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Mythe dans le Paganisme


amissa somnium

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amissa somnium Membre 3 982 messages
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Comme je suis Paien ( Azatru ) ,j'ai décider d'ouvrir un topique pour vous parlez des Mythes païen qu'ils soient Grec ,Nordique ou d'ailleurs ..

Généralement ,les gens qui poste des mythes ici ou ailleurs ,irons en priorité ,les chercher dans la mythologie Grec ,ce n'est donc pas ce que je vais faire ,voici donc ,le mythe de la Neuvaine des Ulates qui est un Mythe bien de chez nous :

Crunnchù, un fermier d’Ulster devenu veuf, voit un jour une femme mystérieuse s’installer de son propre mouvement près de lui pour remplacer son épouse morte. C’est en fait une déesse, Macha, fille du dieu Midhir. Elle lui apporte le bonheur et la plus grande prospérité mais lui prévient que leur union ne pourra durer qu’aussi longtemps qu’il la gardera secrète. Un jour, à la foire royale, Crunnchù ne peut s’empêcher de se vanter d’avoir une épouse plus rapide que le meilleur attelage du roi. Ce dernier, piqué, le somme de prouver ses dires, sous peine de mort s’il a menti. Macha doit se présenter sur l’heure, bien qu’elle soit dans les douleurs d’un accouchement imminent :

« Attendez un peu, jusqu’à ce que je sois délivrée », implora t elle.

« Non » refusa le roi.

« C’est une honte pour vous que vous me déniez cette faveur, aussi vous infligerai je une disgrâce encore plus grande.

Lancez maintenant les chevaux à coté de moi. »

Ainsi fut fait et elle gagna la course.

Elle poussa alors un cri tant sa douleur était forte et elle accoucha en même temps d’un garçonnet et d’une fillette. Quand les assistants entendirent son cri, ils furent si frappés qu’il n’y eut plus entre eux tous, qu’aussi peu de force que chez une femme en couche.

« Vous encourrez désormais cette disgrâce : la même honte que celle que vous m’avez infligée. Lorsque vous serez dans le plus grand danger, les défenseurs du royaume n’auront plus, entre eux tous, que la faiblesse d’une parturiente et cela pendant la durée de la gésine d’une femme. Cela sera sur vous jusqu’à la neuvième génération. »

Voilà ,nous pouvons analyser ce texte si vous le voulais ,bien sur ,il y a une autre version ,plus obscure de ce texte .

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La légende de la Seine (version païenne).

"Seine était fille de Bacchus et la plus jolie de toutes les nymphes qui accompagnèrent la blonde Cérès, lorsque la déesse des blés parcourut le pays des Gaulois pour y rechercher Proserpine. Celle-ci s’était réfugiée le long des rives de la mer qui devaient être, un jour futur, dénommées la terre normande.

Sitôt qu’elle l’eut retrouvée, Cérès, déesse généreuse, pour récompenser la fidèle nymphe des services qu’elle lui avait rendus, lui fit don, en remerciement, des prairies qui bordent le rivage. Puis, soucieuse d’autre part d’égayer sa solitude, elle lui laissa pour compagne une autre des nymphes qui l’avait suivie et qui portait le nom d’Héva. Ainsi, veillant l’une sur l’autre, elles pourraient mieux se garer des entreprises de Neptune qui, du fond de son liquide empire, espionnait les moindres gestes qui avaient pour acteurs les humains.

Or, le dieu armé du trident ne tarda pas à découvrir cette insoucieuse étourdie qui jouait au bord de ses vagues. Désireux d’en faire sa captive, il s’élança brusquement hors des flots.

Alertée par les cris d’Héva, la nymphe, éperdue de terreur, s’enfuit d’une course rapide, et Neptune la poursuivit à travers plaines et vallons... Peu à peu, gagnant du terrain, il avait saisi le pan de son voile qui flottait derrière son col.

Alors la malheureuse Seine, à bout de souffle et de vigueur, qui déjà se sent vaincue, dans une ardente imploration invoque son père Bacchus et Cérès, sa bonne gardienne, de la sauver du péril... Soudain, prodige inouï, voici que son voile, sa robe et tout son être délicat se diluent en un torrent d’eau, qui s’étale en fleuve couleur d’émeraude et brille et joue à travers les prés qu’elle avait chéris d’un si tendre amour.

