La non-conformité et la libre-pensée considérées comme maladies mentales

Les "confidents" dont tu parles sont les psy-chotérapeuthes, et non les psy-chiatres dont il s'agit dans cet article.

Les psychiatres sont médecins, ils évaluent, posent des diagnostics et éventuellement orientent en psychothérapie et/ou prescrivent des traitements. Certains d'entre eux sont formés à la psychothérapie et la pratiquent. Pas tous. La plupart des "psys" dont tu parles, ceux qui feraient office de "confidents", sont psychologues (pas médecins)

ha oui, au temps pour moi… j'avais même pas capté qu'on parlait de psychiatres.

Ceci dis, ce que je dis reste vrai. Considérer tout le monde comme malade permet de renforcer le pouvoir de ceux qui s'auto-érige comme la solution. ( leur pouvoir… et leur bénéfices par augmentation de leur part de marché. )

Au demeurant, je jugerai encore moins légitime un psychiatre pour déterminer de la "normalité" ou non de quelqu'un, ou le droit à un traitement spécifique du fait de son "anormalité".

C'est un psychologue qui doit déterminer ça, un psychiatre n'est là que pour appliquer la médecine. Pas pour juger d'une population.

Les psychiatre devrait arrêter de se prendre pour des psychologues. (ou plutôt nous devrions arrêter de prendre les psychiatres pour des psychologues.)

Ce sont des techniciens, leur métier est de connaître et de maîtriser les techniques chimiques et l'effet des drogues sur le cerveau. Leur force et leur légitimité, c'est la maîtrise de la technique chimique.

Rien à voir avec la psychologie, la normalité, ou une catégorisation de la population.

Mais tu as souligné dans ton message précédent que les Trouble Oppositionnel avec Provocation n'ont rien à voir avec la non-conformité ou avec la libre pensée.

Donc, effectivement, ce ne sont pas les psychiatres qui débordent de leur rôle. Mais certains qui les fonts déborder de leur rôle.