout nous apprenons rarement quelque chose de neuf ainsi, sauf pour des théories très complexes où la voie pour les construire n'est pas la même que celle sur laquelle nous réfléchissons, elle peut donc servir soit à confirmer la théorie par cet aspect nouveau, soit à la réfuter si cette conséquence ne se produit pas en réalité.

- L'abduction, telle que je la perçois, ne se déduit d'aucune des deux autres inférences, ce serait comme une construction ad hoc, d'éléments logiques, de faits, dans un cadre non reproductible et/ou sans théorie solide encore construite, le tout de façon cohérente à tout point de vues, sans que l'on puisse rigoureusement passer d'une étape à l'autre, c'est à dire quelque chose de très plausible mais non démontrable, par exemples, ici même, j'ai eu recours deux fois, à cette manière de faire:

+ Lorsque j'ai parlé d'une origine commune aux langues, j'ai tout d'abord remarqué qu'il a été montré qu'il existe une langue d'origine/commune indo-européenne qui en regroupe beaucoup comme son nom l'indique, peu contestée aujourd'hui par les linguistes, ceci est donc considéré comme un fait, ensuite par analogie avec la génétique, nous avons la quasi certitude que nous venons tous d'un Adam et Eve africains, étant tous des humains et donc soumis aux lois de la génétique, puisque les européens ont une appartenance forte aux mêmes génotypes, et comme les européens ont des langues proches des mêmes types de configurations, j'extrapole cette correspondance sur une partie de l'analogie supposée, avec tout le reste de celle-ci, ce qui me laisse à penser que les langues sont issues d'une langue originelle, au même titre que notre berceau unique est localisé en Afrique.

+ Lorsque toujours sur le sujet du langage, j'ai avancé l'idée que l'on pourrait créé une langue de toutes pièces, sans perdre en qualité informationnelle ( aussi riche ), j'ai procédé d'une manière analogue, partant du constat que nous étions capables de créer des nouveaux mots qui font sens, de nouvelles syntaxes par exemple en informatique, des langages rudimentaires entre machines, ou de créer un langage humain tel celui des signes sans s'appuyer sur une grammaire existante, je n'ai fait que regrouper et pousser le développement de ces différentes voies, en un seul élément final, qui n'existe pas encore de façon parfaitement achevé après débat et enquête.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

Selon l’inculte que je suis et pour faire simple :

L’induction : c’est le constat de phénomènes réguliers, répétitifs et semblables en grands nombres.

La déduction : c’est la création de règles à partir de ces constats nous permettant d’extrapoler sur l’existence de phénomènes réguliers, répétitifs et semblables à partir du constat d’un seul phénomène existant.

Exemple de règle (personnelle) :

Aucun objet physique totalement différent des autres ne peut exister à l’unité, il appartient forcément à une catégorie d’objets semblables.

Exemple de l’application de la règle précédente et toujours selon moi :

La Terre abritant de la vie intelligente est la preuve qu’il existe ailleurs dans l’Univers d’autres planètes abritant de la vie intelligente.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Lion2
Invités, Posté(e)
Invité Lion2
Invité Lion2 Invités 0 message
Posté(e)

Oui, c'est bien qu'il en soit ainsi.

J'imagine, Lion2, que tu connais le travail de David Bohm (et ces entrevues avec Krishnamurti) ?

Au cas où: dial

Très intéressant "le dialogue selon David Bohn". J'ai trouvé dans la première partie "dialogue : une proposition", un extrait qui fait écho, Lasko :

"Afin de clarifier cette approche, nous suggérons que même ce que nous appelons pensée rationnelle peut être reconnu comme un ensemble de réponses conditionnées et faussées par une pensée préalable. Si nous regardons attentivement ce que nous prenons pour la réalité, nous commençons à percevoir que cela inclut une panoplie de concepts, de souvenirs et de réflexes influencés par nos besoins personnels, nos peurs et nos désirs. Tout ceci est limité et déformé par les barrières du langage, par notre histoire, notre sexe et de notre culture. Il est très difficile de faire le tri dans ce mélange ou d’être certain que ce que nous percevons - ou notre interprétation de ces perceptions - est juste.

Ce qui rend cette situation si grave, c’est que la pensée dissimule généralement ce problème à notre conscience immédiate et elle réussit à donner l’impression que notre façon individuelle d’interpréter le monde est la seule manière sensée de le faire. Nous avons donc besoin d’un moyen pour ralentir le processus de la pensée afin d’être capable de l’observer pendant qu’il se produit."