Les autres nymphes, ses compagnes, qui l’avaient suivie dans les Gaules et étaient reparties avec Cérès, furent métamorphosées, comme elle, en rivières, et devinrent ses affluents : Héva, seule, fut épargnée. Mais dès qu’elle apprit le destin de Seine, elle mourut de chagrin.

Les tristes choeurs des Néréides lui dressèrent un mausolée, face aux vagues de l’Océan, fait de roches blanches et noires. Ce tombeau prit le nom d’Héva ; il forme le cap de la Hève. Echo y veille nuit et jour et, en mémoire de la nymphe qui avait prévenu son amie des dangers du dieu de la mer, prévient maintenant les marins du péril qui naît des récifs égrenés le long de ces côtes."

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 438 messages
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Voilà ,nous pouvons analyser ce texte si vous le voulais ,bien sur ,il y a une autre version ,plus obscure de ce texte .

Les mythologies de l'Antiquité se composent de légendes propres à faire réfléchir, contrairement aux préceptes des religions monothéistes que nous connaissons encore à notre époque, clairement énoncés dans des livres sacrés sous forme de "tu dois" ou "tu ne dois pas", "tu feras" ou "tu ne feras pas". Le mot légende, étymologiquement parlant, signifie "qui doit être lu", qui doit être lu pourquoi ? Pour comprendre, trouver des réponses à ses questions, suivre la meilleure voie possible, éviter de se fourvoyer... Ce qui est tout à fait différent du précepte -praeceptum- : la leçon, la règle, le commandement, la prescription à suivre à la lettre donc, sans se poser de questions. Cependant, imposer à l'humain de ne pas se poser de questions, n'est-ce pas le réduire ?

Ce serait bien -amissa somnium- que tu publies la version plus obscure du mythe de Macha. Peut-être que certains éléments nous éclaireraient. J'avais déjà lu cette histoire ainsi que d'autres légendes celtiques. J'en avais retenu que plusieurs divinités féminines : Macha, mais aussi Arianrod, Rhiannon, courent ou chevauchent. Rhiannon sur son cheval blanc, par exemple, semble avancer lentement quand le héros du récit amoureux d'elle -Pwyll- la voit de loin, mais plus il s'en rapproche plus il se rend compte de sa rapidité extraordinaire. Ne faut-il pas y voir un lien avec la course de la Lune, tout comme dans le mythe d'Arianrod (la Roue d'argent) ? Quant à Macha la rouge, épouse du dieu Nemed (se rapprochant d'un mot qui signifie le Ciel mais également le Sanctuaire, les lieux sacrés de l'époque étant à ciel ouvert : bois, colline, clairière, île, etc.), Macha qui signifie "plaine", si rapide, accouchant de deux jumeaux : une fille qu'elle baptise Fial (la Pudique) un garçon qu'elle nomme Fior (le Véridique), ne faut-il pas y voir un lien avec l'aurore s'étalant telle une plaine rougeoyante dans le ciel et aboutissant à la rosée voilant pudiquement la terre et au soleil dévoilant toutes les vérités ?

Il y a aussi de commun avec d'autres légendes de l'Antiquité, toutes mythologies confondues, le fait qu'une divinité se glisse parmi les hommes sous une forme humaine : par exemple Zeus vient parmi les hommes sous l'apparence d'un mendiant afin de mettre leur charité à l'épreuve, Odin de même, dans la mythologie scandinave, et Macha se faisant ménagère dans les intérieurs d'un simple fermier veuf : elle lui offre alors bonheur et prospérité, mais avec cette exigence qu'il ne révèle point son existence. On connaît la suite : l'homme en question ne peut retenir sa langue et c'est ainsi que le malheur arrive. Moralité : ne révélez jamais un secret.

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 438 messages
Maitre des forums‚
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En y réfléchissant, je me demande même si les deux jumeaux, dans ce mythe, ne représenteraient pas l'étoile du matin pour Fial (-la pudique-, -la chaste-), car c'est une étoile précédant le lever dans les brumes matinales- et Fior (le Véridique) le soleil donc, qui telle la vérité éclaire tout. Ce ne sont que de mes hypothèses.

