allaitement maternel

Elle a accepté la solution de facilité par fatigue, sans doute ; l'allaitement peut venir tout naturellement chez certaines femmes et pas du tout chez d'autres. Et le personnel cherche rarement à encourager la difficulté, puisqu'ils sont eux-mêmes pressés et en quête de facilité.

Mais si ta fille n'a pas eu envie d'insister, c'est aussi un choix très personnel. Est-ce qu'elle regrette de ne pas allaiter, finalement?

La tétine pour ne pas que bébé pleure dès les 1ers jours par contre, c'est carrément moyen.... c'est normal un nouveau né qui pleure, et même recommandé.

On a eu le temps de se décider avant, de prendre la décision d'allaiter ou non, d'en connaître les avantages et les inconvénients, les éventuelles impossibilités, etc etc... En règle générale on arrive à la mat en sachant répondre à la question. Après que le personnel encourage ou non, il doit de toutes façons motiver ses remarques.

"Ne pas être conformée pour" moi je ne sais pas ce que ça veut dire...

Bah ça ne veut rien dire pour moi non plus, à part "ouhla elle va nous solliciter celle-là" pour rester polie.... ça pompe direct sur le sein ou on file un bib.

Ma fille avait une toute petite succion, ils ne m'encourageaient pas non plus.

Diamétralement opposé à ce que je connais. Je vois régulièrement une vraie pression et une culpabilisation à outrance des mères qui ne veulent pas allaiter.

Eh bien cela doit dépendre des régions ; j'ai carrément une copine qui a menacé de faire un procès quand elle a surpris la sage femme vouloir donner un bib à son fils derrière son dos, car le bébé était trop petit. Ma cop tenait à l'allaitement, elle fait partie de la Leche League, une autre forme d'extrémisme....vu le poids du petit je n'aurais pas non plus osé insister, mais elle y est arrivée.

Je m’autorise à revenir sur le sujet, bien que spectateur masculin.

Que la maman veuille faire au mieux pour son petit et qu’elle sollicite tous les conseils de son entourage, c’est normal.

Peu importe la façon de faire ou de s’y prendre, allaiter ou pas son enfant.

Au final, ce qui compte, c'est que le petit ou la petite soit nourri, que la courbe de poids du poupon progresse normalement, sous le regard attentif et attendri de ses parents.

Ici il sont fous furieux avec ça, proximité de la Suisse peut être...? Parce que là-bas, c'est encore pire. Il y a trois ans de ça, une connaissance a accouché en précisant bien : pas d'allaitement. Son lait n'a pas été coupé, à dessein, et ça a été un traumatisme pour elle.

@ Enchantant

Oui, mais là il est plutôt question de la culpabilisation de la maman qui ne souhaite pas allaiter, ou qui a changé d'avis.

Je ne suis pas pour le forcing d'un côté comme de l'autre ; oui le lait maternel et le contact maman/bébé sont à privilégier, mais seulement si ça ne crée pas un stress intense qui fait perdre tout bénéfice à l'acte, et peut-être même à la qualité du lait.

@ Jan

Ils sont assez furieux ceux-là, oui. On ne laisse aucun choix à la mère, tout juste s'ils ne désignent pas le lait maternisé comme du poison. Et ne pas couper les montées de lait d'une femme qui ne souhaite pas allaiter, c'est une véritable entrave à sa liberté.

Oui. Ca a du mal à entrer dans la tête de certaines personnes et quand il s'agit du personnel médical, c'est dramatique.

Winona,

En lien avec le sujet votre devise est :

If you're talking behind my back, you're in the best position to kiss my ass.

Je tiens à préciser que le dos est déja derrière, si vous précisez, derrière le dos, en ce cas c’est les seins dont il s’agit.

Je savais que cette signature ferait parler, mais alors là je suis épatée par votre esprit tordu :D

Pourquoi couper les montés de lait ? j'ai toujours cru que ça se faisait naturellement pour la plupart des femmes

Justement, les professionnelles ne l'ont pas du tout encouragées, lui ont laissé entendre qu'elle n'était pas "conformée pour" et lui ont rendu les choses encore plus difficiles en proposant un biberon au bébé dans les 12 premières heures.

Alors, même si c'est quelqu'un de très équilibré, elle est quand même fragilisée par une grossesse difficile et l'expérience émouvante de la naissance de son bébé.

De plus, se retrouvant mère elle même, elle a , je le crois, besoin que sa propre mère se fasse un peu discrète pour qu'elle puisse endosser ce rôle nouveau qui est arrivé ... un peu vite !

En tout cas elle a la chance d'avoir une maman à l'écoute et compréhensive donc je ne doute pas un instant qu'à son tour elle saura être une maman attentionnée qui sera capable de faire les bons choix pour elle et son enfant;

Le père, dans l'histoire, comme sa chérie, il a fait confiance aux professionnelles.

Quant au tout petit bébé, il ne sait pas ce qui est mieux pour lui, mais si on lui propose un biberon, dans les premières 24 heures, pour lui c'est plus facile que de tirer sur le sein et il va préférer.

Si on veut vraiment allaiter il faut vraiment éviter de proposer un biberon dans les premiers jours ...

Au sujet du biberon dans les premières heures je n'ai pas eu ce problème avec mon second enfant. Il était assez gros à la naissance + de 4 kg et il avait un appétit d'ogre alors je lui donnais le sein 2 fois sur 3 (contre l'avis du personnel); Par la suite j'ai pu l'allaiter 5 mois et je lui donnais un bib occasionnellement.

Diamétralement opposé à ce que je connais. Je vois régulièrement une vraie pression et une culpabilisation à outrance des mères qui ne veulent pas allaiter.

Moi, j'ai plutôt souvent rencontré des gens disant que les mères font ce qu'elles veulent et qu'on n'a pas à s'en mêler, et donc l'information sur la meilleure conduite à adopter pour les enfants avait du mal à passer. (D'ailleurs, ça été le cas dans ce topic, et personne n'a voulu blâmer la mère de ne pas allaiter alors qu'elle le regrettera peut-être plus tard et qu'il est possible d'encourager sans blâmer.) C'est peut-être en grande partie pour ça que tant de mères n'allaitent pas alors qu'elles le pourraient. Beaucoup de gens sont très motivés à avoir le droit de ne pas le faire pour le principe car ils confondent droit et liberté. (Si on leur dit qu'ils ont le droit de se taper la tête contre le mur, ils se sentent plus libres de faire ce qu'ils veulent, si on s'y oppose pour leur sécurité, ils pensent qu'on empiète sur leur exclusivité à décider pour eux-même. Ainsi ils se privent de la liberté à la bienveillance solidaire.)

Quant à la précision de la sucette, en effet, c'est choquant (c'est ce à quoi les sucettes ne doivent pas servir, lui donner quelque chose dont il n'a pas besoin mais qui le rassure pour qu'il nous fiche la paix. Elles sont juste censées s'ajouter à une attention sur son ressenti pour qu'il soit à l'aise, comme avec un doudou. Dans les premiers jours, il est très important de savoir s'il manque de quelque chose, s'il veut être dans les bras de sa mère. Ensuite, on a moins besoin de ses signaux pour le savoir, on a eu plus le temps d'apprendre à le connaître.), cette équipe médicale est affligeante.