De Krishnamurti, j'ai lu "L'esprit et la pensée" et " Première et dernière liberté" et je n'ai plus ces ouvrages sous la main.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

@ Quasi-Modo

+ Lorsque toujours sur le sujet du langage, j'ai avancé l'idée que l'on pourrait créé une langue de toutes pièces, sans perdre en qualité informationnelle ( aussi riche ), j'ai procédé d'une manière analogue, partant du constat que nous étions capables de créer des nouveaux mots qui font sens, de nouvelles syntaxes par exemple en informatique, des langages rudimentaires entre machines, ou de créer un langage humain tel celui des signes sans s'appuyer sur une grammaire existante, je n'ai fait que regrouper et pousser le développement de ces différentes voies, en un seul élément final, qui n'existe pas encore de façon parfaitement achevé après débat et enquête.

Je pense aller dans ton sens en traduisant ces mots de toi dans une langue que j'ai créée.

""Lorsque toujours sur le sujet du langage, j'ai avancé l'idée que l'on pourrait créer une langue de toutes pièces, sans perdre en qualité informationnelle...""

Ike tidopa tajuwo ola wochiwe uzi chezilu, ugo élapi esika oge namo uki aïchuko yolikojan wupawin chezi bo tigawin ulechepa, chano yawidujan uyo wozumi tayadoju...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Je pense aller dans ton sens en traduisant ces mots de toi dans une langue que j'ai créée.

""Lorsque toujours sur le sujet du langage, j'ai avancé l'idée que l'on pourrait créer une langue de toutes pièces, sans perdre en qualité informationnelle...""

Ike tidopa tajuwo ola wochiwe uzi chezilu, ugo élapi esika oge namo uki aïchuko yolikojan wupawin chezi bo tigawin ulechepa, chano yawidujan uyo wozumi tayadoju...

Est-ce un simple cryptage/encodage, ou une langue avec une grammaire, une syntaxe/logique, des conjugaisons et un lexique ( ainsi qu'un moyen de prononciation adéquat: phonétique ) non empruntés directement à une langue existante ou ayant existé ou un panachage avec plusieurs langues.

Je pense que pour mener à bien une telle mission, il faudrait partir des objectifs du langage ( parler de, décrire, expliciter l'entourage/l'environnement/évènements, partager ses états intérieurs et communiquer/échanger... ) pour ensuite créer la dite langue, qu'en penses tu, c'est ce que tu as déjà fait?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Leveilleur
Invités, Posté(e)
Invité Leveilleur
Invité Leveilleur Invités 0 message
Posté(e)

C'est une langue à part entière avec toutes ses règles de grammaire et de syntaxe, ou ses règles de prononciation.

La prononciation est insipré du Lakota.

Les concepts intérieurs au terme sont inspirés du Français.

Chaque terme est transformable de façon à composer un terme d la même famille si nécessaire, augmentant ainsi les possibilités de variantes et de nuances.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 165 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Mais certains auteurs (Peirce) considèrent une autre forme de raisonnement rationnel : l'abduction, qu'on pourrait considérer sous l'angle suivant, bien qu'il ait donné des définitions différentes, et parfois incompatibles entre elles, de ce même concept au cours de sa vie :

Le fait surprenant C est observé.

Mais si A était vrai, alors C tomberait sous le sens.

Donc il y a des raisons de suspecter que A soit vrai.

Il justifie la détermination d'un troisième type d'inférence rationnelle du fait que l'induction n'ajoute pas de connaissances nouvelles, mais se contente de considérer que des prédicats soient essentiels, plutôt qu'accidentels, au sujet considéré (on ajoute la blancheur à la définition du cygne au lieu d'en faire une propriété accidentelle). D'autre part, la déduction n'ajoute rien non plus, mais elle explicite les conclusions déjà présentes dans les prémisses.

La seule façon d'innover ou de faire progresser les connaissances serait donc l'abduction.

Qu'en pensez-vous?

La définition du terme abduction, proposée par Aristote, pourrait servir de point de départ.

Elle est rappelée dans le Vocabulaire technique et critique de la philosophie de Lalande : « Aristote appelle ainsi un syllogisme dont la majeure est certaine et dont la mineure est seulement probable : la conclusion n’a qu’une probabilité égale à celle de la mineure. Pierce appelle abduction tout raisonnement dont la conclusion est seulement vraisemblable. »

Pour en savoir plus sur un syllogisme, cf. Wikipédia :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Syllogisme

Le chercheur procéderait par abduction, me semble-t-il, chaque fois qu'il garderait à l'esprit certaines hypothèses vraisemblables ou méritant d'être approfondies éventuellement, en l'attente de nouvelles données, mais pas suffisamment scientifiques / cohérentes pour faire l'objet d'un authentique travail scientifique.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×