Jean Markale a écrit des choses fort intéressantes au sujet de ces légendes de la mythologie celtique, notamment dans son essai La Femme celte, si cela peut t'intéresser.

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Invité Atrebate
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Invité Atrebate
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"la femme est l'âme de la société, dont l'homme n'est que le bras".

(Ce n'est pas de Markale, c'est viking)

L'organisation des sociétés pré-chrétiennes étaient radicalement différentes.

On le ressent au travers des mythes et légendes païennes.

Ayant assisté à une cérémonie de mariage, ou on peut entendre par exemple "tant que l'amour vous unis" et non "jusqu'à ce que la mort vous sépare", la complémentarité sans hiérarchie ressort systématiquement.

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  • 2 semaines après...
Membre, 58ans Posté(e)
azed1967 Membre 4 597 messages
Forumeur expérimenté‚ 58ans‚
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bonjour

la bible est un autre version des mythes grecques ou l'inverse.

lire genèse 6.1

sinon, vulcain c'est tubal cain dans la bible.

paris de troie est fares

Construction de l'arche de Noé (Genèse 6.1-22)

6 Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier à la surface de la terre et que des filles leur furent nées, 2 les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent.

3 Alors l'Eternel dit: «Mon Esprit ne contestera pas toujours avec l'homme, car l'homme n'est que chair. Il vivra 120 ans.»

4 Il y avait des géants sur la terre à cette époque-là. Ce fut aussi le cas après que les fils de Dieu se furent unis aux filles des hommes et qu'elles leur eurent donné des enfants. C'étaient les célèbres héros de l'Antiquité.

5 L'Eternel vit que les hommes commettaient beaucoup de mal sur la terre et que toutes les pensées de leur coeur se portaient constamment et uniquement vers le mal.

6 L'Eternel regretta d'avoir fait l'homme sur la terre et eut le coeur peiné.

7 L'Eternel dit: «J'exterminerai de la surface de la terre l'homme que j'ai créé, depuis l'homme jusqu'au bétail, aux reptiles et aux oiseaux, car je regrette de les avoir faits.»

4 Il y avait des géants sur la terre à cette époque-là. Ce fut aussi le cas après que les fils de Dieu se furent unis aux filles des hommes et qu'elles leur eurent donné des enfants. C'étaient les célèbres héros de l'Antiquité.

les célèbres héros de l'antiquité, c'est à dire, hercule, achille, thésée,...

religion veut dire relier en latin

bonne journée !

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Membre, Posté(e)
amissa somnium Membre 3 982 messages
Baby Forumeur‚
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Oui ,les Chrétiens ont repris clairement les rites ,mythes et symbole du paganisme ,d'ailleurs les juifs en ont fait autant ,l'arche de Noé par exemple est une mythe sumérien ,voir l'épopée de Gilgamesh et bien d'autre chose encore ..

On peut parler d’Akhenaton ou d'encore de Dionysos qui à pris différente forme au fil du temps .. bref .

Quant à moi ,en tant que Païen ,je vais fêter vendredi Samain sous la direction d'un Druide ,eh oui ,il en reste :D

Samain est une fêté de transition celtes ,là ,nous fêtons l'arrivée de la saison sombre c'est le passage en quelques sorte ,d'une autre année .

Sinon ,mon prochain message parleras de l'Eneide de Virgile si vous le voulais bien .

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Invité Atrebate
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Le déluge d'Ogygès.

Le système chrétien sous-tend une certaine propension au dualisme.

L'être crée, et l'être incréé. Dieu et l'homme. L'homme et le reste de la création, l'âme et le corps. L'esprit et le corps.

Il y a des ruptures.

(les passages cités plus hauts mettent bien ça en lumière)

Le paganisme instaure des ponts directs entre toutes ces données.

Le labyrinthe. Un schéma qui a tant inspiré les écrivains, les artistes, etc... qu'on retrouve dans le récit de la guerre de Troie (Hélène, retenue dans une cité aux murailles en forme de labyrinthe), mais aussi dans le mythe de Thésée et d'Ariane... et tant d'autres mythes et récits.

On l'a opposé à la verticalité (supposée) des pyramides. Le labyrinthe, extraordinaire tout ce qui s'est développer autour de ça. Le labyrinthe ! c'est la vie ! on atteint son but qu'après de longs détours, à l'expérience.

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Membre, 58ans Posté(e)
azed1967 Membre 4 597 messages
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Oui ,les Chrétiens ont repris clairement les rites ,mythes et symbole du paganisme ,d'ailleurs les juifs en ont fait autant ,l'arche de Noé par exemple est une mythe sumérien ,voir l'épopée de Gilgamesh et bien d'autre chose encore ..

On peut parler d’Akhenaton ou d'encore de Dionysos qui à pris différente forme au fil du temps .. bref .

Quant à moi ,en tant que Païen ,je vais fêter vendredi Samain sous la direction d'un Druide ,eh oui ,il en reste :D

Samain est une fêté de transition celtes ,là ,nous fêtons l'arrivée de la saison sombre c'est le passage en quelques sorte ,d'une autre année .

Sinon ,mon prochain message parleras de l'Eneide de Virgile si vous le voulais bien .

samahain et belitine

halloween, noel vient de là

samahain a donné le mot samen en germanique, qui veut dire ensemble. noel se fete en famille et amis

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Halloween vient des USA.

Quand de nombreux irlandais y immigrèrent, cette fête devint nationale peu à peu.

Et comme pour à peu près tout, les américains en firent rapidement une fête commerciale. Qu'ils nommèrent halloween.

Halloween qui est venu conquérir l'Europe fin du XXème siècle, c'est à dire très récemment.

Irlande > USA ou elle a été transformée > Europe.

Les chrétiens ont tout fait pour diaboliser cette fête, et comme c'est de coutume chez eux, la "christianisèrent" ensuite faute d'éradication. (Toussaint).

Après avoir raconté tout et n'importe quoi (écrits littéraires du Moyen-Âge) sur Samhain, le sacrifice d'enfants par exemple.

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Doïna Membre+ 19 438 messages
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Samhain (prononcez "sâwinn") est un mot gaëlique, c'est le nom de la fête celte célébrant l'entrée dans les mois sombres. C'était important : ce jour-là les chefs se réunissaient, élisait un nouveau chef-principal, prenaient des décisions importantes. Celui qui la manquait ou arrivait en retard était condamné à mort. Les dieux et les âmes des défunts, sensés sortir du monde d'en bas ce jour-là, étaient témoins des décisions prises, des pactes conclus, et c'était aussi le moment de les honorer. La coutume druidique voulait que l'on allume des bougies fabriquées avec de la graisse humaine et qu'on les place dans des crânes humains. Au mois de mai, en revanche, les Celtes fêtaient le retour des mois clairs avec les feus de Beltaine en l'honneur des divinités solaires. Jean Markale a écrit beaucoup de choses sur ce sujet. Quand l'Europe a été christianisée, dans les pays de coutumes celtiques : Irlande, Ecosse, pays de Galles, Cornouailles... on a remplacé les fêtes païennes, dont Samhain, par des fêtes chrétiennes. C'est devenu la Toussaint pour nous, Halloween pour les Anglo-Saxons. On ne fait plus brûler de bougies de graisse humaine dans des crânes mais des chandelles de paraffine ou de cire dans des citrouilles, depuis que ce produit a été découvert dans le Nouveau Monde du moins. Attention, il ne faut pas confondre les fêtes d'origine celtique avec celles d'origine germanique ou romaine. Samhain n'a jamais été une fête germanique. Les Germains fêtaient plutôt le solstice d'hiver et le solstice d'été, ce qui a persisté au travers de Noël et de la Saint-Jean.

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Membre, 58ans Posté(e)
azed1967 Membre 4 597 messages
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Halloween vient des USA.

Quand de nombreux irlandais y immigrèrent, cette fête devint nationale peu à peu.

Et comme pour à peu près tout, les américains en firent rapidement une fête commerciale. Qu'ils nommèrent halloween.

Halloween qui est venu conquérir l'Europe fin du XXème siècle, c'est à dire très récemment.

Irlande > USA ou elle a été transformée > Europe.

Les chrétiens ont tout fait pour diaboliser cette fête, et comme c'est de coutume chez eux, la "christianisèrent" ensuite faute d'éradication. (Toussaint).

Après avoir raconté tout et n'importe quoi (écrits littéraires du Moyen-Âge) sur Samhain, le sacrifice d'enfants par exemple.

Halloween

Halloween ou l'Halloween (usage canadien) est une fête originaire des îles Anglo-Celtes1 célébrée dans la soirée du 31 octobre, veille de la Toussaint. Son nom est une contraction de l'anglais All Hallows Eve qui signifie the eve of All Saints' Day en anglais contemporain et peut se traduire comme « la veillée de la Toussaint ».

En dépit de son nom d'origine chrétienne et anglaise, la grande majorité des sources présentent Halloween comme un héritage de la fête païenne de Samain qui était célébrée au début de l'automne par les Celtes et constituait pour eux une sorte de fête du nouvel an. Halloween est ainsi connue jusqu'à nos jours sous le nom de Oíche Shamhna en gaélique. Elle est une fête très populaire en Irlande, Écosse et au Pays de Galles où l'on trouve de nombreux témoignages historiques de son existence. Jack-o'-lantern, la lanterne emblématique d'Halloween, est elle-même issue d'une légende irlandaise.

C'est à partir du VIIIe siècle, sous les papes Grégoire III (731-741) et Grégoire IV (827-844), que l'église catholique introduisit la Toussaint en date du 1er novembre opérant un syncrétisme avec les fêtes de Samain.

La fête d'Halloween est introduite en Amérique du Nord après l'arrivée massive d'émigrants irlandais et écossais notamment à la suite de la Grande famine en Irlande (1845-1851). Elle y gagne en popularité à partir des années 19202 et c'est sur le nouveau continent qu'apparaissent les lanternes Jack-O'-lanterns confectionnées à partir de citrouilles, d'origine locale, en remplacement des rutabagas utilisés en Europe.

Halloween est aujourd'hui célébrée principalement en Irlande, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande. La tradition moderne la plus connue veut que les enfants se déguisent avec des costumes effrayants comme des costumes de fantômes, de sorcières, de monstres ou de vampires et aillent sonner aux portes en demandant des bonbons, des fruits ou de l'argent avec la formule : Trick or treat! (« Farce ou friandise ! »)3 La soirée peut également être marquée par des feux de joie3, des feux d'artifices, des jeux d'enfants, la lecture de contes ou de poèmes d'Halloween, la diffusion de films d'horreur mais aussi la tenue de messes anticipées de la Toussaint dans sa composante strictement religieuse.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Halloween

bonjour,

au maroc on a une fete similaire à halloween et qui est aussi très ancienne

http://www.bladi.net/achoura-maroc-photos.html

Au Maroc et dans le monde musulman, la fête d’Achoura, est célébrée le 10e jour du mois Moharam du calendrier de l’hégire. D’après la légende, pendant cette fête, les compagnons du prophète fabriquaient des jouets à leurs enfants pour les encourager à jeûner. Devenue tradition, les petits Marocains reçoivent aujourd’hui encore des jouets de "Baba Achour" le jour d’Achoura.

voir sur le lien les photos

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 438 messages
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La nuit du 30 avril est celle de Walpurgis. Pour les Celtes, c'était la veille de la fête de Beltane du 1er mai, ouvrant la saison claire (tandis que celle de Samhain est le début de la saison obscure, puisque pour les Celtes l'année se divisait entre la saison des mois clairs et celle des "mois noirs"). De ce fait c'est en cette nuit que l'on allumait des grands feux pour chasser l'hiver. Dans les croyances populaires, la nuit de Walpurgis, diabolisée par le clergé, est devenue une nuit où les diables et les sorciers sortent pour aller au sabbat. La nuit de la Saint-Martin -le 11 novembre- est une autre nuit de sabbat dans les croyances populaires.

Dans les pays slaves, c'est plutôt le solstice d'été qui comptait et c'était l'occasion d'allumer de grands feux, coutume qui a persisté dans les brasiers de la Saint-Jean le 24 juin, connue aussi dans les autres pays d'Europe. En Pologne, les jeunes gens s'amusent à sauter par dessus le feu. Autrefois, en France, les rois participaient à une procession à l'occasion de la Saint-Jean, et c'était eux qui, à l'aide d'un grand cierge, embrasait le bûcher traditionnel sur la place de Grève. Un bûcher au sommet duquel était pendu une cage d'osier dans laquelle étaient emprisonnés plusieurs chats et un renard, considérés comme des animaux diaboliques. Evidemment, ces pauvres bêtes périssaient vivantes dans les flammes. Louis XIV fut le dernier souverain à allumer un semblable brasier, avant de prendre la décision que cela n'ait plus lieu.

Bon nombre de ces fêtes saisonnières ont persisté dans toute l'Europe, où l'existence des gens dépendait toute entière des bonnes récoltes pour survivre aux rudes hivers.

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Membre, 58ans Posté(e)
azed1967 Membre 4 597 messages
Forumeur expérimenté‚ 58ans‚
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pour le walpurgis, la nuit les paysans dessinaient trois croix sur les portes des étables pour empecher les sorciers de s'en prendre au bétail

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
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Ici, il y avait le "Caramantran"

(Carême-entrant)

Le Carnaval.

Mon grand père connaissait sa chanson.

Il me l'a copiée quelque part mais je l'ai perdue ou égarée.

Je me souviens juste de :

"La cançoun dé Carnava :

Es aou jourd'hueï lou jour dé l'an

Qu'arribo lou Caramantran

Leï roquiers (les gens du village en question) quand l'an vist vénir

Carnava émé soun fusiou

Si soun toutei mès à creïdar :

Paillasso qué vèn d'arriba !"

Il y avait aussi un couplet où il était dit qu'avant

il ne mangeait que des "bécassos"

Et maintenant plus que des "limaços"...

C'est sûr que ça demande plus d'effort à suivre que l'Halloween dont on nous abreuve largement à la télé.

Mais boff, si ça amuse les petits...

A la fin du Carême pendant lequel il avait fallu "faire maigre" (un genre de Ramadan !) les enfants se déguisaient à leur fantaisie avec des masques en carton. Ils tiraient le Carnaval (un bonhomme bourré de paille, d'où son autre nom de Paillasse ?) sur un charreton dans toutes les rues du village.

Il étaient reçus dans chaque maison, et le jeu pour les habitants de ces maisons était de reconnaître chacun sous son déguisement.

Quand c'était fini, que tout le monde avait été reconnu, on nous offrait des beignets et/ou des oreillettes et le sirop, et on repartait.

Le dernier jour, on brûlait Carnaval sur la place en dansant autour du feu une farandole.

Le lendemain du jour où on avait brûlé Carnaval, les plus grands se déguisaient tous en "Messieurs" :

Beaux habits noirs et chapeaux haut de forme.

Ils se maquillait avec du charbon : moustaches et favoris ;

et on mangeait tous ensemble un grand aïoli...

Il était question de se remplir la panse.

Je suis assez insensible à cette idée de se déguiser pour "faire peur".

Tout cela me semble assez nordique et brumeux, et ça va bien avec les "forêts pleines de mystères"

d'humidité, d'enchanteurs et de fées... J'y crois pas.

"ça fait très celte" et ça m'ennuie un peu.

Est-ce un effet du soleil, de la lumière, de la raison ?

Je le voudrais.

D'un autre côté, comme on le voit en Palestine ou en Arabie, trop de soleil ça vous fait aussi dérailler...

Le comble c'est qu'on peut en venir à accumuler les deux défauts !

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Membre, Posté(e)
Taib Membre 1 072 messages
Baby Forumeur‚
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C'est quoi le paganisme

des gens importants sont appelés des dieu!!

le paganisme a infiltré le message de jesus

et lui qui était important les paganistes gréco romains disent de lui dieu...

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Invité Atrebate
Invités, Posté(e)
Invité Atrebate
Invité Atrebate Invités 0 message
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"Saint-Nicolas" (6 décembre)

Coutume toujours très ancrée dans le Nord, en Picardie, en Wallonie, Rhénanie, Lorraine, Champagne.

Les enfants attendent la visite de Saint-Nicolas et placent le 5 décembre un sabot dans la cheminée (ou autre lieu défini maintenant) et découvrent au petit matin du 6 les friandises (ou cadeaux) amenées par ce bon vieillard.

Mais il n'est pas seul, accompagné parfois du Père-Fouettard dans sa tournée.

Saint-Nicolas, protecteur de la mer et tout ce qui s'en rapporte (marins, pêcheurs, voyageurs, voleurs etc...).

Saint-Nicolas, nom tiré du dieu des eaux Hnikar (surnom d'Odin certains diront) après que des germaniques se soient installés de l'Oder jusqu'aux côtes finlandaises.

Hnikar est donc devenu Saint-Nicolas, puis a été laïcisé en devant le "Père-Noël".

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 438 messages
Maitre des forums‚
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Les esprits : les païens croyaient aux esprits. Partout, dans la nature, dans les maisons, aux carrefours, etc. des esprits ou génies étaient sensés se cacher. Les Romains honoraient par exemple les lares et les pénates qui partageaient leur demeure et veillaient sur son seuil qu'ils protégeaient de l'incursion des mauvais esprits, sur ses murs, sur les réserves alimentaires et les denrées des occupants. De là, nous avons conservé des expressions comme "être dans ses lares", "regagner ses lares et pénates".

Chez les Grecs, il y a beaucoup de divinités dans la nature : les naïades (nymphes de la mer), les sirènes (initialement des femmes ailées agressant les marins dans leur mythologie), les tritons (hommes de mer à queue de poisson), les dryades (nymphes forestières), les hamadryades (nymphes qui naissaient et mouraient avec l'arbre qu'elles habitaient), les oréades (nymphes des montagnes), etc.

Dans les pays peuplés dans l'Antiquité par des Celtes les gens ont longtemps continué à croire aux fées, aux lutins, aux sirènes... et on y entend d'ailleurs encore parler de Bean Si (prononcez "bannshi", qui signifie "femme du Sidh", des îles paradisiaques de l'Au-delà), de dames blanches...

Les Germains croyaient aux elfes de lumière, aux elfes noirs, aux nains, aux dragons, aux nymphes des eaux douces qu'ils appelaient les nixes et aux sirènes.

Dans les pays musulmans, on croit aux génies appelés djinns. Au Maroc, il existe une rivière où vit la Laïcha, un esprit féminin qui est un peu comme une fée.

Les Slaves, eux aussi, croyaient en plusieurs esprits : il y avait le domovoï dans la maison, le polévik dans les champs, le vodianoï dans les eaux douces, le bérégovoï dans les sources, le bolotny dans les marais, le liéchy dans la forêt, la rousalka : nymphe à la longue chevelure noire qui s'assoit sur un nénuphar et chante ou se lamente pour attirer les hommes qu'elle entraîne sous les eaux pour les garder avec elle. Traditionnellement, un rural Russe, avant de franchir l'orée de la forêt sibérienne, embrassait le crucifix qu'il portait au cou et le mettait dans son dos. Je ne serais pas surprise que cette coutume ait persisté.

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  • 4 semaines après...
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Scénon Membre 3 638 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
Mon prochain message parlera de l'Énéide de Virgile si vous le voulez bien.

Cela fait un mois que nous sommes sincèrement curieux de savoir ce que vous avez à nous dire à son sujet.

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amissa somnium Membre 3 982 messages
Baby Forumeur‚
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Cela fait un mois que nous sommes sincèrement curieux de savoir ce que vous avez à nous dire à son sujet.

Oui ... un mois c'est long :)

En fait ,je me suis mis à lire l'Eneide après avoir lu l'enfer de Dante qui est ,je pense ,clairement inspiré de Virgile ,c'est encore plus probant en lisant la descente d'Enée dans les enfers ..

Plus largement ,la vision de l'enfer est particulière dans la grece antique ,certes il y a des zones de l'enfer extrêmement mauvaise mais aussi ,des zones "plus calme" j'ai trouver la nuance intéressante .

j'ai toujours bien apprécier les épopées mais celle ci ,que je relis de temps en temps parce qu'il faut pouvoir la digérer et c'est pas du gâteau vu le nombre de vers m'apporte une vision du passé ..

Quel est le courage selon les grec ancien ? quel est leur définition de l'honneur ? quel sont leur peurs ect.. je pense ,en tout cas je l'ai saisi ainsi ,que l'Eneide transcrit parfaitement cela avec un style particulier ,un peu évasif et mystérieux ,long à comprendre selon les chapitres mais riche d'enseignement quand ont les comprends .

j'aimerai bien avoir votre avis la dessus si vous avez lu Virgile ?

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